ses rivages, ses monlagnes, ses plaines ver-
doyantes, ses villages el ses cilés, mais son
people, ses évèqnes, mes si vénérés collè-
gues, ses prèlres si dèvoués, ces Irlandais si
bons. si braves, si gènéreux; llrlande, 1 lr-
lande tTO'Counell!
Je m'écriais, dans ce discours de Saint-
Roch, ému jusqu'au fond de inon ame: O
clière Irlande, noble lerre catholique, vieille
contrée dos saints, lerre feconde en verlus,
en douleurs, patrie do la foi, de I'honneur,
du courage, je suis heureux de te le dire, le
nionde te regarde avec respect el avec
amour! il te plaint dans tes malheurs, il t'ad
mire dans la consance! Mais en ce mo
ment,oar il fant bannir les souvenirs doulou
reux, il faul être tout a l'espérance, j'ajoule:
II t'admire dans tes joies, il s'associe a tes
fètcs: lous les cceurs généreux sont avec
loi.
Vetiillez agréer, Monseigneur, Phonimage
de tons les dèvoués respects que j'ai 1 hon-
neur d'offrir a Voire Eminence.
f Felix, évëque (TOrléans.
LA MODERATION MÉCONNUE.
Des jonrnaux catboliques out qualifié le
ministère acluel de ministère de paix cl
d' union.
II est de fait que nos gouvernants ont
cherché le plus possible a éviter toules ques
tions irritanles. lis n'ont pas redressé lous
nos griefs, non pas, comme Ie prétendent
nos adversaires, parce qu'tls reconnaissenl
que cos griefs ne. sont pas fondés el que tou-
tcs les lois votées sous le cabinet doctrinaire,
y comprise celle qui a vole aux catboliques
les bourses d'éludes fondéos en leur faveur,
sont jnsles, mais pour enlever lout prélexle
d'émeutesaux libéraux qui s'ingénicnt a sus-
citer des occasions de fomentcr des troubles
dans le pays pour tenter de r conquérir, a
l'aide d'une spontonéité foudroyante, le pou-
voir qn'ils ne parviennent pas a reprendre
par le jeu régulier de nos institutions.
Eb bien! malgrè cede attitude passive du
ministère qui a toujours plié sous les caprices
des libéraux pour éviter les désordres dont
ils le menacaient, bien que ce bon ministère
se soit attaché a distribuer les faveurs gou-
vernemenlalés sans distinction de parti, les
organes de la presse libérale ne veulent pas
reconnaitre qu'il ail recherché la paix el
l'.nnion, mème au prix de concessions par-
fois humiliantes.
On vienl nous parler avec enthousias
me de paix el d'unions'écrie l'nn d eux,
mais depuis 1870 nous aeons élé deux fois
a kt veille de la guei re civile;- les ciloyens
pacifiques el apaisés se cassent réciproque-
ment les reins sous prélexle de pèlerinage
Et en quoi s'il vous plait les e.xcès hon-
teux dont le libéralisme s'est rendu coupable
contre la liherlé des cultes, onl-ils changé la
politique du cabinet!
Voici, par exemplc, un bonnète homme,
un bourgeois pacifiqne qui a toujours fait
bonne mine a tout le monde. Evitanl avec
soin d'etre désagréable envers les gens atra-
bilaires acharnés contre lui, il s'est efforcé au
contraire de se monlrer aimable el préve-
nant pour eux, el parce que ces forcenés
l'insullent et se ruent sur ses amis, cel bon
nète homme aurait cessé de se monlrer ami j
de la paix et de la conciliation!
Parce qu'il y a des assommeurs de pèle-
rins dans le parti liberal, s'on suil-il que le
ministère qui a ponssé la condescendanco
jusqu'a respecter l'arrèté inconstitutionnel de
M. Piercot, portant interdiction des proces
sions jnbilaires, ce ministère placide qui s'est
toujours èverlué a apaiser les querelles d'Al-
lemands. que lui a suscitées le libéralisme
ne serail pas ami de la paix et de l'union!
