l'épreuve judiciaire, on les abandonne a leur triste sort, et ati lieu de les faire monter au Capitole, on les laisse glisser piteusement dans les Sombres couloirs de la prison cel lulaire. La Flandre libérale a dit que, dans les mèmes conditions, les mèmes violences se reproduiraient: nous en doutons. Ce qui s'est passé Samedi, cc qui se passera sous peu de jours, n'cst pas de nature a encoura- ger beauco.up les auteurs de coups de so- 1 eiI ct aulres. La Flandre libérale d'hier contionl un violent article contre M. Van Wer.veke, sub- stitutdu Procureur du Itoi a Land. M. Van Werveke est catboliqueet il est oblige, dans l'cxcrcice de ses functions, de requérir contre certains amis de la Flandre libérale qui se soul chargés de verifier la prophétie de ce journal conccrnanl Ie pèleri- nage dn 17 Mai a Ooslacker. A ce double litre, l'honorablè magistral, doit done êire suspect aux fanatiqués écri- vains de la Flandre. II se peut aussi que certains avocats cherchcnl a se venger dans la presse do leurs échecs au préloire, Ce serail montrer plus dc rancune que do cou rage. Quoi qu'il en soit, nons constalions que la presse libérale acceple de plus en plus la solidarity des scènes bonteuses qui out signa- lé Ie pèlerinage d'Oostacker. A prés avoir translormé en maiiifcstalion imposante cctto iache et brutale agression, voiri main tenant qu'on dëerie les magrsirats qui pour- suivcnl les auteurs deces co qiab'es violen ces. On peut voir ;i cello altitude quel serail Tidèal d'une magistral ure selon Ie cceurde la Idandre. Cclte magistral ure laisserait parfai- lement tranquilles les Itonnéles citoyens dont les parlies de pluisir consistent u rosser des pélerins; my is, en ravanche, el le ponr- suivrait les pélerins eux-mëmes. du chef de «provocation.'» Dans ce syslèine, lesienr Verliust, par cxemple, au lieu de later de la prison, recevrait des- dommages- intéréts des pèlcrinards sur lesquels s'est cxercé sou talent de batonnisle! Nous connaissons de jeunes avocats qui bourdonnent comme des frelons autour des bureaux de la Flandreen attendant que les faveurs de M. Bara leur permeltent d'inau- gurer cette nouvelle jurisprudence. Puis- senl-üs attendee sous Forme! Pour 1'honiieur et pour la paix du pays, nous espérons voir écarter jamais la restoration d'une politi que qui baserail radministratjon de la justice sur de coupables condescendences de la ma gislrature pour l'émeule. Les bonnètes geus seronl de nol re avis et préféreront un ma gistral qui sail, comme M. Van Werveke, accomplir sou devoir avec ferinetê a celui qui aurait pour les plus odiouses violences •one complaisance voisine de la complicilé. C'esl bien assez que les assoinmeurs libéraux trouvenl des avocats dans la presse; il ne faut pas qu'jls rencontrenl des frères et amis dans les magistrals chargés de proléger la sécurité de tous les citoyens, y compris les pélerins. {Bien public). Voici la lisle definitive des éligiblos au Sénat, domicilies dans la province de la Fian- dreoccidentale et arrêlée pour Pannêe 1875: Narcisse Ablay de Perceval, propriélaire a Bruges, néa Mons le 6 avril 1806, fr. 2,157 56 c.; G. Arents de Beerteghem, propriélaire a Bruges, néa Bruges Ie 21 seplembre 1808, fr. 2,423 12; baron F. Bélhune, proprietaire néa Courtrai le 22 juin 1788, fr. 3.739; P. Bortier, propriélaire