ct cela suffil pour expliquer leur haine
conlre ce Ji.héral qui, d'ailleurs, rappe-
lons-le au Journul de Gundest rnort en
calliolique, confessé par un jestille.
Enfin, M. Chaudey étaii un bourgeois
fivró aux haioes du socialisme. Son nom
figure sur la lisle des otages comme un
avertissemeni donné a ce libéralisme aveugle
qui ne voit pas, on, pour mieux dire, qui ne
veut pas voir qu'en ébranlant l'ordre reli-
gieux et moral, il sape el compromel du
iiiêmecoup l'ordre social lout en tier.
Mais les prêtres, les Séminnristes, les Jé-
suites, les Dominicains, les Eréres dos Ecoles
chréliennes, en un mol tous ces calolins,»
commedil M. Van Huinbeeck, qui onl formé
Ie contingent, de loro'Sé plus nombreux, de
la phalange des olages, nous dira-l-on bien
quel motif spécial lesdésignail aux fureurs
des communards?.,. II n'y a d'autre répon-
se a cel te question que cel Ie que nous avons
déja donnée. La presse, et la prcsse libérale
aussi bien el au mème litre que la presse so-
cialiste. avail soufflé au cceur du peuple la
liaine du prètre et du religieux. El Ie les
avait, en quelque sorte, marqués d'avauce
pour les exécutions de la «justice populaire,»
el les communards, en fusillanl la prêtraille
n'oni fait qu'ccrire dans le sang Ie post-scrip-
lum des premiers-Paris, publiés, presque
chaquejouret pendant des années, contre
1'Eglise et contre le clergé.
Sur Ie terrain religieux, la polémique li
bérale se confond absolument a vee la polémi
que socialiste. II n'v a mème, pw rapport a
la erudite du langage el a l'ignominie des
attaques, aucune nuance eutre les prganes
du doctrinarisme soi-disanl conservateur et
les coryphées de la démogagio ia plus effié-
née. C'est, de part el d'autre. la mème pas
sion, servie par les memos armos, el pour-
suivant, soit aveuglément, soit en connais-
sance de cause, le mème; but.
Que conclure de la, sinon, comme nous
1'avqns fail, que les mèmos causes doivent
produire les meines effets, et que le libéra
lisme aura sa large part de responsabilité
dans les catastrophes que nous réserve l'a-
venir? C'est ca qu'il est facile, désa présent,
de determiner, el notre devoir de journa
listes caihojiqnes el conservateurs est dele
faire, en sign.alanl le péril d'une propagaride
funeste et véritabiemc-nt criminelle.
En vérité, nons nous demandons parfois
comment le tempérament beige a pu résister,
jusqu'a l'heure oü nous sommes, a ce feu,
toujours renouvelé de diffamations et de
calomnies, quotidiervnement dirigé conlre
1'Eglise et contre le clergé? La presse libérale
de notre pays peufêtre justement comparée
a une mitrailleuse poïniée sur le sacerdoce
catholique et desservie par des arlilleurs que
la haine aiguillonne el rend infatigables. II
faut qu'il y ail encore en Bclgique beaucoup
de bon sens et de foi, il faut que le prestige
du clergé soit demeuré bien puissant, il faut
que l'éclal des vertus sacerdolales soit bien
grand, pour qu'unegucrrc aussi opiniatre et
aussi acharnée ne nous ail pas encore vain
de tern bles malheurs.
Mais qu'on y prenne garde! L'ceuvre de
la destruction et de la haine avancé néan-
ntoins, et il est impossible de réparer tou
jours a temps les brèches qu'elle fait ot les
ruines qu'elle accumule. C'est ce qu'atteste
l'expérience de l'histoire. Nous savons d'ail
leurs par l'enseignement du Saint Siége que
la liberté de la presse, dans les conditions
oü elle s'exerce chez nous, doit nécessaire-
ment enfanler des désastres pour la société
religieuse et pour la sociéte civile. II n'est
pas difficile a la perspicacilé du bon sens
cbrctien d'apercevoir, dés a présent, les in
dices qui annoncenl la realisation des oracles
de l'infaillible sagesse. Aussi du sommei
d'une montagne on voit se former les ima
ges précurseurs de forage; des extréinités
derhorizon on les voit s'avancer, se rejoin -
dre, se rassembler comme des arniées ran-
gées en bataille pour se renconirer enfin
dans on choc formidable qui enflamme le
ciel el ébranle la terre... Heureux alors ceux
qui ont su prévoir la tcmpè'ie et chercher un
abri pour eux-mèmes et pour ceux qui leur
som citers!.... Nous n'avons point la préten-
lion de convaincre des géns qui ue veulent
point èlre convaincus; mais nous sommes
fidèles a la consigne de la vigie et nous si
gnalens des points noirs a I horizon.
