^,!?rrs^dorus'we,kraa-
Ia procession de la Fèie-Dieti n'a pu fran-
chir leseuil de la caJhédraie de Melz, par
ordre de l'autorilé.
Et dire que la Gazelle el loules les aulres
feuilles libérales out fait leur possible pour
que la Belgique fut assimilée aux pays an
nexes a l'Allemagne, ou les processions sonl
inlerdiles par ordre prussien inlerdisanl les
processions a Melz el M. I'iereol, inlerdisanl
Jes processions a Liége, sonl sürs del'admi-
ration libérale.
CHRONIQUE JUDICIA IRE.
Le tribunal correctioneel de Gand s'esl
occupé bier encore de la poursuite inlenlée
aux libéraux tolérants qui onl blessé les
pélerins le lundi de la Pentecöie.
Les nommés Adolphe Reynacrl, agé de 20
ans, ajusteur, né a Bruges et domicilie a
Gand, et Louis De Vylder, agé de 20 ans,
sculpleur, onl élé acquillés;
Les nommós Baele, agé de 24 ans, huilier,
a été coridamné a quinze jours de prison, el
Victor De Meyer, agé de 23 ans, maréchal-
ferrant, a la mème peine.
or II c.
PROCESSION JUBILAIRE DE WARNÊTON.
Dimanche 27 Juin 1875.
Un (rain spécial quittera Yprcs a 12 h. cl
demie, et reviendra de Warnêton a 7 h. et
demie du soir. Ou délivrera des coupons
aller et retour.
Les voyageurs seroril conduits d'Ypres a
Warnêton el reviendront de Warrièlon a
Ypies suns changer de Irani a Coniines.
LA RELIGION
DANS NOS ÉCOLES LIBÉRALES.
L'nfficieux de UHóte! de Ville qui, dans
les grandes occasions, rédige le Progrès
trouve nos observations sur lecaractére fata-
lement anliebrétien de iiqs Lcoles communa-
les si frappant es et si jusles qu'il a garde
d en laisser soupconnër la nature a ses lec-
leurs: Phrases, ronflantes, dil-i], el il
tien) que tout est dit.
II n'en est pas rnoins évident, poor lous
ceux qui y veulenl réfléebir, que iant valent
les patrons d'utie école tant vaut Ie corps
professoral; tant vaut le corps professoral
laait valent les éléves. L'esprit des patrons
finit par animerles maiires et mpilresses et
fa la lemen l l'esprit des professeors descend
dans les éléves. A patrons sans religion mai
lles sans religion; a maiires irréligieux élé
ves irréligieux. La eonformilé d'cspril et de
conduite des Professeurs et des Pairons de
notre enseignemcnl communal créve les
yeux de tout Ie monde. Si ie Collége commu
nal et I Ecole communale no reten lissen t pas
sans cesse de leurs declamations irréligieu-
ses, les cafes et les lieux publics en relentis-
sent constammenl. lis se croiraienl irrémé-
diablemenl compromis si non déshonorés,
nos magislers laïcs, s ils élaienl répulés
dévoués au Pape, a l'Episcopat, au Clcrgé,
qui ce pen da nl constituent sculs l'Eglise
divinement eliargée d'enseigner etdediri-
ger les hommes dans la voie du salul. Teis
pairons, leis maiires d'éeole. Et trois fois
hélas! Iels éléves!! Combien d'anciens élé
ves du Collége communal observent leurs
devoirs religieus, gardent les préceptcs de
l'Eglise, éeoulent l'Autoritéde l'Eglise? Dans
nos institutions commtinales, si fon parle
encore parfois des devoirs religieux, fespril
de religion n'y est plus; ear on ledétruit
autant a i'Ecole par d'hypocrites hommages
que par le mépris publiquemenl affiché a
l'endroit du Clergé el des choses de la Reli
gion, comme le font par ceux qui président
adminislrenl et ces institutions....
