Election de saint jean. Elections du 26 octobre. Election de proven. Election de boesinghe. Election de zillebeke. nouvel essai de suppression de la peine de mort, essai qui comprend une pér'wde de plus de dix ans, le people parait convaincu que ce terrible cbaliment est a jamais sup- primé, mètne pour les plus grands crimes, el que cette conviction est des plus déplora- bles en ce qu'ellc enhardil les grands coupa- bles, les assassins, les einpoisonneurs, L'essai qu'on a voulu faire en continuant toutes les peines de mort depuis dix ans est décisif. ENSE1GNEMENT LIBRE. D'après un rapport de Tadminislration communale de Bruxelles, les Id pensionnats et colléges communaux out une population totale de 8d6 enfants des deux sexes, tandis que les neuf pensionnats el colléges libres en renfermenl trois mille qualre eenl qualre- vingl-seize. Ce chiffre indique bien a quel genre d'en- seignement les families sensées et soucieuses de l'éducation moraledeleursenfantsdonnenl la préférence. Nous sommes persuades que nous verrons se multiplier de plus en plus les établissements destruction et d'éducation dus a la liberie. Délivrés de loute attache avec la Ligue de C enseignemenl et la franc- maconnerie, qui président a 1 enseignemenl ofTiciel que tout le monde est forcé de payed' de ses contributions, ces établissements ne peuvent manquer de se retnplir immédiate- ment. Plus ilsse dóvelopperont et plus s'ac- centueront la décadence et le discredit tres legitime dont le libéralisme a su frapper l'en- seignement communal. DEFENSE DES COÜVENTS PAR V. HUGO. Pendant que tanl de gens déblalèrent con- tre les institutions monastiques el les com- munautés religieuses, il n est pas hors de propos de consuller l'opinion pen suspecte d'un homme qui en a parlé en ces termes: Des hommes se réunissent et habitent en commun, en verlu de quel droit? En verlu du droit dissociation. lis s'enferment chez eux. En vertu de quel droit? En verin du droit d'aller et de venir, qui implique le droit de rester chez soi. La, ctiez eux, que font-ils? lis parient bas: ils baissent les yeux; ils travaillent. lis re- noncent au monde, aux sensualités, aux orgueils, aux intéréts, lis sont vélus de gros se laine ou de grosse loile. Pas un ne posséde en propriété quoi que ce soit. Entrant-la, celui qui élait riche se fait pauvre. Ce qu'il a. il le donne a lous. Celui qui élait ce qu'on appelle noble, genlilhom- nie ou seigneur, est l'égal de celui qui élait pay san. La cellule est identique pour tous. Tous subissent la mèine tonsure, portent le mème froe, mangent le mème pain noir, dorment sur la mème cendre. lis onl le mé- me sac sur le dos, la mème cordeaulour des reins. Si le parliprisest d'aller pieds nus, tous vont pieds nus. II peul y avoir la un prince; ce prince est la mème ombre que les autres; plus de litre. Les noms de familie onl disparu. lis ne portent que des prénoms. Tous sont courbés sous l'égalité des noms de baptème. lis out dissous la familie charnelie el conslitué dans leue communauté la familie spiriluelle; ils n'ont d'autres parents que tous les hommes et secourent les pauvres; ils soignent les malades. Ils élisent cenx auxquels ils obéis- sent. lis se disenl l'un l'aulre: Mou frère. lis prient. Qui? Dieu. Les esprits irréfléchis, rapides, disent: A quoi bon ces figures immobiles du cóté du mystére? A quoi serveul-elles? Qu est-ce qu'elles font? II n'y a pas d'ceuvres plus sublimes peut- èlre que celles que font ces ames. II n'y a peut-être pas de travail plus utile, lis font bien, ceux qui prient toujours pour ceux qui ne prient jamais. ictob Hugo. Cel article est l'ceuvre d'un homme a qui l'orgueil a fait faire fausse route. Comme l'ange déchu, il est tombé des hauteurs du ciél poèlique ou le génie l'avait transporté dans les bas-fonds de la démocratie sociale dont il est devenu l'un des chefs les plus ardents. La plupart de nos lecleurs connaissent probablement ces quelques lignes, mais il est bon de les rappeler a une époque surloul oü le mépris de la religion el de ses ministres est devenu le mol d ordre du parti auquel appartienl Victor Hugo. sentanl libéral, que le libéralisme s'est perdu 07^ 1870. Des esprits peu aventureux et peu réfléehis onl cru qu'il derail revèlir un ca- ractère violent el uygressif. Le libéralisme, pour vivre el marcher dans la voie du pro grès, a besoin de moderation et de sympa thie réelle pour les sentiments religieux du pays. Honnèle M. 