[Bien Public).
LA RÉCLAME.
La presse libérale est en concurrence avee
jes pilules llulloway et avec l'eau cTAnvers.
C'est a qui fera les réclames les plus ébou-
riö'antes el les plus tambourinanles, pour
recomtnander la drogue littéraire qui se dé-
bite au rabais, dans les établissements seo-
lanes marqués du timbre ofliciel el suslenlés
par la caisse de l'Etat.
Prenez mon ours
N'tst-ce pas, enelfet, chose insupportable,
que de voir les écoles du clergé, ces écoles
qui ne demandent pas un centime au bud
get, fróquentées par des armées de jeunes
geus, dont les examens prouvent qu'ils ne
soul gnère crélinises; taudis que les collé
ges, les athénées, les écoles ol'iicielles quel-
conques, niaiigonl au ratelier de l'Etat, des
provinces, des communes, el ne donnent que
des fruits souvent secs, el presque toujours
ma Isa nis'?
Allons, sonnez tambours! Entrez, mes
sieurs! A la portie ón ne prend point d'ar-
gent! Laissez la les écoles cléricales; ce sont
des foyers d'ignorance et de corruption!
Venez plutöl a ces asiles de science et de
vertu, a ces pieuses écoles de l'Etal, peu-
plóes d'une race sa into, ovi Ton vil et l'on
meurt dans la plus correcte régularilé; en-
funIs, parents, venez! voussurtout, libéraux,
venez, et ne commcltez poitit la Irahison de
livrer voire chair et voire sang a ces maitres
cléricaux dont la main gale tout ce qu'elle
touche!
Ainsi retenlit la réclame sur lous les tré-
leaux de Ia presse.
El la conséquence?
C'est que jamais les inscriptions n'auront
été, dans les écoles du clergé, plus nombrcu-
ses qu'ellcs ne le seront a Couverture de la
prochaine unuée scolaire.
Ei maintenant, eomprenez, vous tous qui
avez une comprenoire!
L'ANARCHIE DES IDÉÉS.
Grace a l'unarchie d'idées en laquelle vit
notre époque pour tout ce qui touche a la
politique, ccrlaines étrangetés prennent quel-
quêfófs une apparence quasi-plausible, qui
oblige a les rcfuler.
Mais, en ce qui concerne les questions so-
ciales, les preoccupations intimes de chacun
pour sa sécurilé personnelle ont encore fait
jusqu'ici assez bonne garde autour de bon
sens général, pour qu'il suflise de citer sans
eoinmentaires les ulopies de quelques écri-
vains.
C'est ainsi que nous reproduisons la con
clusion suivante d'un article de la Franceau
sujet de la repression des crimes
Un jour viendra ou disparaitra tout cel
arsenal de peines.de souffrauc.es,decruau-
lés inuliles qu'on noinme le sysiéme pénal;
Oti l'on remplacera le juge par le mé-
decin
Le geölier par rinfirmier
L'exécuteur par l'inslituieur
Le ministère public par le ministère de
la santé publique;
Los tribunaux par des hópitaux;
L'expiation par 1'éducalion.
A la repression pénale doit succéder la
ikêrapeulique sociulcau code doit suc-
céder le codex.
Quels jobs jeux de mots el quelle sagesse!
S'iinagine-t-on le temps oü un Traupmanri
sera renvoyé a l'école comme un candidal
Lachelier coupable d'un barbarisme ou d'un
contre sens? Et se représenle-t-on ce que
pourronl bien èlre les böpilaiix de l'avenir
ou, selon les métbodes plulautbropiques du
journal de M. de Girardin, les iulbiTiinés al-
teintsde la maladie du vol, de l'incendie 011
de rassassinatserontentourés de pet 1 ts soinsl
en rapport avec les exigences de leurs inle-
ressantes infirmilés?
DÉDIÉ AU PROGRÈS.
Nous lisions il y a quelques jour dans les
journatix de Paris:
Les Pères Jésuites directeurs de l'école
préparatoire de Sainl-Geneviève, a Paris, ont
fourni cette année a l'école Saint-Cyr qua-
Ire-vingl dix-neuf élèves, parmi lesqucls
huil onl éié des dix premiers, lis onl, en
outre, vu entrer a l'école polylecbnique
trenle-cinq de leur élèves.