Qu'on nous pmnetle de le dire; il a élé
conciliant et modéré jusqu'è l'excès.
le pouvoir de la poudre? Le pouvoir est une
force morale: on I appelle encore 1 autorité.
En toutes cboses, le droit seul autorise.
En dehors du droit, existe des tentati-
ves, mais d autorisation point. Le pouvoir
est done le droit, appuyé par la force.
Prélend-on que I Etat est le seul déposi-
taire du pouvoir? Dés lors, il serait aussi le
dépositaire unique du droit. En dehors de
sa sphére, il n'y a plus que des devoirs.
Le citoyen ne pourra réclamer contre rien;
il devra obcir toujours el en lout; il sera
esclave.
C'est la these de Bisrnark, ce sont ses exi
gences.
Pour adoucir la conséquence, le libéralis
me dit: Dans la pratique, I'Elat peul et
doit poser des hornes a l'exercice de sa sou-
vcraiueté.
Quelles bornes?Vous ne précisez pas, vous
vous reservez. C'est prudent.
Si I'Elat peut poser des bornes a sa sonve-
raineté, seul juge en cette matière il demeu-
re libre de les poser ou il veul el de les öler.
Voila l'arbilraire suprème.
Si I'Elat, comme vous diles, doit savoir
s'arrèler a cerlaines limites, il n'est plus li
bre. Quelqu'un peut le conlraindre. Qui est-
ce alors? Est-ce l'Etat lui-mème qui secon-
traindra? Est-ce un autre?
Veuillez vous expliquer, messieurs les
libéraux.
I'Elat peut et YEtal doit sont légèrement
en contradiction Donnez-vous la peine et
faites-nous I'honneur d'en monlrer l'harmo-
nieux accord.
Nous le savons, ceux-la prétendent que
le journalisme catholique vcut assurer I im-
punilé des ecclésiastiques coupables eest
la un mensonge gratuit: noiis vonlons
d'autant moins l'impuniléde ceux qui souil-
lejit la robe sacerdolale, que les premiers
nous avons un grand inlcrct a séparer les
brebis galeuses d'un troupeau. Celui-ei", Dieu
rrieréi, brille par la saintelé de la conduite,
par la pureté des mceurs, par la charilé
angélique, el il landrail ètre en proie a la
plus violente des aberrations du sens moral
pour vouloir qu'un soufflé impur ternisse
l'éelatde taut de verlu, de taut de dévoue-
ment.
Mais voici ce qui arrive: dés la première
nouvelle, fausse ou vraie, qu'un ineinbre
du clergé s'est égaré, loute la presse libé
rale s'en empare, la commente, I'amplifie
el, parfois de concert avec des magistrals
Uarat isles, el le forme contre Ie prévenu
une véritable conjuration; c'est a qui aggra-
vera sa position au moyen du mensonge
et de la calomme.
il n'entre dans
Nous n'avons ouï que la moitié de voire
programme; voici Ie complément: L'Emt.
c'est nous. Telle est voire 'pensee et le fond
de votre thèse. Nous I'allons prouver.
En effet, l'Etat n'est legitime a vos yeux
qu'a la condition que vous en teniez les rè-
nes. Sinon, quand il est catholique, d'oii
vous viendrait I'audace de l'allaquer, qui
vous rendrait si criminel de vouloir vous y
installer? Convaincus de la légitimité, vous
resteriez en vrais Chinois le front dans la
poussiére, devant l'Etat; vous serviriez, vous
obéiriez surtout, et vous trembleriez devant
ce droit unique, devant ce pouvoir suprème,
devant ce Dieu moderne, qui vous a retire
son sacerdoce, qui vous a écartés de son
autel, et a voulu y adinettre les catboliques.
Si l'Etat est ce que vous dites, alors res
pect a l'Etat catholique. Contre cet Etat,
vous vous révoltez, vous vous artnez de pa
vés el de torches. Done voire these esi bien
celle-ci: le souverain absolu, c'est I'Elat,
quand I'Elat, c'est nous; mais est il catholi
que? C'est un lyran, il faut 1'extcrminer.
