Qtiand le train est parti et que pas une
clanieur ne s'esl éievée j'ai criè plus bas en
core hou la calotte Je me suis écoulé, et
bien que lout fut Iranquille je ne suisipas
parvenu a m'enl&hdre!... Et voila tout, tout!
II y a dans Ie piiénomènc dont j'ai été
lémoin a Mons, quelquechose de tnystérieux,
Monsieur Ie Rédacteur. En y réflèclHssant,
dans le train que je pris l'après-midi pour
revenir de Mons a Bruxelles, j'en suis venu a
croirepositivemenl quelesinfames jugements
pories par nos tribunnux correelionnels et
Cours d'appel, conlre les courageux enfants
du libéralisme qui sejelèrent si vaillammetU
sur les processionnards el les pelerinards de
Liége, de Bruxelles et de Gand sont peut èlre
cause de cette apathie. Le solcil lui-méme
n'ose plus frapper maintenant de ces coups
qui faisaient si bon cffet a Gand et depuis que
les ciloyens gardes-civiqnes d Ixelles gémis
sent sur la paille huinide des cachots avec les
ValJé, les Teycaert et autres héros de nos
tleriiières batailles, le libéralisme beige sem-
ble se recueillir, se replier el surveiïler ses
derrières.
Deplorable situation, Monsieur le Rédac
teur, recueillement désaslreux repliement
fatal prudence déshonorante Pour peu que
cela continue nous pourrons bientót creuser
une fosse et enterrercivilemenl le libéralisme
beige
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur,
l'expression des sentiments désespérés avec
lesquels j'ai l'honneur d'etre voire
Emeutier en chambre,
X.
P. S. Aprés le depart des pèlerins le libé
ralisme montois a eu quelque peu de coenr
au ventre. J'ai passé par les bureaux de \"()r-
gana de Mons oü j'ai déposé quelques ligue-i
bien gredines, bten polissonncs, tout a fait
comme il fout, a l'adresse des dames et de
moiselles du pélerinage de Gourdes. Vous
lirez-ca dernain dans I O gone, el. vous verrez
que j'ai tenu agagner inon argent jusqu'au
bout. Pri.érede reproduire el tachez d'ajouler
encore si c'est possible. Le mème.
Je me borne a certifier pour copie con
forme.
Flic-Flac.
A PROPOS DU DROIT DE RÉPOXSE.
En ouvrant, un de ces jours, ["Echo du
Parlement, nous y trouvons. a la première
page, un article précédé de ce préambule
Irès-inatlendu In nomine Pain's, Filii et
Spiritus Suncli.
II nc s'agit pas, comme on pourrait le
croire, d'une inconvcnante parodie, cl nous
nous plaisons a proclarner que ces paroles du
signe de la Croix sont, en elïet, le préambule
naturel de ('article.
Cel article, en cffet, n'esl aulrechose qu'un
excellent sermon de M. Houba, cure doyen
de Dmant, contre la J'réquenlaliondu théatre.
L"Echo du Parlement dans un feuilleton,
avail effronlément t ra vest i les paroles de M.
Ilouba, et celui-ci, usant du droit deréponse,
oblige la feuilie doctrinaire a publier inlé-
gralemenl son sermon.
La piéce compreud deux colonnes, petit
tc.xlc de \"Erho, el pourcnmhle de confusion,
le journal, avanldela reproduire, eslobbgée
de faire eet aveu La version qu'on va lire
n'esl nullemenl conforme a ce qu'a enlendu
(s/c) nolre correspondant.
Décidément le droit dc réponse a du
bon
NECROLOGIE.
M. J. Vcrslraele, curé a Emelgem, v est
décédé Lundi, après une longue maladie, a
l'ago de 70 ans.
13il»Siojs:ra|»Iiic.
Les Ouvrages menlionnés ci-dessous sont
en vente chez Vanderghiuste Fossé, rue au
Reurre 66, Ypres, au mème prix que chez
les éditeurs.
Cortimandes par doirzaine en une fois, on
regoit le 13° exemplairè gratis.
On les expédie par la Poste, aussilót com-
mandés.
