(a contineer). 1c devoir courageusemenl accompli: Hon - neut' el merci aux glorieux vaincus d'Anvers! Celte défaite ne doil pas d'aillcurs nous faire oublier les succes ol)lenus dans les com- rnunessuburbaines del'aggloméralion anver- soise. Une lignede circonvallalion est iracée autour du camp relranché des Gueux et nous espérons bien qu'elle scrvira en même lemps de cordon sanitaire. A Malines, nosamisplus heurenxont porté un coup sensible an parli doctrinaire. lis enlrent a l'Hötel de-Ville el ils ne tarderont pas a y recueillir la recompense d'une oppo sition honnéte intelligente sêrieusement préoccnpéede Pintérêt public. A Lierrc, les catboliques onl donné a leurs premiers succes, la consécration d'une nou velle victoirc. Dans Ie Brabant, Ia situation des partis est restée la mème. Notons cependanl l'éclatanl triomphe remporté a Ni velles. L'amer dépit de la presse libérale nous donne la mesure de l'imporlance de la défaite infligée aux doctrinaires. Le fidéle Limbourg est toujours franche- menl catholique. Nous y conquérons dófini- tivement la ville de Tongres. Dans le Luxembourg, nous n'avons guère perdu de terrain. La province dcIIainaut,dont le libéralisme voulait se faire un fief, semble se réveiller de son engourdissement. Dans plusieurs lo- calités la lulte a été sérieuse el acharnée. Ailleurs, et «olammenl aux environs de Charleroi, la cause catholique a fait de sen- sibles progrès. Dans le pays de Liége, la coalition desdoc- trinaires el des progressislcs a banni les ca- thoüques verviélois du Conseil communal mais celte défaite, d'ailleurs prévue, est atlé- nuée par le succes de Spa. La province de Nantur semble envahie par la malaria libérale. A Namur et a Dinant les libéraux Pont emporté. Peut étre ne devons- nous pas absolument regrelter cette vietoire libérale, chaudemcnt disputée. El le servira de sérieux avertissomenl a nos amis et les engagcra a se preparer de longue main aux elections legislatives de 1876. En résumé, si ie libéralisme s'esl maintenu a Anvers el s'il a évincè nos amis de Namur el de Verviers, il est baltu a Bruges, a Aude- narde, a Lokeren, a Malines, a Ni velles, a Tongres el dans plusieurs communes impor- tantes. Le résultat général ées élections commu- nales du 26 octobre indique un mouvement ascensionnel très-accusé de la cause catholi que. Nous n'y voyons pas, a coup sur, pour nos amis un motif de s'endormir dans une fausse sécuritémais les libéraux peuvenl bien moins encore y trouver un prélexte a chanter vietoire. Nous sortons, sans graves blessures, d'une esearmouche qui n'a pas laissé que de coüler fort cher a Penneini. C'est pour l'avenir un heureux présage; c'est cgalement un motif de nous preparer a de nouveaux combats, plus acharnés, plus déci- sifs, et destinés, nous en avons la confiance, a conlïrmer les scrutins vidorieux des élec tions législalives de 1870 el de 1874. LES CARLISTES. Ilsfont en ce moment beaucoup de besogne sans trop de bruit. Du moins, selon la libé rale agence Havas, leurs obus sont en carton et leur poudre rate ce qui n'etnpèche pas cependanl que Sainl-Sébastien ne soit a peu prés réduiten cendres, que les Alphonsisles ne soient délogés d'Irun el qne les Carlisles ne commandcnt en maitres sur les deux rives de la Bidassoa. Les secours demandés a Madrid, par les garnisons Al phonsisles cernées, tardent de plus en plus a venir, d cause du mauvais lemps o itisintte chaque jour le pére Havas. La persistance de ce mauvais temps qui empéche les opéra lions rappel le le pot de myrthe