D'ailleurs, notis devons nous le demander,
avec angoisse, les devoirs religieux sonl-ils
encore enseignés dans l'Ecole communale
gratuite des fllles?— Au programmeUe Ia
Distribution faitc a l'Ecole communale dile
Fricadelleschoolil est inscrit des prix
pour tout et a propos de rien, mais pour la
Doctrine chrétienne, mais pour la Religion
pas de prix, pas rnéme de menliofi honora
ble; rien, absolumcnt rien. Dans le discours
que le Bourgrneslre a prononcé et fait distri-
buer aux enlanis et aux parents, nulle men
tion non plus de religion. L'école serail pro
testante, on en dirait davantage, et l'école
serai; rationaliste, neutre, athéc, il n'y aurait
pas at pus un seal mol a retraneher
du d;,ours de M. Beke. En cffet comment
le Bourgmeslre esposö-t-il le programme de
l'Ecole nouvelle?
El v o i I a tout! De la vraie Religion pas un
mol!
Les maximes de Evangile,.... mais les
francs-macons, mais les philosophes, mais
les libres-periseurs, ma is les at hees, tons ces
libéraux saus loi et sans loi religieuses, par-
lenl des maximes évangéliques dans des
termes idenliques; pour tous, ces maximes
sonl Pexpression de la morale la plus pure,
la plus élevée qui jamais ait élé enseignée!
Non, Monsieur le Rourgmeslre, ni dans le
programme de la Distribution des Prix de
voire Ecole, ni dans Ie programme de voire
enseignemcnl, ni dans le discours que vous
avez leuu et dislribué aux parents et aux
éléves de voire Ecole, ni dans le journal qui
vous approuve el qui vous lotte toujours,
vous et tons ceux qui affecten! de ne profes
sor aucune religion, neus ne 'Irouvons
rien, mais absolument rien qui puisse rassu-
rer la conscience chrétienne.
Bien au contraire, nous vous voyons,
dans voire discours, de la facon la plusgros-
sière ei la plus éhontée, inspirer aux jeunes
filles du peuple, le mépris de l'autorité ecclé-
siastique et des institutions religieuses et
chrétiennes; la et dans vos rapports officials,
vous les calomniez, vous les vilipendcz de la
manière la plus indigne el la plus deloyale.
Nous le démonlrcrons.Et voire jour
nal, nous le voyons triompber avec vous,
paree quegrace a la pression Inavouable
dc la Bietifaisanee poblique vous avez en-
glué 264 pauvres filles, la plupart en trés-
bas age; nous le voyons proclamer que votre
Ecole arrache te peuple au fléau du fana
tisme e'est a dire de la Religion chrétien
ne; nous le voyons proclamer'avec orgueil
que VOS ÉCOLES FOURNISSENT A LA
SOCIÉTÉ DES GENERATIONS DE CITOYENS
QUI SERONT NÉCESSAIREMENT DES ANTI-
CLÉRICAUX
Qu'elles promellenl d'èlre bonnes filles,
bonnes méres... bonnes épouses,ces cilogen-
nes qui seronl nécessairemezit des anti-clé-
rica/esU!
Et cependant la fondation La Molte fut ex-
pressément faile pour former de bonnes
chrétiennes el aussi de cbastes filles, des
épotises fidéles et des méres sages et dé-
vouées!... L'expérience des siècles l'atleste,
on n'en forme pas autremenl...
education ne peul que produire une géné-
ration qui ,excitée et poussée paries mauvai-
ses passions et par Tintérêt propre, devient
aussi funeste a TEtat qu'a la familie.
Mais si celte maniére d'enseigner si pcr-
nieicuse, séparée qu elle est dc la loi ca-
Iholique et de l'autorilé de l'Eglise, est une
cause de dommage pour les individtts et
pour la sociélé, lorsqu'il s'agit des insfitu-
tions publiqiies consacrées aux lettres of a
une instruction supérieure, el destinéesaux
classes élevées de la sociélé, qui nevoitque
ces matix ol ces dommages seront bien plus
graves encore, si on applique la mème :né-
thode aux écoles pohilaires?
En eflet, c'cst principalement dans ces
écolcs que tous les enfanls de Ia classe po-
pulaire doivent èlre, dés leur plus lendre
enfance, instants avec soin des mysléres
el des principes de nolre trés-sainte Reli-
gion, et diligeminent fortnés h la piété, a
l'honnêleté. d,e.s moeurs, a la religion et a la
l>onn« condu'ile civile. Er l'enseignement
de l'éducation, que les aulres coniiaissances
qu on propose a la jeunesse n'y paraissent
que comme des coniiaissances secondaires
et accessoires, Cest pourquoi la jeunesse
est exposée a de bien grands perils, lorsque,
dam ces écolef, l'instruction n'est pas élroi-
tement liée h l'enseignement religieux.
