gieuses. Depuis longtemps ils en étaient aux aveux, les voila a la pratique, on fa bien vu dans les bastonnades de la rue organisées paries audacieux et subies par les timides, devenus les allies de la pire espèce des into lérants, de ceux qui persécutenl la foi par la loi et qui ne peuvent souffrir chez aulrui Ie sentiment pieux dont leur conscience s'est débarrassée. Quand nous les avons vus adhérer sans réserve sérieuse au programme lyrannique exécuté par les fréres du dehors, notamment a Berlin et a Berne, programme absolu- menl contraire aux bases de noire facte f'ondamenlal, il nous a élé facile de pré- dire trois choses: Que nos diverses catégories de libéraux s'uniraient dans la presse comme dans les cornices pour nous combatlre a mort malgré la divergence souvent radicale de leurs principes apparenls el de leurs aspirations secretes; Que leurs programmes poiltiques ou so- ciaux se confondraient ou plutót disparai- traient pour ne laisser de place qu'a la haine commune vouée a I'Eglise; Enfin que la liberlé, la vieille devise du libéralisme, serail si bien oubliéeou écartée comme un obstacle importun, qu'on n'hési- terail pas a la sacrifier dés qu'on le pourait, dés qu'on serait assez fort pour corriger les vices de notre Constitution en termes clairs et loyaux,pour nier et annuler sa prin cipale raison d'ètre qui fut en 1830 et qui est encore le respect de toutes les opinions émi- ses n'importe ou et par qui, sous toilet en plein air, dans les lirnites que tracent I'ordre public et les droits privés. La Belgique en est malheureusemcnl la: l'absorption des idéés liberates par les haines anti-catboliques est déja si avancée, qu'il n'en reste guére que le souvenir. En aucun pays d'Europe il n'est plus possible au libé ralisme coalisé d'inscrire des principes sur soa dra peau mullicolore. En Belgique il dé- clare net qu'il doit se laire el agir, frapper sans phrases jusqu'a ce que l'ennemi soit abatlu et que tout est licite contre les Papistes Ce cri de guerre, renouvelédes Gueux du JCVIe siècle, est leseul qu'ils osent pousser encore, sachant bien qu'une profes sion de foi quelque peu raisonnée boulever- serait la lour de Babel qu'ils ont si laborieu- sement construite. En France, ils proscrivent l'enseignement non conforme au leur, non donné ou contrö- lé par eux; a peine admellent-ils l'instruction primaire fournie par le clergé et les fidèles; quanta la liberlé du professoral universitai re ils la repoussenl absolument, paree qu'ils savenl que les hautes écoles de l'Etat sont Irès-insuflisantes a lous les points de vue, et paree qu'ils redoulenl avant tout faction des influences religieuses sur fesprit de la jeunesse adulle. M. Gambetta en convenait naguére: on peut permettre aux catholiques d'enseigner aux petits enfanls 1'alphabet et mème le catéchisme, car la lecture de la presse libérale les émancipera plus tard; mais l'enseignement universitaire doit leur ètre interdit a cause des effets durables qu'il produil sur les jeunes gens qui le recoivent. On ne saurait mieux prouver que la liber lé est incompatible avec le libéralisme el aussi que la foi, unie a la science, est plus nalurellement sympathique que l'impièié doclrinale aux étudianls qui savent déja rai- sonner. Les exploits officiels des libéraux d'AIIe- magne, de Suisse et d'ltalie démonlrenl as sez que toute idéé religieuse leur est insup portable et que la passion voltairiennee a elïacé leurs principes politiques. Dsns les dernières élections legislatives de Hollande le mème phénomène s'est produit. La devise des libéraux néerlandais, de tous, au moins deneuf surdix, selon le témoigna- ge de leur presse, a élé: Papiste ou non Papiste, et loules les fractions du parti se sont unies sur ce mot en dépil de leurs graves dissentiments sur maintes questions gouvernementales. Les Protestants sérieux, nous voulons dire ceux qui sont encore chré- tiens, el le nombre n'en est pas considérable, se sont seuls eITrayés des falales et inévila- bles conséquences d'une lulle ainsi engagée, ct ont voté pour des candidats catholiques opposés aux radicaux. L'nn d'eux, publiciste de grand talent et de caraetère plus grand encore, vienl d'énoncer sa conviction dou- lotueuse que les partis soi-disanl