ZAEILANDEN,
HOFSTEDEKEN,
Le motif en saule au.x yeux en inséranl
ce document aux A/males parlemcnlaires,
il fallait en révéler la dateor, celte dale
élait accusatrice Elle aurait prouvé a la
Chambreet au pays que le rapport visédans
l'arrëlé de suppression avail élé fabriqué
aprèscoup, pour les besoins de la cause el
cette circonstance, la loyauté bien connuede
M. Bara ainsi que la moralité publique, dont
il est l'infatigable champion, rempêcbaient
de la faire connaitre
Mais, ajoute YÈdto du Parlement, Mgr
Malou, dèsl8B4, avail reconnu la nécessilé
dptablir un autre cimelière. Une partie du
terrain avail été incorporêe a la voie publi-
que et dans l'opinion de PÉvèque ce qui
res tail du cimetiére était insuflisant pour
une population de 3,BOO habitants.
lei encore on essaie de donner le change a
l'opinion publique, el il est nécessaire de ré-
tablir la vérilé des fails. Voici ce qui se passa.
Sur les instances réitérées de l'administration
communale, Mgr Malou consenlit a ce que le
cimetiére fut déplacé, maïs a la condition
expresse qiïune nouvelle ér/li se füt bdtie.
Celte concession faite par l'Évèque, la con
struction de l'église fut renvoyée aux calen-
des grecques, et comme il fallait un autre
motifde suppression, subitement le cimelière
devint insalubre (on se rappelle comment le
gouverneur en fut un beau jour informé el
insuflisant. II devint insuflisant, voici com
ment: sans forme de procés, sans autorisation
de la députalion permanente, sans indeinnité
prcalable, rien que paria raisondu plus fort,
on enleva au cimetiére, propriété de la fabri
qué, une parcelle de terrain et on l'incorpora
a la voie publique.
En voila assez sur ce pointil serail inutile
d'y insister davantage, tous ceux qui ne sonl
pas irrémédiablement inféodés au libéralisme
baratiste savenl a quoi s'en tenir sur cette
misérable comédie.
L'Echo du Parlement rappelle, en lermi-
nant, que la torche incendiaire fut promenée
pendant des mois a travers les propriélés des
libérnux. C'est vrai, mais par quelles mains
Par des mains libéralesA travers quelles
propriélés A travers des meules assurées
d'avance pour leur pleine valeur Je me
trompedos erreurs furent commiseson
incendia, par mégarde, une ou deux meules
non couvertes par ['assurancemais écoutez
avec quelle charmante naïvelé on avouait la
faute Une meule non assurée avait brülé
pendant la nuitle lendemain matin, enlre-
vuo avec le propriétaire qui se lamente
Oh disail un des chefs du libéralisme,
quel dommage, on croyail qu'cllo élait assu
rée
On pretend que ces exploits incendiaires
du libéralisme de.Sl-Genois onl failli élre
imités derniérement dans une commune tont
a fait voisine, oü domine é'galcmenl le libé
ralisme balailleur et brutal. Pendant plusieurs
jours, au milieu d'unc.certaine clfervescence
politique, on Irouva éparpillés et semésdans
la rue, une quantité de billets sur lesquels
étaienl écrits a la main ces mots, dont je ga-
ranlis le sens, mais non le lexte libéraux
prenez gardenous metlrons te feu d vos
propriélés Ces billets out été recueillis; une
enquête a élé ouverte; une vérification d'écri-
lure a élé faite par d'habiles experts nullc-
menl clérieaux, et on assure qu'a la suite de
cette instruction, un liberal de la plus belle
eau serail renvoyé devant le tribunal correc
tioneel. Qu'on se le dise
A la tirade cynique qui finil. Partiele de
Y Echo du Parlement et ou il est dit que
les catholiques devraienl avoir la pudeur
dene jamaisparlerde l'affaire de St-Genois,
qui est bien furie des pages les plus odieu-
ses de leur histoire, je me bornerai a
répondre en mellant sous les yeux du public
le brevet d'impartialilé et de justice que dé.
cerna dans le temps I'Indèpendance beige au
libéralisme judiciaire qui joua dans cette
affaire le principal röle Les abusdisait-
elle prennent ici les proportions d'un
véritab/e scandale ajoutant qu' elle ne
r> pouvail pas consenlir d ce qu'on se joudl
ainsi des régies les plus élémentaires de
la justice.