de Grassol dans le Chapeau depaille d'Italië. La vérilé est que I'lnsurrection a pris en Andalousie un caraclére tel lemen l inquiétant que le gouvernement n'ose se déssaisir des quelques troupes qu'il se pro- posait d'envoyer en renforl dans le Nord. Les levées extraordinaires ont été poussées au dela méme des litnites du possible. On a pris jusqu'aux enfants de quinze a seize ans, el c'est pitié de les voir fléchir sous le poids de ftisils trop lourds pour leurs épaules dé- bilesLa terreur est a l'ordre du jour, la misère est parloul, Madrid est devenu un vaste bouge ou touslesaventuriers du monde se sont donné rendez vous. Tout ceux qui sentenl baltre dans leur poitrine un coeur vraiment espagnol, font des voeux ardents pour le triompbe des armes du roi Charles VII, si visiblemont protégé par la providence, qu'il semble défier les revers, el qu'a I'lieure même oü on le croit le plus abattu, écrasé, il se reléve, géant, cl illumine PEspagne an- xieusedes éclairs de sou épée La Cloche). Ilil»Iiogra|>Itic. L'Ouvrage mentionné ci-dessotts est en vente cliez Vanderghinsle l'ossérue au Beurre 66, Ypres, au méme prix que chez les éditeurs. Commandé par douzaine en une fois, on recoit le 13c exemplaire gratis. On l'expédie par la Posle, aussilöt com mandé. Citron iffïic localt'. SIGNIFICATION DE LA JOURNÉE DU 26 A YPRES. Le Progrès, desa plume la plus aulorisée, a expédié, comme bulletin de la journée du 26, une sobre proclamation a ses Electeurs vainqueurs. IVous ne crions pas au triomphe, dit-il, Nous le croyons bien. car le triomphe n'est guère fameus. Avancer c'est vaincrc, dil-on; mais reculer c'est étre vaincu. Or, la coterie a reculé au lieu d'avancer, dans la journée du 26. Qui l'etil cru, qui Petit dit si ce n'est nous que la coterie avec des efforts suprè- ines el metlant en ligne le ban et I'arriére hart du libéralisme, sans que nous luttions, n'aurait seulemenl pu maintenir sa position de 1872! Le 26 Octobre 1876, la coterie s'esl affais- sée plus bas qu'au 1 Juillet 1872! En 1872, notis avions dii mettre en oeuvre tous nos efforts et loutes nos ressources pour Tehran- Ier; en 1876,pour voir se produire le résultat connu nous n'avons en qu'a la laisser en proie aux principes morbides dont elieest gangrenée. En annoncant notre abstention, il y a dix jours, nous disions que cette abstention élail une tactique. L'événement a prouvé qu'elle était la bonne. II est done démontré que nous fesons tous les jours des progrés sur le terrain électoral. Dans l'arrondissement et dans les cantons, c'est l'évidence même, nons sommes maitres de la situation. Dans la ville, nos progrès élaient contestés; après l'élection du 26, ces progrés sont incontestables. Sans coup férir nous en avons fourni la démonstration. Dé- montrer nos progrès c'èlait, pour l'heurc, la seule chose utile paree que c'était la seule chose possible. C'est fait. II est dotic démontré que nos concitoyens se lassent, tous les jours davantage, du régime d'inlolérance, d'exclusion et de ty- rannie de la coterie des Carton; que I'lieu re approche off nos concitoyens en tnasse se révolteront contre ceux qui veulent op- primer les consciences! Nous le répétons: les coteries n'ont qu'un temps. La justice a son lieure. Les eolerirs (cesI de fhisloire, el fexperience du passé est la lecon du présent el de l'ave nir) les coteries deviennent caduques, se dé- Iraquent et meurent. Les vrais principes loyale ment et gênèreusememenl servis les emportent, providentiellement et nécessai- rement. La démonstration