AVIS. son hostiliiéet de nous donner, en petit, un cclianli!lon de son savoir-faire. Voici les fails (els qu'ils nous sont racon- lés par un lémoin oculaire. Ce malin, radminislration de quinzaine est, comme cela a lieu lous lesans, a parcille époque, sortie processionnellemenlde Téglisc Saint Jacques pour porler Ie Vialique aux malades et aux infinites de la paroisse. Le cortege accornplissait paisiblemenl sa pieuse mission, lor.sque les membres de la confrérie accompagnanl Ie Si Sacremorit, un flambeau a la main, s'a peren rent qu'ils étai- ent escortes par un grmtpe compose de gamins de l'Alhcnée coilï'és de la sempiter- nelle casqiietle des écoles el dejenncs gons partni lesquels se trouvaieol des élrangers. En vérilables miliciens de Éa.vonir, ces aima- liles jouvenceaux marchaient au.x cötès dc la procession tèle couverle. Les manifestants al léren t plus loin, el bie'ntöl les membres de la confrérie porlours de flatneaux enlcndirent siffler cafardemcnt a lours orciIles des aménilós de cclie espèce: «Quels individus; qucMes figures, etc., etc.; toute Ia lillécature usii'ée cn parcille circonstance. Puis poussant i'insolenee jus- qu'atix actes, les mnnifeslanls ne trouvérent ri'en de mieux, rue Hoboken et dans les nies avoisinantes, que d'éteindre lés cierges allt't- més sur le passage de la procession el de cracher sur les lleurs el Ie fcuillage que la piété des fidéles avail sctnés sur le passage du Dien vi.vanl, C'esl alors que l'indignalion publique éclata el que les agresseurs gueu'x virenf quo ce n'esl pas impunémeni que Pon outrage la religion d'un pcuple dansscs aflirmaiions les plus vénérables. Les femtnes dn quartier s'en melèrent et elles auraicnl administré aux adu 1 les gueux la correction qu'ils méri- taient, si ceux-ci, prenant leurs jambes a leur cou, n'avaient pas délalé preslernent. Arrivés au Marclvé St Jacques une voi lure (Jji trainen reent plusieurs et les emporla au loin. LA PARTIE DE PLAISIR DE ST N1COLAS. Une correspondence adressée do St-Nico- las au Fondsemblad contient de nöuveaux détails sur ['incident qui a trouble, en cette ville, la procession de la Fète Dien. Disons lont d'abors que ce ne sont pas settlement des Bruxellois qni avaient cboisi ce jour-Ta pour organiser une partie de plaisir comme dit \'Etoile hedge, aux dépens du culle catholique. II y avail aussi des tour is les vernis d'Anvers. Ces anti-pèlerinards,au nombre d'une cen- taine environ, enlrérent en' ville en hnrlant la Marseillaise et, dans plusieurs cabarets oü ils s'étaient fait servir a boire, ils proc'a- mérenl leur projet de disperser la proces sion. Plus lard, et lotijours ponr continuer leur partie de plaisir (style Eloileils péné- trêrent dans l'églisé, le agure en bouche el le chapeau sur la tèle. Aprés avoir de la sorte affiche leur libé ralisme, ils se massèrent sur le passage de la proeession et des l'arrivée des premiers gronpes, ils se ntirent a liuer et a siffler. Les habitants de St Nicolas, indigncs, trouvérent alors que la partie de plaisir dépassait décidément loules les hornes. Une rude correction a été administrée aux igno- bles champions de la libre pensee el s'ils en ont été quittes a ce prix, ils doivent en félioiter le bourgmestre de St-Nicolas et 1'atitorit'é ecclésiaslique qui out mis tont en oeuvre pour calmer 1'exaspération de la foulc. Encore une fois, nous engageons VEloile a engager ses amis a organiser des parties de plaisir moins maladroilcs et moins im- prudenles. VEloile beige qui apparlienl, comme on le sail, a la race féline, est d'avis que pour empècher les troubles auxquels les proces sions donnent lieu, il faul les supprimer, ainsi que les pélerinages et les mandemenls épiscopaux. En un mot pour empècher le mal il faut supprimer le bien, donner raison aux chenapans contre les honnèles geus. Ma is les docteurs de I 'Eloile ont leurs auto rités. Ecoulez plutöt. «II nous est revenu, dit-elle, que, dans ses conversations, M. le cardinal archevèque de Malines se montre personnellement affec- té des innovations qui ont dans ces derniers teinps porté le trouble dans les esprits, el qu'il approuve de lous points la conduite du cabinet ainsi que le langage qu'il a tenu dans