a Adinkorke, né a' Dixmude le ler juin 1801, fr. 2.116 40; J. Boyaval-Dujardin, propriélaire a Bruges, néa Courtrai le 7 févricr 1814, fr. 3,958 23; Cl). Breydel De Broek,propriélaire a Binges, né a Bruges le 31 juillet 1811fr. 6,123 08; J. Caprou, propriélaire a Ypres, né a Ypres le 5 aoüt 1829, fr. 2,116 40 ct au-dela; H. Carton, propriélaire a Ypres, né a Neuve Église le 8 mars 1/91, fr. 2,116 40 et au- dela; Ch. Danneel-Glorieux, propriélaire a Courtrai, nc a Courtrai Ic 6 décembre 1800, fr. 2.116 40 ct au-dela; J. de Bie de West voorde, propriélaire a S'°-Croix, né a Bruges en 1827, fr. 2,597 90; L. de Bie de West voorde, propriélaire a Oostcamp, néa Bruges le lei' mai 1826, fr. 2,307 45; P. de Breyne- Peellaertpropriélaire a Dixmude, né a Dixmude lo 17 avril 1801, fr. 3,954 81; A. De Bus,sphere, notaire a Bruges, né a Bruges le 3 janvier 1811, 2.346 79 baron E. doCrombrugghe, propriélaire a Vladsloo, né a Gand le 19 mai 1809, fr. 2,910 '17; marquis P. de Courlebourne, propriélaire a Anscghem, né a Tourna! le 16 avril 1830, fr. 2.682 47; J. B. De Grave, propriélaire i S' iwekendiërke, né a Slavvekenskerke le "unbre 1810. fr. 2.116 40 el au dela; öel Fosse d'Epicures, propriélaire a ésoit.né a Touruai lc 16 février 1798, fr. 2,116 40 ct au-dela; P. Del va - Ca I u 11 e, propriélaire a Courtrai-né a Wervicq le 8 aovii 1804, fr. 4,018 85: Ch. De Roo-Van- Wambeke, propriélaire a Bruges, né a Th iel t le 11 novcmbre 1803, fr. 2,116 40 et au- dela; F. Do Ruyck, propriétaire a Waere- ghein, né Gand Ie 8 janvier 1018, fr. 2,536 23; E. De Ruysscber-Van den Bossche, propriélaire a Dixmude, né a Dixmude le 29 janvier 1824, fr. 2,330 51 F. De Ruyscher- La Franco, propriétaire a Alveringhem, né a Dixmude le 23 mai 1806, fr. 2.158 51; Chevalier Ch. de Schielcre de Lophem-Pec- steen, propriélaire a Bruges, né a Bruges le 15 décembre 1795, fr.'2,618 90; L. dc Schietere de Lophern-Plet11nek propriélaire a Tliielt. né a B hi ges Ie 20 aoüt 1831, IV. 2,31371 A De Seliry ver Seliramme, propr. a Bruges, néa Harlebeke le 30 mai 1808, IV. 2,110 40 et au-dela; Chevalier G. de St tiers, propriétaire a Ypres, néa Ypres Ie 27 juillet 1829, fr. 2.110 40 ct au-dela; J. de Tbibault de Bocsinghe, propriétaire a Bru ges, né a Bruges Ie 24 aoüi 1815. fr. 2,141 93 L. de Tbibault de Boesinglie-Rotsarl de Ilerlning, propriélaire a Brmres, né a Bruges le 3 juin 1819, fr. 2.408 34; baron J.'de Vïnc-k de Winnezeele, propriétaire a Zdl.e- beke, né a Bruxclles en 1813, IV. 2,134 30; baron A. de Vricre, propriélaire a Bruges, néa Bruges le 20 avril 1806, fr. 4,'035'37; vieomte P. du Pare, propriétaire a Vlainer- linghe, né a Ypres} le 12 seplembre 1823. fr. 3.058 95; V. Goethals-Danneelnego tiant a Courtrai. né a Courtrai le 12 avril 1797, IV2,437 74; chevalier A Hinderyck, proprietaire a, Ypres, né a Ypres le 4 juillet 1817, IV. 2.116 40 cl au-dela; A. Julieh, propriélaire a Bruges, né a Bruges le 24 dé cembre 1801, fr. 2.1 !6 40 et au-dela; baron J. Kervyn de Lellenbove, propriétaire a Sl- Mieliel, ne a S' Miehei Ie 17 aoüt 1-817, IV. 2,297 3b; baron lc Bailly de Tillegbem de Man, propriélaire a Bruges, né a ThiolL le 20 décembre 1818, fr. 3.003 63 vicointe II. lo B ii 11y de Tillegbem Goeihalsproprié taire a Bruges, né a Bruges le 4 juin 1822, fr. 2,183 19; baron