(Cloche.)
l'idéë d'aucun de ces journaux que Ie prèlre
ou Ie religieux poursuivi peut ètre inno
cent; jamais aucun d'eux ne se souvienl
des lecons que lours comperes ont recues
Ie prévenu, par cela seul qu'il apparlient au
clergé, est coupable.
Cela est iniquecela est infamecela
provoque el doit provoqucr I'indignalion
de tons les coeurs bonnètes. Le prévenu est
réputé innocent jusqu'après condamnation,
el ce point de droit, la presse libérale le
viole scandaleusemenl. En presence de cette
injustice, les journaux calholiques se rai-
dissent; ils invoquent Ie respéct dü au
prévenu, ils demandent qu'aucune influence
extra-judiciaire n'agisse conlre lui. Alors
surgil une polémique qui obscurcit les
intelligences excite des preventions et
quand le jour de la justice est venu, le
prévenu a contre lui l'illégale et injuste
pression du dehors et Ie réquisiloire du mi
nistère public, trés heureux encore si quel-
que magistral Raratiste n'a pas profilé de ses
relations avec le parquet et avec la presse
pour aggraver la position.
Telle est la marche ordinaire des causes
oil des prèlres et religieux se trouvent im-
pliqnés. Or, nous rappelons ici la presse
libérale a Ia décence, a la discretion, a la
réserve qu'elle doit aux prévenus; nous la
rappelons a l'observance des égards qu'elle
ne peut leur refuser sans se mettre hors la
loi.
La position que cette presse a prise en
pareille occurrence, me rnppolle la lourbe
des furibonds, qui appliquenl la loi de
Lynch a celui qu'accablent les passions
papula ires, et en lisant les sorties des jour-
nanx libéraux, je crois entendre les clamours
de ceux qui préparent la rorde et la passent
au enu <|e la victime. L'une sauvagerie est le
digne pendant de I'autrc. (Patrie.)
RELEVÉ DE QUELQUES MENSONGES
I1ISTORIQUES.
Nous lisons dans la Paix
La pensee la plus générale qui dicta les
resolutions du Congrés de Gaud de 157G,
fut Ie trés legitime, désir de souslraire tons
les Pavs-lias a la domination espagnole
laquelle élail devenuë aussi impopulaire, on
peut mème dire aussi odieuse dans les pro
vinces du midi que dans celles du nord.
Pour alteindre ce but les catboliques adop-
léreni loyalement les dispositions secondaires
du Compromis, a savoir la tolérance reli-
gieusc ou la pratique des cultes réformés.
Alors que Guillaume d'Orange et ses parti
sans réolamaient en faveur des protestants
wallons ou fiamands le libre exercice des
nouveaux programmes sectaires, eux-
mémes prosenvaient le caiholieisme autou.r
d'eux, a ce point que dés 1573 les Pa pis
tes élaient persécutés, dépouillés, pour-
chassés dans lous les parties de la llollande
proprement dite.Pourquoi noscontradicleurs
cachent- ils ces fails inconteslablement dé-
monlrés, et comment osent-ils accuser din -
loléranee les calholiques d'alors si impi-
loyablemenl proscrils de l'autre coté du
Moerdyek? En verité n'esl-ce pas une insup
portable plaisanterie que de présenter le
prince Guillaume, Marnix, leursamis intimes
et leurs successeurs imrrvédiats comme les
apötres de la liberté de conscience, quand
les enfants de nos écoles primaires savent ou
devraient sovoir que l'exercice du culte
catholique étail inlerdit par la loi et, au
besoin, empèché par une populace fanalique,
dans la Zelande, les deux Hollandes,
presque partqut en dehors du Brabant sep
tentrional et de quelques parties de la Guel-
dre ainsi qu'en Angleterre, dans la moitié
de l'Allemagne, en Suéde, en Danemark et en
Russie?
vénale et réelle des immeubles urbains dé-
passe celle de loute la terre cullivée? Nous
avons sous les yeux un registre d'abbaye
d'aprés lequel ses meilleurs bonniers ne lui
rapporlaient, comme fermage, que 2b florins
par an, somme qui n'équivaut qu'a un mil-
)ier do francs de capital, el cela il y a cent
et quelques anoèes. Ldire aux gens qui
invoquent comme Evnngile contre les ca ho-
liques beiges Fin-folio du protestant Van
Meieren, de penser que cette abbaye et beau-
coup d'autres élaient trop riches el que la
main-morle avail recti parmi nous des déve-
loppements exagérés, nous nous abslien-
drons de les cöntrcdire, mais a quoi bon
enentir aussi sottement lorsqu'on n'écrit pas
exclusivement pour les imbeciles?
