infants a risquer leur vie clans les exercices
les plus pérjtleux. D'aulres fois, on leur fait
faire des exercices avec des bètes féroces.
Voici par exemple ce que je trouve dans
un petit journal, a propos de la dernière foi-
re de Bruxelles:
Je ne puis garder le silence lorsqu'un
public bestial et cruel se presse pour voir un
enfanl de 14 ans plongcr la lèle dans la
gueule d'une hy'enel
Dans une baraque, oii il y a plus de
monde encore, on voit I'Homme-caoutchouc
exéculé par un enfant de 5 ans!
Je demande si l'on peut imagirier quelque
chose de plus ré vol la ti t que de voir un pau-
vre petit enfant de cinq ans toriuré, lié pen
dant des heures pour parvenir a lui faire
prendre ces positions monstrueuses dont le
spectacle est érigé en un coupable plaisir. El
Ton voitcependani le public se presser a tou-
tes ces scènes, on voit des méres qui jette-
raient des cris si Ton faisait la moindre égra-
liguure a leurs enfants, donner leur argent
et leurs applaudissements a ces honteux spec
tacles et encourager le crime dont ils sonl le
produit!
Lo lache abus de la force sur 1'enfance,
cette dégradation qu'on lui inflige est ce
qu'il y a de plus révoltanl el de plus odieux.
Quels sont ces enfants que Pon martyrise?
Cesont parfois des enfants volés, plus sou-
vent livrés on achelés, et je demande que le
gouvernement prenne des mesures a cet
égard, qu'il éveille Pallenlion des parquets
el que, Ie cas échéant, on sévisse avec la
dernière rigueur.
La vindicte publique n'est pas absolument
désarmèe, mais en France on a pensé qu'il
fa 11 a i L une loi spéciale pour reformer de pa-
reils abus, el je pense qu'il y a lieu de faire
de mètne dans notre pays.
Nous appuyons d'aulanl plus volonliers
la motion de M. Pirinez, que plus d une fois
nous avons émis des vceux de ce sens. M.
Delcour, ministre de l'intérieur, a promis
d'examiner comment et par quels moyens
Ie gouvernement pourrait intervenir pour
einpécher daus l'avenir ces fails déplora-
bles, C'est une promesse formelle, mais
que I'lionorable ministre l'exécute vite, car
l'époque des foires va revenir, et il ne faut
pas que I'enfance soit plus longtemps exploi-
lée par de cruels spéculateurs.
Nous avons fait cunnailre en rendant
compte des débats engagés devant le tribu
nal de Courtrai, Pallitude prise par la Flan-
dre libérale dans la poursuite intenlée au
curé de Sainl-Genois.
Dans sou numéro de ce matin, l'organe
de la Inbu Laurent se vante du löle qu'il a
jouédans cette affaire. C'est lui qui a saisi la
justice et c'est un de ses rédacteurs, le sieur
Hyppolile Gallier, qui, au noin de la redac
tion de la Flandre libéralea remis a la jus-
lice un dossier colligé pour les besoins de la
cause.
On voit avec quelle raison M. Claeys, dé-
fenseur de M. le curé de Saint-Geriois, a
signa Ié le caractére insolile de ('intervention
du méme sieur H. Callier devant le tribunal
de Courtrai
En droit, cette intervention était absurde
el violail les principes les plus élémentaires
de la procédure; en fait, il fa ut s'en applau-
dir, car, au seuil méme du procés, olle dé
masqué les passions haineuses acharnées
contre le respectable prévenu.
