T R A V A U X
de terrassement
et du pavage d'une route de
Crombeke a Proven.
Cela étant,
Vu que Tun des candidals de la lisle libé
rale a eu la in ijorilé a 82 vuix prés
Vu que, de loul lemps, les libcraux out
élé a la lèle de la commune de Malmes;
Vu que les amis de la défunte adniinislra-
tion sonl on tie peut plus satisfails de la ges-
tion de cel1e-ci
Pour ces motifs, Téleclion du 2G oclobre
ne peul-ètre que nulle
L'échecque ces membres sortants vien-
nenl desubir ne peul. done être altribué a des
motifs adminislraiifsbien au contraire les
qxposants ont des raisons série uses pour
croire que Ie succes des déricaux n'a été que
Ierésultatdemanoeuvrescoupables. de fraude
et de corruption il> font reinarquer a eet
égard qu'il a pu suiïire de la corruption de
41 électeurs pour attnbuer la réussite a la
liste clericaie.
C'esl trop d'originaüté.
Aussi la Députalion permanente a rejeté Ia
requèle.
VIOLATION DL LA CONSTITUTION,
par 31. Pier cut. coulre Mjr l'évéque el Ie
c/iapilre de la Cathédralede Liége.
Nous lisons dans la Gazelle de Liégede
jeudi, 18 novembre
o C'est par des affiches probibitives éma-
rant du Bourgmeslre de Liége et placardées
dans la nuil sur tons les points de la ville.
que la population a appris qu'tine procession
jnbilaire devait se faire aujourd'hui.
Cetle procession, en efïel, conduite par
Mgr l'évéque de Liége et Mgr Tévêque de
Grrrum, ne devail ét re composée que des
membres du chapitre dc la cathédrale, et des
quelqués séminarisles qui les assistent d'or-
dinairedans faccomplissemenl des functions
sacrées. Personne n'avail convié les fidéles a
so joindre a ede: on ne i'uvail pas niéme
annoncée.
Offieiellemenl M. Piercot ne pouvait seule-
menl connaine pour quelle cause Mgr sortail
desa cathédrale, accomptgnéde son chapitre.
A Tissue dc foffice de ce malin, la parole
traditionnelle Proeed mus in pace s'e.-l fait
entendre. In nomine Christ!, a répondu
le clioeur. Puis les litanies de lous les saints
ont été élonnées, la croix a pris la lèle et le
cortege des chanoines et de leurs assistants
s'est rangé aprés el le, a la suite de leur
doyen coadjuteur, Monseigneur de Moreau.
Depuis une demi-heure déja deux escoua-
desjd'agenls de police ocetipaienl les abords
des entrées de la cathédrale tronie hommes
environ de chaqne coté.
Entendant le choeur approcher el voyant
la croixfarriver de Tinlérieur sous le porche
de la place Si-Paul, M. le commissaire de
policeen chef Demany a failavancersa troupe
qui, écartant rudement quelqu s groupes de
curieux arrètés sur le pas de féglise, a barre,
d une double barrière vivante, la porie dans
tonle sa largenr la Croix a été empèchée de
|K)ursuivre sa route.
Qu'y a-t-il done? a dit en inlervenanl
Mgr de Moreau.
Nous avons recti un ordre, et nous de-
vons bien Texéculer, a répondu le commis
saire de police en chef.
M. le commissaire, a repris le doyen
coadjuteur, je vous demande de livrer passage
a la procession du chapitre
Monseigneur, je le regrette, mais je suis
forcé d'accomptir la mission qui m'a éle don-
née je ne puis vous laisser aller plus avant.
Voici, a dit a son tour M. le commis
saire Dopagne, endépliant un papier, Tarrété
de M. Ie bourgmeslre...
Cct arrèté n'a pas do valeur nous
n'avons pas a en tenir comple, il est pris en
violation de ia Constitution
Et Ie prélat a vouhi avancer, mais les com-
missaires,en se placarildevant lui, la barrière
des agents on serrant ses rangs, Ten ont
empèché par la force.
