2' mf:^z^9on:dem:rs' ,chamé par Mr Deppe et'
moderne, et n'esl pas du tout moderne, puis-
que Foraleur romain en a fait justice, il y a
prés de deux mille ans. Cicéron se trouve ici
coupable de cléricalisme; dans sa pensée,
la société du genre humain n'était plus pos
sible du moment que disparaissait la piélé
envers les dieux. Sainl-Augustin a exprimé
les mêmes idéés dans la Cilé de Dieumais
celui-la est notoirement clérical, et son auto
rité serail suspecte a nos penseurs contem
porains.
Notre prélat, en des pages forlement nour-
ries,repousse les agressions philosophiques
d'outreRhin, el dénonce Ie césarisme ger-
manique et Ia démagogie francaise comme
les principaux ennemis du catliolicisme. II
n'élablit point Faction de FEglise sur Ie ter
rain de la liberie individuelle, séparé de
FElat, ni dans les limites d'un droit public
reconnu par FElat; il voil dans sa mission
providentielle un principe social et politique
une souveraine autorité morale presetivant
aux gouvernements el aux peuples leurs de
voirs. Plus Fimpuissance révolutionnaire
apparait au monde, plus la puissance de Dieu
doit éclaler; plus Finiquité se ment a elle-
mème plus le jour de la justice est proche.
Le libéralisme est aujourd'hui convaincu de
complicilé dans toutes les entreprises de la
lyrannie; FEglise se présente one fois de
plus devant les nations comme I'unique gar-
dienne de la liberté. Muller, dans sa curieuse
correspondance avec Ie protestant Geutz. lu
annoncait que tout ce qu'il y a d'honnele
et d'éclairé serait un jour dans la nécessité
de prendre la défeuse du catholicisme.
Celle heure est venue, el notre cause de-
viendra le rendez vous de tout noble cceur
prenant souci de la digoité humaine. Nous
aimons a exprimer ces pensées a propos d'un
écril d'un membre de la prélature romame;
les docirines puisées au centre de la foi se-
ront loujours des doctrines de tradition et
de vérité, de préservation et d'espérance.
Poujoulat.
La presse libérale est décidément a l'état
sauvage. Elle rève Ie retour des scènes de la
Commune parisienne et des actes de civisme
révolutionnaire. On se croirailaux horribles
jours des Marat, des Raoul-Rigault et des
Rocheforl. Ce n'est pas dans une feuille
Communarde de 1871 mais dans un organe
Communard et bruxellois de 1877, que nous
coupons Particle suivant qui rappelle les ex
citations au pillage des établissemenls reli-
gieux publiés jadis dans le Mol dtordre du
citoyen Rochefort:
Nos monaslères et nous avons le bon-
heur d'en posséder une riche collection
sont devenus peu a pen, grace a l'audace des
uns et a la connivence des autres, des sorles
d'hötelleries du crime, oü les criminels sont
en süreté contre toutes les entreprises de la
justice.
Autrefois, certaines corporations reli-
gieuses jouissaient dece privlége scandaleux
qu'on appelait gentiment: le droit d'asile.
Aujourd'hui, tous les couvents de Belgi-
que exercent impunémenl ce droit d'asile, au
nez el a la barbe des autorités...
C'était bien la peine de noyer au dix-
huitième siècle, les priviléges dans un bain
de sang pour retrouver, trois quarts de siècle
plus tard le plus exorbitant de tous ces pri
viléges debont et florissant!
Mais se facher, et se récrier, et lempèler
a quoi bon?
Nous ne sommes pas encore mürs, il s'en
faut, pour Ie grand mouvement de renova
tion et de reparation sodales qui meitra a
néant, de facon definitive, tous les abus,
tous les priviléges, toutes les iniquilés.
Combatlons-les, sansdoute; comballons-
les sans relache. Mais le temps n'est point
venu des efforts violents et passionnés.
Notre tache actuelle doit surloul con-
sister a miner a petits coups, a saper sans
grand fracas, les ruines d'un passé que la
reaction restaure avec activilè et dont elle
s'appliquea faire une forleresse nouvelle.
Creusons le sol sous cette Bastille re-
naissante; il ne sera pas difficile, lejour
venude la renverser d'un seul coup et de la
raser a jamais.
Nous ne ferons pas au sans culottes qui
exhale en lermes si choisis sa tolérance et
sa philanthropie l'honneur de disculer ses
assertions aussi gratuites qu'odieuses.
La feuille libérale espère ressusciter le
temps du bain de sang et appelle lejour oü
des efforts violents et passionnés pro-
duiront ce que les Pipe-en-bois, les Rigault
ont nommé la réparation sociale.
