10™ année. N° 993 ov OAjV Mercredi 7 Juillct 187b v J Le Journal parait le Mercredi et le Samedi. Les insertions content 15 centimes la ligne. Les réclames et annonces judiciaires se paient 30 centimes la ligne. On traite d forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles, Réclames ou Annonces, coütent 20 fr. les 100 exemplaires. li F R. LES PRETENTIONS LIBÉRALES ET LA RÉPRESSION NÉCESSAIRE. Lc lendemain meme des violences commi- ses conlre les pèlerins d'Ooslacker, la Flan- dre libéraledressant une statistique qu'on pouvait, a jusle litre, intituler un bulletin de victoire, évaluait a plus de mille le nom- bre des blessés. Les renseignemenls incomplets recueillis par le parquet du Procureur du Roi, portent a plus de 850 le nombre des viclimes, ce qui fail croire que le lotal, cilé par la Flan- dre libéraleen connaissance de cause, n'est pas loin de la vérité. On sail a quels résultats est venue aboulir Tinslruction ouverle sur ces actes de sauva- ge et seclaire violence. A peine quaranle individus ont-ils élé mis en prevention. Sur ces quarante individus, plusieurs onl échappé déja a une repression judiciaire. Et parmi ceux qui restent ou qui ont élé condamnés par le tribunal de premiere in stance, il n'y a, s'il faut cn croire la presse libérale, que des innocents, de véritables viclimes de finquisition ullramontaine. Dans ces conditions, il devient trés diffi cile, exlraordinairement difficile, ou, pour mieux dire impossible, de se rendre ralion- nellement compte des résultats de l'instruc lion judiciaire ouverle sur les événements du 17 Mai. Admettons a la rigueur, le coup de so- leil qui aurait tué Schoupe, quoique, a vrai dire, ce miracle renversé exige une foi bien autrement robusteque les guérisons les plus surprenantes, opérées, soit a Ooslacker, soit a Lourdes méme. Mais ce qui parait plus difficile a accepter, c'est que ce prod ige se soit répétó huil cent cmquante fois et que les coups de so/eil, recus au faubourg d'Anvers, dans la soiree du 17 Mai, ressemblent lous, a s'y mépren- dre, a des coups de baton. Telle est cependant la version que les or- ganes du libéralisme cberchent a faire pré- valoir sur les résultats de l'inslruction, sur riuconteslable rcalilé des fails, atteslós par des milliers de témoins; que disons nous? sur les relations, primilivement publiées par la presse libérale elle-même. Revenons aux faits: L'inslruction, ouverte sur les dé'sordres qui ont eu lieu a l'occasion du pélcrinage d Ooslacker, a élé dirigée par M. lejuge Scliollaert et a abouti a la inise en prévenlion d'une quarantaine d'individus. Aux ycux de tout homme de bon sens et de bonne foi, ce résullal n'est guére en rap port aveo la gravilé des événements dont lc faubourg d'Anvers a été témoin, le 17 Mui 1875. S'il atlesle quelque chose, c'est Tinac- tion a peu prés absolue de la police dans ces sorles de circonstances el, comme conse quence, l'insuffisance a pen prés compléte, de la repression. 11 n'y a pas la de quoi se vanter et nous trouvons, nous, qu'én dépit de tout l'éclat d'une civilisation malérielle et factice, cetie impunité accordée a de sauva- ges violences, décéle un état social, au fond, trés-médiocrement avancé. Faisons un moment abstraction de la ques tion religiense et subslituons-y, par hypo- thése, la question sociale. Supposons, par exemple, qu'a l'issue des courses qui ont lieu chaquc année a Gand, pendant la kermesse, a l'bippodrome de Saint-Denis, les équipages revenant de la plaine, soient accueillis par des manifesta tions