Un mot encore.
L'aulre jour, M. le curé de St-Genois, mon
excellent ami et voisin, car depuis nom-
bre d'années nous demeurons cóte a cöte sur
la lisiére mèrne de eet insalubre cimetiére, et
cela sans aucun dam appréciable pour notre
santé, M. lecuré, dis-je,recut paria poste,
a sa grande stupefaction, un numéro de
YEconomie (de Tournay), dans lequel était
reproduit un article du Journal de Gand au
sujet des incidents judiciaires de St-Genois.
Sur le bord du journal, le long du susdil ar
ticle étaient tracés textuellement ces mots,
d'une écrilure a la fois fine ei lisible Qui
a taché de suborner et de faire la lecon a des
(sic) faux lémoins suscilés dans certaine
affaire de calornnie vidée devant la cour d'ap-
pel de Gand Point de signature mais il
s'agissait incontestablemenl dans celte inter
pellation anonyme du fameux procés correc-
tionnel qui, il y a trois ans, se dénoua d'une
maniére si dramatique devant le tribunal cor
rectioneel de Courlrai et dont divers incidents
onl jeté sur cette mystérieuse affaire une si-
nistre el significative lumiêre.
M. lecuré vint me voir et me monlra ces
lignes. Je fus frappé de leur facture il me
semblait reconnaitre cette écrilure et lire au
dessous le nom de son auteur. Incontinent,
j'allai fureler dans mes vieux papiers et aprés
mille recherches, je parvins a mellre la main
sur un lout petit chiffon, sale et jauni par
l age mais n'imporle, c'était bien cela mé-
me main, mèrne écrilure, identiquement la
mèrne
Le billet porie ces motsGoed voor de
plaelse van X..... van St Dengs na Korlryk.
St Dengs 29 muerte 1869. Le billet est
signé trés lisiblement.
Qui était celui que j'indique sous l'iniliale
X Qui élait le signataire de ce bon
X. élait un des plus tristes lémoins du pro
cés de St-Genois, suscité a la derniére heure
et raceolé on ue sait ou ni commentc'était
un bon témoin, on le soignait, on lui donnait
des bons pour l'aider a accomplir son péleri-
nagea Brugesel c'est son bon de voiture
que le hasard a fait tomber enlre mes mains.
Et le signataire du bon, Ie proviseur de
X, en mèrne temps l'auteur de cette impudente
et incorrecte question poséeaM. le curé, qui
est-il, crovez-vous Oh, certes, il est inutile
de répondre tout le monde a deviné el a
celui qui ne serail pas assez bon entendeur
pour se contenter d'un demi mot, je m'em-
presserai de inontrer, a la première demande,
le billet el la signature en question.
Et voila ces hommesparlout les mêmes:
al 'Echo du Parlement, des jémériades sans
fin sur la moralité publique, pendant qu'ils
sont en train de la corrompre el de la per-
verlir! A St-Genois, harosur les faux lémoins,
alors que le faux lémoignage et la suborna
tion ont conslitué Ia base de ce scandaleux
procés, dont le souvenir seul devrait faire
rougirde honle le libéralisme doctrinaire.
Agréez, etc.
«ÏOMrsaée du Chrétien avec Epitres et
Evangiles de tous les Dimanches, for
mal de poche, jolies reliures, de 4 fr,
6 fr. et au-dessus. Approuvé par Mgr
Dupanloup.
Ypres, Vanderginsle-Fossé66 rue au
Beurre. Paris, Dupug24 rue St-Sulpice.
Chi'oiiuiiie fiucalc*
ELECTION.
Lundi dernier ont eu lieu en notre ville
les élections pour le renouvellement partiel
du Conseil des Prud'hommes.
Voici le résullal du scrulin destiné a pour-
voirau remplacement de M. Valcke' membre
sorlant, rééligible, et a Ia désignation d'un
titulaire a une place vacante.