Les écolcs populaires (et entre loules
l'Ecole La Muite) ont élé surloul élablies
1 pour clever religieusement le peuple pour
h' former d la piété et lui inspirer les regies
de la mqrale chrétienne, et e'est pour ccla
qu'elles ont toujours a bon droit et fórt
1 justemenl attiré, plus que tous les aulres
élablissements d'éducalion, lessoins, la sol-
licitudeet la vigilance de l'Eglise. Les en-
treprises et les efforts qui ont -pour but
d'écarter autorité ecclésiastique des écoles
populaires, sorlent done d'un esprit esscn-
tiellemenl hostile a l'Eglise el proviennent
du désir d'éteindre chez les peuples la divi
ne lumière de notre tv'es-sainte foi.
Aussi l'Eglise, qui a fondé ces écoles,
les a-l-elle toujours entourées de ses soins
et de sa protection; elie les a toujours cou-
sidérées comme la parlie principale de son
autorité et do son gouvernement, et ellc
lient que tout ce qui les sépare de l'Eglise
est pour l'Eglise et pour ces écoles elles-
mêmes une cause de grand dommage.
Tous ceux done qui declarant faussement
que l Eglise doit abdiquer ou interrompre sa
force médiatrice et saJutaire d Tégard des
écoles populaires, ces hommes ne demandent
pas autre chose que de voir l'Eglise agir
contre les commandements de son divin Au
teur, et manquer d la charge si grave qui
lui a été divinement confiée de procurer le
salut de tous les hommes.
UN ACCES DE FIËVRE CHEZ LE PROGRÈS.
Le Progrès se sent pris d'un accés de
fff ore émolionnaire. Son clat loutefois n'est
pas inquiétanl. Un pcu de délire. L'odeur
settle des médecines judiciaires, que le tribu
nal correctionnel de Gand adminislre en ce
moment aux fiévreux de Gand Oostacker,
préviendra chez les gens du Progrès et
cltez bien d'autres, Ia frénésic anti-proces-
sionnaire. Bassurons-nous done.
Voici du reste comment se manifesten!
I'agitation et le (rouble nerveux du Progrès.
Dimanche dernier, dans loules les églises,
a été annoncé cl recommandé le Pélerinage
du 27 Juin, qui aura lieu a Warnêton, a
l'occasion du huitiéme centenaire du Bien-
henreux Jean de Warnêton, évèque de Té-
rouanne, et un des grands apötres de la
Flandre. L'Offieedu Saint fut successivement
inscrit au Propre doe diocéses dc Térouanne,
de Boulogne, d'Ypres, de St-Oiner, d'Arras et
définitivement inséré, en 1852, par acte du
Souverain Pontife, dans le Propre du diocè-
scde Bruges. Le Pélerinage au lieu de nais-
sance do ce grand apötre de notre diocese
doit se faire aux intentions du Souverain-
Ponlife et pour Ie bien-être de Notre Mère la
Sainle Eglise.
Prier solennellement et publiquemenl ce
Saint Patron des Flandres, pour le Pape et
pour la Sainle Eglise, voila Ie crime qui
émeut Ie Progrès et qui fait monter a son
cerveau toutes sortes de vapeurs el d'élran-
ges visions.
En effet quelles horreurs le Progrès n'en
Irevoit-il pas? D'abord loules nos cltaires
de vérité converlies, a cette occasion, en
tribunes politiqties, ensuile d'élernelles
excitations contre l'Allemagrie, la Suisse,
l'llalie, »cs nations amies,» si chéres au cceur
de nos libéraux et qui leur donnenl de si
bons exemples a suivre; finalement la
perle de notre indépendance et de notre
nalionalilé provoquèe par un clergé qui est
Romuin el voila tout!!!
Mais ce n'est pas tout, le Progrès voit en
core, comme suites definitives de eet affreux
pélerinage, une neuvaine, qui servira an-
nuellement a remplir l'escarcelle du clergé
et une rude concurrence aux Pilules IIol-
loway!
Voila lout maintenant, la lout l'esprit et
toutes les visions enfiévrées el enfiévrantes
du Progrès.
soient lerminés, et les concessionnaires les
laisscnl depttis longtemps en souffranco, mal-
gré les reclamations réilérées du Gouverne
ment.
lis se Irou vent par suite soos Ie coup de
la déchéance de leur droits, mais dans l'hy-
pothése même oü elle serail prononcée,
l'achévemenl du canal exigerail encore des
dépenses considerables.