hostiles; Supposons que des affiliés de IInterna tionale. occupenl los principaux cabarets du faubourg de Courtrai, s'élablissent, saus obstacles et sous les yeux de la police, le long de la chaussée, barricaden! les troltoirs et, armés de gourdins, s'altaquent aux bour geois qui reviennent des courses, et spéciaie- rnent aux fabricanls; Supposons enfin que ces manifestations sociales a aboutissent a un lotal deun mort et de plus huil cents blessés; De bonne foi, quelle serail l'altiludede nos gros bonnels de la finance,de l'industrie, de la bourgeoisie libérale, si une instruction, faite dans de pareillcs conditions, amenait le résullatauquel nous voyons arriver l'instruc- tion ouverte sur les désordres du 17 Mai? Est-ce qu'on croirail au coup de so/eil tuanl a 6 1/2 heures du soir, par une soiree relativement fraiche, une personne qui s'est reposée et désalicrée une demi heurc aupar- avanl? Esl-ce qu'on se récrierait sur les conclu sions d'une enquête judiciaire qui, dans une bagarre oti des milliers d'agresseurs sc se- raient signalés, aboulirail a la mise en pré venlion d'une quarantaine d'individus? Et si le parquet sévissait avec rigueur, si le magistral instructeur s'elïorcait de faire une pleinc luinière sur toules les circonstan- ces de I agression, nc verrions-nous pas le Journal de Gand lui-même approuver ce zèle pour le maintien de l'ordre social et ap- plaudir au besoin a Taction de la magislra- ture? Or, pour noire part, au point de vue du respect des droits individuels du maintien de la pai.x publique, nous nc faisons aucune distinction enlre des fabricanls par exemple et ces pélerinards que la presse libérale ne trouve bons quia ètre rossés. Cela n'est pas liberal peut élre, mais cola est logique; nous d;rons plus, cela est démo- craiique, dans le sens honnête et chrélien du mot. Nous croyons eu méme temps que cetle tbése est vérilablement conservatrice, paree que la justice imparliale et protégeant lous les citoyens, y compris les pèlerins el les curés, est vérilablement une des bases essen- lielles de la sécurilé sociale. Nous voyons trés claircment, par les atta ques prodiguées aux magistrals chargés de la poursuile et de l'information des affaires d'Oostacker, ou Ia presse libérale aurait voulu en venir. Non-seulemenl lechiffredes poursuites intenlées lui parait exorbitant et les condamnations inffigées sont taxées d'ex- cessives; mais on eüt désirépour les rosseurs de pèlerins une impunité compléte, en réser- vant aux pèlerins eux-mémes quelques grosses amendes et quelques jours de prison, pour leur apprendre a provoquer les in stincts indestructibles de l'espril moderne. II n'en a pas été ainsi, et voila pourquoi ni Ie Journal de Gand, ni la Flundre libérale ne soni satisfails. Sans doute, ils regrettenl les beaux jours de la iiiagistialure Bara! A Tépoque off celle-ci régnait sans conteste dans les parquets et dans les Chambres de Consetl, on sc fut bien gardé de meltre en prévenlion des assommeurs de prêlreset de pèlerins. Le soleil eüt été la, a la disposition de la médecine légale et de Tinslruction ju diciaire, pour abriier absolument sous son in- violabilité céleste, toutes les brutalités de ce genre. En revanche, le libéralisme judiciaire pouvait se donner le luxe de faire arbitraire- rnent les perquisitions personnelles les plus exorbitantes et d'arrêter, a la veille des luttes élcclorales, quelque prètre ou quelque petit frére, sauf a les relacher plus lard, lorsque, selon Te.xpresion de M. Bouvier, le tuur étaitjoué! Grace