J. Mazeman de Cout- liove, propriélaire a Proven, né ti Ypres le 28 janvier 1811, fr. 2,795 74; E. Mules le Biilly-de Serret, propriélaire a Bruges, né a Bruges le 2 janvier 1834, IV. 2.342 29; L. Mulle, propriétaire a Ypres, né a Bollegbem- capelle Ie 8 juin 1796, fr. 2,116 40 el au- dela; baron G. Feesteen de Vriére, proprié taire a Ruddervoorde, né a Bruges le 16 novcmbre 1804, fr. 2,483 96; baron E. Peers, propriélaire a Oostcamp, né a Bruges lc 24 novembre 1804, fr. 2,334 48; I. Peers-de Nieulnnl, propriélaire a Oostcamp, né a Bruges le 6 mars 1818, fr. 2,420 84; A. van Caloen (baron de Basscghem), propriétaire a Varsenaere, né a Bruges l.e 27 seplembre 1803fr. 2,413 47; baron Ch. van Caloen- de Gourcy, propriétaire a Lophem né a 'Bruges le 1- aoüt 181-8, fr. 5,335 53; Ch. Van Caiotm-Van Hamme, propriétaire a Bruges, né a Bruges le 8 seplembre 1802, IV. 2.144 46; A. Van den Peereboom, pro priétaire el représentant a Ypres, né a Ypres le 7 juin 1812, fr. 2,116 40 el au dela; R. Van de W:|He de Ghelcke, propriétaire a Bruges né a Bruges le 17 juillet 1806 fr. 2.2Ó8 87; C. Van Elslande-Van Elslande, négoeiani a Wervicq, néaWervieq le 22 juin 1808. IV. 4.027 49; E. Van Huele-Verhulst, propriélaire a Bruges, néa Bruges le 7 oc- lobre 1809, fr. 3 338 28: P. Van Ruymbeke, banqmer a Courtrai. né a Meniri lo 27 no- vembie 1810, fr. 2,129 71; baron J. van Zuylen- de Moerkerkc, propriétaire a Bruges, néa Bruges le 31 aoüt 1801 fr. 2.104 71 A. Vercruysse de Patin, -propriétaire et né goeiani a Courtrai, né a Courtrai le 17 avril 1818, IV. 2.652 66; Ch. Vercruysse Goel- hals négoeiani a Courtrai, né a Courtrai le 21 seplembre 1816, fr. 2,720 23; A Woets- Debreyne, propriélaire a Dixmude, né a Dixmude le 12 oclobre 1800, fr. 2,701 45. Voici le complément de la liste dos per son nes doinieiliées dans not re province payant moins dé fr. 2,116 40 c. de contri butions ct éligibles au Serial: A. Boliaegbel, propriélaire a Furnes, néa Ostcnde lc 15 Janvier 1813. fr. 1,648 01 c.; F.-J. Berlen, nolaire a Poperinghe, né a Po peringhe ie 2 Avril 1812, fr.'1,069 30; I. Cauwe, brasseur a Bruges, né a Boulers lc 23 Juin 1808, fr. 914 15; E. Chalanl, pro priétaire a Bruges, né a Bruges le 15 Mai 1813, Ir. 1,493 95; B. Dauneel, propriétai re Courtrai, né a Courtrai le 20 seplembre 1805, fr. 1,647 42 c.;J. D'Aussy, propr. a Thourout, né a Thourout le 2 juin 1823, fr. 1,321 01 c.; De Cae-Mils, nolaire a Furnes, né a Coxide le 25octobre 1828, fr. 939 94; E. De Cock-De ljoo, propriélaire a Assc- brouck, né a An vers lo 22 mars 1818, fr. 1,091 87; A. DeConinck, brasseur a Harle beke, nea Sweveghem le 24juin 1814, fr. 1,721 63; A. Defoor, président du tribunal de T instance a Bruges, né a Bruges le 28 février 1806, fr. 917 45; P. Dela Croix, négoeiani a Courtrai. néa Courtrai Ie2 oct. 1819, fr. 1.776 62; E. Dele Mazure, propr. a Helchin, néa Melchin le 8 novembre 1815, fr. 1853 54; A. de Man-Van Caloen, propr. a Bruges, néa Bruges Ic 11 seplembre 1834, fr. 1,712 54; J.-A. de Pelichy van Huerne, propriétaire a Iseghem, né a Bruges le 15 Avril 1809, fr. 1,484 82; L. de Schieterede Lophem, propriétaire a Bruges, né a Bruges le 2 janvier 1804, fr, 1853 06; G. de Smedt- Bernicr, propriélaire a Furnes, né a Alve ringhem le 28 novembre 1833, fr. 1671 17; E. Despot, propriétaire it Fumes, né a Fur nes Ic 7 Mai 1803, fr. 1,666 45; P. Devaux, propriétaire a Bruges, né a Bruges le 20 Avril 1801, fr. 1,157 08; A. Floor, bourg- m est re. a Crombeke, né a Crombcke en 1825, fr. 1,036 78; F.