C?lii°oiiiqtie locale*
C'est avec un séntiiVient de vif regret que
nous avons a enregistrer la perle d'un de
nos amis les plus dévoués.
Monsieur Amédée van der Stichele de
Maubus est décédé en celte ville, le 1 i Sep-
tembre, a Page dé 38 ans.
Noble de vieille race, M. Amédée van der
Stichele i^ebnussait ses litres par l'aménité
de son caractére par cetle cordiale affabilité
qui lui était propre et qui débordait dans
toules ses manières; mais surtout il se re-
haussait par la s^ncérilé et l'énergie deses
convictions el par la noble franchise qu'il
mellait a les professer. Aussi, quoique
ton jours, et ouvertctnenl fidèje aux principes
calholiques, il s'était acquis les sympathies
mème de ses adversaires, et sa tnorl prcma-
turée a laissé d'universels regrets.
Sa perte sera plus profondément sentie au
sein du parti auqttel il était dévoué. Car en
ionics circonslances, M. Amédée van der Sti
chele lui apportail leconcoursde sa person-
no et de sa bourse, et ne ménageail pour le
servir ni peines ni démarches.
Le regrelté defunt était membre du Con-
scil de Fabriquedela paroissc de Si-Jacques;
trésorier de I'Association conservatrice; mem
bre du Comité du Cercle catholique, el de
celui du Cercle musical; membre honoraire
de la Sociélé de St-Vmcent de Paul.
Aujourd'htii une foule énorme se pressatl
aux funérailles célébrées en l'église St Jac
ques, el a accompagné lp convoi futiébre au
caveau de familie a Gheluvell.
Puissent les témoignages manifestos d'une
respeetueuse sympathie adoticir les cnisauts
regrets de l'honorable familie du défunt.
Puissent surtoul les consolations ineffables de
noire sainte Religion söutenir en cetie péni
ble épreuve la noble Baronne douairière
van di-r Stichele, sa mère; Monsieur le Baron
van der Stichele, sou Irére, ainsi que ses
nobles soeurs. Pnissenl lo.s prièresde tons
ceux qui l out cotittu assurer a son ante le
repos éternel.
A MA1TRE PROGRÈS
Nous disioiis dans notre dernier numéro
que les leeteurs du Progiès, foute de grives
sc contentenl bum souvent de manger des
merles.
Notre petit confrère lienl a justifier cette
bonne .opinion que nous avions de lui. Settle
ment nous aurions dit parler de merles
réchonffés
En cffet, dans son dernier numéro, le
Proyrès sort a ses habitués:
1° Une longue tartine cnlevée au menu
de I'Echo du Parïëiheiitsur la ihèse,
l'hypolhése et lW;fthés'e, qui ne lient pas
moins d'une colonne,,... ct qu'il avail deja
publiée dans son numero du Jeudi 9 courant.
2°Un article sur ie congrés maconnique
de Lausanne, extra it du mém e Journal
des Imbeciles (brevet Rogier), préparé a une
sauce nouvelle.
3U La liste du maigre rapport des boites
déposêes dans certains cabarets de notre
ville: affaire de proever une fois de plus que
les libéraux sont de fameux Pingres!
Cetle liste avait dója fait rire nos conciloyens
dés sa première publication,le Sainedi précé
dent! Et dire que depuis lors plus un seul
liberal n'a songé a se fendre d'un denier en
faveur de la bonne oeuvre!
Si les gloutons du Proyrès ne se conten-
tent pas d'une mangeaille aussi délicieuse el
aussi fréquemment réchauffée, c'est qu'ils
out l'estomac bien délicat.
ÉCHO DE COURTRAI.
Un joli, mais bien joli écho des récentes
fètes deCourlrai: Nous nous ferions un crime
de prtver nos lecteurs de ce.morceau de
Roi.
On le sail, lorsquo Sa Majcslé. visite une
viilc du royaume et daigne assisler a un ban
quet, l'étiquelte exige qu'on présente préa-
lableinciit a son approbation le menu du re-
pas qui lui sera offert.
Ou présenta done au Roi le menu du déjeu
ner tpii devail ètre servi cltez l'honorable
Bourgmestre de Courtrai.