THESE LIBÉRALE.
Les theses du libéralisme ne secomptent
plus. Comme le mensonge, le libéralisme
varie lous les jours et lous les jours il fail
du vieux neuf. Ainsi anjourd'hui il a repris
la these paienoede I Etat-Dieu.
II ne la publie qu'a moitié. Première par-
lie: le seul souverain, c'est... l'Etat! Secon
de partie, mais sous enlcndue: l'Etat, c'est
nous! Foin des rois. des empereurs, des ci
loyens!
Voila toute la these.
Si I'Elat est le souverain absolu, indépen-
dant, il n'y a nul pouvoir au-dessusde lui,
ni en dehors de lui; il est non-seulemenl le
pouvoir suprème, mois unique.
Or le pouvoir n'est pas la force malérielle
settle.
Est-ce qu'on dit: le pouvoir du cbcval ou
LE PRÊTRE DEVANT LA JUSTICE.
lTn vicaire de Liége vient d'èlre condamné
a la peine d'emprisonnemenl pour attentat
a Ia pudeur de jeunes filles. S'il est reelle-
menl coupable, il faut le repousser au loin
et Ie déclarer indigne de porter 1 habit
ecclésiaslique; il faut Ie flélrir pour avoir
oublié cl méconnu ses devoirs sacrés.
Mais beaucoup do personnes croient a
I'innoceftce de ce prèlre; elles prétendent
qu'il est la victime d'une odieuse machina
tion, et il vient de soumeUre l'accusation
dont il est I'objel a la cour d'appel. II con-
vient done d'attendre Parrel des juges en
dernier ressort; leur examen dira de quel
cóté est la vérité.
Sans vouloir nous prononcer ici dans tel
ou tel sens, pour ou contre le vicaire de
Sle-Marguerile, nous devoris rappeler que
malheureusemenl il n'est que trop vrai que
beaucoup de prèlres et de religieux out été
dans ces derniers temps les victimes d'bor-
ribles complols dans lesquels les sectaires
du libéralisme sauvage avaienl trempé a
pleines mains. Chacun se rappelle les tra
mes odieuses ourdies a Alost, a Gaud, a
Tournai, a Alons, etc., contre des membres
du clergé régulier, qui, accusés de méfails
scandaleux n'eurenl pas de peine a élablir
leur pleine innocence. Ce sont la des faits
inconlestables, et la presse libérale ne peut
les avoir oubliés, attendu que quelques-uns
de ses organes onl été condarnnés pour
avoir diffamé les victimes. II est vrai que
ces lccons n'onl guère profité a la presse
adverse, mais le cas échéant, il est du de
voir des prèlres el religieux calomniés, de
faire punir ceux qui de la dilïamalion font
métier et marchandise.
Un procés de presse vienl d'ètre intenléa
YQryam de liuy,
Ce journal liberal s'est permis de publier,
a l'exeniple de l'ayoeal Dubois de Gand, un
faux mandement episcopal, ordonnanl des
priéres, des processions et des triduüms ex- j0Urd'hui. Le concours denós Gueux
piatoires dans toutes les églises du diocese
pour l'alïaire Duchesne.
C ite piece apocrypbecst presque entiére-
ment compos,ée de phrases emprunlées a de
précédentos lettres pastorales de Mgr l'Evè-
que de Liége, ou irnitces de celles-ci.
Mgr de Montpellier vienl, de ce chef, d'in-
lenlor une action de dommages-intèrèts a
YOryane de Huy.