les Cham bres, 'aal au sujet des rapports de la Beigiqueavec Pétranger qu'au sujet des expression* tiorniules du libre exercice pu blic desculles. Excellente Eloilecombien les catholiques doivent lui ètre reconnaissants! Sans olie, saus le privilege qu'clle a d'avoir pied dans lous les camps cl ses entrees parlout, nous n'aurions probablement jamais su que le pri mal de Belgique, renianl ses coliègues de l'épiscopal et lous les catholiques, vogue a pleines voiles dans les caux du liberalisme prussopinle, assommeur cl sacrilege. DU ROLE ET DES DEVOIRS DE LA POLICE. La.procession de ia Fète Dieu a eu lien dans loules nos grandes villes sans désordre aucun lu sentiment public s'ét.ail si éner- giquernent révolté contre les scènes scan daleuscs de Licge, de Gand el de Bruxelles, que des chefs de la police de ces Irois cites out dü prendre des mesures preventives pour écarter jusqu'nu moiitdre trouble: au besoin la population serail interventie pour mei Ire les perlurbateurs a la raison; mais on n'a pas eu a sévir; lout s'est passé dans le meiIleur ordre. D'oü la conclusion que les bourgmeslres dc Bruxelles, de Gand, d'Anvers, de Liégc etc., savent preserver te culle el la tranquil- liïè publique de toute alleihte quand ils le veulcnt sérieusernent, que l'accomplisse ment de leur devoir est chose facile. Poorqiioi done cn d'aulres circonstances ne se soul iIs pas acquillés de cc devoir? Pourquoi, nolammenl, le Lundi de la Pen le cole a Gand, le bourgmestre a-t-il permis qn'impunément une veritable boucberie se Jit sous les yeux de sa police? De la canaille libérale, bic» mise, se mèlaii a des voyous dc In pi re espéce, et pendant plus d'une heure et detni'ö, des centaines de batons plombes se relevaienl et relombaient sur la tèle d'inoffensifs pélerins désarmés! Des vieillarcls, des pièlres blanch is dans la carrière sacerdotaJe, ruisselaienl de sang, qni coulail de larges blessures béanles, d'aulres élaient foulés aux pieds, et ne pijrent se reinetlie sur pied que pour êlre maltraités de nouveau par d'infames gre- dins qui aujourd'bui ou se cachcnt ou se disculpenl; pendant cette horrible nièlée, qui ensartgjanlail la rue on volait les viclimes, on leur dccliirait les vêtements, et ces produits du vol et de la brütalilé furent pórlés en triomphc devant une dou- zainede policiers de tout rang qui ne bou- gèrenl pas, malgré les invitations réitérées de témoins indignés. Que la responsabilité du bourgmestre de Gaud est grande! Et combien il faul re- gretter que nos lois pénalcs ne sévissenl pas contre les fonctionnaires qui negligent aussi scandaleusernent leurs devoirs! En France M. de Kerchove eut été au moins suspendu de ses functions; en Belgique les émeutes el les désordres sont devenus en- démiques au point d'émousser toute action de l'autorité supérieure sur les chefs des grandes villes. Ah nous l'avons bien enlendu; afin de pallier les torts d'une negligence aussi cou- pable qu'éhontée, on a fait une distinction stupide qui ajoute aux torts de ses auteurs: Le pélerinage, a-t-on dit, n'élait pas un exercice public du culle: c'élait une pro vocation une manifestalion politique; le clergé voulait montrer aux libéraux ganlois de quelles forces immenses il dispose. Le raisonnemenl ne mérite pas mème qu'on le discutc: mais faisons pour un moment une grande concession a nos contradicteurs ct disons que leur argumentation est fon- dée; mais s'en suit-il que la police est dis- pensée de faire son devoir? S'en suit-il qu'eile peut abandonner a de laches agres seurs des citoyens irioffens.ifs? M. de Ker chove oserait-il venir dire devant une cour judicial re quelconque: Les pélerins du 17 Mai provoquaienl par leurs prières, par leurs chants, par leurs banniéres, et dès- lors je ne leur devais ni appui, ni protec tion; jc pouvais les abandonner a la férocilé de la canaille libérale? Non, M. le bourg mestre de Gand reculerait devant une pareille attitude, qui souléverait contre lui l'indignation générale, car on lui répondrait: Eb quoivoire police protege et doit proté- ger contre la fureur populaire i'assassin pris en flagrant délit, et paree que tel ou tel acte du cnlte extérieur vous déplait, vous pourriez