Messieurs.s'esl alorsécrié M. Ie doyen,
enchercbant a distinguer quelques personnes
de sa connaissanee dans les fidéles ou les
curieux qui Tenlouraient, je vous prends a
témoin de la violence qui nous est faite
M. Nagant, ancien conseiller communal,
M. Cormaux, M. E. Willems, M. Rossels,
quelques autres personnes se sonl dégagées
de la foule
Nous sommes vos lémoins, Mgr, a dit
M. le notnire Van den Berg, et nous proles-
tons avee vous
Des colloqwes animés s'engageaienl entre
les olTioicrs de la police et les spectaleurs
indignés.
lis ne durérent qu'un instant: Mgr de
Montpellier, suivi de son coadjuteur, avait
quitté la fin du petit cortege pour se porter
a la léte de son chapitre oü Mgr de Moreau
venait do Tinfurmcr de ce qui sc pas>ad.
Sa Grandeur étail sous le poids d'une
émotion visible; elleéleva la main et la voix:
An nom des buit cent mille caiholiques
confies a ma garde, s'écria t elle, je proleste
comme évéque devant ton's ceux qui m'enien
dent, cuuire la violence el Tinjure laites a
TÉglise
M. le commissaire en chef s'inclina, pale,
el sans mot dire.
Et comme citoyen beige, ajouta Mgr
l Évèque d une voix aussi retenlissante. je
proieste conire la violation de nos droits, de
nos liberies les plus chores, coulre la viola
tion de la Constnution je saurai demander
justice a qui de droit
II y avait dans l'aceenl de TEvèque, taut
d'éiiergie, taut de grandeur, tine emotion si
communicative que les assistants ne parent
se conlenir Ie cri répêlé de: Vive Moiisci-
gneur I Evéque! sort11 de loutes les poitfi
nes des assistants autres que les polieiers.
lis cherclienl a faire du bruit, criait
dédaigiieusemciit M. Ie commissaire Dopa-
Messieurs, disail pendant ce temps,
Mgr le doyen-eondjnleur en se retiranl a la
suite des èvéques rentrons, rentrons; il
snl'lit qu'il soil constate aujourd'hui qn'oii
nous a, par force, empèché de praliquer
riolre l'oi
Et le cortege renlra dans la calbédrale,
reprenant le chain des vieillcs litanies de
1 Église, qtTil poursuivil saus I inlerronqire
Et inimicos sanctie Ecclesia humdiure di-
gncris el le reste.
Tels sonl les faits.
lis ne pen vent larder d'avoir un denoue
ment qui, comme I a du Monseigneur I evè
que, rendra justice au droit.
CHAMBRE DCS REPRÉSF.NTANTS.
M. Malou, uiinistre des finances, a declare
que, si les ventesde fusils n'oiit pas eté luter-
ditcsou empècbéescestque le gouvernement
ne désirail pas réagir conire le grand prin
cipe de la liberté commereiale el indusliielle
el des transactions. D'ailleurs, il iTétait armé
d'aucuu pouvoir par la loi pour agir. Cepen-
dant il a examine la question avee soin. L ho
norable organe du gouvernement partage la
plupart des idéés émises par M. Pirinez. Le-
xutnen auquel on s'est livré touche a sa fin,
et Ie gouvernement souinetlre des proposi
tions a la Cbambre.
L'incident a eté elos aprés les explications
de M. le iniuistre des finances.
cerlaines conditions. Ceux qui antre-
viennent uu r dispositions preserves peu-
o ventmeme lorsquil tig a pas infraction
pénale uux luis tndilaires. et re rappelés
sous les drupeaux pour un lerme d un d
six mo is.
Or, la loi du 3 Juin 1870 a été contresi-
gnée par MM. Eiidore l'irmez, ntinislre de
Tinlérieur, et Bara, garde des sceaux, dè-
posée par le general Benard, uiinistre de la
mjerre, Ie lout-puissant M. Fiére, prési-
Bant I cabinet el les destinees de la Belgi-
que! Quels déricauxFrére, Bara, Pirtnez,
Rcnaid
Monsieur Jannin commissaire de ('arron
dissement de Liége,un autre cté ical.
saus doute, constate sous le N" 383 de
son excellent cominenlaire de la loi de 1870,
ie Tarrété royal quiseru/mrlé en exécu
tuinde l'arl. 80 u'a pas élé pulilie.
