ct cela suffil pour expliquer leur haine conlre ce Ji.héral qui, d'ailleurs, rappe- lons-le au Journul de Gundest rnort en calliolique, confessé par un jestille. Enfin, M. Chaudey étaii un bourgeois fivró aux haioes du socialisme. Son nom figure sur la lisle des otages comme un avertissemeni donné a ce libéralisme aveugle qui ne voit pas, on, pour mieux dire, qui ne veut pas voir qu'en ébranlant l'ordre reli- gieux et moral, il sape el compromel du iiiêmecoup l'ordre social lout en tier. Mais les prêtres, les Séminnristes, les Jé- suites, les Dominicains, les Eréres dos Ecoles chréliennes, en un mol tous ces calolins,» commedil M. Van Huinbeeck, qui onl formé Ie contingent, de loro'Sé plus nombreux, de la phalange des olages, nous dira-l-on bien quel motif spécial lesdésignail aux fureurs des communards?.,. II n'y a d'autre répon- se a cel te question que cel Ie que nous avons déja donnée. La presse, et la prcsse libérale aussi bien el au mème litre que la presse so- cialiste. avail soufflé au cceur du peuple la liaine du prètre et du religieux. El Ie les avait, en quelque sorte, marqués d'avauce pour les exécutions de la «justice populaire,» el les communards, en fusillanl la prêtraille n'oni fait qu'ccrire dans le sang Ie post-scrip- lum des premiers-Paris, publiés, presque chaquejouret pendant des années, contre 1'Eglise et contre le clergé. Sur Ie terrain religieux, la polémique li bérale se confond absolument a vee la polémi que socialiste. II n'v a mème, pw rapport a la erudite du langage el a l'ignominie des attaques, aucune nuance eutre les prganes du doctrinarisme soi-disanl conservateur et les coryphées de la démogagio ia plus effié- née. C'est, de part el d'autre. la mème pas sion, servie par les memos armos, el pour- suivant, soit aveuglément, soit en connais- sance de cause, le mème; but. Que conclure de la, sinon, comme nous 1'avqns fail, que les mèmos causes doivent produire les meines effets, et que le libéra lisme aura sa large part de responsabilité dans les catastrophes que nous réserve l'a- venir? C'est ca qu'il est facile, désa présent, de determiner, el notre devoir de journa listes caihojiqnes el conservateurs est dele faire, en sign.alanl le péril d'une propagaride funeste et véritabiemc-nt criminelle. En vérité, nons nous demandons parfois comment le tempérament beige a pu résister, jusqu'a l'heure oü nous sommes, a ce feu, toujours renouvelé de diffamations et de calomnies, quotidiervnement dirigé conlre 1'Eglise et contre le clergé? La presse libérale de notre pays peufêtre justement comparée a une mitrailleuse poïniée sur le sacerdoce catholique et desservie par des arlilleurs que la haine aiguillonne el rend infatigables. II faut qu'il y ail encore en Bclgique beaucoup de bon sens et de foi, il faut que le prestige du clergé soit demeuré bien puissant, il faut que l'éclal des vertus sacerdolales soit bien grand, pour qu'unegucrrc aussi opiniatre et aussi acharnée ne nous ail pas encore vain de tern bles malheurs. Mais qu'on y prenne garde! L'ceuvre de la destruction et de la haine avancé néan- ntoins, et il est impossible de réparer tou jours a temps les brèches qu'elle fait ot les ruines qu'elle accumule. C'est ce qu'atteste l'expérience de l'histoire. Nous savons d'ail leurs par l'enseignement du Saint Siége que la liberté de la presse, dans les conditions oü elle s'exerce chez nous, doit nécessaire- ment enfanler des désastres pour la société religieuse et pour la sociéte civile. II n'est pas difficile a la perspicacilé du bon sens cbrctien d'apercevoir, dés a présent, les in dices qui annoncenl la realisation des oracles de l'infaillible sagesse. Aussi du sommei d'une montagne on voit se former les ima ges précurseurs de forage; des extréinités