a Ypres,
L'Association libérale de Bruxelles vient
de se réunir a son tour pour protester contre
Ie projel de loi sur la réforme éleclorale.
Aux variatialions uniformes jouées sur
Fair con nu A bas Malou! nn orateur, M.
Goblet, a ajouté tin motif nouveau.
Lorsque le parti libéral sera revenu au
pouvoir, il faudra, dit-il, s'armer contre I'in-
tervention du clergé dans les élections et
créer un délit nouveau le délit reli-
gieux.
On avail cru jusqu'ici que toule election
impliquail une lutle d'influences et qu'a 1 in-
tluence irréligieuse pouvail hbrcment sop-
poser Tinfluence religieuse.
Nos Gueux sonl en train de changer tout
cela
Pendant qu'ils s'occupent de formuler la
législalion de l'avenir pourquoi ne pas aller
d un trait jusqu'au bout de leur programme
et ne pas declarer tout simplement que pour
ètre élecleur ou éligible, il est requis de ne
pas appartenir a la religion catholique, apos-
tolique et romaine?
Ce serait la véritable réforme electorale,
sclon les vceux du libéralisme et elle aurait
le précieux avanlage de pouvoir se conden
ser en un seul article.
Quant aux moyens d'applicalion, nos ad-
versaires n'auraient que l'embarras du
choix.
Pourquoi, par exemple.ne pas subordon-
ner l'accès aux urnes èlectorales a la presta
tion d'un serment civiquede baine a la Pa-
pauté el de répudialion de l'Encyclique et du
Syllabus
Ce procédé est simple, efficace, et il a ,1-
vantage d'ètre conforme aux précédenls his-
loriques du libéralisme et aux immorlels
principes de 89.
Peut-ètre, objectera-t-on, que la Constilu-
iion beige garantil la liberté de conscience a
tous les citoyens, mème aux catholiques.
Mais il y a longlemps que cetle interpo
lation snrannée de noire droit public est
abandonnée par les libéraux.
lis diront, par exemple que tons les Beiges
out le droit d'etre catholiques; muis que rien
ne s'oppose a ce que les catholiques beiges
ne soient pas électeurs.
Encore quelques tours de goblel et vous
verrez que cèlle idéé vraiment libérale fera
son chemin
Nos amis d'Anvers, en s'assemhlant Di-
manclié dernier, pour flélrir la contiebande
éleclorale pratiqué par les Gueux ct empê-
cher les pouvoirs publics de lui rcndrc es
armes, ont donné un grand exemple au
pays. Rien ne nousparait plusopportun, p us
désirable que de voir louies les associations
conservatrices se lever a leut lour, prendre
en mains la cause du bon droit etappoiter
leur contingent do force morale au gouver
nement et a la Législalure pour résister a
l'immorale pression d'une bande de faussai-
res poliliques.
Jusqu'ici les catholiques se sonl bornés a
faire paisiblemenl des petitions appuyées de
solides arguments. Se gardant bien de pren
dre une attitude extra constilutionnelle, ils
suivaient avec calme le sentier légal; mais
ils commencent a s'apercevoir que ce sentier
n'aboulit qu'aux oubliettes du bureau des
renseignements et que M. Malou, assourdi
probablement par le tapage gueux, ne s'est
pas apercu de leurs trop tranquilles procé
dés. C'esl ce qui a délerminé nos amis d'An
vers a se réunir et a a (firmer haulement leurs
griefs. On ne pourra plus prétexler ne les
avoir vus ni entendus.
S'ils n'out pas comme MM. les Gueux, des
accoitances intimes avec le cabiuet du Hoi
ils ont, ce qui vaut infiniment mieux, le droit
et la raison pour eux. lis laissent a leurs ad-
versaires les moyens détournés, les ténébreu-
ses intrigues de la courlisannerie do second
ordre, et s'ils se présentent devanl le pou
voir, ce n'esl pas a la facon de reptiles se
glissant dans les herbes, mais cotnine il con-
vient a un parti oü le respect pour l'autorilé
égale la conscience de son droit.
Nous applaudissons vivemement a l'éner-
gique attitude d'avoir élevé la voix pour
protester contre l'inlolérable insolence de
l'émeute gueuse. II estglorieux pour les An-
versois d'avoir élé les premiers a altester la
ferme volonlédu pays de ne pas subir I op
pression d'une poignée de faclieux, avides
de pouvoir et prètsa reeverser nos inslitu-
iions pour se donner -la joie grossiére de
-atisfaire leurs convoilises avec leurs huines.