Au cours de I'examen qu'ellcen fit, un fin
cl malicieux sourire éclaira, dit-on, le visa'
ge de Sa Majeslé. D'un trail de sa royale
main, réfléchissanl que la bonne ville dc
Courtrai est située dans la province de la
Flandre occidentale, le Roi prescrivil
qu'on assaisonnat de pomtnes de lerre le filet
du premier service, el biffa.... les glacés de
la fin.
On dit toujours qu'en apprenanl que Sa
Majesté avait daigné passer l'éponge sur les
glacés, qtül ne serail pas question de glacés
dans son département, en présence du Roi,
Monsieur le Gouverneur eüt un visible senti
ment de satisfaction et de soulagement.
Nous accueillons avec infinimenl de plaisir
la leltre suivante qui nous est adresséede
Courlrai sous la datedu 13 courant.
M. le Rédacteur du Journal d" Ypres,
Permellez-moi de recourir a la publicité
de voire Journal pour féliciler la section
chorale du Cercle catholique d'Ypres du bnl-
lant suecés qu'elle est venu conquérir au
Festival organise bier en notre ville.
Assurée d'un accueil sympaihique chez ses
amis pol11tqnes de Courtrai, voire jeune So
ciélé n'eo avail pas moms tenu a pa ra it re
chez nous parfaitement orgnnisée et parf;iite
ment digne de l'opinion que nous avions
concue d'olle.
Son début nous sommes heureux et
fiers de le proclarner a elé en tout point
a la hauteur des succes que la section de
symphonie de volte excellent Cercle musi
cal dont elle est la digne compagne a
si souvent remportés el conlinuera de rem-
porter.
Dés son enlrée en villo, on avail pris plai
sir a constaler l'ordro irréprochable qui ré-
gnaii dans ses rangs, non moms que la tenue
correcte de ses membres et surtoul leur
grand nontbre qui la distinguait partni les
autres Sociélès concurrentes. Aussi les mar
ques d'estiine et les bruyantes acclamations
qui l'accueillirent pariout sur le passage du
corlége, out siiraboiidammeni prouvè com-
bten elle était retnarquée et bien ventte.
Je craitïdrais, M. le Rédacteur, d'abuser tie
voire bienvt.'illanee en in'élendant longue-
menl sur la trianière si distinguée el si re-
tnarqttable dont furent executes les deux
ebeeurs Dans la Fot'èlel Le départ des
compagnons.
Qu'il mo suflise de signaler que, settle a
peu prés parmi les Sociêtés nombreuses vc
nues au Festival, elle a mérité les honneurs
du bis qui d'ailleurs ne lui onl pas été
tnénagés.
Une attention délicate de la pari de voire
sociclé lui a valu les felicitations de M. Taek,
Vice-Président de la Chambre des représert-
lanls. Elle s'était rendue devant la demeure
de M. Nolk, pour lui dormer une séréttade.
Malhenreuseinenl il était absent. Mais M.
Tack, en tenues excellents, a conslaiécom-
bien I honorable Bourgmestre eüt été heu
reux de pouvoir retnercier la chorale du
Cercle catholique du précieux concours
qu'elle était venue apporler aux féles de
Courtrai.
Somtne toute, bonne journée et surtoul
journée honorable pour M. Wenes, l'oxeel-
leni Directeur, el.M. Jules Antony, l'infatiga-
ble Secrétaire de voire bonne Sociélé. Quant
aux membres executants, qu'ils le sachenl
bien, nous ne leur disons non pas adieu,
mais au revoir.
X.
memure du Cercle musical
de Courtrai.
Y'oici le discours adressé par Mgr l'Évêque
de Bruges a LL. MM. le Roi el la Reine, lors
de la visile royale a Courtrai
Sire,
Le clergé du diocése de Bruges et plus
spéeialement le clergé do la ville de Courlrai,
s'estime heureux de pouvoir offrir a V. M.
I'hommage de ses sentiments el l'expression
de ses vceux.
Les sentiments qui nous animent envers
V. M. sont ceux du plus profond respect el
du plus entier dévonement.