derhorizon on les voit s'avancer, se rejoin - dre, se rassembler comme des arniées ran- gées en bataille pour se renconirer enfin dans on choc formidable qui enflamme le ciel el ébranle la terre... Heureux alors ceux qui ont su prévoir la tcmpè'ie et chercher un abri pour eux-mèmes et pour ceux qui leur som citers!.... Nous n'avons point la préten- lion de convaincre des géns qui ue veulent point èlre convaincus; mais nous sommes fidèles a la consigne de la vigie et nous si gnalens des points noirs a I horizon. [Bien Public). LA RÉCLAME. La presse libérale est en concurrence avee jes pilules llulloway et avec l'eau cTAnvers. C'est a qui fera les réclames les plus ébou- riö'antes el les plus tambourinanles, pour recomtnander la drogue littéraire qui se dé- bite au rabais, dans les établissements seo- lanes marqués du timbre ofliciel el suslenlés par la caisse de l'Etat. Prenez mon ours N'tst-ce pas, enelfet, chose insupportable, que de voir les écoles du clergé, ces écoles qui ne demandent pas un centime au bud get, fróquentées par des armées de jeunes geus, dont les examens prouvent qu'ils ne soul gnère crélinises; taudis que les collé ges, les athénées, les écoles ol'iicielles quel- conques, niaiigonl au ratelier de l'Etat, des provinces, des communes, el ne donnent que des fruits souvent secs, el presque toujours ma Isa nis'? Allons, sonnez tambours! Entrez, mes sieurs! A la portie ón ne prend point d'ar- gent! Laissez la les écoles cléricales; ce sont des foyers d'ignorance et de corruption! Venez plutöl a ces asiles de science et de vertu, a ces pieuses écoles de l'Etal, peu- plóes d'une race sa into, ovi Ton vil et l'on meurt dans la plus correcte régularilé; en- funIs, parents, venez! voussurtout, libéraux, venez, et ne commcltez poitit la Irahison de livrer voire chair et voire sang a ces maitres cléricaux dont la main gale tout ce qu'elle touche! Ainsi retenlit la réclame sur lous les tré- leaux de Ia presse. El la conséquence? C'est que jamais les inscriptions n'auront été, dans les écoles du clergé, plus nombrcu- ses qu'ellcs ne le seront a Couverture de la prochaine unuée scolaire. Ei maintenant, eomprenez, vous tous qui avez une comprenoire! L'ANARCHIE DES IDÉÉS. Grace a l'unarchie d'idées en laquelle vit notre époque pour tout ce qui touche a la politique, ccrlaines étrangetés prennent quel- quêfófs une apparence quasi-plausible, qui oblige a les rcfuler. Mais, en ce qui concerne les questions so- ciales, les preoccupations intimes de chacun pour sa sécurilé personnelle ont encore fait jusqu'ici assez bonne garde autour de bon sens général, pour qu'il suflise de citer sans eoinmentaires les ulopies de quelques écri- vains. C'est ainsi que nous reproduisons la con clusion suivante d'un article de la Franceau sujet de la repression des crimes Un jour viendra ou disparaitra tout cel arsenal de peines.de souffrauc.es,decruau- lés inuliles qu'on noinme le sysiéme pénal; Oti l'on remplacera le juge par le mé- decin Le geölier par rinfirmier L'exécuteur par l'inslituieur Le ministère public par le ministère de la santé publique; Los tribunaux par des hópitaux; L'expiation par 1'éducalion. A la repression pénale doit succéder la ikêrapeulique sociulcau code doit suc- céder le codex. Quels jobs jeux de mots el quelle sagesse! S'iinagine-t-on le temps oü un Traupmanri sera renvoyé a l'école comme un candidal Lachelier coupable d'un barbarisme ou d'un contre sens? Et se représenle-t-on ce que pourronl bien èlre les böpilaiix de l'avenir ou, selon les métbodes plulautbropiques du journal de M. de Girardin, les iulbiTiinés al- teintsde la maladie du vol, de l'incendie 011 de rassassinatserontentourés de pet 1 ts soinsl en rapport avec les exigences de leurs inle- ressantes infirmilés? DÉDIÉ AU PROGRÈS. Nous lisions il y a quelques jour dans les journatix de Paris: Les Pères Jésuites directeurs de l'école préparatoire de Sainl-Geneviève, a Paris, ont fourni cette année a l'école Saint-Cyr qua- Ire-vingl dix-neuf élèves, parmi lesqucls huil onl éié des dix premiers, lis onl, en outre, vu entrer a l'école polylecbnique trenle-cinq de leur élèves. Huil élèves sur les dix premiers! Voila pourquoi les Jésuites sont accuses d'êlre des éteignoirs! Le résullat ofliciel du premier concours pour les bourses d'externes dans les écoles municipales supérieures de Paris n'est pas moins instructif. La commission chargée de l'examen était présidée par M. Gérard. 505 élèves ont concouru, dont 233 apparlenanl aux écoles laïques et 273 aux écoles des Fréres. Ont élé éliminés après les première épreuves: 292 candidats, dont 174-deséco- les laïques et 118 des écoles congréganistes. Sur les 213 admis aux épreuves definitives, 134 étaient done des eléves des Fréres et b9 seuleiïient des laïques. Enfin, des 18b bour ses qui ont été accordées, les laïques n'en onl obtenu que 37. Ces clnffres sont d'autaul plus éloquents que les Fréres n'onl a Paris que bi écoles, taudis que les laïques en ont 70, Mais la supériorilé des écoles congréga nistes éclate sirrtoul dans Ie classemenl <té- nèral, par o^dre de mérite, des candidats délinitivement admis. Les quatre premiers sont élèves des Fréres. Dans les vingl pre miers ne figure qu'ww seulèléve laïque. Des Gb premiers. 46 sont élèves des Fréres. Tiés-rares dans les premiers numéros, les nominations d'élèvcs laïques sont trés fré- quenles vers la fin. Les cinq derniers numé ros sont laïques. On voit que les parjjsans de l'ignorance ont d'excellenles raisöns poar en vouloir aux Petils-Fréres. CE QUE LES MOINES DONNENT. Les souscriptions ouverles en Relgique en faveur des inondés de France couvrcnt bien des mauvaises passions. La loge en a pris prélexte pour se montrer el faire des dupes. D'autres toujours des affiliés des loges en ont profit e pour lancer conlre le clergé /es accusations et les calomnies les plus gros- stères. Voici venir mainlenant un journal iibéral bmxeilois qui s'eléve avec violence paree que les moines, les nonnes et les jésuites n'onl pas ouverl de souscription pour les iuorides du Mid i. II n'y a qu'une classe d'èlres, dit le prè- tropbobe en question, qui n'a pas donné et qui ne donrie jamais, ce sont les jésuites, ce sont les rnoines... A l-on jamais vu un moine parliciper a une sousenption, prendre des billets d'une concert, faire un don ou donnet' un lol? Jamais! La «béte d'encre, commediraitM.de Bismark, qui a écrit ces lignes le sail bien: les moines ne prennent pas de billets aux tombolas et ils ne donnent pas de lots, paree qu'ayanl fait vie 1 de pauvreté, iIs ne possè- dent individucllement riem Mais ils donnent autre chose que des lots quele ric-he fait banalement prendre parson laquaïs chez le mareband du coiri; ils se don- iient aux pauvres, a ceux qui souffrent, a ceux qui pleurent et qui sont abandonnés. lis prodiguent aux malheureux leur dévoué- menl et leurs consolations. Ils communiquent atoutce monde d'inforlunés leur foi et leur espérance. Ils lui enseignent la mansuétude el la patience; ja patience nécessaire a celui qui n'a r-ien pour supporter la vue de celui qui a quelque chose. ba patience a l'ouvrier, trop souvent ex ploits el pressure par un maitro sans con science ct sans humanilé! be patience a ce père oulragé pour l'em- péclier dc faire justice du millionnaire libre- penscur et livre viveur qui a séduil sa fille et dèshonoi'é sou foyer! Et lorsque le typhus el. le choléra arri- vent et que nos philanthropes libéraux s'enfuicnt a litre d'aile, blèmes et suant la peur, a Nice, a Monaco, a Bade, pour