Espérons que la justice n'épargnera pas le
faussaire.
Les prétentions des Réformés s'accentuè
rent sans cesse chez nous et en Néerlande,
sous Ie souffle brutal d'outre-Manche et d'ou-
tre Rhin. La vie commune devint bien tót
impossible. On se sépara cruelleinentet le
régne d'Albert et d'lsabelle consolida l'hos-
tilité politique et religieuse. Mais ici encore
il importe de faire une remarque digne de
toute I'attention de ceux de nos adversaires
qui allachent quelque prix a la vérité. Le
gouvernement de nos archiducs ne toléra
point les cultes réformés, et il ne permit pas
aux sectaires de parler, d'éerire et de prier
en public, cela se démonlre d'une facon
superfine, par des tnilliers de téinoignages;
mais il n'emprisonna, ne dépouilla, ni ne tua
pas les dissidents, landis que des centaines de
calholiques furent exécutés chez nos voisins
du nord duranl la mème période, parfois
dans des circonstancos oü l'iriiquilé eriniI
vengeance au ciel. Quel triste plaisir a-t-on
a méconnaitre ces di (Terences essen Helles, a
défigurer l'bistqire a noircir ses ancétres el
a blancbir leurs bourreaux? Les Gueux mo-
dernes ignorent-ils que leurs prédécesseurs
furent solennelleinenl b!amés par les auteurs
de la Pacification de Gand? La chose e-t
pourtant sure, car cet acte (que 99 libéraux
sur 100 n'ont eerles pas In) consacra la li
berté religieuse toujours riléë par les Gueux
du 10° siècle et encore violée par ceux d au-
aux
ACTES OFFICIELS.
Par arrèté royal du 21 Juillet, la decora
tion de seconde classe, inslituée par les ar-
rètés royaux du 7 Novembre 1847 et du 1
Mars 1848, est accordée aux travailleurs
agricoles suivanls
A. Brouckaert, 2G ans, célibataire, ouvrier
agricolea Harlebcke. D'une fidélité a toute
épreuve et d'une conduite exemplaire, Brouc
kaert se distingue par des connaissances spé-
ciales dans la culture des terres et dans l'éle-
vage des chevaux. Bon fils, il est le soutien
desa mëre, qui est veuve.
P. Deschuylter, 04 ans, marié, ouvrier
agricole a Rousbrugghe-Haringhe. Tous
les efforts de cel ouvrier intelligent lendent
a l'amélioration du bélail el des cultures de
son maitre. Actif, laborieux el bonnète, il
jouit de l'eslime de ses conciloyens. Sa con
duite est exemplaire.
P. De Raedt, 82 ans, veuf, ouvrier agrico
le a Nieucappelle. Ce vénérable vieillard
travaillc depuis cinquante et un ans dans la
mème ferme. Son intelligence, son zèle et
son activilé ne se sont jamais dementis pen
dant sa longue carrière. Sa conduite est
exemplaire.
A. Verleye, BB ans, ouvrier agricole a
Waereghem. Verleye se recommande
par son zèle, son habileté et son assiduilé au
travail. C'est uu ancien militaire qui
siste a (affaire de Risquons tout, ou il
blessé. So conduite est exemplaire.
as-
eté
Nous publions plus loin, sous la rubrique
Chronique judiciaire. les arrets rendus hier
par la cour d'appel de Gand, dans les affaires
relatives au pèlerinage d'Oostacker.
La cour a maintenu deux acquitlements
prononcés en première instance et clle en a
ellc-mème prononcé deux autres.
Tous les prévenus dont la condamnation a
été maintenue, ont obtenu une notable re
duction de peine.
On se rappellera que la cour d'appel du
Brabant avail, au contraire, considérable-
menl majoré les diverses condamnalions
prononcées en première instance, a propos
des troubles qui onl eu lieu aux processions
de Bruxelles el d'Ixelles.
Les arrèts rendus hier par la Cour d'appel
de Gand confirment les espérances des uns,
les prévisions des autres, et, somme toute,
répondent a 1'aUenle général.
fètes annoncèes pour Fan pró'chain, est done
une anomalie, une inconsequence'nous di-
rions voloniiers une retractation s'ils nous
permetiaient de leur supposer quelque re-
pentir.