MM. René Begerem Syoen 25 voix
Valcke-Ilage 24
De Poorter 22
Bouquet, Pierre 20
Les deux premiers ont élé élus.
OHÉ PROGRÈS.
Nous altendons l'apparition d'un numéro
supplémcntaire du Progrès nous rendant
comptedes brillants succès obtenus par no
tre cher collége communal,qui ne pro-
duit pas d'ignorantins dans les concours
ouverls enlre les divers colléges du royaume.
Quant a nous, aprés un examen conscien-
cieux, nous avons trouvé au Moniteur... 0.
Maitre Progrès vous avcz la parole.
BONNE NOUVELLE.
Un arrèlé royal récent vient nous appor-
ler une bonne nouvelle: Une sous-perception
des postes est établie a Vlamerlinghe et a
Watou.
C'est avec un véritable bonheur que celte
excellente mesure a été accueillie dans ces
deux imporlantes localités.
Le Progrès, lui, n'est pas content: L'ccu-
vre d'un ministère clerical ne saurail mérilcr
son approbation: Aussi bien elle n'en a pas
besoin.
Et puis il est si difficile de contenter lout
le monde el Ie Progrès.
Pourvu que tout le monde soit satisfait
nous ne nous soucions pas outre mesure de
noire petit confrère: Nous passons.... en l'é-
corchant du bout de-notre botte.
DIFFÉRE.... MAIS PAS PERDU.
Le défaut de temps el d'espace nous etn-
pèche aujourd hui de nous faire les inter -
prètes de nos concitoyens dans une question
qui les intéresse tous directeinenlla ques
tion de l'eau.
Dans un de nos précédents numéros nous
conslations et le Progrès n'a rien trouvé
a redire: on ne eonlestc pas i'évidence le
mauvais étal de l'eau en notre ville: boueu-
se,verdatre,félide élle était une cause incon
testable d'indispbsition pour un grand nom-
bre d habitants de notre ville. II nous revient
qu'aujourd'hui, dans divers endroits, il n'y
a plus d'eau du tout.
Le moyen pour être héroique n'est pas
précisément du gout de tout le monde. Des
plainles amères surgissenl de toute part con-
tre ceux qui nous ont menés a celte déplora-
ble situation.
Quant a nous, il nous suflil de prendre
acte du fait en ce moment.
Nous aurons a rechercher plus lard s'il y a
incapacitéou simplement incurie,sinon les
deux, chez nos seigneurs et maiires de
l llötel-de-Ville. Celte question d'ailleurs
aura prochainemenl son heure. Ce qui est
différé n'est pas perdu.
NECROLOGIE.
Nous avons annoncé dans notre dernier
numéro la perte d'un homme de bien, d'un
ami dévoué, M. Amédée van der Slichele de
Mailbus.
L'assistance si exeeplionnellement nom-
breuse qui se pressait Mercredi dernier
a ses funérailles était un premier lémoignage
de l'estime el de Ia sympathie dont jouissait
le noble défunl.
Les regrets que sa mort prémalurée a
laissés dans notre ville et surtoul au sein du
parti catholiqué devaient trouver une autre
expression: Des paroles d'adieu sont venues
se mèler aux pfiéres des nonibreux amis de
M. van der Slichele et dire en termes excel
lents les qualités el les vertus dont il avait
fail preuve durant son court passage sur
cette terre.
Nous reproduisons ces divers discours:
Discours de M. Spilleboul, Président du
Cercle catholiqué.
Messieurs,
Ne qnittons pas ce champ de repos, ne
nous separons pas des resles mortels de celui
qui fut un do nos meilleurs amis, avant d'a-
voir rendu un public hommage aux exeellen-
t'es qualités qui lui concibérent notre aiïec-
tion.
Né parmi noiis, Amédée van der Slichele
fut ou notre cainarade d'enfance, ou notre
condisciple, ou notre associé ct notre colla
borateur dans plusieurs manifestations de
noire vie sociale el politique.
Issu d'une des plus anciennnes et des plus
mérilanies families de la cité d'Ypres, d'une
de ces families qui, soil dans l'ordre civil,
soit dans la carrière militaire, se disiingué-
rent constainment par leur attachement a la
Religion et par leur amour de la Palrie, il ne
s'écarta jamais de ces loyalcs el généreuses
traditions.