écbapper au fléau qui est-ce done qui sacnlie sa vie pour soigner el secourir les malades et les mouranls Mais les hommes de Dienles moines t Et lorsqu'un chcnapan de plume, comme il en pleut dans les rungs de la i id re - pensee', est arrivé a l age ou ses chefs de file, l'rou- vam qu'il 11'esl plus bon a rien, lejelfent it la vouïe comme une orange dont on a cx- primé Ie jus, qui done seeuei I le ce gredin édenté, iiBipiuissant, l'ourbu, faméliqne, et qui ne sail plus dans quel-'- bouge il ira ca- clier sa hontc senile et son sordide dé- nuement? Le moine, le jésuite, toujours le moine, toujours le jésuite Monlalemberl disait: Ne fait pas des in- grats qui veut, ceux-la seuls qui sont héroï- ques el généreux out ce privilege. Rien n'est plus vrai, el le moinele type exécré par la truanderie libératre, aussi longtemps qu'elle a bon pied, bon ceil et mangeoire pleine, a plus que tout autre le droit de s'approprier ces belles paroles du grand oraleur catholique. Car le moine fait du bien, il en fait par- lout et toujours. Telle est sa charilé que si demain le miserable qoi a écrit les lignes releyces ci-dessus avait besoin d'appui el de pain, il pourrait s'adresser sans crainle a l'un de ces moines qui ne prennent ja mais des billets d'une tombola et qui ne don nent jamais un lol. Palrie Itililiognipjiie* Tous lesOuvrnges mentionnés ci - dessous sont en venle chez Vanderghinsle-Fossé, rue au Beurre G6, Ypres, au mème prix que chez les éditeurs. Pour tous les ouvrages commandés par douzaine en une fois, on recoil le 13c exemplaire gratis. On les expédie par Ia Boste, aussitót com mandés. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mttr l'Evèqne de Bruges a nommé curé a Hooghlede, M. Goemaere, curédeBoesinghe. Curé a Boesinghe, M. Maerlens, curé a Dranoutre. C8iroii ivie locale. A BATONS ROMBUS. A vcc prière de réponse et.de preuve. On lit dans le Progrès de Sanaedi dernier: Nous sommes cerlains d'êlre l'inlerprète de tous ceux qui s'occupent de la vérifica- tion des lisles électorales, en élevant des plaintes au sujet de la tnaniére dont sont concus la plupart desexlraits des róles de contributions. D'abord, loutes les impositions sont au- jout dit ui menlionnées sur un seul extrait ou avertissemeni el les bbellés y sont tel- lemenl confus que l'on est forcément expo- sé a faire des reclamations erronnées; ainsi duns plusieurs cas, il nous a élé im- possible de dislinguer si l'impöt foncier atlribué a un électeur l'était a litre de pro- priétaire ou de locataire. Nous ne voyons aucun avanlagedans la nouvelle maniére dedélivrer les averlisse- mentsou exlraïls de róle; on produit du gachis, il est vrai que Ie gachis favorise toujours les fraudes électorales. Nous espérons bien que le Progrèsin let ptéle de tous ceux et nous en sommes qui s occupenl de la verification des listes élaclorales ne s'en tiendra pas a cette affir mation un peu trop... nébuleuse! Quant a nous, nous n'avons pas la moin- tlre plainle a élever au sujet de la maniére dont sont concus les exlraits des róles de V c? VIE DE LA VIERGE MARIE, écrite au XVI' siècle par le Tére Aïibé Dotn Silvano Rnzzi, Csmatdule, et traduilede l'italien, avec une noliee biographique. et des notes, par Ernest ltazy. Paris, J. Albanel et Ed. Ballenweek, Iibraires- éditeurs, rue Honoré-Clievalier, 7.