-P. Ghyselen, a Routers, né a Boulers le 23 juin 1813, fr. 1,480 04; A. Goupy-de Beauvolers, commissaire d'arron- dissement a Bruges, no a Bruges lc 2 juin 1805. fr. 1,464 39; baron N. llervvyu, pro priélaire a Furnes, né a Furnes le 17 jan v. 1807, Ir. 1,548 39; L. Houlsaegher, propr. a Furnes, né a Nietiporl le 6 oclobre 1811, IV. 1.392 05, chevalier Ch. llynderick, pro priétaire a Ypres, né a Ypres le 12 janvier 1814, tr. 1,646 74; j. Jooris-Egg.ermonl, secrétaire de legation domicilie a Bruges, né a Bruges Ic 21 mai 1831, fr. 1,347 24; E. Jooris, propriétaire a Bruges, né a Bru ges le 24 mars 1833, fr. 1,517 70; P. Lowie, proprietaire a Moorseelo, né a Wichelen en juin 1816, fr. 1,457 42; J. Mahicu, bras seur a Boulers, no a Boulers le 23 juin 1813, IV. 1,505 90; E. Maine! Van Ilecrswynghels, f:5briennt a Bruges, néa Bruges Ic 29 juillet. 1808, fr. 976 11; L. Ollevier-Van Woumen, agent de la Banque Nationale'Furnes, né a Furnes le 26 mars 1816, fr. 1,183 03; P. Parmentier, propriétaire et fabricant a Ise ghem,, né a Iseghem lc 13 Aoüt 1806, fr. 1,557 66; L. Piclers, nolaire a Reningho; no a bangemarck en 1809, fr. 1,240 12; V. Pvcke, nolaire a Ledogbem, né a Courtrai lc 25 Avril 1819. Ir. 1,679 80; L, Roban, brasseur Ypres, né a Ypres le 21 février 1827, IV. 1.211 29; C. Rotsarl-Pecsteen, propriélaire ii Oostcamp, né a Bruges le 9 avril 1825, fr. 2,051 09; R. Termote, no laire a Bruges, né a Boulers le 20 novembre 1813. IV. 1,010 57; F. Van Ca.ill.ie, notaire a Ostende, nea Bruges le 11 oct. 1799, fr. 1,589 32; C. Van Caillie, propr. a Bruges, né a Bruges le 31 janv. 1832, fr. 1,305*02; I. Van den Brande, négoeiani a Assebrouck", néa Wynghcne le 5janvier 1815, fr. 1,162 30; I. VandcrEspl, propr. a Tliielt, néa Ardoye le 24 janv. 1801, IV. 1.143 67; 1. Van der "Gra'clU d'Eeghem, propriétaire a Eegbem.aé a Gand le 8 aoül 1828,fr. 1,495 32; P. Van Maldeghem, propr. a Bruges, né a Bruges le 20 mars 1801, fr. 1,63T09; J. Van Morris, propriélaire a Poperinghe, néa Poperinghe le 4 Juin 1831, IV. 1,490 42; L. Van Ockcrlioul, propr. a Bruges, né a Bru ges Ic 11 oct. 1829, fr. 1,242 28; II. Van Sieleghem, notaire a Bruges, né a Eerne- gbein lo 11 nov. 1827, fr. 964 28; G. Van Sieleghem-Van der Eyde, brasseur a Eerne- gbem, né a Eernegbem le 26 oct. 1825, fr. 2,040 38; J. Van Steenkiste Monlangie, pro priélaire a Breerlene, né a Sialhille, le 6 oct. 1810, fr. 1,502 50; R. Van Woumen, propr. a Dixmude, nc a Dixmude it) 25 oct. 1831, IV. 924 63; barqn F. vanZnylen vanNyevell, propr. a Bruges, né a Bruges le 6 Nov. 1844 fr. 1,119 86; Ch. Vercaulercn-De Cock, vice-president du tribunal do le instance a Bruges, né a Bruges le 3 aoüt 1806, 1 314 fr. 63; A. Vercruysse-Catulle, propriétaire el négoeiani a .Courtrai, né a Courtrai le 2 oct. 1814, fr. 1,430 98; J. Vercrnysse-Car- penlier, propr, a Courtrai, né a Coutrai le 19 févr. 1796, fr. 1,743 28; B. Vermeerscb, propr. a Neuve-Eglise, né a Neuve-Eglise le 17-décembre 1795, fr 1,505, 55; A. Ver- slraete Lycke, distillateur a Bruges, né a Oedelem le 25 nov. 1808, fr. 1,256 77; L. Volbrechl, négoeiani