Parmi les mensonges que nous avons lus
ces jours-ci dans divers organes de la coali
tion gueuso-docirinairesignalens ceiui-ei
encore: «dés le milieu du 17° siècle les
deux tiers du sol beige appartc'naient aux
convents el aux églises et l'on avail lieu de
craindre que le tout ne devint bieniöt leur
propriélé. Cette assertion ramassée dans
les I i bol les protestants est colossalemcnt
fausse. A cette époque les couvenls élaient
moins riches et moins nombreux qu'en 1781
lorsque Joseph II en fit dresser la stalistique
et en cominenca la suppression. Or il résulte
de documents trés approximalivement exacts
qu avani la revolution dite brabanconue le
clergé pris en masse étail propriélaire d'un
quart du sol, la noblesse et l'Etat d'un second
quart, el la bourgeoisie el les cantpagnards
de la moitié restante. Les calculateurs l'antai-
sistes que nous réfutons ici pourraient s'as-
surer sans peine, en quelques heures d'étude
dans nos bibliothèques et archivesque les
trois quarts au moins des maisons de toutes
nos villos étarent la propriélé libre el enlière
du publiclaïque, non seulemenl déjaen 1781,
mais peut ètre dés Charles-Quint et les dues
de Bourgogne. Qui ne sail que Ia valeur
CHRONIQUE JUDICIARE.
La Cour d'appel de Gand a prononcé hier
dans l'affaire du pèlerinage d'Oostacker. Voi
ci Ie résumé des arrèts rendus par la Cour:
M. Verhitst qui, en prémière instance,
avail eu 11 rnois et demi de prison et 300 fr.
d'amende, est condamné a 3 mois de prison.
MM. Baeten, Smolders, Larse, Debruycke-
re et Demulder ont 8 jours de prison au lieu
de 15.
M. Wieme qui a eu 1 mois, a 14 jours.
MM. Leemans, Leclercq, Van de Voorde
el Van Cromhrugge. condarnnés le I1' a 8
jours,le 2" a 50 fr. d'amende, Ie 3e a 8 jours
el le 41' a 14 jours parle tribunal correclion-
nel, sont acquittés.
M. Cottignie est condamné a 21 jours de
prison. L'injure par fails est écartée.
M. Dhaenens a 8 jours au lieu de Irois se-
maines de prison, M. Debleeckcre 8 jours au
lieu de 21.
Le jugement par lequel M. Pelat a été ac-
quillé, ceux par lesquels MM. Delin el De
smei onl élé condarnnés a 8 jours de prison
sont confirmés.
Dans l'affaire Coppgjans, l'appel du minis
tère public est déclaré non recevable.
'cs ssir Ba BlSaiise adressé aux
pères et triéres de familie el a leurs enfants,
par J.-J. Nyssen, curé-doyen de Stavelot,
2° édilioriprix 75 ca, se vend chez Van-
dergbinste-Fossé, rueau Beurre, G6, Ypres.
t'li roiiiq me locale.
C'élail Jeudi un de ces jours qui font la
joie des enfants el les délices des mères, c'é-
lail la Distribution des Prix aux élèves du
collége St-Vincent. La nombreuse et brillante
assistance présidée, au nom de Sa Grandeur
I Evèquc de Bruges, par M. le chanoine Van
Coillie, remplissait la partie occidentale de
nos Grandes Halles. Un Chceur de Flotoxv,
de genlilles declamations débitées par. trois
des plus jeunes élèves, un .Drame hislorique
joué avec intelligence et aceent par une (ren
table d'élèves ont charmé l'audiloire. Des
Paroles de remerciment, aussi bien seniles
que franchement dites par M. Jules de Schre-
vel, Laurcat de Rhélorique, onl dignement
terminé cette solennité.
Au concours de 4C Latine, version latt'ne,
sur 138 concurrents, M. Henri La Grange,
d'Ypres, a oblcnu lequatriéme accessii;
i