v 5 göbeloux, des commis-voyageurs en vins ct des oiïieiers en quète de |>osiiion sociale. L'arrondissement de Louvain esl run des plus importants du pays ct il f.iul a sa tele un fonclionnaire valide el actif. Ce n'esl plus le cas pour SI. Tops qui a depuis longtemps mérité que Ie gouvernement se souvienne de lui. Conlrairemenl a ce que la presso libérale a annoncé, le Journal do. Bruxelles Jil que la session legislative rie sera pas ouverle par un discours du tróne. 000,000 FRANCS. LA MORALITÉ DU TRIOMPUE D'ANVERS. Vfiscaal d'Anvers appelle ('attention de ses amis poliliques sur la lettre Irès-remar- quable que voici el dont Tauleur i'ndique avee une grande précision les causes multi ples de Fécliec electoral subi, Mardi dernier, par le Meeting:" Monsieur Ie Rédacteur, Dans le public on s'entrelienl toujoursdu résultal tout a fait inaltondu qu'ont donné les elections el I on recherche les causes aux- quelles on doil allribuer la défaite du Mee ting. Celle défaite ne provient en aucune nianiére de l'impopularité de notre parti, el la preuve évidente en est qu'il a obtenu 800 voix de plus qu'a l'éleclion du lr Juillel 1872; notre insuerés a, je penso, unique- nient sa source, d'abord dans la creation de plus de 2,000 pctits éleeteurs-, au moyen de patentes, ensuite, dans les sommes énormes et qu'on peut sans exagération aucune éva- 1 uer a un demi-million dont la gueuserie pouvait disposer pour faire rélecliou. La est lout Ie secret. D'abord, quant au premier point, il est de noloriété que dans le camp de nos adver- saires toils les jeurtes commis employés dans les bureaux des négocianls, courtiers, indus tries, etc., son! pourvus d'une patente de 12 ou de 20 fr., dés qu'ils onl alleint lage de 20 ans; puis on les embrigade dans les dif- férenlcs sociétés créées sous les auspices de Ia gueuserie. II est lel bureau dont le per sonnel électoral en commis, magasiniers, etc., coinpte jusqu'a 30 personnes dont peut- ètre les 3/4 ne po^sédent pas la base du eens. Comme il ne restait plus de commis et d'em- ployés de bureau a inserire, on a imagine de créer par douzaines des agents d'affaires, généralement des gons restanten quartier et qui n-exercent nullement celle profession. II est ma connaissance que deux manoeuvres habitant des mansardes onl élé créés élee teurs, alors que l'ouvrier rnacon n'était pas élccteur luimême. En un mot rien n'a èté négligé; employés du tramway, ncitoyeurs de la route, voiluriers, conducteurs de tom- bereaux, etc., lout a élé raccolé par le parti des honnètes gens pour en faire des éleeteurs avee patentes de 12 fr. Dans un grand nombre de cas, les sous comités des sections soumettent eux-mèmes la declara tion de patente a la signature de Tintéressé et le monlant en est payé sur le fonds per manent qui a été créé a celte fin. De cette maniére, le corps électoral d'An- vers s'est augmenté en trois années de 2500 éleeteurs pour la commune; on en coinpte ajourd'hui 10,000 de cette catégorie, chiffre hien supérieur a celui de Bruxelles, bien que la population d'Anvers soit de beaucoup in férieure a celle de la ca pita le. Bienlót sans doute nous en aurons encore un millier de plus; les nouvelles lisles nous renseigneront a cel égard. Ajoutons encore que par une fraude indi- gne, tons les fils de négocianls et industriels gueux onl pris une patente de fr. 43-20, représentant un traitement de, 4 a 5,000 fr. Lien qu'il n'y ait que de trés-ra ros employés de commerce a Anvers qui jouissent d'un traitement aussi élevé; of, a phis forte rai- son, un père ne va pas payer a son jeune Tils 4 a 5,000 fr., la plupart du temps pour ne rien faire. De ce chef, le corps électoral pour la Chambre a recu une augmentation de 100 a 200 éleeteurs, dont aucun ne possède la