a Warnêlon, né a War- nèlon le 18 janvier 1807, fr. 1,540 50:11. Vuylslekc-Van den Berghe, brasseur ii Ghe- luwe, nc a Meniu le 24 juin 1827; fr. 1,123 64 c. ClIRONIQUE JIJDICIAIRE. Encore deux des individus qui out pris part ii la grave el imposante manifestation» (style liberal) du Lundi de la Pentccötè, out comparu Samedi devant lc tribunal correc- lionncl deGand. C'étaient les nommés Maxi- milien De Bleekere, 27 ans, sans profession, né ii Liége, demeurant ii Gand, et Dyckman, 60 ans, confiseur cn la mème ville, préve- nus de coups portos a des pélerins incon- nus. Leur culpabilité a óté établie ii loiitc evi dence, et iIs out etc condamnés le premier ii 21 -jours el le second ii 8 jours do prison et aux frais. II no parait pas que cos individus tonaicnl ii avoir mérité' les e loges de la presse libérale, car ils avaient fait citer des témoins it déchar ge. luterrompant un des défenscurs, qui disait que la justice étuit respectée. M. le président a dit: Pardonnez,ellenel'est pastonjours... Je ne parlc pas de vous ni d'aucun mem- bre du barreau. La justice n'est pas lou- jours respectée.... Et il en est dans la salie qui me comprennent. Et lout, le monde de répéter lout bas: la Flandre libérale! la Flandre libérale C1» r o es i ii c locale. PROCESSION JUBILAIRE DE WARNÊTON. Dimanxhe 27 Juin 1875. A l'occasion de la Procession jubilaire de Warnêlon, des trains spéciaux sont organi- sés comme suil: IF Ypres a Warnêlon. Depart d'Ypres ii 1 h. 30. Arrivéeü War- J nêton.h 2 h. 05, Retour de Warnêlon ii 7 h. 35. Arrivée a Ypres ii 8 h. 10. De Courtrai a Warnêlon. Départ de Courtrai ii 12 h. 30. Arrivée il Warnêlon ii 1 li. 20. Retour dc Warnêlon il 8 h. 30. Arrivée ii Courtrai ii 9 h. 28. D A rmenlières d Warnêlon. Depart d'Armentières ii 12 h. 40 et 1 b. 55. Arrivée ii Warnêlon ii 1 li. 15 et il 2 li. 30. Retour de Warnêlon a 6 h. 35 el a 7 h. Arrivée a Armcntières a 6 h 55 el ii 7 h. 20. II sera dólivrê dans toutcs les stations des coupons valablos pour lo retour. Nous avons dit, dans not re dernier numé ro, combien funeste est aux Ecol.es lc patro nage d'bomines qui dans leur conduite et dans leur langage font profession de mépris pour la Religion, pour le Clergé, pour FE- glise. Nous avons dit comment leur esprit anticbrétien s'cmpare lót ou tard du corps professoral placé sous leurs ordres, descend fa tal emeri l dans les clèves de ces éeoles. L'expérience positive confirrrie irréfragable- mein la justesse de ces observations. Tout le monde ici le constate tous les jours de ses yeux; tan t va lont les pairons des Eeo.les tant valent les mail res, tant vajent les maitres lant valent les éléves. A l'appui de l'expé rience déja aricienne, nous avons allégué le discours inconvenant, haincux, perfide'que le Bourgmeslro dc la ville d'Ypres a lu ct distribué aux enfunts de l'Ecole communale dc lilies, dile Fricadeli'esdioul,et aux parents ct au public lors de la Distribution solennelle des Prix, nous avons allégué aussi le Rapport communal présenté par le Bonrgmestre au Conseil communal en séance publiquedu Octobre 1874. Qu'on lise les grossiers et in fects articles du Proyès ou ces deux pieces olïiciel les, le fondest exactement le mème, la forme est a peine un peu différente. Dans le Rapport oflieiel a cötéde vingt ac cusations sans fondement