Le Département des travaox publics
attend a ce sujet l'avis du département des
finances.
Rclativcmenl aux stations decheminsde
fer M. le ministre des travaux publics a
dil:
«La slation de Conrtraia été agrandie et
doit èlre complétée par tine gare de forma
tion dont les terrains sont déja la propriété
du gouvernement. II a été liquide pour ces
travaux une somme de 391,000 francs. II
est urgent d'agrandir et d'améliorer les dis
positions du baliment des recettes. La station
de Bruges doit recevoir une gare couverte
el le baliment des recettes doit èlre rebati.
L'administration communale de cette ville
demande des modifications imporlantesaux
projets arrètés par le gouvernement pour ce
travail.
Rnpprochorts de ces trisles signes du
temps l'enseignement exprés et formel de
Pie IX quant aux conditions de l'Ecole chré
tienne, quant aux devoirs des parents, quant
aux intéréts de la sociélé el des families,
Le texle ici cité est emprunté a une letlre
adressée par le Pape a l'Evèque de Fribourg
en Brisgau, en date du 14 Jnillel 1864:
Lorsque Tautorité modéralrice de TE-
gl/se et sa force salutaire sont êcartées de
f education publique et privêe de la jeu-
nesse.... la société humaine est peuapeu
dépouillee de cel esprit chrétien, qui peut
seul conserver inébranlables les fonde-
ments de l'ordfe public et de la Iranqttil-
lité, procurer et diriger le vrai et utile
progrès de la civilisation, el fournir aux
hommes tous les secotirs qui leur sont
nécessaiies pour atleindre leur derniére
fin, c'esl-a-dire le salut élernel, aprós Ie
cours de cette vie morlelle.
L'instruction qui n'a pour but que la
science de la nature et la vie lerrestrc el
sociale, cl qui de plus s'éloigne des vérilés
révélées de Dieu, tombe nécessairemenl
dans l'esprit d'erreur el de mensonge, et
I 'education qui pretend se passer du secours
de la discipline morale pour former les dmes
encore tendres des jeunes gens et ces cmurs
flexibles comme la cire pour le vice, cette
Cerlainementlorsquedans certains
lieux et dans certains pays, serait entrepris
et execute ce dessein d'eloigner des écoles
l autorité de l Eglise, et que la jeunesse se-
rail misérablemenl exposée a perdre la foi,
l'Eglise devrait non-seulement faire les
plus grands efforts, el n'épargner aucun
soin pour que la jeunesse reeul Yinstruc-
tien et Yéducation chrétienne nécessaire,
mais encore elle serait forcée d'avertir tous
les fidéles et de leur declarer que ces sortes
decodes, hostites a TEglise, ne peuvent en
CONSCIENCE ÉT RE FRLQCENTÉES.
Nous sommes persuade, Vénérable
Fiére, que vous ne négligerez rien pour
défendre intYépidement les droits de cette
Eglise, et pour eloigner soigneusement de
l'éducation des jeunes gens lont ce qui
pourrail Irouhler mème légèrement la
solidité de leur foi, ou l'ébranler, ou cor-
rompre leur conscience religieuse el souil-
ler cetle purelé dc mceurs que nolre trés-
sainte foi peul scule produire, alimenter
et augmenter.
Nous éprouvons aussi une grande con
solation, en voyant que le clergé de votre
diocese, se souvenanl parfaitement de sa
vocation et de son devoir, emploie tous
ses efforts avec vous a défendre les droits
de l'Eglise et du peuple calholique du
Grand Duclié.
Ce n'est pas avec une moindre joie que
Nous voyons ce peuple fidéle apprécier
exactement les avantages de l'éducation
calholique des enfanls et n'avoir rien plus
a coeur que de faire élever ses enfanls dans
les écoles dirigées par l'Eglise calholi-
HuePie IX, Pape.
ENCORE UNE BÊTISE DU PROGRÈS.