Nous croyons que les sans-culoltes de la
Chronique se font illusion. Lejour du bain
de sang ne reviendra pas aussi lót qu'ils le
pensent peul-ètre. lis auront beau se livrer
a des efforts violents et passionnés», le
pays, qui est profondément sensé, méprise
absolument ces iloles ivres du libéralisme el
saura bien les mettre hors d'état d'empécher
Ie grand mouvement du soulagement uni-
versel commencé depuis six ans. Le pays a
soif de paix, de ealme. II veut le respect
pour la religion, la morale, la propriélé, la
familie. II comprend mieux de jour en jour
que c est précisément a tout cela que Ie libé
ralisme en veut ouvertement et e'est pour
cela qu il repousse chaque jour plus énergi-
quemenl le libéralisme et ses bains de sang.
ASILES D'ALIÉNÉS. INSPECTION.
Le Monileur publie la circulaire suivanle:
Bruxelles, le 3 Janvier 1877.
A MM. les gouverneurs provinciauxbourg-
mestrespresidents cl membres des comi
tés d inspection des asiles daliénés el pro
cureurs du rot.
Messieurs,
Ainsi que je vous l'ai fait connaitre par ma
circulaire du 13 Seplembre 1873 l,c direc
tion, 2' bureau, N° 14662, j'attache le plus
grand prix a ce que les autorités préposées a
I inspection des asiles d'aliénés s'acquittent
d une manière ponctuelle de leur mission.
J'ai pu constater que les inspections sont
lom d avoir lieu avec la régularité que ('im
portance du service exige et que, parfois
meme, cerlatnes autorités s'absliennenl com-
pletemenl de les faire, malgré les recomman-
dations expresses contenues dans ma lettre
precilees.
Je viens done vous rappeler, de nouveau,
messieurs, les prescriptions légales et récle-
mentaires sur la mattere et vous informer
quej ai present a M. I'inspecteur général des
etablissemsnts de btenfaisance et des asiles
d ahenes de me signaler toule infraction
qu tl constaterait a eet égard.
Je croisdevoir vous faire remarquer aussi,
messieurs, que vous devez, a chaque visite,
visiter Ie reg,sire matricule, ainsi que celui
dont la tenue est presente par ma circulaire
dU 211875' ,re direction, 2= bu
reau, N° 42079.
Le Minislre de Ia justice,
T. de Lantsheere.
BULLETIN POLITIQUE.
La Turpuie continue sa résistanee. Samedl
Ie conseil des ministres en France a exprimé,
dit un correspondent d ordinaire bien infor
ms, I opinion que le conflit étail inevitable
el prochain.
Quoi qu il en soit, la Russie arme avec
frénésie. Toutes les mesures sont prises pour
pouvoir mobiliser au besoin tous les districts
militaires de la Russie d'Europe. L'intendan-
ce prend en méme temps des mesures pour
rassembler des vivres suffisants pour la nour-
riltire de 300,000 hommes.
(in France, nolamment a Sedan, plusieurs
cen'aines de manteaux ont élé commandés.
pans ces derniers temps, de différents
cótés, des plaintes juslifiées s'élevaient sur
la [pauvaise qualité des vivres. Les comman-
dafilS dc corps ont recu en conséquence l'or-
dre de surveiller rigoureusement les appro-
v|s|Otinements.
A parlir du nouvel an, les rations de
viapde sont augmentées. C'est surtout la
qualité de la farine qui sera l'objet d'un con
trole sévére.
Mais, ce qui prouve le mieux la gravilé de
la situation, c'est l'ordre de mobiliser la mi-
lice (opo/lcbenje) dans quatre districts mili
taires. Celle mobilisation fournira environ
140,000 hommes. Le général Boguslrwski,
chef des irréguliers, doit arriver a Odessa
pour organiser ces nouvelles forces.
Tous les vapeurs de la Compagnie de la
mer Noire ont quitté, il y a quelques jours,
la rade d'Odessa. lis doivenl hiverner dans
un portsür.
On annonce enfin que l'armée du Caucase
sera renforcée d'un corps d'armée. La con
centration sur la fronlière d'Arméniese fera
au commencement de Janvier. Le grand-due
Michel inspectera prochainemenl cello armée.
Une dépêche nous a annoncé que le Sénat
roumain avait adoplé une résolution tendant
a inviter Ie gouvernement a mainlenir rigou
reusement sa politique dans le sens du traité
de Paris.