'jonrot, vous vousêtes fait une singuhére illusion. Vous ignoriez done que le libéralisme ri'cst autre chose que la haine de la religion Le libéralismea dit Ie Jour nal de Gand, est la libre-pensée ou il nes! rien. Tout cela ne s'était pas révélé, il y a quelques années comme aujourd'hui, nous le savons bien. Maintenanl le masque est levé, la museliércest tombée. Au libéralisme a succédé la gueuserie. Les gens que vous abandonnez paree que vous avez l ame trop bien faile pour rester au milieu d'eux. cou rent a qui mieux inieux sus aux prétres, n'ont et ne praliquenl qn'une devise d bas la calotte. Leur héros, leur Dieu, c'esl M. de Bisrnark qui jette Ie clergé allemand en pri son. Ils envient les lauriers des crocheteurs d'églises helvétiques. Ils ne connaissent d'au- tre liberie que cel le d'opprimer les catholi- ques qu'ils appellcnt crétins, létes de pipes, pélerinards, calotins ou cléricaux. C'est leur maniére de manifester leur sym pathie pour les sentiments religieux du pays. GARCIA MORENO. La vérité s'est enfin fait jour louchanl la mort tragique de ce martyr de sa foi et de sou allachement a ses devoirs civiques. Un lémoignage qui ne saurail nous él re suspectle rapport du consul général prüs- sien a son gouvernement, constate que le meurlre du président Garcia Moreno a sou- levé une indignation générale, d'aulant plus que la viclimeétaitd'uncaractére saus lache, d'une vieexemplaire,estimée de lout le monde et que le pays lui doit de longues années de prospéi ité et de paix auxqnelles il élait par venu aprés des efforts inouïs. La longue durée du gouvernement de Garcia Moreno prouveque la nation pré/eruit ce gouvernement conservateur chrélien a celui d'aventuriers égoïstes. Ces lignes, élant donné le personnage de qui el les émanent, sont concluantes elles ruinent, de fond en comble, lesystéme odieux des avenluriers, qui présentaient l'assassinat du Président martyr comme ('inauguration d'une ére nouvelle accucillie par une joie universetle. Cesl en s'accentuant dune manière de plorable, dit M. Joseph Jourel, ancien repré- chacals, nons ne trouvons jamais, quoiqu'il ait dit a l'Association libérale que le cadavre sente bon,\e jeune,dans une improvisation(?) que le Progrès qualifie de chaleureuse, a donné Samedi le signal: Quoi! il niest plus question de nous balayer de LHotel de- Ville! Et la meute des imbéciles de dunner de la voi.v Je balaie, tu balaies, il balaie!... Sapristi, vous en aviez done bien peur, de ce balai, et non sans motifs, le chiffre des abstentions et des billets blancs Talleste! Patience, mes maitres; que diable, a chaque jour sulïit sa peine: avant hier vous domi- niez saus vergogne sur Tarrondissemenl: balayés! Hier les cantons d'Ypres gémis- saienl sous vouschaines,... balayés!... Laissez done faire le temps (oh! rien de vos cudavres, messieurs, nous n'en avons que faire, n'élanl pas un geuzenhof,) laissez faire le temps, laissez le corps élccloral sa- vourer encore un peu votre inertie adminis trative, déguster a loisir les fraiches ondes de vos élangs fuucurdés apprécier par ses fruits voire enseignemenl frelaté, jouir de Tédifianl spectacle de vos ambitions aux prises, laissez sonner nolre heure, et celte heure viendra, les abstentions du 26 Octo- bre vous le crienl, et puis aprés, si vous aimez toujours a conjuguer Ie verbe balayer, vous le meltrez sur un mode passif, s'il