—Prix: f r. 3,SO Cette traduction est ce! I e de l'un des ouvrages les plus estirnés du célèbre moine Dom Silvano Razzi, qui occupe une place des plus distinguées parmi les hommes rernarquables de l'ltalie. Voici du reste, comment s'exprime Ie Père Dom Silvano lui mème, dans sa preface au lecteur: Je 11e sais si j'ui conduit cetle oeuvre avec toule la prudence el lout le boulieur desirables: toujours 11 est-il qu'un tel ouvrage ayanl pour bases la divine i) Ecriture et parliculièreme'nt le saint Evangile, j'ai 11 été forcément amené a expliquer, au moins selon 11 le sens hislorique et lilleral, les passages oü il esl question dela Vierge Marie. D'ailleurs le simple •I exposé des paroles évangéliques concernant la Sainte Vierge n'eül pas eu, peut otre, pour leS 11 personnes pcu versées en cette malière, l'atlrai' 11 et l'ulilité nécessaires. Je me suis elïorcé cepen- 11 dant, pour éviter Ia confusion et n'ccrire que des choses indispensables a l'intelligence et a laclarté du lécit, d'êlre le plus href possible: j'ai dü me 11 bomer a rapporter l'opinion d'un petit nombre 11 d'écrivains cbóisis parmi les meilleuis et dont les 11 écrits approuvés font autorité Toutefois, je prie 11 le lecteur de m'excuser.si je lui parais, en agissant 11 de la sorte, avoir fail plutót oeuvre d'iiilerprèle et ii de commentateur, que d'autettr écrivanl une vie 11 de saint; mais la nature de mon sujet nt'a paru 11 réolamer impéiieusemcut ce mode de procéder. 11 Quartl a certaines particularilés, a l'égardfdes- 11 quelles l'Ecriture ne donne aucun éelaircissemen' 11 et qu'il était impossible cependant de passer tou' i> a fait sous silence, je me suis rangé al'avisde 11 ceux qui tn'onl paru avoir émis, sous ce rapport, l'opinion la plus saine et la plus judicieuse. S1 11 parfois je me suis écarté de cello des auteurs de 11 la vie de la Vierge, dont les écrits dalent du 11 temps de nos aieux, je l'ai fail par des considé- rations d'un tel poids que je pense ne pouvoir en li être blamé a bon droit. En résumé je 111e suis im- 11 posé la loi de ne rien avancer d'imporlant sans en 11 donner la preuve appuyée sur de solides raisons el de vérilables autorités. LA FRANCE ET LE CCEUR DE JÉSUS, par le P. Victor Alel, de la Compagne de Jésus. Paris, J. Albanel et Ed. Baltenweck, iibraires- éditeurs, rue Bonoré Chevalier. 7. Prix: 73 cent. La première ébauclie de eet opuscule fut publiée a Nantes, en Mars 1871, entre la guerre et la Com mune, au moment oü naissaft l'fdée du Vteu natio nal, qu'il était destine a promouvoir Ce n'était alors qu'une brochure in 8"de quelque trente pages. Aujourd'hui c'est un travail presque enlièremont nouveau, oü i'nutcur a résumé dans un tableau rapide les rapports liistoriques de la France el de son Christ. Verschenen bij den heer Edunrd Van Wees, te Breda: GEZANGEN OP DE TIEN GEBODEN GODS door wijlen den WelEerw. lieer Feijen, zevende druk .voorzien van de goedkeuring en meest dringende aanbevelingen. Prijs: 3U centiemen. Zijne Doorl. Hoogw Mgr II. van Beek, Bisschop van Breda, heeft aan du welk welwillend zijne goedkeuring toegevoegd. Volgaarne verleenen wij aan deze nieuwe 11 Uitgave der Gezangen op de Tien Geboden Gods 11 onze Bisschoppelijke goedkeuring, terwijl wij 11 dezelve.n aan de geloovigen den sterkste aunbe- r, velen. 11 Breda2G Junjj 1873. 11 De Bisschop van Breda, -f 11. van beek HET AVE MARIA DER CÖN GR EG A NISTEN, te Breda, bij den lieer Eduard Van Wees, prijs: 30 centiemen. Deze gezangen, eenvoudig ondanks den titel dien zij voeren, zullen de velschillende waarheden en vruchten der Mei-Maand helpen bewaren in alle harten. Geschreven ter wille van de Mei Maand 1864, blijven ze dienen als een vervolg van de Ge zangen op de Tien Geboden Gods, waarin geeno bijzondere Maria Zangen voorkomen. Mogen ze iets toebrengen aan de verheerlijking van de Onbevlekt Ontvangen Maagd Maria, Moeder Gods en koningin des Hemels, en aan de volmaking der deugd! HEIDEBLOEMPTJES. Leesboek voor de Mid delste en Hoogste Klasse der R. K. Bijzondere Scholen, door J. A. Mesker. Prijs 43 centiemen, Per 13/12 Ex. fr. 4-80. Uitgegeven door M. Eduard Van Wees, te Breda. De voltooiing van dit Leesboek, voorzien van de goedkeuring Z. D. H. Mgr