La loi dn lt$ S' piemlire 1873. présentée
sous le Mmisir'e actuel, iTa oddie a
Tart. 80, el Ie limine M. Jiiimn constate
loujours, daiiS'sou suppléineni au coinuieii-
laire de la lot de nnlice, que Tarrété royal
piésiul par Tart. 80 iTa pas eté porie.
C'est done obtempérer aux fonnelles pres
criptions de la loi de 18/0, lot libérale de
la lèle aux pieds, que Tarrété du 18 Oc
lobre 1874, a été pris. Quels beaux cris a
Tmeptie, slupidcment rèpercutes par le
Progrèssi le gouvernement, avail latssé
inexécuiées les dispositions de la lot?... Li
si,piofitant de celte lacune. iinearinée
francaise, sous les ordres d'un Girardtn ou
O ui) Victor Hugo, avait envabi iiotrefronliére
du sud, ou mie armée allemande, conduite
par un Géógruphc aux gages de M. de Bis-
cnar. k, not re front'ére de TEsl si les défec-
tuosilés de mobilisation constatées en 1870,
s'éiaient reproduitcs si. comme en 1870,
plus d un mms aprés Tinvasion, on tuil du
avouer un décliet do prés del 4.000 hommes,
ou 14 p. c. de l'arinèe, de quels quarliers de
roe, les joiirnaux lihéraux, el !e Progrès a
leur suite, n'auraienl-ils pas lapidé les minis-
tres? Of nolez, que la lot liliérale de 1870,
autorisait Ie iniuistre de la guerre, a souinet
lre les homines en congé, a deux revues
ehaque année, et que par Tarrété royal du
18 Oclobre 1874. il s'esl contenté d'une
seule qu'elle a étè fixée au mois de novem
bre, paree que ce mois correspond, en gé-
néral, avec la rentree des ouvriers dans les
lieux de leur domicile. AlTreux clericalva
de Saint Jean a leurs naturelles preferences,
et nous verrons qui Temportera, ou des prin-
cipaux cullivateurs indépendanls de la com
mune, ou de nous ne savons quels illetlrés
ubseurs et iiiconnus, qti'on fut choreber aux
cx t réi uit és du terriloire, et dont la notoriété
expirait aux premières maisons de Tagglo-
inére
En attendant monlrez, Progrès, tout ce
qu'il vous plana. Nous monlrerons, nous, a
Toeuvre, toutesles variétés de la conlrainte.
Quant a Tenquèle, vous n'uvez uucune
confiance dans l'impartiufité, m duns la
si/icériléde In Deputation permanente.. Voilé
«pu est bien facfieux. Vous demandez que
Tcmpièie (tl y en aura done nécessaireinciit
une) soil laite par un magistral dèlegue.
Sonez iranquilles, on vous en clioisira una
Goid tout exprés, ou atlleurs, parini
ceux qui irouveul si lesteiiient, a charge de
nos aims, des faux en écriture puliltque.
Le Progrès trouve que ie premier devoir
de Tnpiinon liliérale, lorsqu'elle reviendra au
pouvoir, sera d'enlever aux Deputations per-
niaiu ntes leurs attributions polilupies. St le
Progrès s'eu méle, les Deputations n'oiit
qu'a bien se tenir. Mais qu'elles se rassu-
rent... Téchéance est lointaine.
UNE FUGUE.
Le bruit court qu'iiu garde cbampêtre
d'une commune voisuie aurait pris.... la
pond re d'eseainpeite. l.a chose se serail pas
see dans un centre do lum éres, oii Ie Pro
grès comple naturellemenl beaucoup d'amis;
ne pourruit-il pas nous renseigner? Le
garde en question, étarit un fin limier élee-
loral, ou dil cependanl que la consigne serail
de routier sur celte liisloire. Ou ajoule que
le l'ugilif, en réompense de ses chevrons en
ce genre de services, Irouverail une bonne
place a Gand. Serail ce dans la police gueu-
se de M. le Bourgmeslre de Kerchove,
parlie... des coups de soleiT?