vous plait: Je suis balayé, tu es, il est, nous som mes balayés. Amen! NECROLOGIE. Une ancienne familie, dont le nom a long- temps brillé dans la magistrature brugeoise vient d'éprouvcr une grande perte dans la personne de Messire Richard-Jean Ghislain Van de Walle, écuyer, docteur en droit, commandeur de ('ordre pontifical de Pie, membre de la noble confrérie du Saint Sang, président du Denier de Saint Pierre et des ceuvres pontificales du diocése de Bruges, décédé en celte ville, le 21 octobre 1875. M. Richard Van de Walle naquit a Bruges, en 1801, reent le diplome de docteur en droit, en 1826, el épousa, en 1829, dame Cécile de Ghelcke, fille d'André, seigneur de Zavelpulte de Gracht, et de Marie de Limon de Stcenbrugghe. M. Van de Walle deGhoIckeélail un homme de bien, dans toute la force du mot. Riche propriétaire, il faisait de sa grande fortune le plus noble emploi, el se distinguait par une charité sans hornes. Fils devoué do l'Église, il comhallit, depuis 1859, potir la défense du pouvoir lemporel, avec la plus louable persévérance. Nul ne suspect a i t la sincérilé de ses con victions. Ainsi ne comptail il que des amis, héritier de Talïeclion qu'avait généraleinent inspirée le chevalier son 'pére, qu'on pouvait dire, du commencement de ce siècle, Thorn - ine le plus populaire de Bruges. ELECTIONS COMMUNALES. C it a sg se c «c a Sc JE BALAIE, TU BALAIES, IL BALAIE. En apprenanl l'abstenlion de nos amis, le Progrès et ses clients idiots sc sont mis a conjuguer avec enthousiasme, loute la se- maine durant, Ie verbe balayer. C'esl mo notone mais infiniment spirituel, parait il. Le jeune, celui qui ne quillera jamais la ville d'Ypres, mais que la ville d'Ypres pourrail bien quitter, comme le quilla l'ar- rondissement, au milieu d'un soulagemenl universel, le jeune dont, vautours ou ENCORE LE BALAI. Aimez vous le balai? On en a mis partout. Hier, par exemple, on en avail déposé une botte a Tenlrée d'un bureau electoral, contre les vieux murs de notre hötel de-ville. Sous les gracieux édiles qui nous régissenl, les pierres mèmes de la maison commune, cher- chenl a insulter une bonne part,la meilleure, de nos concitoyens. Quoi qu'il en soit.aussilöl aprés la procla mation du résullal peu brillant que Ton sail, les balais, parail-il, disparurenl comme par enchanlemenl. Un loustic prétendit que celui des candi- dats réélus, qui venait de se senlir le plus pari icnliérement menacé d'etre bienlót ba layé, furiënx du reste d'avoir a lacher un fromagequ'il croyait lenirdéja dans son boe, avail emporlé sous le bras, les balais chez lui, comme fiche de consolation.... el pour serviraux besoinsdu ménage!... autant de pris sur l'ennemï. UNE CARICATURE. On a distribué a profusion Dimanche soir en noire ville, un pamphlet plus béte que méchant, et qui ne vaul de la part de ceux de nos amis mis en scène, qu'un haussement d'épaules. Ce pamphlet, ou cherchant Tesprit, on alleint si naturellement la sottise, ne por- tait pas de nom d'imprimeur. Ou sont les laches, honorableMunsieurCarlon?... II était surmonté d une caricature, qui visait a re- présenler Ie vénérable Doyen d'Ypres nanti d'une lanterneel a la recherchede candidats. Le fusin du caricalunste rendait des points a la plume d'oie du salirique. Un de nos amis, dit-on,se propose d'éditer a son lour une bien bonne charge. On y verra certain major, en grand harnais de guerre, le shacko orné d'un énorme balai, en guise de pluinel. Le major, une lanlerne a la main, rouge comrne un homard, etlejuron aux lévres, cherche fièvreusement une eenlaine de voix qui lui out faussé compa gnie hier. Elles lui font defuut pour qu'on puisse se mettre a ourler son écharpe. Noire ami a un job bout de plume au bout de son crayon, nous a lions rire VILLE D'YPRES. On demande, dit on, a I"Hotel de-Ville une bonne d'enl'anls pour soigner, pendant les séances, un octogénaire dans Tonfance el certains