Quand il s'agit de dire une bêtise, on sail
que le Progrès n'hésile jamais. Voici ce
qu'on lit dans son dernier Numéro:
La place de président de Furnes était
prédestinée, parait-il,a récompenser quel-
que dévouement politique. Tout ie monde
sail en effet que M. Verlynde n'accepla,
en 1872, le mandat de conseiller provin-
cial que sur la promesse de le nommer
président a Furnes, lorsque ceite place de-
viendrait vacante. Depuis,['honorable con-
seiller provincial a préféré les functions de
juge de paix a Alost, qui sont plus modes-
les mais plus lucralivcs, cl la place de
président a Furnes servira encore a ré-
compenser quelqu'autre dévouement poli-
lique.
Et la preuve qu'en sert Ie Progrès, c'est
que le Conseil provincial a prcféré, comme
candidat, l'honorable M. Valcke depuis
nombre d'années Procureur du Roi aFurnes,
et comme lel entouré de ia considéralion e't
de l'eslime de tous les honnêtes gens, a
MM. Gondry et Timmermans, jeunes magis
trals recommandés par la Cour d'appel
apparemment bien plus a cause de leurs
prouesses libérales que pour tous aulres
litres.
Quant a l'honorable M. Verlynde, il faul
èlre béte comme le Progrès pour ignorer
que précisément sa qualité de Conseiller pro
vincial rendait légalement inaccessible a M.
Verlynde la place de Président du Tribunal
de Furnes.
Au moment de meltre sous presse nous
recevonscommunication de la note suivante,
nous la publions en faisant des voeux pour
en trouver la confirmation au Moniteur
La section centrale de la Chambre des re-
présenlanls, en réponse au, ministre des tra
vaux publics a avisé et volé la reprise par
l'élal du canal de la Lys a l'Yperlée.
Par arrêlé royal du 16 Juin, M. R. Van-
honver, docleur en droit a Ypres, est nommé
grefiier-adjoint au tribunal de lle instance
séant cn celte ville, en remplacement de M.
Duval, démissionnaire.
Par arrclè royal du 17 Juin, sont nom-
mésau corps des sapeurs-pompiers commu-
naux d'Ypres:
LieutenantM. A. Brunfaut.
Sous-lieutenant: M. L. Vergracht. N
Interrogé sur Ie point de savoir si le gou
vernement est en possession de lous les ren-
seigncmcnts dont tl a hesoin pour assurer Ia
ptompte exéculion du canal de jonction de la
Lys a 1 Yperlée, M. lo ministre des travaux
publics a répondu:
Le canal de jonction de la Lys a l'Yper-
lee est un canal concede et Ie Gouvernement
a Itmile son intervention dans la dépense, a
une prise d actions a concurrence de 2,800
000 francs.
Bien que l'Etat ait liquide sur sa part
contribuliveune soimnede 2,600,000 francs
il sen laul de beaucoup que les travaux
BURGERSTAND VAN YpEREN
van den 11 tot den 18 Juny 1S7Ü.
Mannelyk geslacht B. Vrouwelyk geslacht 2,
«L'éducation comprend I Do opvoeding behelst
les exercices corporels qu\ dus da lichamelijke oefe-
donnent la forco ei la ningendie.slerkte en be-
gcntillesse, telles sonl les'.vuiligheid geven, zooals
leconsde mainlien et d'ejk- de lessen van houding en
ercices da corps-, ensuile lichaamsoefeningen-, ver-
I enseignenienl de la mo volgens het onderwijs der
rale qui adoucit et épure zcdeleer, welke de zeden
les moeurs et, enfin, l'in verzacht en reinigt, en,
slruciion proprenient dileVe» slolte het eigenlijk ge-
qui sert a mieux com-jzegd onderwijs dat dient
prendre et a mieux appli- om beter le begrijpen en
quei les principes de la 0111 beter de grondbegin-
mornle sur lesquels on
doit régler sa vie.
Pour IVnscignenient de
la morale la voie élait tra
céo; el le a pour tonde
ment les maximes de i'E-
vangile, qui som l'expres
sion de la morale la plus
pure el la plus élevée qui
jamais ait été enseignée.
Pour Tinstruntion pro
premenl dite il a sufiit de
ineltro au programme les
matières d'euseignemenl
designees dans la loi de
184*2.
seis der zcdeleernaar
welke men zijn leven
schikken moet, ie kunne*
toepassen
Voor hel onderwijs der
zcdeleer was de weg afgo-
leekend zij heeft tot
'grondslag de leerstelsels
van het Evangelie, die do
uitdrukking der reinste en
verhevonsle redeleer zijn
welke ooit is onderwezen
geweest.