Huil élèves sur les dix premiers! Voila
pourquoi les Jésuites sont accuses d'êlre des
éteignoirs!
Le résullat ofliciel du premier concours
pour les bourses d'externes dans les écoles
municipales supérieures de Paris n'est pas
moins instructif. La commission chargée de
l'examen était présidée par M. Gérard. 505
élèves ont concouru, dont 233 apparlenanl
aux écoles laïques et 273 aux écoles des
Fréres. Ont élé éliminés après les première
épreuves: 292 candidats, dont 174-deséco-
les laïques et 118 des écoles congréganistes.
Sur les 213 admis aux épreuves definitives,
134 étaient done des eléves des Fréres et b9
seuleiïient des laïques. Enfin, des 18b bour
ses qui ont été accordées, les laïques n'en
onl obtenu que 37. Ces clnffres sont d'autaul
plus éloquents que les Fréres n'onl a Paris
que bi écoles, taudis que les laïques en ont
70,
Mais la supériorilé des écoles congréga
nistes éclate sirrtoul dans Ie classemenl <té-
nèral, par o^dre de mérite, des candidats
délinitivement admis. Les quatre premiers
sont élèves des Fréres. Dans les vingl pre
miers ne figure qu'ww seulèléve laïque. Des
Gb premiers. 46 sont élèves des Fréres.
Tiés-rares dans les premiers numéros, les
nominations d'élèvcs laïques sont trés fré-
quenles vers la fin. Les cinq derniers numé
ros sont laïques.
On voit que les parjjsans de l'ignorance
ont d'excellenles raisöns poar en vouloir
aux Petils-Fréres.
CE QUE LES MOINES DONNENT.
Les souscriptions ouverles en Relgique en
faveur des inondés de France couvrcnt bien
des mauvaises passions. La loge en a pris
prélexte pour se montrer el faire des dupes.
D'autres toujours des affiliés des loges
en ont profit e pour lancer conlre le clergé
/es accusations et les calomnies les plus gros-
stères.
Voici venir mainlenant un journal iibéral
bmxeilois qui s'eléve avec violence paree
que les moines, les nonnes et les jésuites
n'onl pas ouverl de souscription pour les
iuorides du Mid i.
II n'y a qu'une classe d'èlres, dit le prè-
tropbobe en question, qui n'a pas donné et
qui ne donrie jamais, ce sont les jésuites, ce
sont les rnoines...
A l-on jamais vu un moine parliciper
a une sousenption, prendre des billets d'une
concert, faire un don ou donnet' un lol?
Jamais!
La «béte d'encre, commediraitM.de
Bismark, qui a écrit ces lignes le sail bien:
les moines ne prennent pas de billets aux
tombolas et ils ne donnent pas de lots, paree
qu'ayanl fait vie 1 de pauvreté, iIs ne possè-
dent individucllement riem
Mais ils donnent autre chose que des lots
quele ric-he fait banalement prendre parson
laquaïs chez le mareband du coiri; ils se don-
iient aux pauvres, a ceux qui souffrent, a
ceux qui pleurent et qui sont abandonnés.
lis prodiguent aux malheureux leur dévoué-
menl et leurs consolations. Ils communiquent
atoutce monde d'inforlunés leur foi et leur
espérance. Ils lui enseignent la mansuétude
el la patience; ja patience nécessaire a celui
qui n'a r-ien pour supporter la vue de celui
qui a quelque chose.
ba patience a l'ouvrier, trop souvent ex
ploits el pressure par un maitro sans con
science ct sans humanilé!
be patience a ce père oulragé pour l'em-
péclier dc faire justice du millionnaire libre-
penscur et livre viveur qui a séduil sa fille
et dèshonoi'é sou foyer!
Et lorsque le typhus el. le choléra arri-
vent et que nos philanthropes libéraux
s'enfuicnt a litre d'aile, blèmes et suant la
peur, a Nice, a Monaco, a Bade, pour
écbapper au fléau qui est-ce done qui
sacnlie sa vie pour soigner el secourir les
malades et les mouranls
Mais les hommes de Dienles moines t
Et lorsqu'un chcnapan de plume, comme
il en pleut dans les rungs de la i id re - pensee',
est arrivé a l age ou ses chefs de file, l'rou-
vam qu'il 11'esl plus bon a rien, lejelfent
it la vouïe comme une orange dont on a cx-
primé Ie jus, qui done seeuei I le ce gredin
édenté, iiBipiuissant, l'ourbu, faméliqne, et
qui ne sail plus dans quel-'- bouge il ira ca-
clier sa hontc senile et son sordide dé-
nuement?