libéraux se fourvoienl en nese préoccupant plus que de questions religieuses, en abandonnant les aulres plus opportunes et plus pratiques el en se laissanl entrainer, avec les libéraux beiges, vers I'abiine creusc par le jacobinis ms césarien du prince Bismark et ou s'en- glouliront tout a-fait les immortels princi pes de 1789 el de 1830. L'approbation chaque jour mieux accen- tuée que nos libéraux accordent aux hom mes el aux fails du dehors les plus hostiles aux principes de nolre Pacte fondamental, atteste lepeu de cas qu'ds en font et la volon- té qu'ils nourrissent de les abolir aussi prómptement que possible suivant le bon exemple donné par les gouvernanls de Prusse el de Suisse. En vain écarlenl-ils en core, avec plus de prudence que de franchi se, cette deduction de leur langage et de leurs actes, nous la tenons pour évidente el nous craignons fort qu'un prochain ave- nir ne la justitie cruellement. Quelque insi- pides, fausses et souvent puériles que pa- raissent nos querelles clérico liberates, au fond la Constitution est en jeu et dés lors elles commandenl l'atlention de lous les ci- toyens, croyants ou libres penseurs,qui esli- menl avec nous que le sort de cette grande loi sera celui de la nalionalilé beige. Paix On écrit de Malines que Sa Majeslé la Reine est allée Vendredi en cette ville, en compagnie d'unedame d'honneur. L'auguste souveraine a rendu visite a Son Em. le car dinal Descbamps, alteint d'une indisposition qui fa empèché d'assister aux fètes jubilaires de St. Rombaut. Après sa visite, qui a duré une heure, la Reine est repartie pour Bru- xelles. ESPAGNE. Le Times examine longuement la situation de la monarchie libérale en Espagne. Ses conclusions sont intéressanles, mais peu ré- jouissantes pour le jeune fills de dona IsabeJ- le. Quelques phrases prises au hasard don- neront comme la note de cet article funé- raire. Elles se sont évanonies, toutes les bril- lantes espérances que le roi Alphonse appor- ta en Espagne... I! devail finir la guerre par quelque inoyen magiquc, et mainlenanl il est plus loin du but que jamais... Sa Majesté a aussi peu réussi a Madrid que dans les pro vinces du Nord.Elle devail ramener I'Eglise, I'Eglise se lient a l'écarl dans I'altitude de la protestation... Lcs factions constitutionnelles sont plus implacables les uncs en vers lesautrcs que les royalistesct les républicains francais, qui, après lout, se disputcni un enjeu d'un prix immense... Les minislres n'osenl pas permettre au Roi de convoquer les Cortés, par crainte de donner un fibre cours au méconlentement populaire. On a muselé la presse de Madrid pour l'empècher d'aflicher la rebellion... Cuba épuise les ressources de la nation peut- être plus encore que la guerre civile... Le Trésor est a sec, il devient impossible de solder les dépenses de l'armée et de la ma rine... En un pareil chaos, un roi adolescent et une fragile monarchie constitulionuelle semblent des mbqueries vides de sens... Nous n'avons pas la pretention de suggérer un reméde: il est des situations si désespé- rées que le conseil doit se borner a un sim ple résumé des fails. (Officie!). II est faux que Savalls ail élé battu par Arrondo a la Junquera. Malgré la disproportion dec forces (2,300 carlistes contre 0,000 alphonsistesjnos enne- mis ont perdu 400 hommes, morts, blessés ou prisonniers. La balaille de Trevino, entre Miranda ct Vittoria, a duré onze heures, pendant les- quelles le roi Charles VII a tenu téle, avec 12 balaillons seuleinent, a 27 deQuesedaet 12 de Lorna. Ces deux généraux avouenl des perles considerables, surtout en chefs. Les Navarrais, commandés par Perula, ont fait des prodiges. Dans le Centre, les marches et contre- mardies de Dorregaray désorientent les alphonsistes et alarment tour a tour les gar- nisons de Iluesca, Barbaslro el mème de Saragosse. On s'atlend a Madrid et ailleurs, a des événemenls politiques de la plus haute gra- vilé. CHR0N1QUE JUDICIAIRE. COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Lundi a été ouverte a Bruges la session de Ia cour d'assises, présidée par le conseiller De Schry ver. Voici quelles affaires y seronl appelées: Lundi et Mardi, Auguste Missiaen, vol Mi nistère public, M. De Pauw, procureur du Roi, Défenseur, Mc