Conseillers inlirmes, dans les cas de besoms pressants el d'imprévues nécessi- tés. Eu attendant qu'on en trouve une, ces iinporlanles functions sero.nl confiées a Tin- telligenl Auguste Rrunfaiil, digne a lous égards de la haute confiance que Ton a en ses profondes capacités. Le Conseiller Van den Bogaerde, homme trés-compétent et de grande experience, est chargé par l'Admi- nistration communale de faire choix de la bonne d'enfants. On ne pouvait avoir la main plus heureuse!!! succombé, grace a une manoeuvre de la der- niére heure, a quatre voix de minorité. En somme c'est un triomphe dont nous felicitous la commune de Zillebeke. Lulte des plus ardenle. Nos amis succom- benl a deux voix de minorité. La jotirnéc du 26 Octobre parait bonne dans son ensemble, pour Topinion catholi- que. Nos amis ont échoué, a la vérité, a Anvers, oil Ton reste dans le statu quo guoux. En revanche ils Temportent a Bruges, a Audenar.do, a Malines, oü tome la lisle passé a une grande majorilé, a Menin, a Mous- cron, et a Ni velles. WARNÊTON. On lisail dans le Progrès du 21 octobre A Warnéion, télcclion sera chaude et vivemenl dispuléela population se refuse au joug.des Mahieu el des Courou- ble Non. el le no jure plus que par les Mcssiiiois, par Ricquier, par Ie délicieux petit Vicloor, el tutti quanti. On lisait dans Ie Progrès du 24 octobre Nous recevons les mei I leures nouvelles de Warnéion. Les habitants qui eslimenl leur bourgmeslre el leur curéd leur aune (I'aune des habitants?... sans douleet ils I'onl bien niontro)« savent parfailemenl que ccs deux personnayes font deux teles sous un mème tricorne.el qu its ne doivent au- cunement compter sur eux pour la pros- périté de la commune, etc. Wurnètonois, prenez done le petit Victoor Ah bien oui. Résullal desélections communales et ré- ponse des Warnèlonois, le 26 octobre La ltsie cutholique passé loute enlière avec CINQUANTE VOIX de majorilé. L'ancien bourgmeslre, Monsieur Ricquier, seal libéral surnageantdu naufrage de 1872, est rendu a son moulin, et le petit Vicloor, notaire. par grace libérale, aux loisirs de son étude. Hurrah, pour Warnèton WERVICQ. Monsieur Van Eeeke et sa séquelle se sont tenus cois fort prudemment. Ils se réservent pour... 1876, ou pour plus tard II reviendra-z d Pdques. En Tabsence de toute lutte, les candidats catholiques onl ccpendant recueillis les suf frages d'un trés-grand nombre d'éleclenrs, qui onl tenu a affirmer leur confiance dans Tadminislration actuelle, et a démontreraux libéraux combien ils avaient élé sages de l roti ver les raisins trop veris. Inscrits 503., volants322, mnjoritéabsolue 158. Elus MM. Ostyn-Reynaerl 312, Casier- Vandainme 310, Delva Auguste 313, Van- neste Charles 306, tous membres sortanls, Vuylsleke Auguste membre nouveau catho- lique 305. Wervicquois, merci, courage et persévé rance Majorilé absolue 64. Candidats catholiques élus: 78. Candidats libéraux. 44!! Ti ioinphe complet, écrasant, des catho liques en depil des pressions les plus odit u- ses, sur lesquelles nousauronsa revenir, en dépil des comestibles et des boissons distribués a profusion a la barbe de i'arl. 122 du code élecloral. Tiois fois honneura nos fiers el indépen- dunts amis de Proven Los catholiques Temportent. Monsieur de ThibauIt de Boesinghe enlre au Conseil, Monsieur Seghers, coutre leqüel nos adver- saires s'acharnaient, y demeure. Nous apprenons que Monsieur le Baron de Vinck de Winnezeele, candidat calholique Temportea une énorme majorilé, malgré les efforts et la propagande de nos adversaires. Nolre second candidal a malheureusement Par arrèlé royal du 18 octobre, la décora- (ion civique est décernéc aux personnes suivantes de notre province pour services rendus pendant plus de 35 ans dans^'admi- nistration de la bienfnisanee pnblique La ct oix de première ctasse MM. II. Car ton, président de la commission administra tive des hospices eivils d'Ypres