Le moine, le jésuite, toujours le moine,
toujours le jésuite
Monlalemberl disait: Ne fait pas des in-
grats qui veut, ceux-la seuls qui sont héroï-
ques el généreux out ce privilege.
Rien n'est plus vrai, el le moinele type
exécré par la truanderie libératre, aussi
longtemps qu'elle a bon pied, bon ceil et
mangeoire pleine, a plus que tout autre le
droit de s'approprier ces belles paroles du
grand oraleur catholique.
Car le moine fait du bien, il en fait par-
lout et toujours. Telle est sa charilé que si
demain le miserable qoi a écrit les lignes
releyces ci-dessus avait besoin d'appui el
de pain, il pourrait s'adresser sans crainle
a l'un de ces moines qui ne prennent ja
mais des billets d'une tombola et qui ne don
nent jamais un lol. Palrie
Itililiognipjiie*
Tous lesOuvrnges mentionnés ci - dessous
sont en venle chez Vanderghinsle-Fossé,
rue au Beurre G6, Ypres, au mème prix que
chez les éditeurs.
Pour tous les ouvrages commandés
par douzaine en une fois, on recoil le 13c
exemplaire gratis.
On les expédie par Ia Boste, aussitót com
mandés.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mttr l'Evèqne de Bruges a nommé curé a
Hooghlede, M. Goemaere, curédeBoesinghe.
Curé a Boesinghe, M. Maerlens, curé a
Dranoutre.
C8iroii ivie locale.
A BATONS ROMBUS.
A vcc prière de réponse et.de preuve.
On lit dans le Progrès de Sanaedi dernier:
Nous sommes cerlains d'êlre l'inlerprète
de tous ceux qui s'occupent de la vérifica-
tion des lisles électorales, en élevant des
plaintes au sujet de la tnaniére dont sont
concus la plupart desexlraits des róles de
contributions.
D'abord, loutes les impositions sont au-
jout dit ui menlionnées sur un seul extrait
ou avertissemeni el les bbellés y sont tel-
lemenl confus que l'on est forcément expo-
sé a faire des reclamations erronnées;
ainsi duns plusieurs cas, il nous a élé im-
possible de dislinguer si l'impöt foncier
atlribué a un électeur l'était a litre de pro-
priétaire ou de locataire.
Nous ne voyons aucun avanlagedans la
nouvelle maniére dedélivrer les averlisse-
mentsou exlraïls de róle; on produit du
gachis, il est vrai que Ie gachis favorise
toujours les fraudes électorales.
Nous espérons bien que le Progrèsin
let ptéle de tous ceux et nous en sommes
qui s occupenl de la verification des listes
élaclorales ne s'en tiendra pas a cette affir
mation un peu trop... nébuleuse!
Quant a nous, nous n'avons pas la moin-
tlre plainle a élever au sujet de la maniére
dont sont concus les exlraits des róles de
V
c?
VIE DE LA VIERGE MARIE, écrite au XVI'
siècle par le Tére Aïibé Dotn Silvano Rnzzi,
Csmatdule, et traduilede l'italien, avec une noliee
biographique. et des notes, par Ernest ltazy.
Paris, J. Albanel et Ed. Ballenweek, Iibraires-
éditeurs, rue Honoré-Clievalier, 7.—Prix: f r. 3,SO
Cette traduction est ce! I e de l'un des ouvrages les
plus estirnés du célèbre moine Dom Silvano Razzi,
qui occupe une place des plus distinguées parmi les
hommes rernarquables de l'ltalie.