Son education avail élé catholiqué, et il
est resté fidéle a la Religion de ses péres. II
avail vu l'exemplq de la modération dans les
idéés poliliquea, et, pluiöl que d'abandonner
cette ligne de conduite, il a préféré perdre
la reconnaissance de longs el signalés servi
ces, qu'il serail injuste de reléguer dans
l'oubli.
Aprés avoir achcvé ses humanités, il se
livra a des éluiles spécial es qui développérent.
son intelligence et son jugement.
Renlrédans ses foyers, il chercha des ali
ments a son activilé, et se voua, corps el ame,
a la reconstilulion de l'union a laquelle nous
devons notre indèpendance et nos liberlés,
et au triomphe de toutes les aspirations na-
lionales. II contribua puissamment a organi
ser l'Association constitutionnelle-conserva-
trice et a fonder le Cercle catholiqué.
11 füt membre des comités de ces deux
sociétés, et, dans les circonsances importan-
les surtoul, il ne connaissait point de bornes
a son zèle et a son dévouement.
Quoique sérieux et réfléchi, il possédait un
caractère jovial; il aimait la sociélé avec ses
honnètes el intimes effusions. Par la loyauté
el la noblesse de ses sentiments, il justifiait
son droit a des litres acquis par ses ancètres.
II a succombé dans la force de Page, a une
mal.adie qui ne pardonne point. II est mort
en chrétien: il a fait le sacrifice de toutes les
affections, de toutes les espérances terrestres,
avec la sérénité et le calme qu'inspire la foi.
La Providence divine lui acconle la ré-
compense de ses vertus! El nous, Messieurs,
gardons au fond du cceur un pieux souvenir
de notre trés-aiméet trés-regret té ami.
Au nom de nous lous, adieu, cher Amédée,
adieu.
Discours de III. DarinSecrétaire de la So-
ciété De Bloemtros
Messieurs,
Oil vieul de vous exprimer le haul dévoue
ment et le grand zéle que inettail aux
ceuvres vérilablement méritoires le regretté
défunt sur lequel va se refermer cette tombe
trop lót ouverte.
A mon tour interprètc des sentiments qui
sont dans lous les cceurs, je viens répandre
sur cette tombe un dernier adieu.
II y a environ trois ans que Monsieur
Amédée van der Slichele de Maubus faisait a
notre Société, de ware Bloemtros, l'hon-
neur de devenir notre Chef Homme en rem
placement de Monsieur le Baron son auguste
fiére, qui en a été le fondateur.
Depuis ce temps un attachement tout par
ticulier l'animait pour cette Société et il se
dévouait de coour et d'esprit pour la faire
marcher tons les jours dans une voie de
prospérité; il a parfaitement réussi. De
ware Bloemtros peut ètre regardé comme
une des Sociétés les plus florissantes ct les
plus honnètes, et si nous pouvons lous ètre
heureux et fiers d'en ètre membre, c'est a
lui que nous le devons.
N'oublions done jamais notre bienfaisant et
bien-aimé Chef Homme et promotions ici au
seuil de la tombe que nous resterons toujours
dignes de lui et que son exemple comme son
souvenir vivra éternellement dans nos cceurs.
Adieu, digne Chef-Hommel
Au revoir.... Au revoir.... dans le Ciel!
Discours de M. Emile Vandermeersch,
Commissaire du Cercle musical.
Messieurs,
Des voix, plus autorisées que la mienne,
viennent de redire quelques-unes des gran-
des qualités de l'esprit et du coeur qui dislin-
guaient le noble el jeune ami que nous
pleurons; cl les out red it ses grands dèvoue-
ments a toutes les grandes causes, et le vide
immense que sa perte laissera, non-seulement
dans les cceurs de ses nonibreux amis, mais
aussi.dans les rangs de tous les hommes de
bien.
Je ne veux ajouler qu'un mot a ces éloges
bien mérités el a ces expressions si vraies de
notre douleur commune.