reslet' impassible devant de vérilables scènes de cannibales, dans les- queiies des centaines de citoyens ont été blessés el conlusionnés? Non, de quelque manière qu'on envisage ia question, il cn ressort une lourde res ponsabilité pour Ic chef de la poiice guntoise; il est direclement responsable des violence non réprimées dont les pélerins ont élé les viclimes; il est indireclement responsable des irisles représailles que ces violences occasionnenl a la campagne cl que le cler gé s'eff'orce de prevenir. Qu'au resle, le libéralisme se fe persuade bien: le désordre non réprimé a loujouss des consequences très-facbeuses: les catho liques out élé jusqu'ici les viclimes des violences doctrinairesmais un moment viendra ou les libéraux auronl besoin d'etre protégés eux-mêmes contre les exces de ceux a qui ils out enseigné Ie chemin de la rue. On iïe joue pas impunément avec les élements anarebiques,ét le mot de Caiïssi- diére, qni prétendait faire de Pörilre avec le désordre, n'a été qu'un stupide non-sens, Si ce qu'a Dieu nc plaise notre triste prevision se réaljsait, la police, aujourd'bui puissante encore, ne le serait plus alors, car on atiruit laissé s'inflltrer dans ses rangs les idéés dissolvanl.es qui altèrent le prin cipe d'autorité et l'espril de discipline. Le Monileur contient la circulaire suivan- te adressée par M. lo ministre de la justice a MM. les procureurs généraux prés les Cours d'appel: Desacfes de violence prol'ondémenl regret- lables ont élé, sous des prètextes divers, commis dans plusieurs localilés. l.'ordre el la franquillifé' publique ne peu- vent êlre impunément troubles. Le gouvernement est bien résoiu a user de tous les moyens dont il dispose pour metlre un terme a ces conflifs. Je vous prie done de prescrire les mesures nécessaires pour que les coupables n'écltap- pent point a la vigilance des autorités. Vous veillcrez aussi a ce que Taction pu blique soit toujours immédialement intentée et vous ne manquerez pas de requérir une sévère application des lois pénales. Une prompte et énergique repression con- iribuera puissamnient a metlre fin a ces dé- plorables éxcés. Vous ne perdrez pas de vue que les scones d i désordre sont souvent provoquées par des discours, des placards, des écrilsel nolam menl par des articles de journaux. Ces provocations seronl, de voire part, Tobjel d'une surveillance constante el vous me signalerez loules celles qui tomberaient sous Tappfication da la ioi pénale. Le minislre de la justice, T. De Lantsheere. Nous lisons dans lc Journal de Bauxel- les Plusieurs journaux, tant beiges qu'étran- gers, ont entreuu leurs lecteurs de préien- dues representations que le cabinet de Ber lin aurait adressées au gouvernsment beige au sujet des processions jubiiaires. D'après des rensignements que nous avons recueillis, ces journaux out été inal informés, et nous hésilons d'autant moins a la consta- ler qu'ils lendent a présenter sous un faux jour les rapports entre la Belgique el TAlle- magne. Les journaux francais constatent qu'a Besancon, Mgr le due d'Auinale suivait la procession de la Fète-Dieu, en grand unifor me et poriant le cordon rouge de la Légion d'bonneur. Que va dire VEloile... hedge dc cette maludresse et de cètle imprudence?.,.. •SÉANCE DU SÉNAT. Le Sénal a rcjetTé par parité de suffrages le projet dc loi sur le notariat, dont il avait, la vei lie. a une voix de majorité, consacré le principe fundamental, C'est M. le prince de Ligne, président du Sénal, revenu de Paris pour assister a la séance, qui, par son vote, a déterminé ce revirement. B1BLI0GRAPHIE. On lira avec le plus vif inlérét la vie du Bienheurcux Jean de Warnêlon, par J. B. Courouble pbr. vicairc a Warnêlon. Cette nolice biographique, écrite a I'occasion du prochain jubilé liuil fois cenleuaire du Bien heurcux Jean,necomprend que quatre-vingls pages, mais vaul tout un gros volume. L'uu- leur n'y fait pas settlement connaitre, il fait aimer le glorieux prélat; ce qu'il a écrit, ce n'esl pas quelque roman plus ou moins pieux, ball sur des données presque toujours conlestables; ce n'esl pas non plus une oeuvre savamment pédanlesque et pa'ienne, ou le crilicisme outre tue toules les saines tradi tions; e'est 