base du cens. En présenced'un pareil syslème appliqué avecardeurel persévérance depuis Iroisans, c'eiit élé un miracle que le Meeting eüt triom- phé le 26 Octobre. Nous appelons stir ces détails toute l'atten tion du Gouvernement, caravoc ce syslème de fausses patentes, Ie succés dans les lultes électorales devient une simple question d'ar- gent; le parti qui peul prendre ct solder le plus de patentes esl assure du triomphe. Mais ce n'était pas lala senle arme dont disposail la gueuserie; l'énorine capital en Ibalers et billets de cent francs dont elledis posait, lui permellait d'exercer de longue main sur les pel its éleeteurs une action cor- ruplrice tellemenl formidable qu'il serail difficile de trouver quelque part un pendant. D'abord on devait se rendre favorables les cheff d'eslaminet, les petils cabaretiers el dcbilanls de liqueurs qui ferment un contin gent de 2300 éleeteurs a Anvers, et entrainer du même coup beaucoup d'habitués de ces élablissements. Les sociétés de jeu et aulres qui avaienl leur siége dans ces élablissements recurent des cadeaux de toute soric pen du- les, ca ndéla bros,ohjetsd'argen ter ie, médailles, etc., destines a ét re mis en concours les débitants de liqueurs recevaient des billets de 20 fr. et donnaienl a boire gratuitemenl aux ouvriers et enfanls de grands chars a- bancs contenaril des hommes et des Ie mm es, avéc des musiciens sur Punpériale, parcou- raient les rues, s'arrétant aux eslamineis ou ils recevaient gratis des consummations. En un mot, tout petit cabaretier n'avait qu a s'adresser a Tun des chefs de la gueuserie pour oblenir un ou deux billets de 100 fr. pour la sociéiédejeu qui avail son siége a i'éiabhssement. En n'y comprenant pas les prix donnés par la ville pendant les fètes conimunales, on peul évaluer a 300,000fr., donl83,000au inoins onl élé dé'pènsés dans la 4C section, les lar gesses fades en faveur des élablissements [inblies. Un autre moyen de corruption consistail dans les banquets populalres. Quinze jours aviint les élections ent lieu un banquet de 1,200 petils éleeteurs buit jours plus lard un autre de buit cents couverts pour les chefs de corporation el leurs femmes. Ces deux banquets, ou le bourgmestre et les éch -vins jouérent un grand róle, couteronl au dela de 20,000 fr. On ri'en finirait pas, s'il fallail énnmérer tons les inoyens employés par la gueuserie pour séduire les petils éleeteursdistribution dejournaux flairiandset d'unprimés de toute nature, de carles pour les theatres, intimi dation, pression, menaces, promesses, achat de votes, fètes populaires dans les sections, divertissements pour hommes ct pour fem mes, orgies de geniévre, saturnales, etc.. lout, en un mot, a été mis en oeuvre. Tons ceux qui onlsuivi un peu de prés le travail électoral du parli gueuso-prussien, depuis les six deruiers inois, conviendront qu'il est permis, sans exagération aucune, de fixer les dépenses failes a 400,000 marcs (un demi-million de francs). Qu'on joigne a cela Faction puissante de la police, les influences d'une administration communalesans scrupules aticnns, et si après cela on doit s'etonner d une chose, e'est que le Meeling, qui manque d'une organisation sérieusc el de ressources finaneiéres suffisnn- les, ait pu réunirle chiffre imposant de 4,300 voix, soit, comme nous le disions et-dessus, 800 voix de plus qu'en 1872. Veuillez agréer, etc. LA VI-RITÉ SUR LES MANIFESTATIONS ANTI PROCESSIONNAIRES A LIÉGE, Vendredi 29 oclobre s'est déroulée devant le tribunal correctionnel de Liége l'affaire a charge des perlurbateurs des processions jubilaires qui onl eu lieu en avril dernier, e'est-a dire il y u /ilus de six ntois. Le compte-rendu des débats constate des fails trés-significatifs que nous croyons utile de