Taide de fausses eiefs, y enlevant du linge,
el a deux dilTérentes reprises, aussi pendant
la nuit, el au commencement du inème mois,
dans la demoure du vicaire, y volant des
comestibles et du vin.
II fut surpris pendant la ntiil du 31 mars
au 1 - avr11 1873, au moment ou i commet-
luit une tentative de vol, a Taide d effraction,
dans la dépendance de la dement e des crifanls
Veys, a Moorslede. Le garde cbampêtre de
la commune, assisté d'un garde cliasse, se
lenail en cel endroil en einliuscade, et eest
ainsi que, pris en flagrant délit, Cliaiies-
Loms Gliesqtiire fut mis en élat d'arresiation
et que plus tanl, au cours de Tinslrucliou
ouvertc par le parquet d'Ypres, on parvinl a
découvrir tons les autres chefs d'accnsation.
Ge inème individu est en outre renvoyé de-;
va ui le tribunal coiiectionnel d Y| res. a
raison d'une série de buil vols non qualifies
comnii> dans diverses communes de Tarron-
disseinenl d'Ypres, en 1874 et en 1873.
Sauf la tentative de* vol cliez les en fan Is
Veys, Taecusé me loiite cidpabihté quant aux
autres crimes mis a sa cliarge. II pa ie d au-
dace et il v 'net inèuie de Celïronlerie. dans
les dementis qu'il oppose aux lémoignagcs
accablants produils devanl la cour. Glies-
quire est un de ces èires dangereux qu'il
élait plus que temps de nieltre en lieu sur.
fUaitre Tlievelin, pour son débul, est chargé
de la defense de eet accuse. Le siége du mi
nistère public est occupé par M. De Pauw,
procureur du roi.
Ghesquirca été condamné a 10 ans de
réclusion.
Le nommé Spiegelaer, domicilié a Ypres,
est condamné aux Iravaux forcés a perpé-
tuité a cause de Tassassmal de Boescbepe.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr TÉvèque de Bruges a nommé euré a
Waereghem, M. Dumbre, curéa Beeriiem.
Cli roniq tse 1 oil 11*
FOI PUNIQUE,
On serait tenlé de croire que de fois
n'avons uous pas eu Toccasiou de le faire
ressortirque le Prt.g ès, au lieu de s'é-
diler dans noire bonne ville d Ypres. au sein
de nolre loyale population llamaude, vient
en ligne directe de ce pays dont Tantiquité
païenne avail stigmatise la mauvaise foi. Dc
fait, tout dans ce journal, jusqu'au fran
cais que Ton y parle, nous parait trés
fort.... carthaginois.
Lc Progrès reproduit, dans son dernier
numéro, nous ne savons quelles aneries,
avaul vu le jour dans qnelque centre intcl-
lectuel de douz étne grandeur, éclairé sans
doute par deux lanternes liberates, sur
le rappel des hommes en congé illiinité et
sur Tinspeclion a laquclle ces lioinmes sonl
soumis. Ge rappel et celte revue, jugés m-
dispensables pour en arriver, le cas écliéanl,
a une plus prompte mobilisation de Tarmée,
peuvent paraitre désagréables aux inté
ressés. Aussi le Progrès a bientöt fait d'ap-
peler cela: les bienfaits de la loi cléricale
sur la milice.
Le rappel des hommes en congé illimité
est prescrit par Carl. 89 de Ui loi du 3 Juni
1870, lequei porte en toules lettres:
Un arrèté royal prescrira les mesures
tiécessaires pour que le rappel des hom-
mes cn congé illimité puisse s effectuer
promplemenl. Ceux-cipeuvent élre sou-
mts a se présenter avec leurs effels mili-
taires d deux revues par année, el a fCé-
lablir leur residence a Cétranger qu'd
LR CRATÊRE DE ST JEAN.