de ces sentences hislo- riques ira se cornplélant lous les jours, mal- gré les colères du jeune ét malgré les vatici nations pharisaiqties du vieux. Mais pourquoi. Monsieur \e jeune, tant de eolére devant les lecons de l'hisloire? Les lois de l'humanité sont pour vous autres, comme pour tout le monde; ne l'oubliez pas. Paree qu'elles vous terrifient est-ce une rai- son, aux yeux d'hommes sensés, pour que vous pussiez. sans ridicule, crier aux ba- dauds de voire Association que nous en voulons a vos peauxü! Al Ions done! Nous n'en avons que faire. El nous espérons bien.au contraire,que la coterie se décompo- sera sous vos yeux, pour voire chatiment... Qui ne rirait du jeune s'écrianl, a ce propos, devant son Association, le Vendredi 23 Octo bre, dans un paroxisme...d'éloquence, atles- lé par Ie Progrès: Nos adversaires alten- dent que nous soyons cmportcs providen- tiellemenf, ils escompent nos décés, les laches! Et comme des vautours, comme i> des chacals, ils sont la d aspirer après nos cadavres Tout doux, Monsieur \e jeune; cela pour- rail vous faire tort. El si vous ne voulez nous en croire, süivcz du moins les exemples de Monsieur voire illuslre papa, qui s'excla- me, avec plus de calme et non moins de eo- mique, devant ses élecleurs vainqueurs: Le Dieu de misé/icqrde el de charilé, au lieu de nous emporter providentiellement nous donnera de nouvelles forces pour vous conduire a de nouveaux combats et a de nouveaux triomphes. Cela fait bien rire aussi, comme on rit de Tartuffe; mais cela ne nuil sans doute pas a la santé ni a la digestion. Facon agréable de se consolerdit le public. Mais examinons enfin, cbiffres sur table, quelle est la nature du triomphe remporté bier par M. Carton. En 1872, sur 911 inscrits les élus libé raux, aujourd'hui réélus, avaient en moyen ne 637 suffrages; en 1876. stir 1036 inscrits ils n'obtiennent que 603 suffrages; cequi proporlionnellemenl est 7 suffrages de moins qu'en 1872. En 1872, le moins favorisédes réélus de 1876 avail 624 suffrages;en 1876, M. Hynderick n'en a plus que 682; ce qui proporlionnellemenl est 13 suffrages de moins que M. Brunfaul jeune n'en avail en 1872. En effet, voici les équations, a une fraction d'unité prés: 911 637 1036 610 911 624 1036 696 Et M. le jeune Carton qui s'éeriait le 21 Octobre: II nous faut une majorité écra- sanle afin de puiser dans celte éleclion une nouvelle force morale (tour l'avenir. Et cette majorité, an lieu d'etre ècrasunle est évanouissanle, et la nouvelle force morale pour fuvenir est flambéeü C'est etn- bélanlmais c'est comme cela. Et Ie Progrès qui assuraiU connaitre plus de cent élecleurs, plus ou moins flollants, catboliques même, qui étaient bien dé- cidés d'aller déposer un vote de protes- lation contre les intolérances imaginaires de M. le Doyen! Vous comptez-vous maintenant cent voix el plus donnés par des flotlants el des catholiqucs? Si oui, d'uprès vous, vous n'avez plus, a cette heure, qu'une ma jorité de hasard et il ne vous resle plus Pombre d'une majorité libérale! C'est embèlant, n'est-ce pas, d'avoir dépensé tant.... d'esprit? Pour vous consoler, nous ne trouvons plus d'aulrc ressource que de vous rappeler que voire décroissance successive est avant lout un hommage rendu a celui qui depuis qua tre-vingt cinqDans [(depuis le maillol et le i> biheron) est Pexpression la plus pure et la plus énergique des idéés de lolérance et de progrès! Après cela que M. Carton vieux vienne declarer a ses 603 moins 100: Electeurs, vous avez pleinemcnt répondu