mellre sous les yeux du leclcur. Nous y voyons d'abord que, sur un total ile 25 prévenus, plas de la moitié sont ou bien éléves de l'athénée ou bien éludianls de l'université. II résultc, de l'aveu mème de ces indivi- dus, que l'attilude des personnes faisant par- tic de la procession élail calme et n'avail rien de provocateur el que partant les prévenus sont sans excuses pour les désordres qu'ils ont commis, les outrages qu'ils ont proférés et les coups qu'ils ont porlés. Enfin nous v voyons encore que le bourg mestre de Liége, au moinsau (lire des poli - ciers, avait permis de siffler la procession, defendant seulement d'en venir aux voies de fait. Tont cela n'étonnera personne sans donte. On connait de longue date les complaisances de M. Piercot pour les hableurs du pavé dont il n'a jamais été que l'humble courlisan. On sail aussi par le congrés des éludianls de Liége et par les exploits de la marmaille desalhénées d'Anvers, de Bruxelles, de Mons, etc., quel esprit règne généralement dans les élablissements d'instruclion officiels. Les lignes ci-dessus n'en seronl pas moins un nouvel avertissement aux parents qni tien- nent a faire de leurs fils d'bonnétes gens et des citoyens utiles. On peul voir aussi, par les dépositions que nous venons dementionner, quel fond il fa ut faire sur les commenlaires de la presse libé rale criant sur les loits el de concert que les processions du jubilé n'étaient que des mani festations politiques el des provocations. (Écho de Namur). DÉTAILS SIGNIFICATIES. Le eitoyen Van der Taelen a prèché, a Anvers, la coalition de toutes les fractions du libéralisme coitre les calholiques Gueux, doctrinaires, progressisles, radicaux, ce ne sont la que des prènoms, libéraux, c'esl notre nom de familie. Nous y voila Tous mangeurs de prélresil n'y a que la sauce sur laquelle vous ne vous enlendiez pas La manifestation gueuse d'Anvers, qui a eu lieu Ditnanche, assez maigre comme de monstration, ne laisse pas que d'avoir une certaine portee par les discours trés-accen- tués qu'on y a prononcés. Nous rëliendrons les aveux qui placenl le libèrahsmë sous le patronage de Marnix de Sainte-Aldegonde nous noferóns aussi cette parole anti-chrétienne et anti-sociale de I'énergumééc Jollrand L'inslituteur c'esl l'anli-curé 'SANS COMMENTAIRE. Maints libéraux, dit la Pui.r, nous sauront gré sans doute de leur donner une preuve nouvelle el trés-remarquable de la fusion compléte et cordiale de toutes les nuances de la gauche dont le drapeau unique sera désor- mais d'une seule couleur. M. Bergé, dans sa lettre a M. Wilman, constate que Ie Journal de Liége, organe, dil-il, deM. Fiére- Orban, ne lui a pas ménagé les élögcs, a lui M. Bergé ses conférences politiques ont été accueillies avee la plus grande sympathie même par la presse doctrinaire. Pour mar- qucrl'imporlancedecelte adhésion, M. Bergé ajoute Je suis libre-pensen r, fondateur de la Libre-Pensée, marié civilement, grand- maitre de la Maconnerie, vénérable de la loge de I'Union el progrèscréateur de la Ligue de Censeignemenlorateurdu comité anti j u bi la i re, etc., etc. Les etc. etc. sont de M. Bergé qui est riche en litres de ce genre. Tout commentaire nous semble superflu. NÉCROLOGIE. Une nouvelle qui causera une doulotireuse émolion dans les Flandres: M. I'avocal Pierre De Baets, membre de la Chambre des Repré- senlanls pöur l'arrondissement de Gand, est décédé a Gand, aprés une courte maladie, munt des derniers sacremeuts de la Sainte- Eir I ise. Le icr novembre est décédé subitement a Bruxelles, M. Ftrmin Rogier, ancien minis- tre de Belgique a Paris, grand officier de l'Ordre de Léopold, décoré de la Croix de fer, grand croix de Ia Légion d'Honneur, etc. M. Ftrmin Rogier était l'airié de Ch. Ro gier, ministred'État