On connait maintenant les origines réelles
de la poursuite el les mobiles dont el le s'in-
spire
La Flandre libérale ajotile qu'elle est loute
fiére dn röle qu'elle a rempli. Nous nous
efforcerons, dit-elle, de le remplira l'avenir
encore, et nous pensons que ra/fuire de
Sainl-Genois nous enfournira occasion
Voila un aveu dont il est bon de prendre
acte et que nous signalons dés a présent a
rinlelltgenl défenseur de M. le curé de Saint
Genois
La Flamlre libérale termine son article en
se dressant un piédeslal du haul duquel elIc
oppose le dédain anx insultes» dont elle
est l'objet, Nous les méprisons profondé-
ment, dit elle. Qui ne les rnépriserait
Nous ne rendrons pas ii la Flandre libérale
la inonnaie de sa piéce. II est des temps,
dit Chateaubriand, oü il faul èlre économe
de mépris »a cause du grand nornbre de
nécessiteux. Les chiens terriers de la
presse liberale, lancés a la piste des eurés,
ne nous paraissent pas digues... d'etre mé-
pri'sés.
Les caissiersdes principaux établissemenls
financiers de la co pita le éiaicnt convoqués
hier matin par M. Willemaers, juge d'in-
struction, a son bureau, a rUrtinn du Crédit.
Le caissier de la Buuque nationale devait s'v
tronver, a dix heures et demie, celui de la
Société Générale, a onze heures et ainsi de
suite.
On se rappelle que l'on a tiouvédansla
caisse de M. Dees des bons signés Emerique
et remplacanl des valeurs réelles. Un fait
encore plus grave s'esl produit, la vérifica-
tion de cette caisse y a fait constater un défi
cit d'un million.
M. Dees attribue ce déficit a des erreurs
de caisse. et prétend que dans lous les grands
établissemenls financiers des erreurs aussi
considerables peuvent se produire. C'est sur
ce point que M. Willemaers voulail éclairer
sa religion, et c'est pourquoi il avail convo-
qué les caissiers, dont nous avons parlé,
pour leur demander si la prélerition de M.
Dees était admissible. Inutile de dire que la
réponse a élé négalive. (Indépendance)
ébouriffante que pour arriver a la reprise du
canal il fout d'abord le reprendre, jusqu'a la
sommalion a envoyer aux Représentanls de
la Flandre d'avoir a voter contre tout crédit
que présenterail eulrelemps
ment.
le gouverne-
L'augmentation des pensions militaires se
rail sur le point d'etre décidée on nous as
sure que M. Malou a I'intention de majorer
de 20 pour cent le taux acturI de.ces pen
sions. Cette mesure serail transitoire, en ce
sens que plus tard on s'occuperait d'organi-
ser pour l'élérnent militaire une tontine a
I'instar dece qui exisle pour l'élérnent civil.
[Journal d' Anvers).
BULLETIN POLITIQUE.
En dehors d'une rumeur d'après laquelle,
dans un conseil lenu a Constantinople, il au-
rait élé question de constituer en Btilgarie
une gendarmerie enlremêlée d eléments fran
cais, nous n'avons absolument rien a signaler
au sujet des affaires d'Orient.
La diplomatie se recneille et attend les
premiers actes de la Porte.
Les journaux lures sont très-belliqueux.
lis déclarenl qu'aprés ledépart des ambassa
deurs l'armislice cessera d'exisler paree
qu'il n'avail été consenti qu'en vue de la
continuation des pourparlers diplomaliques.
Le Vukit el le Bassiret demandent l'enlrée
immédiate des troupes lurques en Serbie et
en Herzégovine.
La presse russe procédé d'aillenrs de mé
me. Les jonrnaux de St-Pétersbourg sont
unanimes a considérer le traité de Paris de
1836 conirne annulé. lis déclarenl que la
Turquie n'existe plus dans le concert euro-
péen, que chaque principaulé. chaque pro
vince peut s'insurger, et chaque Elat de
1 Europe agir contre la Turquie sans craindre
de violer les traités.
Ou mande de Berlin au Pall Mall que les
relations commerciales enlre la Russie el la
Chine sont entiérernenl rompues par suite
d'un décret prohibilifdu gouvernement
chinois.
Le décret est dü aux soupcons soulevés
par l'exploralion du colonel Przevalsky
ainsi que par d'aulres mouvements russes
sur la fronlière ehinoise, qui ont paru avoir
une signification hostile au gouvernement
chinois.
BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE.