d notre attente. C'est plus dróle que maliu. E sempre bene! LES MAUVAIS TOURS DE LA POSTE. Nous avons signalé récemment l'élrange retard apportè par Padminislration des pos ies, dans la transmission au Greffe provincial a Bruges, d'un paquel de réclamations élec- torales, porlanl le conlre-seing de Monsieur Ie Commissaire d'arrondisscment. Ce paquel, remis au bureau central a Ypres, le 23 Septembre enlre six et sept heu- res du soir, n'est parvenu a destination que le 27, soil un jour et demi après l'expiration du délai déterminé par Part. 32 du Code électoral. Nous croyons savoir que ce retard, de nature a écarter du scrutin de 1876 des élec leurs dont les droits sont incontestables et seraienl demeurés inconlcslés, n'en déplaise aux juristes - licenciés du Progrès, de nature a rendre ce mème scrutin accessible a des inscrits qui ne réunissent pas les conditions requises pour Pélecloral, nous croyons que ce retard a fait l'objet d'une enquête de la part de Pautorité supérieure. Si nos renseignements sont exacts, ce pa quel, par son volume, conslituait ce qu'on appelle en langage postal un paquel hors dépêches. La feuille de route en a été retrou- vée. Elle élablit que le paquet est parti le 23 de la gare d'Ypres, par le train de 6 heures 46 minutes, qu'il est arrivé a Bruges le mê me soir, a 8 heures 30. C'est done la que ce paquet, qui ne porie du resle pas de timbre d'arrivée, est demeuré en souffrance pendant plus de irois jours, avant que d'ètre remis au destinataire. Nous n'insislons pas pour le moment: nous avons la confiance que Pautorité compétente saura trouver un moyen énergique de pré- venir dorénavanl de pareilles négligences. Les tolérer, ce serail rendre les employés de Ia poste maitres de modifier, a leur grè, le verdict électoral d'un arrondissement. AUTRES TOURS. Nous n'en avons pas fini avec les procédés élranges el les fantaisies de transmission inexplicables de la poste, lors de la dernière révision des lisles électorales dans notre arrondissement. On sait que Part. 31 du Code électoral accorde a Pintéressé, pour ri- pondre a une réclainalion dont son inscrip tion est l'objet, un délai de dix jours a par- tir de la notification. D'aprés ce qn'on nous rapporte, une ré- ponse a une réclamalion, notifiée le 24 Sep - lembre, a élé confiée a la poste a Poperin- ghe, te 4 Octobre, dernier jour utile aux lermes de la disposition ci dessus rappolée. L'enveloppe.contenanl cette réponse, nien- tionne que la letlre a été kecommandée par expres. L'adresse portait: Pour remettre au Gref fe du Conseil provincial, Bruges. La lelt re arrive, les timbres de la poste en font foi, au bureau de Bruges, le me me jour, 4 Octobre, d 8 heures du soir. Arrivera-t-elle en temps utile? Point du lout. Une main, autre que celle qui a écril l'a dresse primitive, biffe la destination Bruges et lui substitue celle (I'Ostende! Au Greffe provincial d Oslande! Arrivée a O.-Uuide le 6 Octobre, a 8 heures du matin, elle re- lourne enfin a destination le 6 Octobre a 12 heures du soir. Mais le fait n'est pas isolé, on dirait un systóme. Une autre Icttre, conlenant la réponse a une réclamation électorale, letlre recom- mandèe toujours. remarquez-le bien, part de Comines Ie 30 Septembre. Adressée au Gref fe provincial d Bi ugestdle va a Gand-sla- lion, d Ostende, et Dieu sail ou encore, plusieurs timbres étant devenus illisibles par suite des décbirures de Penveloppe! Voici, dil-on, comment la posle prélend expliquer ces peregrinations insensées. Mon sieur le greffier