et membre dela Chambre des représentants. II était agé de 87 ans et était né a Cambrai (France) en 1788. II suc- céda a M. Lehon au poste de minislre pléni- potcnliaire beige a Paris, qu'il occupa jus- qu'an moisdejanvier 1867, époque a laquelle il fut remplacé par M. le Baron E. Beyens. Bibliographic. L'Ouvrage mentionné ci-dessous est en venle cliez Vanderghinsle-Fossé, rue au Beurre 66, Ypres, au mème prix que chez es éditeurs,. Commandé par douzaine en une fois, on recqitlg 43° exemplaire gratis. Ou l'expédie par la Poste, aussilót com mandé. ('It i'oiiiqgic locale. 1,t grande nouvelle de la semaine esl la démission dortnée par M. Aug Hynderick de ses fonclions d'Eehevin de la ville d'Ypres, démission qui, d'aprés l'inlenlion manifestée par son auteur, serail suivic de celle de Con- seille'r communal. Diverses versions ont cours sur les motifs de celle démission. La plus autorisée porait él re cello qui rapporte cette démission a la déconverte que M. Hynderick a faite des au teurs et des complices de son échec élec toral. En 1872, M. Hynderick a oblenn Ie plus de suffrages; en 1875, il n'a passé qu'a la queue de la lisle libérale. Les hommes et les Hots soul changeants. II n'y a pas a s'en prendre aux calholiques; ceux-ci se sont complélemenl abstenus, vis- a vis de M. Hynderick comme vis-a-vis de tous ses collégues. Ce sont done des ennemis inlimes attxqtiels il doit s'en prendre, et il les a trouvés plus prés de lui qu'il ne croyait. On raeonte, el ce que nous rapportons est trés accrédité, que M. Hynderick a découvert les coupables au sein mème de son Conseil el jusqu'au sein même de sa familie! Ilse serail reconnu trahi a la fois par les jeunes el par les vieux. Les jeunes ne vou- laient pas d'un Bourgmestre assez bon père de familie et assez indépendant decaracière pour préférer, pour son propre compte el après pxpétience, l'enseignement clérical a I'cnseignement communal et libéral les vieux ne voulaienl pas que le pouvoir fél définitivemenl soustrait a la progéniture du fondateur de la Dynastie yproise. lis s'enlen- dtrenl comme larrons en foire, sinon sur toutes les consequences, au moins sur le coup, et quaraule-deux conspirateurs firenl échec a celui qui s'étail cru appeléa élre le premier el qui devinl ainsi le dernier... D'autres pretendent que ce sont les con- damnés de la Garde-civique, les repris de la justice el de la miliee cttoyenne, qui ont inaudit, aprés les vingt-quatre heitres, leur grand, haul et puissant justicier. Quoi qu'il eu soil, il y a grand bruit en Lnndernau, et les paris sont ouvertssurle turf communal: Qui sera Bourgmestre? Hou- sassa! les uns se dérobent, d'autres courent sur le champ d'enlrainement, d'autres reli- renl leur mise. Nous, nous regardons. En attendant grande préoccupalion, gran de agitation dans le ménage communal grand travail, grand désarroi, si grand qti'aucun des cuisiniers ordinaires et ex- traordinaires du Progrès n'a eu le temps d'annonccr la nouvelle du jour, l'événement de la seinalne. Deux lignes pouvaient suflire. Mais a quelle sauce meltre le lurbot? C'esl la le hic. Peut-être aurons-nous tiré les cuisi niers du Progrès d'embarras. S'ils y dési rent un peu de potvre de Cayenne, nous gardons de quoi. Nous trouvons dans la Paine de Bruges une correspondance d'Ypres, que nos lec- teurs liront avec intérél. Elle nons dispense de passer en revue les candidats-Bourgmes tre. Le défilé s'y fait leslement; il n'en est pas plus mauvais pour cela. Rcgardez et saluez au passage: On nous écrit d'Ypres La presse calholique s'est beaucoup oc- ctipée de la decision prise par l'Association conservatrice.de notre ville. Les calholiques d'Ypres se sönl abstenus aux élections com- munales. Notis croyons qu'ils ont bien