II. van Beek, Bisschop van Breda, werd met de meeste belangstelling af gewacht. En geen wonder, aangezien de bepaalde behoefte aan degelijke lectuur voor de Kalh. scho len en Zondagscholen. Beknopte NEDERLANDSCIIE SPRAAKKUNST voor de Lagere Scholen, Spelling volgens De Vries cn Te Winkel, door II J. van Wees. Prijs 20 centiemen, per 13/12 Ex. fr. 1 -80,-verschenen bij M. Eduard Van Wees, te Breda. De nieuwe en vernieuwde Uitgave is vermeerderd met de vervoeging van alle Werkwoorden cn een groot aantal nuttige oefeningen, zoodat het thans als eene volledige Spraakkunst tot hel onderwijs in do Nederl. taal in iedere lagete school voldoende Z'l zijn. ROEMRUCHTIGE BEKEERINGEN de zer tactile hjden door den E. P. Huguel. Boekdeel gioot in-8", van 236 bladzyden, met versierden omslag. Gent, by J. en 11 vander Schelden. On- derstrael, 26. Prijs: fr. 1,30. Evenals twee andere werken van dcnzelfden schrijver, in hel Vlaamsch door de Hoeren vander Schelden uitgegeven: Rampzalig einde der Gods diensthaters straffen der Slaatsomwenlelaarszal het nu verschijnend boek na eene boeiende lezing eenen heiU„incn indruk achterlaten. Huiverde de lezer soms bij de bloedige lafereelen, welke den levensloop van de kerkvervolgers en godsbaters kenmerken, eene -zachtere gemoedsaandoening zal hij ondervinden bij het doorbladeren van dit nieuw gewrocht. Een blij voorteken van de toekomstige zegcprael der Kerk is voorwaar de bekeering tot den waren godsdienst van vele hooggeplaatste per sonen in de samenleving. De voornaamste onder die bekeeringen in hunne wonderbare omstandig heden, verhalen en daardoor bij de geloovigen liet vertrouwen in de Voorzienigheid en de standvastig heid in hunne godsdienstige gevoelens vermeerde ren,ziedaar liet doel,dal de Eerw.Schijver zich heeft voorgesteld en ongetwijfeld bereiken zal. Men zal er aantreffen wijsgeeren, siaalskundigen, oorlogs mannen redenaars enz., in een woord alle vakken der wetenschap en der grootheid die hulde aan de waarheid brengen. LICHSTRAAL VAN GENADE: doorschij nende in de verandering van leven van vele uit stekende mannen dezer lijden door den EP Huguel Boekdeel groot in 8°, van 3D0 bladzyden, met versierden omslag. Prijs fr. 1,30. Gent. druk- kery van J. en II. vander Schelden. Dit boek is een vervolg op liet voorgaand werk en wij hopen dat het denzelfden bijval zal genieten. Is de vinger GoJs zichtbaar in de wondere bekee ringen, welke eenen mcnsch van de duisternissen des ongeloofs in het licht der waerheid brengen» treffender is soms de Itisscfienkomst der Voorzie nigheid bij dettgene die bij den klaren lichten dag van onzen II. Godsdienst in eene strafweerdige onverschilligheid ligt ingesluimerd. Velen van de vermaarde mannen, welke tot de beoefening dor deugd zijn teruggekeerd en nu als voorbeelden mogen worden, leven nog en hebben zeiven do bijzonderheden van hunnen zaligen terugkeer be schreven. (let is een gelukkig gedacht geweest voor den ievorigen en geleerden schrijver, die tnerk- weerdige levensveranderingen in al hunne omstan digheden le doen kennen en bewonderen en de werking der genade daarin aan te toonén, die als een ware lichtstraal over die verdwaalde geesten verschenen is otn ze door eene onweerstaanbare heinelsche klaarheid lol den eenigen zaligtnakenden levensregel terug le roepen Zijn nieuw gewrocht zal evenals de andere met niet min vrucht dan belang stelling gelezen woiden. De lezer zal er de welens- weérdige levenschrijving in vinden van mannen, die Item aireede onder zeker opzicht bekend waren en over wie hij meer nog" wenschle te weten, onder andere, de gebroeders Ralisbonne, L. Veuillot, Lacordaire, de Marschalken de Saint Arnaud, Bugeaud, genutaal Lamoricière, enz.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2