de Schielere de Lo- phem. Mercredi el Jeudi, Félix Bolle, tentative de meurlre. Ministère public, M. Wurlh, substitul du procureur du Roi. Défenseur Me De Clercq. Vendredi el Samedi. Léonard Van de Velde, tentative de meurtre. Ministrère pu blic., M. De Pauw. Défenseur, Mc De Poor- tere. Lundi, Henri Veys, viol et attentat aux mceurs. Ministère public, M. VVurtli. Défen seur, Montangnie. Mardi 20 et jours suivanls, Albert Die- ryckx,assassinat. Ministère public, M. Wurth. Défenseur, Mu Geuens. Vendredi 23. Adolphe Saive, brigadier de gendarmerie prévenu de tentative de meurtre sur la personne du bourgmeslre de Waerè- ghem; Ministère public, M. le procureur du Roi. Le sacrilege de lluy. La cour d'appel de Liége a rendu Sa medi matin son arret dans I'affaire du sacri- lége de Huy. Après avoir entendu le rapport de Me Marneffe qui n'a guére conlesté les fails, et Ie réquisitoire de M. Delrooz qui n'a pas hésité a qualifier de téméraire l'appel du prévenu et a refusé a son cas toute circon- stance allénuante, la Cour a confirmé le ju- gemenl du tribunal de Huy et ainsi maintenu la condamnation deGuslayc Leplat, ex-élève de l'école normale de cette ville, a quinze jours de prison. Le tribunal de Huy s'étail borné simple- menl a déclarer la prévenlion établie; la Cour a tenu a moliver son arrêt pour qualifier comme il méritait de l'ètre, facte odieux commispar lecoupable. Voici le textedecet arrèt: «Attendu qu'il est résulté de l'instruction que le prévenu, sans s'èlre préalablement confessé, alors que cette circonstance était connue de plusieurs de ses condisciples, le 10 Janvier 1873, recut la communion dans l'église collégiale de Huy, conjointemenl avec les autres normalistes de. cette ville, qu'aussilót de retour a sa place, il a retiré l'hoslie de la bouche, Fa fail voir, en sou- riant, a ses voisins immédiats; Qu'enstiite, en retournanl dans les rangs a l'école normale, et encore dans cet établis sement mème, il ft posé des fails et tenu différents propos qui ne laissaient aucun doute sur le mobile irréligieux qui l'avait fait agir a l'église et qui ont indigné ses con disciples, que le prévenu a done occasionnó a ceux-ci un trouble moral en les blessant dans leur convictions religieuses; Qu'il est enfin résulté de cette instruction, qu'avant de se rendrea l'église collégiale, le prévenu avail dit en riant a fun de ses con disciples: Je rapporterai I Hostie dans mon porle-inonnaie, si je puis. Attendu que les fails et propos qui vien- nent d'ètre relevés comme ayanl été posés et lenus en dehors de l'église, se raltachent directement aux actes accomplis par le pré venu a I'intérieur du temple, que les mis ont imniédiatement préparéstandisque les autres les ont earactérisés* Attendu que, considérée mème abstrac- tivemenl, la conduite du prévenu dans l'é glise tombe directement sous Fapplication de l'arl. 144 du Code pénal, qui frappe d'une peine toute personne qui, par fails, paroles, gestes op menaces, aura outrage les objets d'un culte.soil dans les lieux destines ou ser vant habituellement a son exercice, soil dans des cérémonies publiques de cecul- te; Attendu, en admettant avec Ie prévenu que la cour doive s'atlacher exclusivcment aux actes quecelui-ci a posés dans l'intérieur de la collegiale, pour décider s'il se trouve dans Ie cas prévu par I'art. 144 du code péunl, qu'il y a néanmoins lieu de tenir compte des autres actes, ou point de vue du quantum de la peine a appliquer. Attendu que ces autres actes, sont, dans fespéce, exclulifs de circonstances atlénuan- les. Par ces motifs, La cour confirme le jugement a quo, et condamnc le prévenu aux frais d'appel. Aujourd'hui doit avoir été jugé par le tribunal correctionnel de Bruxelles I'affaire d'Alsemberg. On sail qu'il s'agit du pillage d'une petite chapelle dédiée a la Vierge. Sept prévenus sont cites pour répondre de cet acte de vandalisme. Ils appartiennenl presque lous aux classes aisées de la soicélé. Ce sera M. Ie subslitut de Rongé qui occupe- ra le siége du ministère public. L'instruction relative aux fails qui se sont passés a Saint Nicolas se poursuit très- aclivement a Bruxelles el a Termonde. Plus de 200 personnes ont été entendues. Vendredi, le tribunal de police de Saint