1'histoire du grand apólre des Flandres, mais Tbistoire simple ct vraie, écrilc dans Ie bon ton de Thagiographie chrétienne, el rappelant les délicieux récils de Rabadeneyra et les ceuvres admiralties des Jaeobelli et des Brocchi. Le bienlieureux Jean, y apparait, lel qu'il fut, comme Tun de ces hommes que Dieu suscile, a leur heure, pour seconder la papauté dans l'ceuvre de la renovation de l'ordre social. L'auteur dit Nous engageons tons nos lecteursa se pro curer et a lire la belle brochure de M. J. B. Courouble. El le se vend, dans les bureaux du Journal d'Ypres, au profil de la fètejubi- laire, au prix de 0,75 cent. Texemplaire, 25 ft', les cinquante. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr TEvêqne de Bruges a nommé: Vicaire a Hooghlede, M. De Praefere, coadjulcur de M. le curé de St-Jacques a Bruges; Vicaire de SI Gilles, a Bruges, M. DeBeir, professeur au collége de Menin; Coadjuleur de M. le curé de St-Jacques, a Bruges, M. Billiau, prêlreau Séminaire. A PARTIll DU 10 JUIN 1875, les bureaux de la Banque Nationale a Ypres séront transferés de la rue d'Elverdinghe 14 k la Hue S' Jac ques 1 Cliroiiiqiic locale. APRÉS LA DÉFA1TE LES DÉFA1TES! Qualre colonnes de verbiage, s'écrie le Progrès, prélendanl résumer nos apprecia tions sur la journée du 24 Mai, qualre colonnes de verbiagepour ne rien dire! Ce qui n'empêche pas ce dédaigneux de consa- crer toute Tampleur de son formal a essayer de nous répondre. Et quels piteux efforts pour cacher aux yeux de ses fidéles déconcerlés, l'irrémédia- ble déconvenue de ses pairons! Nous avons trouvé, prétend-il, une mau- vaise {traduction fbxmande de ia fameuse circulaire Rcke-Carlon! Qu'il voudrait bien, en presence de Tévénement, la remettre au pilon celte circulaire malencontreuse! Ilélas, svripta manenI! Le 29 Mai, nous avons in- discrètement publié le texte lilléral de cette circulaire; il n'y a pas a la renier: telle nous l'avons reproduite, telle elle a été glis- sée sous les porles des électeurs, supposés sensibles aux objurgations de Messieurs Be- ke, Carton et compagnie; une firme qui penche sur 1'abime de la faillile politique, en dépit de la parcimoriie des chefs de la maison. Si ce lexte est mauvais, et il Test, ce n'esl pas nous qui y conlredirons,pre- nez-yous en, Progrès, a Tótat-major de la coterie. Si notre bonne foi a été surprise, si notre lexte est faux, que le Progrès nous confonde en reproduisant le véritable. Quel motif de s'y refuser? II n'y a pas la de secret d'Etat. Mais il n'en fera rien: de texte, il n'y en a pas d'autre: c'est bien l'ordre du jour qui fut transmis a Tarmée libérale, le 21 Mai 1875, par les qualorze de TAssocialion libérale des canlons d'Ypres; le célèbre ordre du jour qui eüt le succés que Ton sait! Prenant, pour point dc depart, des chiffres que ie Progrès lui mème nous fournilen 1872, nous avons démonlrè qu'EN ville nous avons gagné 53 voix; et a vous, Progrès, qui parliez de nous rabatlre le caquel, lors des prochaines elections communales, nous avons répondu: Soit, mais encore un pas comme celui-ci, encore un regain de 53 voix, el vous attrez dans les reins ce l'a- meux lialai, dont vous vous fluttez de tenir le manche; le balai qui vous ehassera de i'Ilótel de-Villc, votre dernier redan, comme vous avez été successivement cbassé de la Cbainbre et du Conseil provincial. Stupiden'esl ce pas? risque timide- ment le Progrès a la canionade. Ma foi, pas tant que ca, réponid Ie ch'oeur des fidéles ébranlés, Mais ces 53 voix vous ne les aurez pas, rugit l'animal plein de rage! Progrès, mon ami, lout doux, nous verrons bien. Sur le terrain des pronoslics, vous n'ètes pas plus fort que Nick ou Maihieu de laDröme. Cinquante-lrois voixce n'est pas la mer a boire: nous les avons gagnées aujourd'bui, vous n'y contredirez pas; cinquante- lrois voix, nous pouvons les gagner encore, et vous ne le savez que trop! Mais ce ne sera pas M.Biebuyck toujours, diles-voüs, qui sojfrira en holocnuste, au mois d'Oclo.bre prochain-. ca seront des com- parscs-i Ceci, Progrèsest notre affaire: Si nous avancons des candidats, au mois d'Octobre, sur Tecbiquicr electoral, vous les connailrez en temps et lieu. En attendant, méfiez-vous