Londres, 23 janvier. Ou mande de
Constantinople a l'Agence Reuter, en date
du 2b. que sir Elliot, en recevant une adresse
des résidents anglais, a exprimé sa ferme
confiatice dans l'avenir de l'Orient. malgré
les vicissitudes cl les embarras do la poli
tique.
Eirtmitjiie locale.
LA QUESTION DU CANAL.
C'est une chose profondément triste que
la politique vienne gèlcr les meilleures cau
ses.
Cette reflexion nous est venue a I'esprit en
lisant dans un des numéros du Progrès le
compte-rendu de la reunion tenue par l'As-
socialion des commercants d'Ypres, a la sui
te de la dernière reception du Ministre des
Finances.
S'il est une affaire qui exige l'union, ['en
tente, c'est bien celle-la. L'achévemenl du
canal Lys-Yperlée est d'un inlérèl majeur
pour une bonne panic de la province el prin-
cipalement pour la vijle d'Ypres. C'est incon
testable et personne ne peut Ie nier.
Devant cel intérèt si considerable, la haine
libérale vieilt jeter son venin el rendre plus
difficile encore une solution trés difficile par
elle-méme.
Au lieu d'arguments sérieux, ce sont des
attaques vraimenl inept^s ou des proposi
tions impossibles; depuis cette sentence sj
La question, semble-t il, est encore peu
comprise d'un certain public, il croil que le
ministre n'a qu'a décréler l'achèvement des
Iravaux el puis a decider que I'Elat exploite-
ra. C'est perdre de vue qu'il ya une Société
concessionnaire qui a des droits et des de
voirs et que. celie ci restant au dessous de
ses obligations, ses affaires ne peuveul ètre
liquidéés que conformément aux stipulations
du cahier des charges de la concession.
D'aulre part, vit on jamais un gouvcrne
ment reprendre de la facon que Ie Progrès
le voudrait, un ouvrage inachevé? Dans I'oc-
currence, les Chambres approuveraieut-elles
un acte de l'espéce?
Le ministre, quelque Malou qu'il soit, doit
compter avec les $eu.y Cham bres. II ne suffil
-pas d'un article du Progrès pour faire pas
ser une loi.
Nous Ie répélons, la politique vient galea
une cause, bonne en elle méme, et qui pour
rait ètre gagnée prochainenicnt, a la condi
tion d'êlre conduite avec prudence el unilé.
Le Progrès n'a vu dans cette affaire qu'un
moyen de nuire au ministère. C'est le but de
sa polémique. II n'en est pas la d'y atleindre.
Mais il aura peut-ètre largement coopéré a
retarder rachèvemeni du canal et a faire
ainsi un tort considerable aux intéréts malé-
riels de la ville el de I'arrondissement en
méme temps qu'aux intéréts de la Compa
gnie concessionnaire.
Résullal ordinaire des manigances libera -
les.
s'en tenirrnix résullats fournis par une seule
classe. mais de combiner, a vee les données
du concours general de la Iroistème Inline,
celles qu'a fournies Ie concours general de
seconde latins en 1873. C'est ce que nous
avons encore fait dans un second tableau
ci dessous.
Dans le 1' tableau douné par la Gazelle
de Louva/n, celui indiqnant la moyenne des
points obterius en 186,
Le college episcopal de Poperinghe figure
un second rang, avec 130 points 4/10 de
moyenne pour ses trois concuurrent; Ie col
lége communal d'Ypres descend an inngl-
deuxième rang, avec 106 points 7/10 de
moyenne pour ses trois concurrents.
Dans le second tableau, établissant la
moyenne des concours 1873 et 1876 com
binés. le collége de Poperinghe tient encore
le deuxième rang, avec 131 points 1/10 de
moyenne, tandis que le collége communal
d'Ypres arrive a peine au vi/igt cinquième
rang avec 103 points de moyenne.
La victime, qnoiqne griévempnt
a pu ét re Iransporiée chez c||e; e J**
sauvpr. 'n
M. le Procureur du Roi et M. Ie jug,,
struction, accompagné de son greffipr
légiste, se sont aussitól reinig'
lieux.
médecin
Nous présumons que l'auteur
vient d'ètre arrété.