Josse-ten Noode a condamné a cinq jours de prison et 20 francs d'amende un jyune libre- penseur qui avail injurié d'une facon ignoble M. 1'abbéRenard dans un compartiment de cheinin de fer, le premier jour de la caval cade de Malines. Les troubles du 23 Mai. Six préve nus viennenl d'ètre renvoyés devant le tribu nal correctionnel de Bruxelles pour I'affaire des troubles de Woluwc-Sait-Lembert qui out precede les ignobles scènes de désordre et de violence dont la procession de la Cha pelle a été I'objet, Ie23 Mai dernier. Cli ro ii iuc loo ale. TYPES ET PROF ILS. 111. QUELQUES MOTS A UNE SIMPLE RIPOSTE. IV. DEUXIÈME RIPOSTE. RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES. Ainsi que nous l'avons dit, la révision des listes électorales d'après le code sur la matié- re, doit s'opérer chaque année du lcrau 14 Aoiit. A ce propos nous croyons utile de publier los conditions requises pour figurersurces listes. L'arlicle D'r du Code électoral porte que pour ètre électeur général, il faul: 1° Eire beige de naissance ou avoir obtenu la grande naturalisation; 2° ètre agé de 21 ans accomplis: 3° verser au trésor de l'Etat en contributions direcles, patenles compri ses, la somme de 42 fr. 32 centimes. Le eens requis pour élre électeur provincial est de 20 fr. payé au profit de l'Etat et pour ètre électeur communal le eens est de 10 fr. En outre la naturalisation ordinaire suiïit a un élranger pour ètre porlé sur les listes provinciales et contmunales. L article G du mème code dispose que nul n est inscrit sur les listes électorales s'il n'est juslifié qu il posséde Ie eens pour l'année de I inscription et qu'il a effectivement payé ié eens pour l'année anlérieure. Nous trouvons dans la revue du Salon de Malines. publiée par I'Impartialmoniteur des beaux-arts,l'appréciation suivante d'ceu- vres de deux artistes yprois: Nos éloges a M. P. Comein, notre ex cellent sculpteur, qui a envoyé au Salon \Mlieer, statuette (terrecuite) et I'Attention, buste (lerre cuite). C'esl dela vérilablesculp- ture qui a été vivement remarquée par les connaisseurs. Una toile trés-réussie est celle de M. Karei Van Kemmel; les Fripiersen Flandre. C'esl une exéculion large el d'un faire par fait, Carlisle a contpris son sujet et a su en tirer lout le parti possible. C'esl une toile qui aflirme la imputation de M. Van Kemmel. Un trisle accident a plongé dans le deuil une honnète familie de Neuve-Egltse. Un jeune garcon de 9 ans en monlant sur un arbre est tombé si malheureusement qu'une branche pointue lui est enlrée dans la téle, a plusieurs centimétres de profon- deur. Aux cris de l'enfant, un ouvrier qui travaillait dans une prairie voisine, accourut précipitaminenl. II pril l'enfant dans les bras, al la laver a l'abreuvoir sa pauvre téle ensanglantée, et l'enveloppa de son rnou- choir pour arréler l'effusion de sang. Quand la mére, prévenue a son tour, arriva tout alarmée, elle enleva le mouchoir avec lequel le brave ouvrier avail pansé la blessure. Le sang jaillit abondamment. La malheureuse méreemporla son enfant a la maison, arrivé a la porte le pauvre petit murmura d'une voix faible: Mére, ne me punis pas! Ce furent ses dernières paroles. On peut se représenter le désespoir de la mére serrant contre son sein le corps inani- mé de son enfant chéri. On peul sefigurer aussi la douleur du pére quand, au retour de son travail, il apprit la navrante nouvel le. Avis aux catholiques qui vont visiter Os- tende: Un trés bon hotelier vient d'enlreprendre a Ostende, rue d'Ouest N° 38, l'exploitation de l'Hötel du Cercle Caiholique. Ce vaste et bel Hotel se présente dans les meilleures conditions; situé dans une des plus belles rues de la ville, a proximilé de la mer, il se recommande par ses chambres spacieuses et bien aérées, par ses apparlemenls parfaite- ment disposés et surtout par la modicité de ses prix. Déjeuners a toute heure. Diners sur commande, Le Vendredi el autres jouFs d'abstinence diners maigres trés-conforlables. De vast es locaux seront a la disposition des Sociétés. Congrégations el autres Institu tions Catholiques qui viendraienl visiter la ville d Ostende. L Ilótel sera ouvert pen dant toute l'année. A cet hótel est joint le magnifique Café du Cercle qui est exclusivement