Noussavons, Sire, qu'en honorant leRoi,
nous honorons Dieu lui-méme et, lorsque
nous enseignonsaux peuples l'origine sacrée
des pouvoirs, nous sommes les premiers a
reconnaitre toujours le reflet divin qui illu
mine les trönes. Heureux les peuples qui, a
l'inslar du peuple beige, peuvenl pniser con-
slamment, dans la manifestation incessanle
de la sagesse el du dévonement de letirs
princes, ce sentiment de confiance inlime,
qui facilile et fait aimer l'accomplissement du
grand devoir de respect et de fidélilé.
Mais, Sire, il est d'autres liens, non moins
nobles que ceux du respect, qui ratlachent
nos coeurs a voire augustc personne. La pos-
térité no dira point qu'ati milieu des temps
les plus difficiles, vous. Sire, et voire illustie
pére, nolre premier Roi bien-aimé, vousayez,
sous la bénédiclion de Dien, assure a la Bel-
gique uit demi-siécle de paix et de prospérité
sans exemple, el que le peuple el le clergé
Beiges soient demeurés iusensibles a vos
bionfails. V. M. daignera done seconvaincre
que nolre reconnaissance et nolre dévonement
sont a la hauteur de nolre respectet nous
La prions d'en recevoir tin nouveau gage,
dans les manifestations de celte joyeuse en
tree, de la part de la population aussi palrio-
tiqtie que religieuse de la ville et de l'arron-
dissement de Courlrai.
Aux sentiments que nous venons d'exprimer
répondent les vceux que nous formons pour1
V. M. et pour tout ce qui lui est cher. Soycz
heureux, Sire. comme vous rendez la Bclgi-
qtte heureuse; et que le Ciel répande, sur
votre personne el sur voire dynastie, l'abon-
dance deses benedictions de ehoix, réservées
aux grands princes, qui se sont fails les pé-
res de leurs peuples!
Madame,
Daignez agréer, avec la bonlé qui vous
distingue, la part qui revient a V. M. darts
les hommages que nous venons d'offrir au
Boi. Tous les Beiges vous révérenl et vous
aiment; et leur voix unanime proclame que
vous éles la digne héritiére de la popularité
de Marie Thérèse, comme des nobles vertus
de la douee el bien-aiirtée Louise Marie, de
sa-iile mémoire. Laissez-nous, Madame, le
du e en fihissant: les Beiges sont fiers de
vous, paree qu'ils saveht que vous les airnez;
fiers de vous, paree que vous éles et serez
toujours le modéle des Ruines.
L"Impartial, monileur des Beaux-Arts
pttblie uncotnpte rendu de ['Exposition triën
nale des Beaux-Arts de Bruxelles, dont nous
extrayons les lignes suivanles
Je m'arrète devant le N° 1025. C'est un
tableau d'une trés-grande dimension, et tout
prouve, a première vue, que son auteur a
compris que, tout comme noblesse, renommee
oblige.
M. F. Roffiaen nous Iransportc du coup en
pleine Suisse, sur les plateaux du Riffel, a une
altitude de 8000 piods Quelle étrange
nature nous offrenl ces plateaux oü la verdure
contraste avec les friinas, et le silence de la
solitude avec le fracas des cascades; rien
n'esl imposant eomuie l'aspect du mout Rosa
qui s'élance majeslueusemeiil dans les airs
pour alteindre une bauleurde 4636 métres.
II n'y a que M. Roffiaen pour rettdre cetle
nature giganlesque avec sentiment et vérité;
aussi ne doulons nous pas que notre avis soit
celui de tous ceux qui connaissent, et la
Suisse el les tableaux de Carlisle.
Pour nous, qui, visitant la Suisse, avons
vu plusieurs fois, de prés, le Riffelberget le
Mont Ilosa,il nousesl aiséd'apprécier,comme
il Ie mérite, le rendu du site que M. F. Rof
fiaen a lixé sur la tot le avec ce grand latent
de perspective et de dessin qui le distingue.
D'aucuns critiquaient son ciel, en Ie com
parant avec celui de notre climat, mais ces...
connaisseurs n'ont probablement jamais fran-
cbi nos frontiéres La rigoureose vérité des
détails el de l'ensemble frappent dans ce ta
bleau, dont le sujet aride témoigne que Par-
liste a moins cherché a plaire par l'attrait
qu'a faire de l'art.