contre l'ancienne Ecole La Motie le Bonrgmestre dit que les Soeurs La Motte étaienl les instruments aveugles d'une politique huineusc el élroite qu'« el/es jouèrenl le róle que leurs Supé rieurs ecclésiastiques leur avaient imposé en refusanl avec «la dernïere inconvenance dc se livrer a la merci de l'autorité civile; que vingt-deux religieuses, la oü aucuncne pouvaitso trouver, prótendaienl disposer en pröpriétaires de la f on dalionqu' il cut élé peut-être difficile de renconlrer une école plus malpropre;» que les murs étaienl pour lu plupart couverts de crus ty se; exagérations dépassant toutcs limites! que la chapellc seule était dans un état convenable; que les latrines étaienl établies dans l'intérïeiir. Ce qui est faux, les latrines étaienl établies a la cour dc temps immemorial a une place peu con venable, nous lo votilons bien; mais a la place oü el les se trouvaienl avant que l'au torité communale s'abstint d'inlervenir dans la gestion dc l'Ecole, comme l'acte de fonda- tion et des arrêtés snbséquents lui en recon- naissaienl le droit. Et cc droit jamais, soit dit cn passant, ne lui fut contcsté; c'esl spon- tanément que l'autorité communale s'abstint de particïper a la gestion de la FYmdation. Dans une petite cour liumide étaienl amoncelés des décbels de toute espèce! tels qu'on en trou ve sans doute dans un coin quelconque de toute cour ou jardi'n. Le jardin, au lieu dc pouvoir servir a Ia recreation, était exploité exclusivemenl pour la culture des legumes. Fair pur et le jeu étaienl véritablement proscrils de l'Ecole!! Dans tont Pélablissement une seule salie deslinée a l'inslruclion.El lc mal, s'il vous plait, quand toules les éléves y pas- saient successivemcnl au moins une heure, un grand nombre deux et trois heures, pour y apprcndrc, suivant des métbodes approu- vées par le Gouvernement, la lecture, l'écri- ture, lecalcul, la langue flamandeetla lan- gue francaise. Car lelie était la réalilé des choses, quoique vous déclariez, Monsieur lc Bonrgmestre, qu'on avail peu dcfournilu- res classiqucs; a peine assez pour appren- dre Calphabel d un nombre très-restreinl d'élèves!!! Quelques cellules servaienl de lieu d'ai sance. Ceci encore est faux, Monsieur le Bourgmeslre; il y avait seulemenl un cabinet établi a l'étage de temps immémorial. Les provisions étaienl abondantes. Abondantes dies n'élaient pas el ellcs étaient dües a Ia charilé spontanée des calholiques. Tous -les obstacles que l'Adminislralion a rencontrés.... ont eu uniquement pour instigaleurs et complices (style olïiciel a la hauteur du Progrès) ceux des membres du Clergé qui se mclenl aclivemenl de po- lil i q ii e ct un nayau de leurs créaluves qui ne méritenlpas qu'on s'moccupe. Les filles de la classe pauvre étaienl ré- duties a l'état d'esclaves, plongées dans tt la plus profonde ignorance. Voila quelques-uns des points dc fai-l mé- chamment défigurés el denatures par Ie Rapport officiel. Tout le monde sail déja, ;i Ypres, com ment l'odieux discours du' Bonrgmestre, lu et distribué aux enfunts cl ii leurs parents, fait écho ii cc dóloyal Rupport. II y est parlc, et ii peu prés duns les mèmes termos, Dc Pélimination de I'autorité civile ct de Ia domination de l'autorité ccclésiastiqüe! De Pubsorption de la Fondalion par 27 religieuses quand aucuuc ne fiouvail