réservé aux membres de tous les Cercles Catholiques et aux personnes recommandées par eux. Par arrèté royal du 9 Juillet, la démission du steur J. de Villegas, de ses functions de conseiller a la cour d'appel séant a Gand, est acceptée. Le sieur Villegas est admis a l'émérrtat. Par arrèté royal de la mème date, le sieur L. Coppens, avocat, juge suppléant a la justice de paix du canton de Dixmude, est nommé juge de paix du canton d'Ard'ove en remplacement du sieur Ketels décédó. L archer de Meitin a trouvé son égal. M. hdouard Alexander de Rousbrugge, a la suite d'un défi de quelques amis, a accepté de degarmr la perche darts l'espace de dix heures. Lenjeu était de 220 francs. Le tir a commence hier a 4 heures du matin. Dés 1/2 h. il ne reslait plus que 4 oiseattx supé rieurs. Aprés une heure de repos Ie tir recommenca. A 8 1/2 heures. tout était abat- tu sauf une calle, touchée et prise en plein differentes fois. La cause de la difficult d abattre cel oiseau était que la broche dépas- sait Ie bois de 3 centimétres. Voyant que toute tentative était inutile de prendre l'oi- seau de cote, une autre position fut prise Apres quelques minutes de nouvelles lentati- ves la calle était a lerre. II ne sera pas sans intérét de menlionner fléches°Ur Ce dernier C°Up U 3 éle lance 367 de,futn||mbrf '?lal deS 0iseaux aba,lre était de 06. I a ete lance en tout 1764 iléches et employe 3 heures 10 minutes. PÈLERINAGE BELGE A N.-D. DE LOUR DES, du Mardi 7 Septembre au Mercredi 13 avec sejour a lssoudun, le 8. a Lourdès nial. ls'ü: '2 el,3--elil>»yW. Prix des places aller et retour; Premié ses fr. 183.-Secondes fr. 113._TroV nemesfr. 83. Ikndaye, 11 .laillet, 2 h. lOsoir. Franchement la riposle est terrible écrasanle; Quel esprit renversani, quelle verve éionnante! Bravo! mes chers abbes, ce n'est certes pas mal Vousavez un lalenl vraimenl pliénoménal. Vous aimez les gros mots, vouscultivez I'injure, Mentir, calomnier e'est clans voire nature; Si, quand vous écrivez, vous vous laviez les mains Peul êire vos ócrils seraient ils moins malsains, Des savants comme vous dcvraienl toujours écrire, Nous ririons plus souvent, nous aimons tant a rire, Voire style est si propre el vos vers sont si beaux Que nous en fesons cas, comme on fait des joyaux. Et puis vous êtes clairs comme l'Apocnlypse, Toujours voire bon sens est a l'état d'éclipse, Est-ce bien étonnant?.. Vous êtes gros el gras, Vous vivez de bons vins el d'excellenls repas; Vous savez cependanl oü peul mener l'ivresse Ce que peul engendrer une molle paresse! Vous avez lu Boileau, son immorlol lutrin?. Qu'il vous connaissait bien, ce célèbre écrivain! Ecoutez-le parler; ses vers sont admirables, Vous vei rez ce qu'il dit de vousde vos semblables: Des cbanoines vermeils et brillants de santé S'engraissaient d'une longue et sainle oisivelé; o Sans sorlir de leurs lits, plus doux que leurs her- [mines, «Ces pieux faineants fesaient chanter malines, Veillaient a bien diner, et laissaient en leur lieu A des chanti es gagés, le soin de louer Dieu. Au revoir, cher abbés, et que Dieu vous bénisse Qu'il écarté de vous l'effroyable jaunisseüü (Prugrès) C'en est done fait, rail leur,malheureux, je le vois, Ta veine est épuisöe, ct vide est ton carquois. Ton Pógase fourbu réclame l'écurie, - Indigné d'un lel mailre et de son incuriel... Et Parthe dévoyó, lu demandes en vain Quelque flèche perdue, au chanlre du Lutrin. Admirez l'ironie: el que Dieu vous bénisse, n Qu'il écarté de vous ïeffroyable jaunisse!n Pour des vers de ce style, imprudemment com- [mis, Dans la tribu des sols, on pourrail élre mis. Qu'Esculape mandé, courant Ion refuge, T'adminislre au galop un puissant vermifuge! Quoi qu'on dise, nos traits, pauvie poètereau,— Comme un fouel vengeur, ont mordu sur la peau. Galien, llippocrate ordonnenl une douche A 1'A pol Ion gateux de la rue de la Douche!... La grimace me plait d'uu Voltaire aux abois, Trouvant Nonotle en garde el Palouillet narquois. \7ous pouvez, au surplus, crier comme des anes, Ou, roquets impudents, arroser les soutanes; Débridez vos esprits: parlezd'un pied léger... II reste dans nos bois.... des merles pour siffl u Zoetenaye, 12 Juillet 1873.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2