fait. Cette attitude que les circonstances leur recommendaiènt n'esl ni le résultal du dé- couragement, ni un effet de la peur. Depuis 1870, nous avons marché de pro grès en progrès. La marche a été lente, rnais elle est sure. Une lutte était inutile, paree que nous ne pouvons pas encore arriver. Nos lorces nous soul connues, nous les gardons en main. Les chilïresde l'éleclion sont venus corrohorer tous les arguments des partisans de l'abstention. L'éleclion du 26 oclobre a élé bonne pour nous. Qu'on retourne les chiffres comme on vent, qu'on leur fasse dire ce qui peut plaire, un fait demeureacquis: la colcriedoctrinaire, débordée par les avancés, peril du terrain et une partie notable du corps électoral se sé- pare des libéraux pour se rapprocher des calholiques. A l'heure qu'il est, grace a l'abstention des calholiques, Ic parti liberal Yprois sedissout. Les pbénotnènes qu'on remarque parlout se manifestenl ici avec plus d'inlensiléles avancés, fils légitimes des doctrinaires, for- ccnl ceux-ci a compter largement avec eux. lis pèsenl lourd dans la balance el risquent de la briser. A Ypres. le parli est en proie a des ferments trés-aclifs de discorde. Les chefs anciens sont bien amoindrisvienne le mo ment oil ils auront disparu, et leur parli se disloquera complétement. La lutte entre les éléments libéraux, sourde encore, est prés d'éclater au grand jour. Notre bourgmestre, qui avail Ia vie si dou ce a l'Hötel-de ville, a été, il y a buit jours, enterré en grande ponipe. Sa succession politique est ouverle. Celte éventuahté était prévue il y a longtemps, pouriant on n'a pu y pourvoir. Q ii sera l'heureux morlel qui va ceindre l'écharpe tricolore et iröner a ritölel-de- ville"? Lu situation est pleiue de ililficullés et la coterie est duns la peine. II n'esl bruit qu'on ne fasse courir ponr éearter celui ci ou faire accepter celui-la. Tel n'en vent pas, malgré ses litres; tel autre en voudrail bien, mais on ne vent pas de lui. Nos deux échevins seinblent sc regarder comme des cliiens de faience. Si l'un était nommé a ce poste élevé. I'aulre voudrait l'étre, et récijiroqueiiient. Les bruits les plus étourdissanls courent dans le public. C'esl le cölé coniique de la position. Beaucoup dernandent un bourg mestre qui donne des féies. des bals, des .di ners surloutle doctrinaire Yprois a l'esto- mac nalurellemenl entbousiaslé et reconnais- sant. Ces estomacs metlent en avant M. le chevalier Ferdinand de Stuers. Si des dispositions aux festivités sont les seules qui soient exigées, il convient parfai iement. Quelqnes années d'allacltea tine le gation, ceqni donne l'usage du grand mon de dc la fortune, un équipage fringanl, unemaison bien monlée, tin physique agré- able, rien de tont cela ne lui manque. Pour le resle, il a fait ses preuves... Sur le terrain administratif, il servira tout juste... de bal lon on de tète de turc entre deux échevins en conflit. Par malheur, sou fiére M. le che valier Gustave dc Stuers est membre du con seil et se croit houlonné a son siége. Douc M. le chevalier Ferdinand est forelos. M. Gustave d'ailleurs posséde lout autant que son fiére les qualiléspréinentionnées. II a de plus été échevin, et écbevin chargé des travaux publics!!! Qui ne s'en sonvient et ne se souvienl égaleinenl des notables cir constances de sa démission! Mais pourquoi réveiIIer d'anciennes douleurs On dit qu'il oiiblierait tout pour élre bourguiesire, et nous, nous donnerions beaucoup pour qu'il Ic fiit Songez done, un de nos meilleurs correspondants Dans ce genre, on ferait cependant choix plus pratique eu s'adressant au dévouement de notre illustre sénateur, le baron Mazctrian de Coiithove, grand lioninie de cuisine, celui-la. s'il eu fut, et, par-dessus le marché, ancien bourgmestrede