Mail re paysagiste, dans toute l'acceptioö
du mol, M. F. Roffiaen es! Lui mème-, c'est
a dire, qu'tino éonnaissance profonde des
couleurs et une facture très-minulieuse sont
des qualités arlistiques qui lui sont propres,
el font reconnaitre facilement ses ceuvres.
Son tableau a sa place toute marquée dans
la musée de l'Etat, et, nous devons bien le
dire, il nous étonne que le gouvernement,
qui a mis un si bat if empressement a acquérir
des ceuvres moins dignes, n'ait pas profité,
pour représenter le genre de M. F. Roffiaen,
au musée moderne, de foccasion qui se pré
sente aujourd'htii d'acquérir un chef-d'oeuvre
de cel artiste.
M. Henri-Louis Permeke est un jeune
artiste qui montre d'excellentes dispositions.
Un jour de mat sur les cóles de Flandre et
Vunite ou g lot re Vaincue, sont deux tableaux
qui se distingnent non-seulement par un co-
loris vigourotix, un dessin facile, uneexécu-
tion habile, mais par une composition, une
expression, des plus réusies.
M. Permeke, en dehors de ses qualités
comme artiste, a compris que pour réussir
il faul plaire; ce peinlre devrait franchemcnt
aborder des snjets plus larges. Nous pensons
qu'il réussirait pleinemenl.
DE GROOTE REIS. Bm-kwerk in 12° van 230
bladzPrijs Ir. I. Gem, J. en II. Vander Schel
den, Uitgevers.
De onvermoeibare Paler Hillegecr komt weder
een nieuw werk uil te geven, getiteld de Gkoote
Reis Hij behandelt er da belangryke, de eenige
Hink van den mensch, bij welke al aardsche zaken
vergeleken slechts nietigheden zijn de zaak der
Eeuwigheid, de Groole Reis die wij doen moeten
uit dit ballingschap naar het Hemelsch Vaderland.
De Eerwaarde Pater Hillegeer heeft wonderwel
ocluki in dit schoon en tevens verheven ontwerp
t" ontwikkelen vorens de juiste begrippen der god
geleerdheid, der ondervinding en der gezonde rede.
Voegen wij erbij, dal die hooge en diepe leeringen
ons m eèn levendigen, bezielden en volkslievenden
schrijftrant zijn aangeboden die voor de minst
geoefende vorstanden vatbaar is.
(lel eerste deel van dal verdienstig werk bevat
eene reeks hoofdstukken, waarin de geachte schrij
ver ons op eene geestrijke en zelfs luimige wijze de
verschillige goede of slechte herbergen beschrijft,
welke wij op den weg ontmoeten. Hij wapent ons
tegen de gevaren der reis hij loont de dieven aan
die den weg onveilig maken de slechte gezellen,
de verdeifelijke boeken, het menschelijk opzicht
enz. enz Hij leert ons op welke wijze en met welke
wapenen wij ons moeien verdedigen legen de reo
veis die op ons leven of onze beurs uil zijn. Einde
lijk* naai in.ue wij voortstappen, geeft hij ons de
zekere middelen om veilig liet einde der reis le be
reiken; li j spreekt ons van de laaste toebereidselen
de laatste sacramenten, den laalsten slap die van
onze eeuwigheid heslissen moet.
Het is zoo dat de Eerwaarde Pater Hillegeer den
lezer op eene boeiende wijze brengt tot aan het
Hemelsch Vaderland, het is te zeggen, tot aan het
tweede deel van zijn belangrijk werk. Dit deel, en
zulks was noodig, is nog vollediger en met dieper
kennis geschreven dan het eerste. Indien er een
onderwerp moeilijk is om te behandelen, dan is het
voorzeker liet Mysterie vari het toekomende leven,
den hemel, bei Rijk der Hemelen, Regnum Cielo-
rumzooals hel Evangelie zegt. Ja, liet is moeilijk
in gewone en klare taal zoo groote en zoo afgetrok
ken waarheden uit ie drukken dit alles biedt den
predikant, den godsdienstigenonderwijzer zeer dik
wijls moeilijkheden en hinderpalen die bijna onover
winlijk zijn.