On lit dans le Journal d'Anvors
Des informations particuliéres nous
mandent que sur presque tons les points
du pays le mouvement élecloral anligueux
s'orgamse au sein des Cercles et des associa
tions catholiques.
Le manifeste anversoisnous écrit-on
servira de base aux reveridications de nos
amis poliliques des diverses provinces fla-
mandes et walonnes.
On le voit, l'initiative prise par le parti
anversois ct suivie. Avant la iin des vacances
parlementaires, l'exemple donné par Anvers
aura eu des imitaleurs dans lout le pays. En
reprenant place sur ces bancs la majorité
parlementaire pourra invoquer avec nne légi
time (ierté le libre el pacifique pronuncia-
mento national, dirigé conl-re les faussaires
électoraux et dont Anvers a pris l'initiative.
Une bonne observation du Court ier dn
Bruxelles
Les libéraux ont fait courir le bruit que
M. Malou avail donné sa démission au Roi.
Cetle nouvelle n'a fait a notrc connaissartce
qu'une seule dupe en Belgigue, a savoir le
correspondanl de Agence Havas.
Une autre démission, plus réelle celle la,
c'est celle que M. Fi-ère-Ofban recoil en ce
moment des associations libérales, qui pro-
clament a l'envi M. Bara chef de la gauche et
du libéralisme. Qu'est-ce que cela, sinon la
démission, disons mieux, la destitution de
M. Frére
VEcho du Parlement n'en dit mot; il est
trop bien occupéde la retraite de M. Malou!»
Un meeting-monstre d'ouvriers doil se
tenir prochainement dans une de nos gran-
des villes les uns indiquent Anvers, d'au-
tres Bruxelles,en vue de constituer le
parli socialisteen Belgique a l'état de parti
politique. Nous nous appelons légion, disent-
ils, nous sommes largement représentés dans
la presse, nous avons des orateurs, il faul
que nos revendications se fassent entendre,
par l'organe de l'un des nötres, du haut de
la tribune nationale.
Un grand travail s'opère dans les associa
tions isolées, dans le but de donner a cetle
manifestation l'imporlance la plus sérieuse
et la plus relentissaule. C'est a cc mouvement
qu'il faul rallacher le meeting qui a eu lieu
Dimanche, a 2 heures, ehez le sieurFlorent
Louvrier, a Gohtssarl, 3 a 4.000 personnes
y étaient présenles. Deux orateurs, l'un de
Bruxelles et l'autre de Gand, ont pris suc-
cessivement la parole. Un calme parfait a
regnédurant toute la séance. Une seconde
réunion est annoncée pour dimanche pro-
chain. Union de Charleroi).
La Fédéralion des Cercles catholiques a
convoqué les délégués de tous les Cercles
fédérés, au nombre de GO, en une réunion
générale, qui aura lieu a Bruxelles, Lundi
26 da ce mois.
BULLETIN POLITIQUE.
La Chambre des dépulés de France a re-
poussé une proposition tendante a mettre en
accusation les auteurs el coopérateurs du 4
septembre.
Au sein du Parlement d'Anglelerrc, les in
terpellations sur les affaires d'Orienl conli-
nuent. Hier, a la Chambre des communes, le
chancelier de l'échiquier, sir Stafford North-
cote, a démenti les bruits mis en circulation
par le Times au sujet d'assurances de sym
pathies qu'auraienl laites a Alhèues sir Elliot
et le marquis Salisbury, lors de leur récent
passage dans la capilalede la Grèce.
C'esl le 14 février que l'on a dü proclamer
a Washington le nouveau président des Etats-
Unis. D'après les derniéres informations qui
nous ont élé transmises des travaux de la
commission élue par les deux Chambres du
Congrès dans le but de recenser les voles, il
est trés probable qu'aucun des deux candi-
dats n'aura eu un nombre suffisant de voix,
la commission ayant déja annulé quelques
votes. Dans ce cas la Constitution ordonne
que la Chambre des représentants notnme le
président des Etats-Unis et le Sénat le vice-
président. Orcomme la majorité de la
Chambre des représentants appartienl au
parti démocrale, M. Tilden a dü ètre nommé
président. La majorité du Sénat appartienl
au contraire, au parti républicain, et aura
choisi sansaucun doule un vice président ré
publicain.
Lesjournaux qui nousarrivent de la répu-
blique catholique de l'Equateur ne nous ap-
prennent pas grand'chose sur la situation de
la guerre civile dans ce pays.
Les révolutionnaires du Guayaquil avaient
reen par le vaisseau Islay 280 carabines re
mington.
On disait a Quito que Veintemilla avec
son armée se disposait a avancer vers l'inté-
rieur. Les forces du gouvernement rallen-
daient dans les meilleures dispositions.