Nous l'avons bien dil que le terrain deSl-
Jcan élait un terrain hrólant pour les patrons
du Progrès. A peine a i on prononcé lc nom
de celte eomtunne, qu'ils parlcnl comme
des petards!... Un simple doute. sur la sin-
cérile du rósiillat de Télectiou du 2ü Oclobre,
el voila le Progrèstriiiisformè en cralcre,
voinissanl Tinjuresur la Deputation perma
nente,' qui u'a pas jusqu'ici soufllé mot dans
celte affaire. On dirait un diable a qui on
fail avaler un goupillon.
Maladroit Progrès, vous eonnaissez le
proverbe: qui se sent morveux.... Si vos
patrons n'orit pas ombre de conlrainte sur la
conscience, eh bien Tcnquéte, en supposanl
qu'elle soil prescrile, n'aboutira pas. Dés
lors pourquoi vous facber? Drapez vous dans
voire innocence et altendez Tévéuemenl.
II parui/, d l Ie Progrès, que Con vrat
oblertir d St-Jean, par la violence, ce que
Con n'a pu oblenir par la persuasion et pur
une lég dime in fluenee. Legitime influence,
il s'agil de s'entendre. Appelez vous spy dime,
Tinhuence yue^des adminislraleurs d'une
administration publique cbercliaient, en
1872, a exercer sur des ferniiers des Hospi
ces civils, électeurs a St-Jean, par cerlaine
circulaire, tombée depuis dans le domaine
public et que vous eonnaissez bien.
On vet casser Cêlection, criez-vous. Q i'en
savez vous?... Etes-vous si couvaincus que
Tenquéie en donnera les motifs?... Sous le
coup de la peur, vous devenez naïfs: Ces
tours de force ne profile)/! jamais, assurez-
vous, a ccux qui y out recours. Est ce un
retour sur vous-mêmes, el vous souvenez-
vous du four qu'ont fail vos amis au pouvoir,
en cassanl naguére les elections de Bruges,
de Louvain ou de Bastogne?...
Pour quiconquedites-vous, connait la
commune de Saint Jean, il est certain que
si les électeurs ile cetle commune claimt
abandonnés d cux mêmes, le bourgmeslre de
Saint Jeau et sa clique ne réuniraienl pas le
quart des suffrages. Eu èles-vous si assurés?
Quant a nous, sans hésiter, nous acceplons
la gageure obtenez de vos patrons la neu-
tralilé la plus absolue laissez les électeurs
SAI.UT SOLFNNEL
EN L'HONNEUIt DE SAINTE CÉGILE.
L'Orcbeslre et la Section chorale du Cer-
cle musical d'Ypres exéculeroul, Lnndi pro-
chain, a 5 heitres, en Téglise de St Martin,
un Salul solennel: O Salularis, de Dielsch,
Pange lingua, de Rossini, Sulve Regina, de
Rubini, Dixit Dominus, de Cerntli, Tan
tum ergo, de Gevaert. II y aura plus de
qualre-vingls executants.
La qnéte sera faite par les Dames des
Ecoles gardiennes. Nous ne doutons pas que
la géiiérostié publique ne dote largcmenl
cette oeuvre si sympatbique a toute la popu
lation. Cliaeun voudra concoiirir généreuse-
ment pour assurer aux petits enfants pauvres
une soupe des plus subslaniielles el des plus
nutritives. C'est la meilleure charité (pie Ton
puisse faire a la classe ouvrièreel indigente.
Nous felicitous le Cercle musical de cette
heuieuse inspiration.
Dans h nuil de jeudi, un vol de trois la-
pins a eté coinmis au prejudice de la veuve
Van Damme, cultivatrice a Watou.
Les animaux out été saisis par la gendar
merie vendredi au marché a Foperinghc, el
reconnus par la propriélaire.
Par arrèté royal du 14 novendire, le lieu
tenanl-géiiéral baron P. Ghazal ministre
d'lvat, aide de-camp du Roi, est nommé
adjudant general chef de la maison militaire
du Roi.
Par ar'ètés royaux du 13 novembre,
sonl iiommés dans I'ordre de Léopold
Officier M. Ie général-major pensionné
chevalier E. Ruzette;
Chevalier M. J. Van Bever, de l'élal-
major du génie, commandant du génie a
Ypres, en récompetise de ses bons et dévoués
services.