Esprit sérieux, qu'un invincible penchant
poussait aux études fortes et aux iabeurs in-
cessants de la vie active, Monsieur Amédée
van der Slichele ne dédaigna pas de payer
de ses talents, de sa fortune et de sa person-
ne, pour procurer a d'autres la part la plus
large dans les légilimes jouissances de la vie.
Adiniraleur intelligent des beaux-arts et
des belles lettres, il fut l'un des premiers a
concevoir Ie projel de créer dans sa ville
natale un cercle d'amis ou lous les talents,
les plus hardis comme les plus inodesles,
seraient ad mis a se livrer a la culture de la
musiqueeldu chant, celte double expression
du beau et du sublime.
Grace a la puissante initiative de M. Amé
dée van der Stichelen, le Cercle musical fut
done fondè, il y remplit, avec celui qui
pleure aujourd'hui son plus, zélé collègue, et
qui lui jette celte derniére fleur d'adieu, la
modeste fonction de commissaire. Je ne dirai
pas combien il se devoua, combien il applau-
dil aux progrès toujourscroissantsdela chére
société, et combien, les palmes ceuillies par
la jeune phalange d'arlistes Yprois, le ren-
daient heureux et fier.
Aussi, chacun de nous aimait ce noble
coeur, et je suis sur d'èlre l'inlerprêle de tous
les membres du cercle, en deposant aujour
d'hui sur celte tombe, si prématurémenl
ouverte, l'expression de nos regrets et de notre
éternelle reconnaissance.
Oui, cher Amédée, nous le suivrons avec
nos prières, en te disanl un« au revoir «plein
d'espérance et d'imnjortalilé.
Au revoir, cher ami, au revoir dans une
palrie meilleure.
Discours de M. Debrugne au nom de la
sociélé de Bloemtros.
Mynheeren,
By dit gapende graf alwaer de stolïelyke
overblyfsels komen besteld te zyn van Myn
heer Ainedée van der Slichele, hoofdman der
niaetsehappy de ware Bloemtros, heb ik
d'eer met toegenepen hart, in naern der le
den van derzelveniaetsehappy eenen laetsten
vaerwel uit le drukken.
Sedert vier jaren hebben wy hetonuitspre-
kelyk geluk genoten van onder het geleide
van dezen heldhafligen, kloekenen dapperen
hoofdman bestierd te worden.
Zeker, Mynheeren, en gy weet het ook
wel, myne woorden zyn geen vleyerycn met
welke ik den overleden en zyne overbly vende
familie en vrienden wil slreelen, maer gy
kunt de waerheid bevestigen als ik hier zeg
dat Mynheer van der Slichele onze mede
broeders en iedereen van hun, van welke
boedanigheid of rang liy ook mogt wezen,
met onpartydigheid, met regtveerdigheid en
metgelykelyke verdeeldheid van vriendschap
vergelde. Daerby moeten wy bekennen dat
by niet alleenelyk door liet bywoonen van
de maelschappy ons aenwakkerde, maer ook
nog door liet bydragen van pryshollingen,
welke hy jaerlyks gaf, ons verlustigde.
Onze droefheid vergroot als wy denken
dat wy onzen boezemvriend wegleggen in
den vollen bloei zyner jaren.
Maer wie kan het werk des Almogenden
tegenstreven
Hel is geschied gelyk de Heer gewild heeft!
Verlaten wy dan dit graf, maer blyven wy
lang in het geheugen houden de gedachtenis
van onzen waren vriend, Mynheer Arnedée
van der Slichele. Ten anderen, zyne rond
borstigheid, zyne talenten, en wel byzonder-
lyk zyn; aeniioudende vriendschap zullen
hern dikwyls in hel geheugen van eenieder
van ons brengen.
Vaerwel dan, Mynheer Arnedée, vaerwel
echte vriend, vaerwel.
Tot wederziens
Monsieur Julicn Simar, fils de M. Simar,
officier-chef de rnusique au lr régiment de
ligne, vient de quitter notre ville pour se
rendre a Anvers, ou il est appelé a diriger la
rnusique du 8c régiment de ligne. Le
jury d'exainen l'a nommé Chef de rnusique
a ce régiment aprés un brillant concours, et
en lui accordant la distinction. Nous
sommes heureux de ce succés, car voila
les trois fils de M. Simar Chefs de rnusique
dans l'armée aprés avoir élé tous trois
lauréats des conservatoires de Liége et de
Bruxelles.