Présii,
ner
Des ruraeurs des plus
étranges circulent depuis plu-
sieürs jours en ville, nous Se
rions i lel veille parait-il, d avoir naval populaire, pour flüte, exéouté
un pendant de l'affaire Eméri- Vuyisteke. (j. Herman.) Air des nods i
mip Jeannette, avec accompagnement de graiM
que. cpestre, chanté par M,le E. van der SthU li J
Maubus. (Massé.) - Herbsblümen .ÏÏe n?
orchestre. (J. Güngl.) po"
CERCLE MUSICAL.
Dunanche prochain, le 29«" Concert
Cercle musical aura lieu dans son local or'
natre. Plusieurs amateurs de grand mér
préteront leur concours a cette jolie féie
Nous rious empressons de communiq
nos lecteurs le programme.
Fantaisie sur les principaux motifs de Gmii
me Tell, pour orchestre. (Stasny.) Ma vi' f
nette, chanson Rustique, cliantée par Mu® pC
der Stichele de Maubus. (E. Pessard.) v V'
tions sur un air tyrolien, pour flüte, exèoÜu
parM. Vuyisteke. (Th. Boelim.) - La nZ
des champs,. Mélodie pour Ténor avec accom
gnement de violon, harmouium et piano ch^fi
parM.J. Antony. (J. Maurau.) - Valse' PVIJ
que, choeur. Michaëli.)
Un.jour de fète, Divertissement pour fanf»*
(Krein. - Mignon, Mélodie, chantée par C?
van der Stichele do Maubus. (Gounod - f
ACTES OFFIC1ELS.
NOS COLLÉGES.
Nous lisons dans la Gazete de Louvain, N°
du 17 Janvier:
Trente-six établissemenls destruction
moyenne ont pris part, en 1876, au con
cours général de troisième latine, a savoir
lOathénés royaux, 13 colléges communaux
et 11 colléges épiseopaux palronnés par les
communes.
Ce concours a porlésur les sept branches
suivantes: Composin n fraucaise; version
latine; thème anglais on allemand pour
les provinces flamandes, thème flamand,
alletnand ou anglais pour les provinces wal-
lonnes; histoireel geographic; mathé-
maliques.
Le Moniteur a ptiblfé, pour chaeune de
manoeuvrer,
que portent a ceteffet les toils de la plupart
de nos maisons de maitre. Malheureusement
e croe le plus voisin de l'endroit endommagé
ne tenait plus que bien faiblement a la char-
pente, coiI que la rouille l'eut rongé ou que
les têtes de clous en fussenl usées. C'est ce
quene soupconna point l'ardoisier monté le
premier sur son échelle: celle-ci lui semblait
solidement fixée, mais bienlöt son aide le
stiivit, porlant ardoises, outils et baca mor
tier. Ce poids, doublé de celui de deux hom
ces matiéres, des tableaux indiqilant le nom- mes, détermina Ie bris du croc: nos infortu-
Jeudi matin, vers les 9 heures du matin,
un épouvanlable malheur a mis en émoi les
habitants de la rue des Récollels, et porlé le
deuil dans deux families ouvrières. Le nom-
mé Maerlen, ardoisier, et son aide Vanover-
schelde, Pierre, se disposaient a un travail de
reparation au toil de la maison de M. Carton
pére. Les différentes rafales que nous avons
subies depuis quelque temps avaient enlevé
du cöté dujardin quantilé d'ardoisos el quel-
ques tuiles de failure; il failait réparer les
dégats. Pour faire leur travail avec une en-
tiére sécurité, les ouvriers avaient au préala-
ble appuvé Féclielle sur laquelle ilsdevaient I "'8,,x.el 'n,^us °',jels el débris importés df
1 empire d Allemagne.
contre un de ces crocs de ter, 1 s
Un arrété royal du 24 Janvier porte
qui suilc'
Art. 1er. Sont inlerdits par la frontiérc ,1
■erre de I'm,, dep.,is LmJg%£
A bus. I entree et le transit des bètes bov?ne,
des peaux el des aulres débris l'éiat frai^
de ces animaux.