des pronoslics! Rappelez-vous la veste que vous avez conquise sur ce terrain-la, a la veille de Téleclion provinciale du 24 Mai dernier. Nous avons dit, imprimiez-vous, que le candidal de nos adversaires est un jeune avocat de cette ville: nous n'avions pas les loules dernières nouvelles (sic). Au jourd'bui que nous les avons, chers clients, nous pouvons vous le dire, le candidal ca tholique du 24 Mai, ce n'esl pas M. l'avocat Biebuyck, non, c'esl un tel. Et a Theure mème TAssociation conserva trice des canlons d'Ypres (alt! ils n'étaient pas qualorzeceux-la, mais plus de cent) acclamail le nom respeclé de M. Louis Bie buyck, chacun se disanl: Progrès, vous n'entendez rien aux signes du temps: de grace, prédisez-nous la séche- resse, nous nous meltrons a espérer la plu ie, si désirée et si nécessaire. OU EN EST LA BANQUEROUTE DE L'ÉTAT. Nous trouvons dans les Annates parle- menlaires ce chiffre assez curieux que le gouvernement catholique, indépendamment du racbat des lignes du Luxembourg, a con sacré aux travaux publics des fonds spéciaux pour 137 millions en trois ans, a peu prés autant que le gouvernement libèral en 9 ans, de 1861 a 1870. Nolez que l'argent consacré aux travaux publics a produil des intéréts pour TEtat ou des augmentations de bénéfices pour les particuliere; ce n'esl pas comme les millions dépensésaux fortifications, parexemple. Ce n'est qu'une avance de fonds qu'on relrouve avec usure. Divers arrèlés royaux ont autorisé le ba ron A. Pyckede Peteglïem, envoyé extraor dinaire et ministre plénipolenliaire a Rome, a porler les insignes de grand'croix de l'or dre de Saint-Grégoire le Grand; MM. C. Do- mis de Semerpont, conseiller provincial et bourgmestre de la commune de Beyghem, et Ed. Broers, membre de la deputation per manente du conseil provincial d'Anvers, a Malines, la décoration de commandeur du mème Ordre; MM. J. Ryckmans el G. Des- sain, a Malines, la croix de chevalier de l'or dre précilé; MM. A. Wasseige et E. de Kerck- hove, membres de la Chambre des représen- lanls, les insignes de chevalier de 2" classe de TOrdrc de Pie IX. Par arrêlés royaux en date du 24 Mai: Le lieutenant-gènéral baron P. Chazal, aide do camp du Boi, est décharge, sur sa demande, des fonctions de commandant de la 2e circonscription militaire et de gouver neur de la residence royale; il est placé a la section de réserve. Le lieulenant-général de la section de ré serve, C. Simons, commandant la 4« division d'infantcrie, est placé a la section d'aclivilé. Bruxelles, lo i Juin 18715. II apparlieiit a celte pléïade d'apolres dont los tra va it x réfonnaleiirs onl oxorcó lant <t' i ufl uence sur les dcslinéus du clirislianismo au Xf" cl au XII" siècle. Sa noble physioiioitiie'rie peril lien de son éclat a cölé des imposanles figures d'Anselmo de Canlorhéry, de Beïivard, de Norltert, d'Vves de Cliarlrcs de Tinvincible Grégoiro VII et de Tintré- picje JJi'bain II. l.'Evéque de Térouannü par la droilure et la géncrosilé de son cceur, non moins que par Télévation de sou esprit sul dominer Tagilaiion de sou époque el se montrer conslami'nenl a la liauieur des circonstances. les plus dilliciles. Bar faseendant de sa saintétil devint le. confident de l'i11ustrc ponlife Pascal II, le guide et le inodèle des évêques, l'umi des principaux personnages de soil temps, le précurseur, le collaborateur de saint Bernard ct de saint Norbert dans la réforme des institutions monasliques il fut on peut le dire, le saint Grégoire VII de son pays, un notivel apótre, un pèro romp li d'amour pour srs enfants spirituals et de zèle pour leur sulut. C'est ainsi que pieu, dont la main créatrice a donné t'exislence a ces imiom- brables globes de lumière destines a chasser les léncbres, produit du sein de sou étemité féconde, selon les nécessilés des temps el des lieux, des ames d'élite, méléores lumineux du monde spiriluel jdont la function <*sl de dissiper d'aulres ténèbres non moins épaisses, par lesquelles les passions liumaines s'efforcent d'obscuicir la lieaulé immaculóe de la Sainte Église. Oü le père a passé, passera bien l'enfant. Je me promets du fils ce que j'ai vu du père.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2