y trou ver place! De leur nauséabonde malproprelé! De I extenuation du corps et de l'esprit de leurs éléves! De la concentration de tous les abus ct défauls dans leur école! Du déloumement des jardins au profit des religieuses! Des abominations dc ['opposition du Clcr- géü II y est fait une comparaisoo injuste ct odieuse du régime el du salaire des enfants dans les deux Eeoles La Motte! L'enseignement séculier y est prönó com me seal capable d'inspirer 17lonneur, le devoirla vertu; comme la seule voie on veile pour arriver ii la moralisalion el au bieri êlre de la classe ouvriére!! On le voil rapport et discours, e'est lout un. Cola sort de la mêmeoflicine ct s'inspire du même esprit de mensonge et de dénigrement. On les dirail écrils, l'un et l'autre, par quelquc maniaque du Progrès ou de la Toekomst. Que l'on écrive ces cho ses lii dans quelque journal de bas étage, la rigueur celii se comprend; mais dans un rapport officiel, par des gens qui portent l'babil brodé et devraienl donner l'exemple de la bienséance et de savoir-vivre, voilü qui dépasse toute mesure. L'OEuvre des vieux papiers se prépare a brüler une grande chandelle a M. Frére pour le concours efficace qu'il a bien voulii lui préter en puhl iant par masses son dernier disaours sur la situation financiére: la plu part des journaux libéraux distribuenl ce discours a. leurs abonnés en supplément, il en afiliie un nombre considerable a \'OEu- vre des vieux papiersqui s'en trouve fort hcureuse. Si M. Frére l'est égalcmenl, voila une toute autre question. Un arrélé royal du 17 Juin insliloe en la ville de Furnes un concours dc bestiaux gras qui aura lieu le Dimanche qui precede le deuxième Lundi du mois de Juillet de chaquo annee. Nous apprenons que M. Léonce Flayelle, ancien principal clerc de M* Bigo, nolaire a Tourcoing, a été, par décret en date du 8 Mai, nommé notaire a Ia residence de Comi- nes (Nord) en remplacement de M. Louis Lambin, démission na ire. CHOSES ET AUTBES. Ln Progrès annonce, comme nne nouvelle qu ci son aclualilè, que to doyen de Si Servhis do Maestricht a cié condamné par la cour provinciale du Limbourg au frais du procés pour avoir organise one procession extraordinaire. En quoi cciie nouvelle peut-elle avoir do I'aclua- lile cn Belgique? La Consliiuiion beige proclaine sans restriction la liberie de I'exercice public du culle, tandis que la loi fondamentale hollandaise no lo lc re quo les processions qui étaient en usage avant sa promulgation. Le Progrès veut il que I'on revise la Consliiuiion sur ce point-la? Qu'il le dise franehement. Une cbanleuse do couplets grivois s'est fail a Sl-Pétersbourg, dit lo Figaro, seize mille fr. do rente en six semaines. La piesse libérale Irouvc cela tout naturel: mais die s'indigne, au non despauvres, contre les lar gesses dos des calholiques en faveur du Si-Père. Toujours hypocrite! x. X Fin de conversation entre un radical et un conservateur: Le radical. Oui j'enlends, vous n'êles pas liberal; mais pourquoi ne l'ctes-vous pas? Le conservateurMon bon ami, si l'on róunis- sait 011 un corps electoral les habitués de tous les Cabarets borgnes, dc tous los mauvais lieux, do loulos les prisons, (juel est lc parti qui iriomplre- rait la presque unanimilé? Lc parii liberal,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2