Voici du reste, comment s'exprime Ie Père Dom
Silvano lui mème, dans sa preface au lecteur:
Je 11e sais si j'ui conduit cetle oeuvre avec toule
la prudence el lout le boulieur desirables: toujours
11 est-il qu'un tel ouvrage ayanl pour bases la divine
i) Ecriture et parliculièreme'nt le saint Evangile, j'ai
11 été forcément amené a expliquer, au moins selon
11 le sens hislorique et lilleral, les passages oü il esl
question dela Vierge Marie. D'ailleurs le simple
•I exposé des paroles évangéliques concernant la
Sainte Vierge n'eül pas eu, peut otre, pour leS
11 personnes pcu versées en cette malière, l'atlrai'
11 et l'ulilité nécessaires. Je me suis elïorcé cepen-
11 dant, pour éviter Ia confusion et n'ccrire que des
choses indispensables a l'intelligence et a laclarté
du lécit, d'êlre le plus href possible: j'ai dü me
11 bomer a rapporter l'opinion d'un petit nombre
11 d'écrivains cbóisis parmi les meilleuis et dont les
11 écrits approuvés font autorité Toutefois, je prie
11 le lecteur de m'excuser.si je lui parais, en agissant
11 de la sorte, avoir fail plutót oeuvre d'iiilerprèle et
ii de commentateur, que d'autettr écrivanl une vie
11 de saint; mais la nature de mon sujet nt'a paru
11 réolamer impéiieusemcut ce mode de procéder.
11 Quartl a certaines particularilés, a l'égardfdes-
11 quelles l'Ecriture ne donne aucun éelaircissemen'
11 et qu'il était impossible cependant de passer tou'
i> a fait sous silence, je me suis rangé al'avisde
11 ceux qui tn'onl paru avoir émis, sous ce rapport,
l'opinion la plus saine et la plus judicieuse. S1
11 parfois je me suis écarté de cello des auteurs de
11 la vie de la Vierge, dont les écrits dalent du
11 temps de nos aieux, je l'ai fail par des considé-
rations d'un tel poids que je pense ne pouvoir en
li être blamé a bon droit. En résumé je 111e suis im-
11 posé la loi de ne rien avancer d'imporlant sans en
11 donner la preuve appuyée sur de solides raisons
el de vérilables autorités.
LA FRANCE ET LE CCEUR DE JÉSUS, par
le P. Victor Alel, de la Compagne de Jésus.
Paris, J. Albanel et Ed. Baltenweck, iibraires-
éditeurs, rue Bonoré Chevalier. 7. Prix: 73
cent.
La première ébauclie de eet opuscule fut publiée
a Nantes, en Mars 1871, entre la guerre et la Com
mune, au moment oü naissaft l'fdée du Vteu natio
nal, qu'il était destine a promouvoir Ce n'était
alors qu'une brochure in 8"de quelque trente pages.
Aujourd'hui c'est un travail presque enlièremont
nouveau, oü i'nutcur a résumé dans un tableau
rapide les rapports liistoriques de la France el de
son Christ.
Verschenen bij den heer Edunrd Van Wees, te
Breda: GEZANGEN OP DE TIEN GEBODEN
GODS door wijlen den WelEerw. lieer Feijen,
zevende druk .voorzien van de goedkeuring en meest
dringende aanbevelingen. Prijs: 3U centiemen.
Zijne Doorl. Hoogw Mgr II. van Beek, Bisschop
van Breda, heeft aan du welk welwillend zijne
goedkeuring toegevoegd.
Volgaarne verleenen wij aan deze nieuwe
11 Uitgave der Gezangen op de Tien Geboden Gods
11 onze Bisschoppelijke goedkeuring, terwijl wij
11 dezelve.n aan de geloovigen den sterkste aunbe-
r, velen.
11 Breda2G Junjj 1873.
11 De Bisschop van Breda, -f 11. van beek
HET AVE MARIA DER CÖN GR EG A NISTEN,
te Breda, bij den lieer Eduard Van Wees, prijs:
30 centiemen.
Deze gezangen, eenvoudig ondanks den titel dien
zij voeren, zullen de velschillende waarheden en
vruchten der Mei-Maand helpen bewaren in alle
harten. Geschreven ter wille van de Mei Maand
1864, blijven ze dienen als een vervolg van de Ge
zangen op de Tien Geboden Gods, waarin geeno
bijzondere Maria Zangen voorkomen. Mogen ze iets
toebrengen aan de verheerlijking van de Onbevlekt
Ontvangen Maagd Maria, Moeder Gods en koningin
des Hemels, en aan de volmaking der deugd!
HEIDEBLOEMPTJES. Leesboek voor de Mid
delste en Hoogste Klasse der R. K. Bijzondere
Scholen, door J. A. Mesker. Prijs 43 centiemen,
Per 13/12 Ex. fr. 4-80. Uitgegeven door M.
Eduard Van Wees, te Breda.