P. S. Les derniéres nouvelles que nous
recevons de 1'Equaleur portent qu'aprés deux
combats sanglants, les troupes révolution
naires ont triomphé de l'armée du gouver
nement et ont dü faire leur entree dans la
capilalc le 23 décembre. Borrnro s'élait re
fugié chez le ministre de Colombie.
Le chef triomphant de Uinstirrection
Veintemilla se recommande, dit-on, person-
nellement par cerlaines qualités el professait
rnême autrefois des sentiments très-catho-
liques. II y aurait done lieu d'espérer quel-
que chose de son avénemenl, s'il n'élaildé-
teslablement enlouré.
La Have, 15 février. La seconde Cham
bre a adopté le projet de loi supprirnant, a
partir du lr juillet 1877, les droits d'entrée
sur une vingtaine d'articles, principalemenl
sur le blé, le bois, lechanvre, les machines,
les métaux bruts, les pierres, les ustensiles,
el les droits de sortie sur les chiffons.
Vienne, 15 février, 10 h. 15 m.
Dans les régions officieiles, il se confirme
que le gouvernement dn czar attend la ré-
ponse a la note circulaire du prince Gort-
schakoff pour prendre une résolulion defini
tive qui ne peul ètre que dans un sens belli-
queux,
Londres, 10 février.
Le Standard croil savoir que le seul objel
que se soit proposé le due d'Argyle, ert for-
mulant son interpellation de mardi, est de
forcer le gouvernement a déclarer s'il compte
s'unira la Russie pour prendre des mesures
de coercition contre la Turquie. Aucune mo
tion hostile au cabinet ne sera doncproposée.
Londres, 10 Février.
On mande de la Nouvelle-Orléans, 15 fév.
a i'office Reuter, qu'un attentat a été cotnmis
sur la personnedu gouverneur Packard, qui
a élé légérement blessé.
L'assasin a été égalemenl blessé et arrèlé.
Le inotif de cette agression est inconnu.
BIBLIOGRAPH1E.
NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES.
Mgr l'Evèque de Bruges a nommé vicaire
a Meulebeke, M. Affenaer, vicaire a Rous-
brugge;
Vicaire a RotisbruggeM. De Kervel,
coadjtiteur de Locre
Coadjuleur a Locre, M. Brabant, ancien
coadjiucur a Brielen.
lliroiiitjiic locale.
RAPPEL A L'HUMANITÉ.
Un incident qui a péniblement irripression-
né de nombreux lórnoiris occulaircs, s'est
produii Jeudi dans nol re ville.
Un de nos honorables conciloyens (lonnait
depths quelque temps déja, des signes non
équivoques d'aliénation mentale. Les symp-
tómes s'accentnant. cl cotntne il pouvait de-
venir dangereux pour la sécurité publique et
ponr la sécurité personnelle du maladede le
laisser en liberie, l'autorilé locale, agissanl
dans les lirnites de l'arl. 95 de la lot commu
nale, prit un arrèlé de collocation. Loin de
nous de blamer eet acte de l'autorilé. L'arrè-
léde collocation était opportun: une mesure
d'urgence eüt mème été utilement prise,
avec le concours de la familie et lesprécau-
lions requises, dés la veille au soir.
Mais si les faits qu'on nous rapporle de
toute part sont exacts, ce quo nous ne pou-
vons assez haul blamer, c'est la manière vé-
ritablemenl inhumaine dont Facte de l'auto-
rité aélémisea execution. Dés dix heures
du matin des groupes nombreux slalion-
naient aux environs de la maison; la Police
guetlait le malhetireux, cachée dans un caba
ret voisin
Enlre midi et une heure, au moment pré
cis oü la circulation est la plus grande dans
nos rues, des agents de police, cinq ou
six nous dit-on,nuraient fait irruption
dans la demeure de 1'infortuné, l'en auraient
arraché violemment, dans son costume de
travail, sans perinettrea sa femme de le vè-
tir convenablement, et l'auraienl ainsi con
duit, a pied a travers la foule, altirée par
1'événemenl, vers la Grand'-Place. La seule-
ment, pendant que le malheureux, refusanl
d'avancer et se couchant a terre, se débattait
entre les mains des agents. et sur la pro
testation indignée, nous assure-t-on, d'un
témoin de cette scène affligeanle, ceux ci
so seraient a vises de quéri r une voiture.