provincial aurail donné au bureau de Bruges Pi list ruction de lui en voy er ses dépêches porsonnelles a Ostende» pendant la salson des bains! Cet ordre n'au rait pas été retire. Eb bien, nous tenons celte excuse pour une mauvaise plaisanterie: 1° Paree que le 30 Septembre, et a plus forte raison le 4 Octobre, ne passent gènéra- lement pas pour étre des dates comprises dans ce qu'on appelle communétneut la sai- son des bains. (Brrr!) 2° Paree que les lettres élaient adressées, aux lermes de Part. 32 du Code électoral, au Greffe du Conseil provincial, el que Ie Greffe n'est pus le greffier. II ne prend pas de bains, le Greffe, ni a Ostende, ni surtout a Gand-station. II est immuable de sa nature, et demeure a Bruges, encore que le greflier soil moinenlanément absent. 3" Parce que en supposanl que la posle,ha- bituellement plus intelligente, eüt pris le change, si Ie greffier se fut trouvé a Ostende, on lui eüt remis a Ostende la leltre, et celle- ci ne serait pas retournée immédialemenl a Bruges, ou n'aurait pas été envoyée a Gand. 4° Parce qu'enfm, pour rendre celle défai te acceptable, il faudrait qu'on démonlrat que toutes les dépêches, adressées con for- mément aux prescriptions de la loi electorale, non-seulement de l'arrondissement d'Ypres, mais des autres arrondissemenls de la pro vince. ont élé acheininées vers Ostende par ordre de M. le greffier provincial. Or, nous ne pensons pas qu'on entrepren- dra celte démonstration, au moins en ce qui concerne les réclamations électorales. La loi fixe, pour la remise de celles-ci, un délai inexorablement fatal; or nous savons que des dépèclies de l'espèce ont élé adressées au Greffe le 26 Septembre méme et qu'elles ont été remises en temps utile. El les n'ont done pas eu le temps de faire, celles-la, un voyage circulaire a la recherche du greffier: la posle n'a pas hésilé cette fois; elle les a déposées directement a destination, au Gou vernement provincial. La dessus, allendons la fin de l'enquéte ouverte. ÉLECTIONS COMMUNALES. Ploeg steer t.-Encore une de ces élections oü le parli libéral s'était complaisamment attribué la vietoire. La vérilé est qu'un pre mier scrutin lesquatreconseillers calholiques sortanls onl été réélus. Les candtdals de l'opposilion ont a grand peine oblenu quel ques rares suffrages. Au second scrutin, il s'agissaitdepourvoir au remplacement de Monsieur Louis Leterme décédé. Monsieur le docteur Fourez, candidat ca- tholique, a renonce a la candidature en faveur de Monsieur Charles Lebleu, qui a elé élu a I unanimilé. Monsieur Lebleu abusivement désignécomme liberal danscertainsjournaux, a inunédialemenl protesté par écril, contre cette qualification erronée. L'élection de PloegsteetT est done a porter au bilan de nos succés. Gheluvelt. Les conseillers sortanls sont réélus sans opposition. Beceluere. Voici qu'elle a élé la marche de l'élection. II y avail 183 élecleurs inscrits et 162 volants. Onl été élus: Monsieur Bayart, ex bourgmestre, dont la couleur éclatante est suffisamment connue et les hauls fails libé raux, surabondainmenl notoires, Monsieur demanda unc chaise a défaut de tribune, pour y monter afin de se faire entendre de tous. ii Messieurs, s'écria-l-il, un grand malheur nous arrive le Ciel, dans sa cruaulé, frappe la marraine de notre cloche d'une...d'une... d'une... ii De quoi fit la foute joyeuse en battant des mains pour errcotirager l'oratcur car un bruit, peut étre médisaol, avail courii dans le pays que la maladie de la dame chatelaine n'était autre chose qii'unc