Nos lecteurs apprendront avec plaisir que
leportrait deS. E. Mgr le Cardinal Dechamps,
annoncé précédemment, vient de paraitre et
se trouve en vente chez Vundergliinste-
Fossé, rue au Beurre, 66, a Ypres. Ce beau
et magnifiqtie tableau d'un prélat illustre
fera, nous l'espérons, l'ornemcnl de toutes
les demeures catholiques.
BURGERSTAND VAN YpEREN,
BOSCIIEN EN MEERSCUEN,
GEMEENTE POPERINGIIE.
1° Eene partie ZAEILAND, genaemd
de Veertien Gemeten, langs de
Oude Veurnestraet en digt aen den
steenweg nacr Westvletercn, groot,
volgens meting, 6 II. 26 A. 50 G.
Gebruikt door Joannes Delange en
andere.
u
A
CAISSE GÉNÉRALE D'ÉPARGNE ET DE RETRAITE,
sous la garantie de l Elat.
30 Juin 1S7-1
3,979,274
26,379,831
•19,881,330
32,240,433
44,876,432
4,840,078
4,240,407
4,283,338
52.240,433
4,510,824
234,286
3,744,972
ACT1F.
31 Mai 18-75.
30 Juin 1875.
Ene. a la Banq. Nat,e.
2 870.662
S. 609.901
Placement4 provisoir -
33.28-4.739,31.906.869
tel. définilifs.
20.312.693
20.448.978
56.668.114
60.965.748
PASSIF.
Déposants,
52.539.063
55.135 547
Fonds communal.
Mand. en circulation,
4.070.763
2.624.203
Prod, des placements,
4.228.433
1.390.4 43
Fonds de réserve,
4.818.853
4.818.853
56.663.4:14
00.963.748
Mouvêtnent du mois.
Versemonls.
3.846.326
6.709. S93
Remboursements.
4.151.377
4.124.409
Solde.
305.034
2.385,484-
ld. depuis le 1 Janv.
7.441.633
10.027.137
Picules d'Holi,oway. - Dyspepsie, Indiges
tion Flatulence, Oppression du Coeur, Bile,
Nausées Défunl d'Appélit. Les philosophcs
francais considèrent qu'il existe une correlation
directe enlre les sensations morales de I'esprit et
letal de l'estoinac, et cette sage théorie est con
forme ii la vérilé. L'eslomac, ce laboratoire de
noire alimentation est un organe plus important
qu'on ne le suppose dans I économie générale. Si
pen dérangé qu'il soit notre économie interne est
troublée. Les jeunes gens peuvent sourire a celte
assertion el ne pas croire anx ravages extraordi-
naires que cause l'indigestion dans le corps hu-
main; mais le jour viendra, oü, ii leur tour, ils se
lamenteront sur leur dyspepsie, comme l'ont fait
des milliersdepersonnes plus fortes qu'eux, quand,
pour assurer leur trauquillité el leur bonbeur, il
leur aurait suffi d ecouler eet averttssement pro-
phétique et d avoir sous la mam comme sauve-
garde, les Pilules d'tlolloway.
van den 10 tot den 17 September 187U.
OEIIOOIIÏEN.
Mannelyk geslacht G. Vrouwelyk gëslacbt 7.
STERFGEVALLEN.
Barbez, Eulalia23 jaren, kantwerkster, onge
huwd, Meenenstraet. Bailleul, Theresia, 73 jaren,
zoniter beroep, weduwe van Josephus Renty, Rys-
selslrael Vanderstichele de Maubus, Amedeus,
38 jaren, zonder beroep, ongehuwd, Hondslraet.
Brcyne, Petrus, 62 jaren, daglooner, weduwenaer,
van Amelia Noyez, Bukkerstraet.
Kinderen beneden de 7 jaren.
Mannelyk geslacht 6. Vrouwelyk geslacht 7.
OPENBARE V Eli KOOI'ING
van
Hamhoek.