Après avoir hissé, toujours de force, lepau-
vre insensé dans cette voiture, les agents s'y
seraient alleles et auraient ainsi trainé a bras
Ie trisle équipage, jusqu'a I'asile de la rue de
Thourout. Plus tard on rapporta a la familie
les vétemenls du malade, déchirés et macu-
lés de bone.
Si la scène s'est ainsi passée, nous com-
preuons qu'elle aitsoulevé une vive répro-
bation: elle est indigne en effet d'une ville
civilisée.
Comment, a I'lieure mèmeoü nos huma-
nitaires ne se croient pas autorisés a faire
tomber un cbeveti de la lète d'un assassin;
alors que l'on pousse les égards envers le vo-
leur cossu jusqu'a le conduire en voiture de
remise a l'audience du juge d'instruction;
quarid le fiacre remplace l'anlique panier-a-
salade, ponr dissimuler le moindre vaga
bond, on conduirait en plein soleil, aux
asiles spéoiaux, un pauvre malade, dont l'é
tat commando le plus grand respect el les
soins les plus déheats, comme on n'ose plus
inener en prison un vulgaire malfaiteiir? Et
cela au lendemain de loutes les dispositions
prises par le législateur, de loutes les instruc
tions données par l'autorilé supérieure en
faveur des aiiénés. Mais le malade résistail,
dira-l-on. Parbleu! nous le croyons sans
peine: on avail fait tout ce qu'il fa I la i I pour
provoquer cette résistance. Ce que l'humani-
lé. a notre avis, exigeait, c'est qu'on se füt
mis d'accord préalablement avec la familie.
Le malade n'avait pas élé jusque-la dange
reux: on avail le temps de s'enquérir de f'é-
lablissement oü la personne, a qui incombe
l'entretien du malade, désirail qu'on lui don-
nat les soins que sou état nécessilait.
Ces préliminaires arrètés, il fallail agir
avec circonspection, oblenir l'assentiment
du malheureux privé de raison, comme on
oblient l'assentiment d'un enfant en cares-
sanl ses manies. Le malade désirail, dit-on,
aller a Cpurtrai, sa ville d'origine. Eh bien,
il fallail lui persuader qu'on allatl le conduire
a Courlrai, l'y mener en effet et le déposer
dans l'a.sile désigné par la familie. De cette
maniére on n'aurait pas eu de résistance a
redouler; on aurait épargné a noire popula
tion un douloureux spectacle, au malade,
s'il vtenl a reconquérir la plénilude de ses
facullés inlellecluelles, des souvenirs a ja
mais pénibles; on n'aurait pas risque de
transformer un individu momentanément
exallé, en un fou furieux.
Quoi qu'il en soit, nous espérons qu'il
sufBra de signaler de pareils fails pourqo'tls
ne se reproduisenl plus dans notre ville.
Nous éveillons sur ce point toute la sollicitude
de l'autorilé supérieure: qu'elle donne aux
autorités communalcs des instructions pré.
cises et sévères sur le mode d'exéculion des
arrêlés de collocation, si celles qui existent
ne suflisent pas a sauvegarder les lois
l'humanité. Quant aux faits accomplis, n0ns
comptons bien qu'ils ne resleront pas sans ré-
pression.
Mcrcredi dernier s'est tenue la foireaux
chevaux annuelle. Un grand nombre de
chevaux ont élé présentés en vente et de
nombreuses transactions effectuées. Dés la
veille, plusieurs marchands ëtrangers a-
vaient accepté livraison de convois conside
rables.
Le mème jour a eu lieu le concours ordi
naire. Nous en faisons suivre les résullats
On a pu constaier les progrès réalisés de-
puis quelques années dans l'élevage de la
race chevaline. Les amateurs ont admiré
quelques beaux types de notre race flaman-
de. On remarquail surtoul un jeuue élalon
de 3 ans, qui présentait des formes et des
allures peu communes.
Une foule énorme, malgré un temps
détestable, était accourue de tous les
points de I'aiTondissement pour assistera
cette féle.
Un accident qui aurait pu avoir des suites
graves a troublé un instant les opéralions.
Un jeune cheval, effrayé par un mouvement
de la foule, s'est débattu pendant quelques
instants. Espérons qu'on n'aura aucune suite
facheusc a déplorer. La personne blessée par
les atteinles du cheval a pu ètre transportée
a son domicile le rnême jour.
On faisail observer a ce propos que quel
ques simples mesures de précaution, pres-
crites par l'autorilé locale, empècheraient a
Tavenir la reproduction d'incidents déplora-
bles.
Concours «Ie Chevaui
14 Février 1877.
RÉSULTATS.
PRIMES PROVINCIATES.
1' Concours.
Pour les élalons de gros trait.