au sonlagement universel de 1870, une reaction sensible et triomphante s'est faile conlre ce mode d'admmislrer la justice. Nous ne croyons point, pour noire part, que les justiciables aient a s'en plain- dre, et nous ne soubaitons qu'une chose, c'est qu'il sc trouvo, a lous les degrés de la hiërarchie judiciaire, assez d'éléments de resistance et de controle, pour empècher le retour de pareils abus el pour assurer au pays le bienfait d'une justice vérilablement imparliale. (b>'en public.) Nous constatons avec plaisir que les e.xcés scandaleux perpétrés et glorifies en ces der- niers temps par le libéralisme, onl produit dans toutes les regions calholiques du pays une salutaire réaclion plus nos adversaires se jet tent hors de la légalilé pour recourir aux brutalités sanglantes dom ils veulent emj-ièchcr la répressiou judiciaire, plus les calholiques se montrent disposés a recourir a lous les moyens légau.x pour mainlcnir la supériorité politique que le corps electoral leur a conferee en 1870. Les Federations des diverses eeuvres calholiqueschaeune dans sa sphère, secondent ce mouvement; el dans leurs récentes reunions, elles ont pris des mesures pour en déduire les résultats les plus favorables a la cause conservatrice. Que nos amis de toutes les provinces se joignenl done a ces Fédérations, qu'ils les consultent, qu'ils les entretiennent de tout ce qui intéresse cetle grande cause, et les extravagances libérales auronl eu pour effet d'élablir un nouveau courant de vitalilé ca- tholique. Nous avons lu ces jours-ci dans I'Echo du Parlement, sous forme de correspondance de Berlin, un factum tellemenl béte que nous croirions faire injure a la nation allemande en altribuant a un des siens la paternilé de cetle niaise élucubration. Elle ne peut éma- ner que d'un de ces imbéciles, de ces crétins, pour lesquels VEcho a élé fondé et qu'une feuilie libérale considérait méme comme incapables de circr les bottes de MM. Frére et Bara. Ce factum est intitule un liberal en Flan- dre, el il représente un Flamand qui s'est adressé au correspondant berlinois de VEcho pour lui raconter, la main sur Ie cceur, les révoltantes énormités qui se passent dans son village, et du chef desquelles il songe a s'expalrier en Allemagne, en Po- logne, fül-ce en Chine, paree qu'il est considéré dans sa localité flamande comme une béte sanvage, une espèce de lépreux, un excommunié. La vie lui est devenue impossible a X.quand il se met en voyage, il faut que sa femme et ses petits enfants s'en aillent; il a peur qu'on leur fasse mal. Le curé dc ce village exige toujours d'aprés le correspondant berlinois de VEcho que tout le monde se eouchea 9 heures; qu'aucune lanterne ne soit allumée méme pendant les nuits les plus obscures; il a une police seerète, des espions; malheur a qui critiquerait son administration. Ce n'est pas tout le liberal flamand ne trouve pas de servante qui veuille rester clicz lui, pas de propriélaire qui consente a lui louer une maisonles enfants le suivent dans la rue en hurlant, on fait le signe de la croix quand il passé; sa femme est mon- Irée au doigt. Enfin, dit il, je n'ai obtenu une demeure qu'en proinettanl de me converlir, d'aller a confesse et de br uier un cierge a la Sainte Vierge! El il y a 126 lignes de petit texte de niai- series et de stupidilés de cetle force, basées sur ceci, que le libéral flamandlit VEcho, et de la toutes ses misères. Eh bien! quand nous voyons un journal qui se prétend sgrieux et qui a Taudace de présenter a ses lecteurs comtne