Proven, quo ses éleeteurs viennent de mettre une secon de fois au rancart. Depuis trois ans, non pas précisémenl par amour des Yprois, il vit retiré sous sa lente, a Bruxelles. Pourra- t-il résister aux ardentes sollicitations de ses anciens convives? D'autres prétendent que les gros bonnets de la Doctrine se sont tournes vers notre de pute, M. Alphonse Vandenpeereboom, l'hom- ine du sacrifice par excellence. Une petition chargéedé plus de 200 signatures lui aurait élé adressée! Succouibera-t-il a la lentation de redevenir le chef des pompiers d Ypres et de réaliser son voeu le plus cher? L'esprit est prompt, la chair esl faihle et les lentateurs sont habiles. Quoi qu'il en soit, sérieusement entamé aux elections de 1872, (vous savez qu'il n'a été élu qu'a 5 voix de majorilé) sou retour a l'Hótel-de Ville ne peut que l'amoin- drir encore. Autrefois maitre absolu et obéi, il y serail discuté el houspiIIé aujourd'hui. Quelques jeunes Conseillers, homines d'un certain talent, ayant des vues propres el sa- cliaril les défendre, lui fcraient line opposi tion des plus facheuses et pourraienl mème imprimer leurs allures au conseil. Les jennes y sont majorilé et la position du minislre ÏTEial n'y serait pas tenable. Dépouillera-t-il sa peau de mouton doctrinaire pour hu riep avec les loups radicaux? Sa nature de faux bonhomme, autant que le repos et les agré- ments qu'il est allé cherclier a Bruxelles, semblenl y mettre un obstacle insurmonta- ble. Le vieux Jupiter, en présence de l'agitation des dieux desonOlympe, ne fut oncques plus embarrassé. II a bien encore a la main, le jeune et sé- millant sexagénaire, son sons-préfet en dis- ponibililé. Mais peut-il installer trois coqs sur son fumier? El peut-il pour cela congédier, comme un gamin, son petit fils Gustave? Imposer Henri II, serail bien faire du légiti- misme, mais ceserail donner le signal de la debacle, et le maitre des dieux est prudent. On nous apprend, sur l'heure mème, qu'une cclaircie se faff dans le ciel doctri naire: M. l'échevin Hynderick, furieux d'avoir élé distancé par ses collégues de plus dc 40 voix et allribuant, dil-on, ce résultal aux chefs du doclrinarisme, a donnésadémission d'échevin et dc conseiller communal.Le plu- K cJ VIE DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE-MARIE (t vol. in t 8, 1 fr.), par l'abbé E. Daras, auteur des Vies des Saints pour tous les jours de l'année 4 vol. in 12, 1-4 fr.), et des Saints rt Bienheureux du xviu" siècle (2 vol. in-12, 6 fr.) Paris, Gaiune et Ci0, éditeurs, rue de l'Abbaye, 3. Paray-le-Monial, M"° Bick. Une nouvelle édition de la traduction si eslimée du nouveau-Testament de M. le clnmoine Gaume, vient de parailré (I). Sur le désir qui leur en a été souvent expriméles éditeurs ont repro duit en un seul volume, intégralement et en gros caractères, les deux volumes de l'édition préeé- dente. au moien d'un papier parfaiiement opaque dans sa finesse. Celte traduction dn Nonvean-Tes- tament,approuvéea Borne pour son exactitude, sa fiuélité, sa precision et sa Clarté, est pré- cédée d'une Introduction el d'une Concordance des Évangiles sur la vie de Notre-Seigneur, ses Para boleset ses Miracles, Les Epitres des Apótres et l'Apocalypse ont des notices préliminaircs qui en expliquent le sujet et qui en fout comprendre le sens. Des notes et des remarques (au nombre de quatre mille), présentenl a chaque page un ré sumé clair et substantiel des meillenrs commenlai res de la Sainte Ecritnre; elles réfutent les erreurs de la propagandc protestante, et entretiennent l'esprit de foi par de coui tes exhortations et de pieuses reflexions. (1) 1 vol. in-12, 6 fr. Paris, Gaume ct Ce. éditeurs, 3, rue de l'Abbaye.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2