Welnu, de Eerwaarde Pater Hillegeer schijnt die
bijna allen overwonnen te hebben hij geeft ons
vooreerst een schoon en juist denkbeeld van liet
schouwspel dat de ziel treft, wanneer zij deze we
reld verlaat, van het plichtig oogenblik waarop alle
nevels Verdwijnen en ons in het aanschijn van God
en deeeuwigheid brengt. Het is het oogenblik op welk
de reiziger eindelijk de zoolanggewenschte aarde
bereikt het is de aankomst. Dan beschrijft de
Eerwaarde Pater Hillegeer dat Lief Vaderland,
zooals hij het noemt daarna volgen de schoone, dc
verrukkende hoofdstukken Het Versland verheer
lijkt de Wil volmaakthel Lichaam hoe
schoon Ganscli verheerlijktOnlijdelijk en on
sterfelijk Zoet leven Lief Gezelschap Neen....
geen hitler Loon naar verdienstenOnze zinnen
gelukkig dc Kroon en eindelijk Eeuwig 1 Eeu-
iv tg
Die enkele opnoeming zal beter zeggen dan de
schoonste uitdrukkingen het zouden doen, wat dit
tweede deel van het werk van Pater Hil'egeer is.
Eindigen wij dit kort overzicht van een uitmun
tend werk mei den Eerwaarden Pater Hillegeer
onz' n rechlzinnigen dank to bieden voor het nieuwe
werk welk hij ons zoo geschikt geeft in het midden
der verzwakkingen, der duisternissen en ontmoe
digingen van het tegenwoordig tijdstip. Zonder
twijfel zal het, indien zulks mogelijk is, met zooveel
en nog grooter gunst onthaald worden dan zijne
talrijke andere werken zonder twijfel zal het zoo
veel, en misschien meer goed in de zielen te weeg
brengen, die altijd, en heden meer dan ooit noodig
hebben hunne gedachten, hunne verlangens eu hun
gansche leven ten hemel te sturen: Sarsum Corilu!
Verschenen by II. Dessain, drukker-uitgever, te
Mechelen:
HANDBOEK VOOR DE MINNAARS DER HH.
HARTEN VAN JEZUS EN MARIA. Een schoon
boekdeel in-13 van 94-8 bladzijden.
Sedert dat in het jaar 1868 gansch Belgie zich
plechtig aan het II. Hart van Jezus heefi toegewijd,
is de godsvrucht lol het II. Hart, dat in Belgie
vroeger zoo gemeen was, onberekenbaar aange
groeid en bijna overal verspreid geworden. Deze
devotie heeft nog meer toegenomen toen dit jaar
Z. II. Pi us IX aan geheel de catliolieke wereld een
akte van toewijding aanbevool en ze met eene breve
bekrachtigde.
Verscheidene cn voortreffelijke kerkboeken ter
eere van liet II. Hart zijn alreeds uitgégeven; doch
zij houden zich meestal tevreden met den oorsprong,
het voorwerp en de uitmuntendheid dezer gods
vrucht te leeren kennen en verwaai loozen ten eenen
maal de bespiegeling niet de oefening le doen gelijk
gaan. Eenige behelzen gebeden, zelfs fraaie gebeden
ter eere van het heilig Hart, maar geven niets
anders. Nu in een gebedendoek moeten de geloovi-
gen godvruchtige oefeningen van allerlei aard en
voor alle omstandigheden vinden kunnen.
Wij hebben derhalve getracht, niet alleen do
beschouwende cn de oefenende godsvrucht lot hel
II. 11 art onder elkander af te wisselen, maar ook
geene enkele voorname devotie, in de Kerk aange
nomen, achter te laten.
Ons handhoek spreekt niet alleen van liet H Hart
van Jezus; liet II. Hart van Maria, Jezus' Moeder,
bekleedt er eene gelijke plaats. Deze twee Harten
waren immers zoo nauw vereenigd op aarde, zijn
nog zoo innig vereenigd in den hemel, dat het ons
onmogelijk voorkwam van hel één te spreken en
van het ander niet.