Art 2. Sont inlerdits par la frontière ma
^l'mve'enlree etil? transit des mèmes ani-
brc d'éléves concurrents fournis par chaque
établissement, et les nombres moyens de
points qu'ils ont obienus. Ces données du
journal officiel out servi de base a la con
fection d'un tableau qui élablit une fois de
plus, avec clnffres a l'appui, que les colléges
eeelesiastques sou tien neut dignement la con
currence que leur font les établissemenls
officiels.
II s'en faul d'une fraction de point (72
points sur 300) que l'un d'eux, celui de Po
peringhe, n'arrive au premier rang; cl, des
12 colléges palronnés 7 sont compris panni
les 20 élablissements qui sont en tètedela
lisle, dans la proportion de leur nornbre (ils
ne sont que 11 contre 23 athénées el collé
ges laiques), il ne devrait y en avoir que 6.
Des 6 établissemenis dans lesquels la
moyenne de points n'atleint pas Ie liers du
maximum, il y a 3 établissemenls laiques,
parmi lesquels se trouve l'alhénée royal dè
Gend.
Si nous envisageons ensuite les résullats
partiels fourms por les diverses branches du
concours, nous ('oustcilons cncorc do bcaux
succés obteuus par les colleges épiseopaux. j a succombé-lo lendemain a 7 heures. aprés
Ainsi en ibème latin, cinq d'enlre eu.x, avoir snpporlé avec une resignation chré-
ceux..e ^pö'mglie, (I Herenthals, d'Oslen- tienne les plus alroees douleurs.
nés ouvriers glissérent avcc leur cchelle le
long du toil el, ne reneontrant rien a quoi
ils pussont s'accroeher, ils lorribérenl d'un
trait d'une hauteur de 8 a 9 inèlressurles
dalles de la cour. L'ardoisier, vieillard de
70 ans, ne donnait plus signe de vie; son
cainarade se tordait dans d'horribles sou f
Iranees. Iininédiatetnent on vola leur aide
pour les relever et les porter dans la maison
de M. Carton, oü ils rrcurent tons les soins
qu'il fut possible de leur prodiguer. M. le
Doyen, averti, accourut en toule bate: il ne
put que dormer in extremis I'absolulion a
l'ardoisier, qui peut-ètre respirait encore.
Quant au second, son état bien que des plus
graves, permit d'atlendre que I'admiriistra-
tion put se faire ea regie. Tous deux furent
transporlés a l'hópilal: l'ardoisier n'élail plus
qu'un cadavre, son malheureux compagnon
a pu recevoir en pleine connaissance le Saint
Vialique et rExlrême-Onction, mais il n'a
pas survécn de 24 heures a son camarade: il
de. d Enghien et de Gbcel, sont au premier
rang, disiancani lous les athénées royaux et
tons les oolléges communax, ct les dix
élablissements qui sonl au dernier rang sont
lous das élablissements laiques.
En composition francaise, le collége epis
copal de Buiehe na au-dessus de lui (pie
l'alhénée de Liégc et le collége communal
d'Atl).
En version latine, le collége palronné de
Poperinghe dépasse tous les colléges commu
naux ei n'est dépassé que par quatre athé-
nees royaux.
En version grecque, le collége de Pope
ringhe vient en première ligne.
En hisloire et géographie, le méme collé
ge de Poperingtie a ballu les dix athénées
royaux; et des 8 établisseme,,ts qui soul au
premier rang, il y a 4 colleges palronnés.
Dans la proportion de leur nornbre. il ne
devrait y en avoir que 2.
Pour fixer d'une manière aussi exacte que
possible la valeur relative des divers élablis
sements concurrents, il imporledene pas
Ce malheur a vivement impressionné noire
population et profondément éinu le cceur
compatissanl du propriétaire cliez lequel ils
effeeluaient leur travail. L'aide ardoisier
laisse une veuve el trois enfants en ba
Leur infortune leur crée un
charilé de nos conciloyens.