Cette résolution est dirigée contre plu
sieurs articles de la nouvelle Constitution
otlomane qui ont soulevé de vives protesta
tions a Bucharest. Ces articles ont pour but
d'assimiler la Valachie et la Moldavië a un
Etal absolument vassal dont les habitants
porteraienl untformémenl le nom d'Otlo-
mens. Ces dispositions sont en contraste ra
dical rvec les vceux bien connus de la Rou-
manie, qui n'a jamais cessé de rechercher
toutes les occasions favorables pour se créer
une position de plus en plus indépendante el
autonome.
La Skouplchina de Serbie doit se réunir
prochainemenl avant l'époque ordinaire de
ses sessions. Le lelégraphe annonce de Bel
grade que I'ouverlure de cette session extra
ordinaire aura lieu le 11 de ce mols. Cette
mesure est plus que juslifiée par la situation
grave que les affaires d'Orient ont faile a la
principauté, et on peul s'éionner qu'elle n'ait
pas élé prise plus tot.
Le Times constate que la Turquie a gagné
beaucoup de terrain a la conférence. Si elle
avail, dit-il, pris son attitude actuelle au dé-
but, on l'aurail laxée de folie. Mais on n'en
est plus la, car on est généralemenl persuadé
aujourd'hui que le revolver russe a rate.
Personne n'ignore qu'en mobilisant ses trou
pes, le Czar a pu voir qu'en 1877, comme il
y a 25 ans, la Russie est Ie paradis, la lerre
promise des prévaricaleurs, des entrepre
neurs concussionnaires. qui batissent de
splendides hotels a Paris avec Ie produit des
fournitures qu'ils n'ont pas failes a l'armée.
Une fois de plus on a reconnu que les arse-
naux manquaient de canons et les canons de
munitions, que l'armée élait mal nourrie,
mal vètue, mal armée. Si FEtnpereur Nico
las pouvait revenirpour inspecler ses trou
pes, il renlrerait dans sa tombe, profondé
ment découragé au spectacle d'une armée
qu'il aurait crue pareille aux magnifiques
spécimens que l'on a exhibés dans les para
des. Le Turquie sail lout cela, el convaincue
qu'il faut a la Russie cinq ans moins pour se
préparer a la guerre, elle aime mieux l'af-
fronter sur-le-champ, alors qu'elle ne se sent
pasenétatde réaliser ses vues aujourd'hui.
DERNIÈRES NOUVELLES.
Londres, 8 Janvier. Des dépêches par-
liculiéres recues de Constantinople, en date
du 7, assurent que la conférence présentera
en quelque sorle un ultimatum a la Porie
aujourd'hui.
La Porie est évidemmenl déterminée a ne
faire aucune autre concession.
Le Standard annonce que le ministre de
la guerre de la Grande Bretagne a nommé ie
colonel Lennox attache militaire permanent
au quartier général turc.
Constantinople, 8 Janvier. Les habi
tants grecs et lures d'Andrinople ont deman-
dé l'autorisation de prendre les armes pour
combattre l'ennemi commun. Cette deman-
de a élé adressée au Sultan.
Le Sultan a fait écrire par le vizir que,
tout en remerciant ses sujets de cettre preu-
ve de dévouement, il espérait dans la con
servation de la paix; eu cas de guerre il se
metlrail lui-mème a la tèle de l'armée et il
compterait alors sur le concours de tous ses
sujets sans distinction de race et de culte.
Le cheikh-u'-islam engage des volontaires.
ASSOCIATION INTERNATIONALE AFRICAINE.
Avis.
Les correspondances adressées de l'inté-
rieur du Royaume au Président, ou au Se
crétaire de FAssociation internationale afri-
caine (placée sous le patronage de Sa Majes-
ayanl son siége rue de Luxembourg, N*
7, a Bruxelles, sont admises par Ia poste en
FRANCHISE DE PORT.
Le montant des souscriplions au profit de
l'ceuvre peut ètre versé dans tous les bureaux
deposleduRoyaume.il sera délivré a la
parlie versante, un mandat poste dans la
fonne ordinaire, mais EXEMPT DE TOUT
DROIT el peut èire adressé, égaletnenl EN
FRANCHISE DE PORT, au Trésorier de l'ceu
vre, rue du Luxembourg, N° 7, a Bruxelles.
La F/andre libérale qui, pendant la mise
en prévenlion de M. Delancker, vicaire a
Proven, a été si charitable envers un prclre
alors répulé innocent, el aujourd'hui recon
nu innocent, a cru devoir l'atlaquer encore
aprés son acquittement en première et en
derniére iustance: c'est ce qu'elle appelle
respecter la chose jugée, Mais M. De
lancker n'a pas voulu laisser a la feuille
gueuse le bénéfice de ses agressions, el il
vient de lui adresser la lettre suivante:
Monsieur le Rédacteur!