Voor wal liet eigenlijk
gezegd onderwijs anngant,
was hel voldoende de
leerstoffen, in He wel van
1842 aangeduid, op het
programma te brengen.
m
REI.IGIEUA Ij'ölT DE TELLE SOP.TE OCCUPER LE
PREMIER RANG ET JiOMIXEP, DANS CES ÉCOLES,
SOUS LE DOUBLÉ RAPPORT DE l'i.NSTRUCTION ET
CHOSES ET AÜTRES.
N est il pas vrai que le libéralisme, qui se dil
ami de la liberté, pouisuit, en fait, avec une impla
cable rigueur les apólres et les témoins de la
vérilé?
Lorsque l'Eglise calholique est proscrite et com-
baltue, toujours nous voyons le libéralisme du cóié
des perséculeurs; nulle part il ne s'est ajiproclie
d un proscrit ou d une vietime que pour insulter au
malheur.
Voyez la situation de l'Europe, interrogez les
échos des prétoires, frappez aux portes des prisons
d Etat, et, lorsque vous aurez terminé cetto sombre
et affligeanto revue, lorsque vous aurez dénombré
los évêques captifs, les religieux exilés, les consci
ences opprimées et les ames méurtries, diles, si
vous I osez, que le libéralisme peut se concilier avec
la liberté!
t Fes feuilles libérales ont fait grand bruit dc
1 arret par lequel la cour d'appel de Bruxelles a
decide la radiation de (i3 électeurs catholiqucs que
la deputation permanente d'Anvers avail porlós sur
la lisle electorale de cette derniére ville. II s'agis-
sait d électeurs dont le eens élait parfait, pour 1873,
au moyen de patenies prises et payées en 1874o
Nalurellement, on cria, dans la comp doctrinaire, a
la part ia i i ié de la deputation permanente.
Or, chose digne d'etre notée, la cour d'appel do
Liége vient, dans un cas tout a-fait identique, do
juger, en faveur d un habitant de Gougnies, dans le
taeme sens que la deputation permanente d'An
vers.
La gueuserio aura -1-cl lc maintenant le caquet
rabatlu?
Ukglient et Pilules d'Holloway. Nul
doute sur ce point résolu par la Science. Un
sang tmpttr ou taction imparfnte de quelquor-
gane engendre maladie. Punfiez l'un et équilibrez
t'autre, la maladie disparait, la santé revient. C'est
en exergant ce pouvoir réparateur que les Pilules
d Hollow,ty ont acquis une reputation universelle:
et la rectitude du principe en vertu duquel elles
expulsent la maladie el rétablissent la santé a été
prouvée par un sitccès constant depuis plus dc 30
annees. Une Pilule ou deux prises a t'heure du
coucher, quand la lassitude physique et morale
paralyse inomcntanément l'énergie ramèneront
dansle fote unesécrétion plus active et réveilleront
a bonne humeur. Comine médecine stomachique,
les 1 tittles Holloway sont sans rivales; elles dusil
pent imtnediatement toute flatuosité pénible
pesanleur ou malaise après manger, ces sympto-
"tes si douloureux de la dyspepsie.
GEBOORTEN.
Mannelyk geslacht 3. - Vrouwelyk geslacht 1
huwelyken.
Collet, Uenricus, metselaer en Vandenbusscho
Clementia, zonder beroep. - Lebbe 5
hoedenmaker en Claeys, Leontina, zonder beroep'
STERFGEVALLEN.
Decroix Eugenia, 70 jaren, zonder beroep w».
duwe van Gorolus Lamaire, Meenenslraet. _L t)„
puydt, Amelia, 38 jaren, kantwerkster, echifrennm"
van Ludovicns r.n/.ar,io R,.LL„„stl.ae(u öenoote
Vramhout, The^
- "w juioii, tvumwci naiür
van Ludovicus Lacanle, Bukkerstraet.De
Maria 14jaren, Houtmarkt. Vrambout There'
sta, 40 jaren, kantwerkster, ongehuwd M„'„
slraet. V.-in,-aii„n,t.„.L v.Mccnen-
straet - Vancattendyck, Franciscus,00 Taren"
Kinderen heneden de 7 jaren.