venant de Berlin, de pareilles couleuvres, nous répé- tons avec leu Sancho: que de dix abonnés de VEcho du Parlement, buit deviennent idiots, gateu.x on maniaques. A coup sür le libéral llamaud dc VEcho cn est la. LES JÉSUITES JUGÉS PAR UN PROTESTANT. Le délugc de calomnies auxquclles les Jé- suilos ont Thonneur d'étre en butle, aujour- d'hui, comme toujours, tl est vrai, de la part des ennemis dc TEglise, rendenl de Toppor- tunilé au jugement suivant d'un écrivain bien connu. Non pas que nous soyons encore asscz naïfs pour croire que la haino cessera jamais de combaltre a sa maniére un des corps d'élilc de TEglise: mais nous estimons qu'on nc saurait sans lacheté, abandonner ni une lutte, mèine désespérée, ni la defense d'hommes indignement attaqués, qui se vcngenl de leurs détracleurs en leur faisant du bien et des Césars en leur livrant les misérables qui eomplotenl conlre eux. Un protestant done, le docteur Laurent- Annibal Fischer, conseiller d'Elat, s'est don- né la peine, en 18S3, de rassembler et de disculer toutes les accusations porlées conlre les jésuites. Son livre, presque introuvable aujourd'hui est intitule: La cause des Jésui tes au point de vue de la critique historique, du droit positif el de la saine raison. Tout ce que la haine et la fureur inspirèrenl ja mais aux ennemis de la Compagnie de Jésus s'y trouve discuté. Ecoutez-le: La liste entière des accusations a passé sous nos yeux. Qu'avons-nous trouvé? Ni les souvenirs du passé, ni la réalité de la situa tion présente ne nous ont offert aucun fait contraire aux lois civiles et morales, que Ton puisse, avec fondement, tourner conlre TInstitut des Jésuites ou conlre Taction pra tique de ses membres. Aussi, tout en ayant la conscience d'étre un trés-bon protestant, je ne crains pas de proclamer iei le résultat de mes longues recherches el mon inlime conviction. Abstraction faite de toule vue confession- nelle, TOrdre de Jésus est, dans son princi pe, tune des institutions morales les plus admirables et les plus dignes de respect. Nous ne possédoris rien qui puisse lui ètro compare. Le but de la Compagnie de Jésus c'est de procurer la gloire de Dieu en faisant fleurir dans les ames la religion et la piété. Pour réaliser cettc noble fin, le Jésuite re- nonco a toutes lés jouissances terreslres, a loute ambition, a l'mdèpendance de sa vo- lonté, aux nobles joies de la vie de familie. II dévoue a eet unique but sa vie entiére, son incessanle activité; la mort méme ne Teffraie pas. Une telle institution com- mande le respect el Testime de ceux-la mè- mes qui, appartenant a d'aulres confessions, neseraient pas d'accord avec les Jésuites sur les moyens qui favorisenl la vraie piété et les progrés. Un passé dc trois siécles est la pour at tes ter que la Compagnie de Jésus, considérée comme corps, rt a jamais failli aux devoirs de son institutionelle a atteint son but: j'entends le progrés du catholicisme, lequel, d'aprés les idéés de TEglise calholique, s'i- dentifie avec la religion. Sans doute des membres de la Société de Jésus ontsuccom- bé au jour de lepreuve et se sont révélés faibles comme le reste des hommes; mais chaque fois qu'on a commis tinjustice d'iin put er ces faules personnelles au corps en tier, accusation n'a pu se soutenir devant ie tribunal de fhistoire. Un journ-al libéral parle de la publicité comme garantie de I'imparlialité judiciai re. Un journal calholique riposte: Nous irons plus loin que cette feuillc et nous réclamcrons une publicité plus grande encore que la