Dans votre numéro du 23 courant, parlanl
d'une lettre que j'ai adressée a un reptile de
la presse yproise, vous admirez la candeur
avec laquelle j'aurais remplacé par des points
un considérant de l'arrèt de la Cour de Gand
du 21 Novembre.
Vous, Monsieur, dans votre candeur vous
ometlez Carrêl méme.
Moi, prétendu ennemi des lumiéres, je
suis charmé d'avoir l'occasion de fournira
vos lecleurs cette lumiére que vous tenez si
candidement sous Ie boisseau.
Voici l'arrèt de Gand: Nous confirmons
la sentence du tribunal correctionnel de
Fumes du 11 aoül dernier. Or, vos lec
leurs doivent êlrc curieux de connaitre celle
sentence que vous leur tenez si candidement
cachée. La voici: Comme il n'esl nullement
élabli. Done, de par Ia Cour d'appel de
Gand, composée par vos amis, la sentence de
Furnes est restée debout,
Vous niez que les petites filles ont fait des
révélations (tout mauvais cas estniableet
c'est ici un cas trés mauvais pour le libéra
lisme) et vous diles que tout cela est un pur
mensonge.
J'en appelle aux 20 avocals des deux opi
nions qui ont assisté aux audiences, et je
m'en référe a eux de prononcer qui est le
menteur ou vous ou moi!
Dans votre candeur vous oubliez de dire
que les 2 petites filles ont fait les retracta
tions les plus compléles...
Et oü se trouvent maintenant les purs
mensonges?
Dans vos numéros diffamatoires du mois
de Juillet, dans lesquels vous m'outragiez
avec d autanl plus d acharnement, que grace
a l'approche des vacances judiciaires vous
étiez sür, pour éviter un procés, d'alteindre
la prescription.
Et voila comme quoi, tout en ayanten
horreur toutes les grandes duperies, celle de
1830 non exerptéeet aprés avoir dupé pen
dant lout un mots ses lecleurs, on se trouve
dupé a son lour par la Cour d'appel de Gand,
qui par son arret d'acquiltement a implici-
tement qualtfié de purs mensonges toutes
les infamies que vous avez publiées com
moi. re
Je vous requiers au nom de I a loi j'in
rer celle lettre dans voire prochain numéro
A. Delancker,
vicaire a Proven.
M I L I C E
C'est jusqii'au 22 Janvier courant poilt
tout délai. que les parents des jeunes gen
apparlenant a la levée de milice de celt*
année, et qui désirent se faire remplacerdoj
vent déposer la somme de 260 fr. dans
caisse du receveur de l'enregislrement
ressort dans lequel ilsont leur domicile.
Ce versemenl effeclué, les déposanls om
avant le lr Février prochain, a faire parve
nir leur requête au département de la guerr
pour demander le remplacement du milicie[
pour lequel les 200 fr. ont élé versés. et l,
quittance de ce versemenl doit ètre jointe
la requête.
On sail que la réparlition du fonds com.
munal se fait entre toutes les communes dE
pays, aussi bien a celles qui avaient des
trois qu'a celles qui n'en avaient pas. M.
minislre des finances vient d'informer
derniéres que la Caisse générale d'épargnt
et de retraite est aulorisée a leur faire
vance, a dater du 4 Janvier prochain, d'uue
somme égale a celle qui leur a été allouée
pour le trimeslre écoulé.
oc-
lt
ce;
M. le ministre de la guerre vient de rap.
peler a toutes les autorités militaires, p0w
ètre rappelé aux officiers placés sous leur*
ordres, qu'aux termes de l'arrèté royal di
17 Septembre 1824 el de Instruction minis,
térielle du 11 Oclobre 1861, les demandes
de mariage des officiers ne sont soumises j
I approbation du Roi, sauf les cas tout fails
exceptionnels, que le dernier jour de chaque
trimestre.