C. Lannoy, médecin des pauvres a Ypres I. Petit, mé- decin des pauvres a Moorslede I. Pinseel, bourgmeslre, ancien membre du bureau de hienfaisance de Woesten P. Policy, prési dent du bureau de hienfaissance de Poperin- gheF. Van Biervliet, médecin des pauvres a Di.xmude D. Van der Meersch, membre secrétaire-trésorierdu bureau de hienfaisance d'Ypres; E. Van de Vyver, médecin des hospices el du bureau de hienfaisance de Menin J. Van Tours, président de la com mission des hospices civiis de Poperinghe. La croix de seconde ctasse MM. J. De Necker, secrétaire du bureau de hienfaisance de Moorslede L. Parel, receveur dn bureau de hienfaisance de Di.xmude A. Vandenbus- sche, médecin du bureau de hienfaisance de Rousbrugge. La médaille de première classe MM. F. Debeer, membre du bureau de hienfaisance et de la commission des hospices a Proven Devos Vandenbussehe, membre du bureau de hienfaisance et de la commission des hos pices a Poperinghe A. Ghelein, receveur de Tadminislration des hospices de Poperinghe. Par modification au diplome du 31 dé- cembrel838, on arrèté royal du 14 octobre courant autorïse Ia ville de Poperinghe a contineer a avoir el a porter les armoiries dont elle a usé anciennement el qui sont De gueules, a la main appaumée et gan- tée d'or et Tindexorné d'un anneau, mouvant du liane senestre et tenant une crosse d'abbé mitré de mème; l'écu limbré d'une couronne d'or. SOCIEtE DE LA CONCORDE. Programme des morceaux d harmonie qui seront exe cutes le Jeudi 28 Octobre 1875 a 7 h. 1/2 du soir, par la Musique du lcr régiment de ligne, sous la direction de M. Ch. Si mar. Ouverture de l'opéra le Diadesté, (God- froid). Gavotte de Louis XIII. (deinan- dée). Grand trio de Guiilanine-Tell, pour 2 trombones el tuba, e.xécuté par MM. Van- derlinden, fréres, et Bodart, (Rossini). Mignonnetle, polka potir piston, exécutée par M. Traens, (d'Archambeau). Benediction des poignards, (Meyerbeer). Le beau Danube bleu, valse, (arr. Ed. Simar) FAITS DIVERS. O - S-» (M O rt -■ 5A CO G~< gm sm sm O CS 7/0 z O U3 Q —3 'Sj co G^ O JO ZO 00 co co o CO ifï (M Cl o co (M CM CI CO (M O O CO Cl C< O O Ci N N N 5C S O O O O O GS GM GS SS GS GS js, in O O N GS O Cl Cl GS Cl GS GS GS gs jo co O cn o C0> w"1 O CO GO =3 LT1 03 -O 03 S TS tQ O CQ -ro r iS 5 03 o 6 -O H 03 s- cc JZ2 ca u Ou a la Trinité Un coup de trop. Un lionnète couple du quar- lier Saint-Louis a Paris, revenant Tauire soir vers minuil, du tliéaire du Clialelel, resla saisi de slupeur en voyanl le clef sur la porie de leur appartement. A cetle vue la femme fouilla vivemenl dans sa po- clie et en sortit une énoime clef, loul en disant d'un air inquicl Comment se fait - i I qu'd y en ad une a la porie puisque j'ai la mienne sur moi?... 11 y a du louche, bien sur Avant d'entrer, je vais alter prier le con cierge de monler. -- Va, ma femme, dil le brave homme, en mon- lanl résolumenl la garde devanl Tenlrée de son logis. La femme revient bienlót, conduisanl le portier, qui avail eu soin do s'ai nier d'un énorme maillet. On enlre tout doucemenl; on voit dans la salie a manger les resles du souper que Thonnéle couple avail préparé pour son retour. Dans leur chambre, ils irouvèrent couctié sur leur lit uu tiommo qui dormail piofondément A celte vue, le inari s'arme des pincettes, la femme prend la pelle, et lous deux pressés aux cö- lés du concierge, s'avancent vers te dormeur en lui meilant la main 9ur le collet. - A la garde! au voleur! a Tassassin s'écrie celui ci en se meilant brusquemenl sur sou séanl. Mais a peine ces cris om-iIs retenti qu'il en suc- cède d'autres de profonde hilariié. Le paisible dormeur qu'on venait ainsi d'arrachcr au sommeii n'était autre qu'un sieur Llocataite de In mème maison, et qui ne s'éiail pasassez méfié des conséquences du petit buu. II séiaii insiallé tranquillement chez son voisin, croyant enlrer chez lui.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2