publicité actuelle: nous deman- derons Ia publicité de Tinslruction judiciaire, comme cn Anglelerre. Avec ce système on mellrail fin aux surprises de Tinslruction faile in petto et dans laquelle on voit parfois un accuse livré sans defense, a lous les pié- ges, toutes les embüebes, tout les stralagè- mes de gens trop souvent passés mailres en l'art de torturer el de troubler les conscien ces. Orfila, ie célèbre chimisle francais, disait un jour a un président de cour d'assises que, Po- Poperinghe- Ypres, 3-13,7-00,9-30,10-55,2-13,5-05,9-20. Ypres-Poperinghe, 6-40,9-07,12-03,3-57,6 50,8-45,9-50. peringhe-Hazebrouck, 7 03, 12-25, 4-17, 7-13. -- llazebrouck-Foperinghe- Ypres, 8-35, 9 50, 4-10, 8-25. Ypres-/fouters, 7-50, 12-25, 6-45. Routers- Ypres, 9-25, 1-50, 7-50. Hou Iers-Bruges, 5,44,8-45,11-34,1-13,4 39,7-36, (9-55. Lichter v.)Lichterv.- Thourout.i-'i'ó m.versOstende.Thourout-Lic/Uer velde I2-O2veoanl d'Ostende. Bruges-Row/ersJ 23,8-25,12-30,5-00,6-42,8 43.—Lichterv.-CWr<r«i,3-2Sm.9 01,1,30,5,377,21 pres-Cowrtrat5-34,9-49,11-15,2-33,5-25,71 öfmizte 1-et 2'cl.).— Courtrai-Ypres,7,00(mixieI«ei2'cl.)8-08,11-02,2-56,5-40,8-49. Pres~' hourout, 7-18, t2 06, 6 20, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langhemarck). Thou rout- Ypres, 8-40, 1-10, 7-00, (Ie Samedi a 6-20 du matin de Langhemarck a Ypres). Comines-Warnêton Le Touquet-IIouplines-Amewtieres, 6 00, 10,15, 12-00, 6-23, Armentières-IIouplines Le Touquet-War- neton-Gomines 7-23, 10,50, 4-10, 8-40. Comiries-Warnêton 8-45, m 9-30 s. Wamt? to n-Commes 5-30, 9-50, Lourtrai -7/r«pes, 8-05, 1 1-00, 12-35,4-05, 6-53. 9-00 s. (Lichterv.)— Bruges-CW^at, 8-23, 12-50, 5-00, 6-42. 's*458 25 1T23^3*3o'^Stalion) 7"2!M 1 04,2-50,7-35. (bassin) 7-31,11-10,2-56,7-41 Heyst, Blankenberghe, Biuges, Ingelmunster Deynze Grind, 3-00, 9-41, 2-13. Ingelmunster-Deynzre, 6-03 2" cl., 7-1,3. Gand-Deyme-Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-4!Deynze Ingelmunster, 1-00. 2'cl. 8-20. lngelmunster-dnseghem, 6-03, 12-55, 6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-43. Hichtervelde-üixmade-Furnes et Dwkerke, 6 -30, 9-08, 1-35, 8-00. DtfwA»eWc«-Furnes-Dixmude et Lichlervelde, 6-33, 11 10, <1-40, 5-00. Dixmude-M'eM/9or/,9-50,2-20,8-45. Nieup-Dt'a;w,(bains)7-20,11-50,4-10. (viJle) 7-30,12 00,4-20. 1 UouroMl-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thouroul, 7-35, 10-10, 12 2b, 6-15. belzaete-itecfoo, 9-05, 1-25,8-23. Eecloo-Selzaete, 3-33, 10 13,4-22. Gaad-Terneuzen, (slation) 8-17, 12-15. 7,23. (porto d'Aevers) 8-30, 12-40. 7-43. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30,4-40. SeluolQ-Eokereii, 9 04, 1-30, 8-30. (le Merer. 5-10 m.) Lokeren-Sö^aete, 6 00,10-23, 4 43. (le Mardi, 9,30.) OOHRllI IPOHDAirCBB. COURTRAI, BRUXELLF.S. ÏÏRUXELLESCOURTRAI. GOURTRAl, TOURNAl, LILLE. Courtrai dép. Tournai arc. Lille 6.37 7,28 7.38 10,50 11,47 12,08 2,34 3,48 4,00 5.34 8,47. 6,39 9,41. 6.35 10,00. Lille dép. Tournai Courtrai arr. LILLE, TOURNAl. COURTRAI. 3,15 8,22 11,03 2,22 3,20 5,42 8,56 11,29 2,40 3,39 6,34 9.47 12,20 3,38 6,33 Courtrai, gand. GAND, COURTRAI. Courtrai dep. 6,42 12,31 3,44 Gand arr. 8,08 1,31 5,04 BRUGSS, GAND, BRUXF.I...ES Bruges d. 6,49exp.l2,34, 2,32, 3 43,ex. 6,43. Gand 7,34, 1,49 4-07, 4,28, 7,38. Bruxelles 8,30, 4-00, 6,02, 9-31. Britxelies dép. Gand arr. 6,00 Bruges BRUXELLES, GAND, BRUGES. 8,14 11,33 3,12 exp. 4,39 oxp. 3,33. 9,41 1,13 3,23 4,26 6 37 7,23. 7,13 10,34 2,38 4,37 3,11 7,22 8,38. COJIPARA1SON.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 1