Une nouvelle des plus graves nous arrive
deSami Quenlin. Le canal traverseaux abords
de cette ville un tunnel de plusieurs kilomè-
tres de longueur. La voiites'est effondrée sur
une longueur de 100 inétres environ. La cir
culation est ab.-oluinent inlerrompue. On suit
quece canal forme la route directe par eau
entre les bouilléres de Paris.
CI1RONIQUE JUD1CIAIRE.
La cour d'assises a en a s'occuper de l'exa-
men de Taffaire a charge du nommé Charles-
Louis Ghesquire, agé de 43 ans, dil Plakker,
ouvrier demenranl a Moorslede, déja con
damné douze fois a raison de vols et aulres
méfaits.
Aujourd'hui, il a a répondre de dix vols
qualifies, commis les uns a Moorslede, les
autres a Passcbendaele, a Becelaere et a Zon-
nebeke, en 1869, 1871, 1874 et 1873. En-
tr'autres, il anrait pénétré deux fois, a deux
jours d'intervalle, la nuit, en juillel 1871,
dans la maison curiale a Passchendaelc, a
Lc Commissaire de Tarrondisse-
ment d'Ypres fait savoir que le
SAM EDI 4 DECEMBRE 1875, a midi,
il sera procédé a l'llótel de ville a
Ypres, a l'intcrvention de la commis
sion administrative el sous réserve
d'approbation ultérieure, a l'Adjudi-
cation publique des Travaux de con
struction d'une route communale,
allant de Crombeke a Proven.
Cette route a une longueur (Ie 4,327
metres 90 centimètres, et le devis des
travaux s'élève d 143,258 (r. 00 cent.
non compris les frais des emprises.
L'Adjudication aura lieu par sou
mission et aux cnclières.
llnixellt'S un ouvrier trouve uue uiugiiitii|ue
jue avec un superbe brillani ciHue grande
valeur et suruioniée d une couronne. On lisait,
grave dans la bague, Sa Jlajesté TErnpereur d'Au-
irielie a Angusie de Marbaix invenleur de I'Eau
d'Anvers, puis la date; informations prises dans
les principanx hotels, il apprii i|ue le fabricanl de
celle si suave parfumerie, arrivé le matin, élait
sorii. II atieiid son reiour a Tlióiei, el lui remet
sa bague, a sa grande surprise. It ne s'élut pas
encore aperipi de celte perle. M. de ilarbiix
donna 10 francs a Thonnéic ouvrier en recom
pense, c'élail line bonne jouruée pour luiaussi
étaieut ilslousles deux conleiils. Geile parfumerie,
due Eau d'Anvers, commence a se rcpandreon
la dit de beaucoup supérieure a l'Eaii lie Cologne.
Pilules u iIollonvav. Ges affections bilien-
ses el inaux d'esioinac causes par la elialeur de
Tatmorplière ou par un régime liop généreux out
cpieupiefois ile sérieu -es coilséuiicnccssi on ne
les arrêle pas ii leur origine. Qu.iiid cpiejqu'un
s'apei coit ipi ii a les idees moms ciaires (pie de
coiiliiine, que sa vue est obscureie el ?a lèle
loiinle ou bien qu'ii ne >e sent disposé ii aileon
Iravail pbysiipie ou menial il pent élre eonvaiucil
(pi il a besom imniédialeinenl de queupie mcdecine
eahnante, pour éviler des désordres ullérieurs
plus dangereux. flans ces eireonslancesqu'il
envoie de suile cliercher une boile des Puules
(Tllollovvaydom ipiebpies doses reudront la
lucidilé ii soil cerveaii, réveilleront ses, esprits,
rélablironl l'énergie nalnrelle. Des inslruetions
iinprimées joinles a cli ique boile iudiquenl elaire-
nienl la mauièie de faire usage de celle excellente
Médec'ine,
Province de Ut Flandre Occidentale.
COMlVlISSARIflT DE L'A R RO N 01 SS E (VIE NT D'YPRES.
ff'
des