Un arrèlé royal du 30 Décembre 1876;
approuve l'état de réparlition par la députa-
lion permanente du conseil provincial de I;
Flandre occidentale et d'aprés lequel les sul),
sides ci aprés indiqués sont accordés, sur Ie;
fonds du trésor, aux communes dont Ie
noms suivent, pour l'exéculion de travauj
d'hygiène, savoir
Knocke, 400. Vlisseghem, 400. -
Sta Ihi 11e, 400. Thourout, 800. Bruges,
1,800. Dudzeele, 400. Beernem, 400,
Ooslcamp, 400. Jabbeke, 400. -
Houltave, 400. Weslcappelle, 400. -
Jabbeke, 200. Menin, 208. Ghyve-
rincbove, 400. Dixmude, 500. ld.,
500. Cortemarcq500. Reninghe,
400. Woumen, 400. Stuyvekensker-
ke, 354. Wercken, 400. Dixmude,
500. Denterghem, 305. Wyngene,
400. Rumbeke, 300. Thielt, 500. -
Roulers, 400. - Ypres, 1,500. - Passchen
dale, 633. Kemmel, 465. Warnelon,
306. Watou, 600. Gheluwe, 129.
Zonnebeke, 400.
O 3SC <J fi R T <3 HC A R T
DN LA SALLE DE SPECTACLE D'YPRES,
le ïezLdi li 3TttRTle? 1877, 7 4/sIi. da soir,
programme:
1" janvier. Saint Odillon. Odilon Barrot.
Je ne veux pas médire d'Odilori Barrot, Fun des
auteurs, sans le vouloir, comme dit M. Joigneaux,
de la revolution. Mais M. Joigneaux et son pané-
gyriste ignorent peut-êire que saint Odilon, très-
pieux et très-savanl abbé de Cluny, contiibua au
progrès des lettres plus que n'y contribuera jamais
le Siècle qu'il sauva des milliers d'ltommes de la
famine et fut l'un des plus ardents propagateurs de
la Tréve de Dieu, c'esl-a-dire de la civilisation et
de la paix.
2. Saint Basile. Basile Valentin, alchimiste.
Je suppose que le Siècle a quelquefois entendu
parler de saint Basile, évéque de Césarée, grand
écrivain, grand orateur, grand philanthrope, grand
bomme dans tous les sens du mot. Oserais je lu
conseiller de lire simplement, a ce propos, le Ta
bleau de I'eloquence chrélienne par M. Villemain,
qui n'était pas un jésuite.
3. Sainte Geneviève. Geneviève Boullongne,
femme peintre. Geneviève Boullongne a fait de
bons portraits, ce qui n'est point méprisable; sainte
Geneviève a sauvé Paris d'Altila et de la disette. Le
Siècle, qui n'aime pas le general Trocbu, devrait
aimer sainte Geneviève. Elle a fait encore diverses
autres choses d'une utilité supérieure a celle d'un
bon portrait, et qui lui ont valu l'honneur d'etre la
patronne de Paris.
Le 4 janvier oppose l'abbé Grégoire a saint Gré-
goire. Je fais grace a mes lecleurs du parallèle.
Vraiment, M. Joigneaux n'a pas de chance pour
commencer, el, s'il nous en restait la place, il serait
facile de montrer qu'il rt'en a pas beaucoup plus par
a suite. II a voulu s'amuser mais son jeu du ca-
lendrier, renouvelé d'Auguste Comte, ne détrónera
méme pas le jeu de l'oie, renouvelé des Grecs.
(Francais
Proven, 29 Décembre 187G.
AVIS.
avec le généreux concours
de: Mademoiselle Azélle Slmar,
MM. Massart, Fivé, Devos, Deppe,
Monsieur Charles Slmar et ses ffls Julien et Edouard
Les Musiques du Ter Rég de Llgne et du 2^ Rég de Guides,
AU BÉNÉFICE
°ES sflLLES D'ASILE DU BUREAU DE B IE N F A IS A N C E
^"rCo"cer'' ex^utèe par les musiques reünies du
1 rRegtdeL.gncetdu2.Rl!gtdeGuides.
3. Une larme, romance, chantée par M' Devos
A. Si vous n'avez rien a me dire! romance par la baronne
4. I de Rothschild.
f Ce q"e,d" Bastie"> confidence, par le chevalier Gaston
l d Albano.
Chantdes par Mllc Simar.
5. Les rameauxhymne, chante par M' Fivé
6. L'orphelin, chanté par Mr Massart
Grand duo de r°l>- 'e tUatlre de Chapelle, chanté par Mr
Devos et Mlle Simar
S. PageEcuyer, Capitaine! Grande scène, chantée par Mr
Deppe
9. Duo de l'op. la Muelte de Porlici, chanté par MM. Fivé et
Massart
TO. Les Eb urons, grande marche, exécutée par les musiques réu-
nies
Canivkt.
Maillart.
Lafont.
Fauhe.
Ed. Nevejans.
Paer.
Membrée.
AUBEIt.
Julien Simar.
Le Plano sera tenu par M. Julien Simar.