Weid Jezus flait uit Maria's Hart niet gevormd?
Is liet Hart van Maria de weg niet om tot hel Hart
van Jezus le geraken? Bestaan beide broederschap
pen, en van hel 11. Hart van Jezus, en van het
onbevlekt Hart van Maria, niet meestal gelijk in de
zelfde Keik, gelijk dan ook de godsvrucht tot het
een en het ander in alle godvruchtige harten woont?
Moest er ge volgent I i jk ook geen handhoek bestaan,
dal tie oefeningen dezer devotiën vereenigde?
Althans zoo hebben wij het gemeend, en den
naam van ons Werk Handboek voor de minnaars
der heilige Harten van Jezus en Maria, naar ons
vermogen trachten le verrechtvaardigen.
Dit handhaek heeft drie deelen.
Het eerste deel handelt over de leer en het werk
der godsvrucht, eerstens tot het 11, Hart van Jezus,
en vervolgens tol hel II. Hart van Maria.
Het tweede deel spreekt van de devotiën, die in
betrekking slaan mot de verschillige mijsteriën van
den Godmensch en van zijne heilige Moeder.
Het derde deel leert ons de belangen der HH.
Harten van Jezus en Maria kennen en voorstaan,
waar die ook zijn, of in den hemel, of op de aarde,
of in hel vagevuur.
Ziedaar ons werk. Wij stellen het onder de
bescherming derzelfde HH. Harten, voor welker
eer en g'orie het ondernomen wierd.
PRIJZEN.
Gekleurd bezaan, gegaufreerd, verguld op snee 3,00
Zwart bezaan, gegaufreerd, verguld op snee, 3,33
Zwart bezaan, gegaufreerd, marmer op snee, 2,80
Hetze/de werk geïllustreerd met twee vignetten
in chromo en een titel op staal.
Fijn kalfsleder, geciseleerde snee 7,73
Zijden fluweel, 1 qualiteil met kasje 7,73
Gepolierd marokijn, rijke kantdruk in goud,
scharnieren, geciseleerde snee, met kasje 12,00
Russisch leder, gemoorde zijden schutbladen
geciseleerde snee, met kasje 16.00
Rijk marokijn in relief, geciseleerde snee 12.00
Rijk marokijn, effen band, geciseleerde snee 8,60
Marokijn in relief, geciseleerde snee 6,60
Gekleurd marokijn. 1 qualiteit, geciseleerde
snee 6,83
Zwart marokin, 1 qualiteil, verguld op snee 6,83
Zwart marokijn, verguld op snee 5,00
Russisch séhopenleer, met vergulde plaat, 5,30
HET YLAAMSCHE LOURDES of de vereering
der Onbevlekte Maagd Maria aan de rots van
Oostacker, door Emiel Sclieerlinck, onderp. Gent,
genootschap van den II. Carolus Burromteus,
Steendam. 17. IVys fr. I_,50.
Om te gehoorzamen aen hel besluit van Paus
Urbanus lil, 3 Juhy 1031verklaart de schrijver
aan alle in du boek medegedeelde wonderen, open
baringen, gunsten en andere aengeiiaalde gebeurte
nissen, geen ander dan louter menscheli jk gezag te
willen geven. Zij hebben enkel eene historische
weerde en niet meer. Als gehoorzame zoon onder
werpt hij zich aan de II. Roomsch-Katholieke Kerk
en den II. Apostolisclien Sioel en keurt goed en
verweipt al hetgene de II. Kerk in Itare onfeilbare
uitspraak adrineemt of afkeurt.
Zijne Hoogw. de Bisschap van Gent heeft aen di'
werk zijne bisschoppelijke goedheid in dezer voege
verleend:
Wij hebben met veel voldooning liet schoon werk
van den Eerw. Heer Scheerlinek gelezen en Wij
hevelen het alle geloovigen aan, die er nieuw be
trouwen op de smeekende almacht van Maria zullen
pulten en dus door Maria zullen komen tot O. 11.
Jezus Christus, die geloofd zij iu alle eeuwen.
Gent, 11 Juli 1873.
T I1ENRIC. Bisschop van Gent.