>as age.
Ire spécial a la
On nous écril de Warnéton:
Le2i courant, vers 9 1/2 du soir. le noin-
mé Edouard Verbeek, ago de 18 ans, derneu-
ranl a Warnéton. se rendait a son ouvrage
a Quesnoy (France), on compagnie de son
frère Gnsiave, Arrivés sur la route de Ploeg-
sleert a Warnéton, ils rencontrérenl un indi
vidu qui s'arrèla brusquemeiildevant eux.
Tiens cochon! s'écna-t-il. el en inème
temps il fii feu d'un revolver, alors que les
deux Verbeek, les premiers, lui avaient dit
bonsoir. Le malheureux Edouard
balie au dessous du sein droit
a reen one
Ces animaux, objels et débris imports
d amies pays, par la frontière maritime nt
seront admis a lenirée el au transit nut
pourautani qu il soil pronvé, par justifies
non reguliere eta la satisfaction de I'admt
nislralion de la douanr, qu',|s ne proviea-
nent pas de I'empire d'Allemagne.
- Par arrété royal du 23 Janvier, lesiei,i
gre'fier de la jusuce de paix di
t tniofi (ifi Gontich. esi 01» |y inérnc
qualile au second canion d'Anvers, en rem
placement du sieur V Hen, démissionnaire,
- Par arrété royal du 16 Janvier, sont
nommes membres militaires du consl
milioede la Flandre occidentale, pour la
veede 1877 el suppléants de ces membres
les officiers ci-aprés désigués
Bruges Osleude. Membre effeclif; h\
Ledam, major au 2" régiment de ligne
Bruges; membre suppléanl: M. Soyer Maj
au 4« regiment de ligne a Ostendef
Courtrai. Membre effectif: M. Roust
rez, major au 3« regiment de ligne a Gand
membre suppléanl: M. Schollaert, major
3e regiment de ligne a Gand.
Furnes-Dixmude. - Membre effeclif:
De Taffe, major au 1» régiment de ligne
pres; membre suppléanl: M. Deraehe, ma
jor au 4c regiment de ligne a Ostende.
Thiell-Roulers. Membreeffectif: M. I
neel, major au 3e régiment de ligne a Gi
membre suppléanl: Lesueur, major au
regiment de ligne a Gand.
Ypres. Membre effectif: M. Del forge
major au lr regiment de ligne a Ypres; mem
bre suppléanl: M. Terlinden, major au
regiment de guides a Ypres.
Par arrété royal du 23 Janvier, est at
cepiee la demission offerte par M. A. De Bat
rie. e ses fonctious de lieutenant adjudant
major de la garde civique d'Ostende.
CHAMBRE DES MALADES.
A eut-on que les malades revionnent prompf
ment a la santé, car ce sont les airs corronip»
des chambres fermées qui le plus souventen»
vent le rótablissement et le malade ne peut ét'
expose a l'air vif. Versez souvent par-ci pab
i es filets d'Eau d'Anvers dans les chambres. C
parium que tous les malades aiment et sente'
avcc plaisir, distillation des plantes ;aromatiqnt
et tortiflantes, revivifie l'air des apparteme»1'
surtout versé sur un fer chaud. Ce parfum 1
agréable, rafraichissant, des fleurs et des plan»
semble ètre comme indispensable au rétabl»4
ment du malade.
Oncjuent et Pilules d'Hollo way. Dysp#
-Mauvaise digestion. - Certaines personness®1
particulièrement sujettes aux affections de
inac et du loie; chez d'autres, des occupations'
dentaires, une manière de vivre irréguliere
des chagrins produisent des désordres da»
santé. Le foie et l'estomac une fois dérang&;
coeur et les poumons, qui en dépendent, fo"c".
nentirrégulièrement, et le corps et I'esprit a»''
tot souftrent. Ces étonnantes Pilules
diroctement sur ces organes et les ramf
Wflrp6!6 I0US les aulrHS animai|x d.
ordre des ruminants, ainsi que la viande