De voltooiing van dit Leesboek, voorzien van de
goedkeuring Z. D. H. Mgr II. van Beek, Bisschop
van Breda, werd met de meeste belangstelling af
gewacht. En geen wonder, aangezien de bepaalde
behoefte aan degelijke lectuur voor de Kalh. scho
len en Zondagscholen.
Beknopte NEDERLANDSCIIE SPRAAKKUNST
voor de Lagere Scholen, Spelling volgens De Vries
cn Te Winkel, door II J. van Wees. Prijs 20
centiemen, per 13/12 Ex. fr. 1 -80,-verschenen bij
M. Eduard Van Wees, te Breda.
De nieuwe en vernieuwde Uitgave is vermeerderd
met de vervoeging van alle Werkwoorden cn een
groot aantal nuttige oefeningen, zoodat het thans als
eene volledige Spraakkunst tot hel onderwijs in do
Nederl. taal in iedere lagete school voldoende Z'l
zijn.
ROEMRUCHTIGE BEKEERINGEN de
zer tactile hjden door den E. P. Huguel. Boekdeel
gioot in-8", van 236 bladzyden, met versierden
omslag. Gent, by J. en 11 vander Schelden. On-
derstrael, 26. Prijs: fr. 1,30.
Evenals twee andere werken van dcnzelfden
schrijver, in hel Vlaamsch door de Hoeren vander
Schelden uitgegeven: Rampzalig einde der Gods
diensthaters straffen der Slaatsomwenlelaarszal
het nu verschijnend boek na eene boeiende lezing
eenen heiU„incn indruk achterlaten. Huiverde de
lezer soms bij de bloedige lafereelen, welke den
levensloop van de kerkvervolgers en godsbaters
kenmerken, eene -zachtere gemoedsaandoening zal
hij ondervinden bij het doorbladeren van dit nieuw
gewrocht. Een blij voorteken van de toekomstige
zegcprael der Kerk is voorwaar de bekeering tot
den waren godsdienst van vele hooggeplaatste per
sonen in de samenleving. De voornaamste onder
die bekeeringen in hunne wonderbare omstandig
heden, verhalen en daardoor bij de geloovigen liet
vertrouwen in de Voorzienigheid en de standvastig
heid in hunne godsdienstige gevoelens vermeerde
ren,ziedaar liet doel,dal de Eerw.Schijver zich heeft
voorgesteld en ongetwijfeld bereiken zal. Men zal
er aantreffen wijsgeeren, siaalskundigen, oorlogs
mannen redenaars enz., in een woord alle vakken
der wetenschap en der grootheid die hulde aan de
waarheid brengen.
LICHSTRAAL VAN GENADE: doorschij
nende in de verandering van leven van vele uit
stekende mannen dezer lijden door den EP
Huguel Boekdeel groot in 8°, van 3D0 bladzyden,
met versierden omslag. Prijs fr. 1,30. Gent. druk-
kery van J. en II. vander Schelden.
Dit boek is een vervolg op liet voorgaand werk
en wij hopen dat het denzelfden bijval zal genieten.
Is de vinger GoJs zichtbaar in de wondere bekee
ringen, welke eenen mcnsch van de duisternissen
des ongeloofs in het licht der waerheid brengen»
treffender is soms de Itisscfienkomst der Voorzie
nigheid bij dettgene die bij den klaren lichten dag
van onzen II. Godsdienst in eene strafweerdige
onverschilligheid ligt ingesluimerd. Velen van de
vermaarde mannen, welke tot de beoefening dor
deugd zijn teruggekeerd en nu als voorbeelden
mogen worden, leven nog en hebben zeiven do
bijzonderheden van hunnen zaligen terugkeer be
schreven. (let is een gelukkig gedacht geweest voor
den ievorigen en geleerden schrijver, die tnerk-
weerdige levensveranderingen in al hunne omstan
digheden le doen kennen en bewonderen en de
werking der genade daarin aan te toonén, die als
een ware lichtstraal over die verdwaalde geesten
verschenen is otn ze door eene onweerstaanbare
heinelsche klaarheid lol den eenigen zaligtnakenden
levensregel terug le roepen Zijn nieuw gewrocht zal
evenals de andere met niet min vrucht dan belang
stelling gelezen woiden. De lezer zal er de welens-
weérdige levenschrijving in vinden van mannen,
die Item aireede onder zeker opzicht bekend waren
en over wie hij meer nog" wenschle te weten, onder
andere, de gebroeders Ralisbonne, L. Veuillot,
Lacordaire, de Marschalken de Saint Arnaud,
Bugeaud, genutaal Lamoricière, enz.