I. Etalons de 20 a 30 mois. 2 concurents.
1° Une médaille d argent et une prime de
200 fr. M. Verslraete Louis, a Gheluwe.
2° Une médaille de bronze et uneprimede
100 fr. Mad. veuve DeConinck Jos. a Wer-
vicq.
II. Elalons de 3 ans. 4 concurrents.
1° Une médaille d'argent et une prime de
250 fr. M. Letnahieu Henri, a Langhemarck.
2° Une médaille de bronze et une primede
150 fr. M. Storme Henri, a Ploegsteerl.
III. Etalons de 4 d 9 ans. 8 concurrents.
1° Une médaille d'argent et une prime de
400 fr. M. Van EeckeCharles, a Langhemarck,
2° Une médaille de bronze et une primede
300 fr. n'a pu ètre décernée.
IV. Primes de conservation de 200 fr.
MM. Verstraele Louis, a Gheluwe.
Van Neste Charles, a Wervicq.
Lemahieu Henri, a Langhemarck.
De Corle Duytschaever, a Poperinghe.
2e Concours.
Pour les jumenls de gros trail
dgées de 4 ans et plus. 16 concurrents.
1° Une médaille en bronze et une primede
150 fr. M. Vanden Buleke Henri, a Neuve-
Eglise.
2° Une médaille de bronze et une primede
100 fr. M. Coeue Eusébe, a Vlamertinghe.
PRIMES
DONNÉES PAR L'ASSOCIATION AGRICOLE
DE L'ARRONDISSEMENT D YPRES.
Eassociation ujoute d chacune des pre
mières primes des concours ci-dessus
une médaille d'argent et donne en outre
primes suwanles pour les jumenls de 3 tins
et au-dessus.
3" Une médaille d'argent et 75 fr. M. Pii"
laerl Henri, a Warnèlon.
4° Une médaille d'argent et 50 fr. M. Ver
meulen Henri, a St Jean.
5° Une médaille d'argent et 40 fr. M. Soe-
taert Jean, a Vlamertinghe.
6U Une médaille de bronze el 25 fr.
Syssau, a Langemarck.
7° Une médaille de bronze et 20 fr.
Vanhuverbeke Henri, a Langhemarck.
Accessits. MM. De Torek, Ange, a Lan?^
marck.
HISTOIRL POPULAIRE DE PIE IX.
(Test avec bien de plaisii- que nous vous an-
noucons nouvelleinentce vraiement précieux pe
tit livre chaudenient reeomni indé par Son
Excellence l'Archevêque de Turin, ct plusieurs
fois soiyneiiseinent réimprimé par l'éditeur L.
Romano, qui vient de le faire traduire en Fran -
cuisen Anglais, en Espagriol ct en Allemaud.
C'est aussi avec la plus grande satisfaction que
nous apprenons que Ie succes de la traduction
frainjiiise a élé si liaureux qu'on a dü la léimpri-
iner beaucoup de reetenrs de séininaires en
France ayant acquis plusieurs inilliers dexein-
plaires de ce joii petit livre. Nous soulnitons bien
deboncoeur un pareit succès a l'éditeur pour les
editions espagnoles, anglaises et allemandes (|iii
viennent d'etre publiées; et nous ne sanrions
iiiieiix vous ie recoinmander qu'eu rapportant ici
les mots du bien renommé Monseigneur Louis
Iripepi. Ill vol., page 90, de sou périodique
Il Ï'apato
Qu'on lépande par centaines de inilliers
d'exemplaires parmi le peuple et les jeunes geus
cejoli et cher petit iivre, iinprimé sur papier
chinois, tout orné de vivals a noire Saint I'ère
Pie IX, de dates mémorables de sa vie préeieuse,
de remarquables faits hisloriques qui donueut un
abrégé de sa biographie, enrichi du portrait du
Pontile, el enjolivé d'une couverture élégante en
relict'sur papier glacé. Quel cadeau plus joli el
plus agréahle pour les jeunes gens et Ie peuple
dont noire Saint Père Pie IX est l'meomparable
bieiifaiteur (Urur.x Cattoi.ica).
FrAKCO PO Ut'. TOÜTIi I.'EuROt'E.
Prix: I exemplaire 20 centimes; 6 exeuiplaires
1 fr. 10 centimes; 12 exemplaires 2 IV,; 100
exeuiplaires to fr.; 1000 exemplaires 120 fr.
Edition polyglotte (en 5 langues) reliée en un
beau petit volume 1 fr. 20 cent l'exemplaire.
On s'adresse ehez Van der Ghinsle-Fossé. rue
au Iieurre, 66. Ypres.