indigestion. Mais pardonnez-moi, monsieur le curé, inter- rompit la narratriee, si je m'arrête avec lant de complaisance sur d'aussi vulgaires détails. Ilélas ils me rappellent mes derniers momenis dehon- heur. Cet événement, si futile en apparence, a en les plus fatales consequences sur tout le resle de ma vie. -Je continue (I Le pauvre maire, embarrassé, hulbulia quelqucs paroles plus ridicules encore, et termina son discours par une lourde soliise, en declarant que la femme la plus sage du pays remplacerait la marraine. ii Des lmées celte fois interrompirent le malen- rontreux orateur, qui descendit tout tremblant de sa chaise, et fut remplacé, comme toujours, par son premier adjoint. VIE DE LA BIENHEUBEUSE MABGUERITE-MARIE (t vol. in-1 8, 1 frpar l'ablié F. Daras, autenr des Vies des Saints pour tous les jours de l'année (-4 vol. in 12, (4 fr.), el desSainisct Bienhepretix du xvin" siècle (2 vol. in 12, 6 fr.) Paris, Ganme el O", éditeurs, me de l'Ahbayc, 3. Paray-le-Monial, M"° Bick. Une nouvelle edition de la traduction si cslitnée du nouveau-Testament de M. le chanoine Gauine, vient de paraitre (I). Sur Ie désir qui leur en a élé souvent expi imé les éditeurs onl repro duit en un seul volume, inlégralement et en gros caractères, les deux volumes de l'édilion précé- denle. an mo\en d'un papier parfaitement opaque dans sa finesse. Cette traduction du Nouveau-Tes tament, approuvëe a Rome pour son exactitude, sa vidémté, sa précision et sa ClartÉ, est pré- cédée d'une Introduction et d'une Concordance des Evangiles stir la vie de Notre-Seigneur, ses Para boleset «es Miracles. Les Epilres des Apötres et l'Apocalypse ont des notices prélimiuaires qui en expliquent le sujet et qui en font comprendre le sens. Des notes et des remarques (au nombre de quatre mille), présentent "a chaque page un ré sumé clair et suhstanliel des meilleiirs commentai- res de la Sainte Ecntnre; eltes réfutent les erreurs de la propagande protestante, et entretiennent l'esprit de foi par tie courtes exhortations et de pie uses reflexions. (t) 1 vol. in-12, 6 fr. Paris, Ganme et C", ■éditeurs, 3, rue de l'Abbaye. Jules Klein, le hrillant auteur des valses célè- bres Lraises au champagne, Patte de Velours, Lèvres de Feu, Pazza d'Amore, et des polkas populaires Coeur d'Artichaut. Peau de Satin, etc., vient de publier ses nouvelles oeuvres qui font fureu-r a Paris, etcansent une profonde sen sation dans le monde musical. Leurs titres sontCerises Pompadour. Valse, poétique et mélodieux reffel du grand siècle Raus Uoses? Mazurka irrésistible de charme et d'originalilé; France Adorée! Marche bril - lanle et noblemenl inspirée. N'oublions pas de recommander, en terminant, les deux nouvelles mélodies de Jules Klein Rayons Perdus et Soupir et Raiser, q'ii som. avec la Valse Cerises Pompadour, la Mazurka Radis Roses? et la marche France Adorée les plus grands succes du jour. L'éminent auteur de Patte de Velours et de tant d'oeuvres acclamées s'esl littéralemenl su i pas sé cette aonée, et noos pouvons affirm er que les compositions citées plus haut viendront encore aiigmenter sa réputalion européenne. On recoil franco les oeuvres de Jules Klein, en envoyant pour chacune 2 fr. SO c. en limbres- postes Beiges (a 4 mains: 3 fr.1 fr. 70 c. pour les Melodies; 3 fr. pour le .Portrait df, Jules Klein); a Colombiee, Fditeur, Rue Vivienne, (i, a Paris. En vente dans tous les magasins de inusi- que el librairies importantes de Belgique. X A

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2