m ,uZT' 1" dV nélrer dans Ie confessionnal, alors que Ie pénitent garde Ie silence? Ici la répression est iinpuissante. II faut mie action préven live. Est-elle possible En théorie certes. D'aprés notre Constitution, el Ie est impos- sible, et en Italië aussi, la loi des garanties s a abandonné Ie placet, l'exequalur, l'appel comme d'abus, ces vieilles armes forgées par nos péres contre les abus ecclésiasti- ques. Elles sont insuffisantes, il est vrai; mais vaut-il mieux étre entièrement dés- armé On Ie voit nos gueux poussent directe- ment au renversement de la Constitution, la grande duperie de 1830 Hier la Flandre posait la question que doiventfaire leslibéraux? El Ie répond: «Faire une guerre acharnée au monstre qui nous menace de renouveler loutes les horreurs des siècles de foi. Toutes ces diatribes enragées ont cela de bon qu'elles finissent par ouvrir les yeux a beaucoup d'indifférents ou de lièdes. Elles nous avertissent de notis lenir sur nos gar des. S'il est vrai qu'un homme prévenn en vaul deux, il n'est pas moins vrai qu'une foi meriacéeen vaul quatre. C'est dans notre foi qu'est Ie secret de notre force. Nos ad versaires Ie savent bien. Aussi est-ce de ce cóté qn'ils dirigent l'atta- que. II n'est que trop clair que c'est comme gardiens de notre foi que les prètres sont honorés de ce débordement de haine. Le prètre est la sentinel le qui nous garde, et c'est a ce litre qu'il est le point de mire de Pennemi. C'est surlout pour le frapper que le libé ralisme veut gouverner a tout prix. Aulre- ment, il serait de son avanlage de laisser le parli catbolique s'user au frottemenl du pouvoir, car les partis usés ne se renouvellent guère. Mais aujotird'hui que nos adversaires eux- mèmes nous devoilent leur plan de cam pagne, il est du devoir des calholiques de relever le gant. On nous promet pis que le Kullurkampfpis que le machiavélisme des Mancini el des Nicotera, on nous promet 93 dans toute la brutalilé oü l'ont connu nos péres. On nous prédit que les misérables du parli ultramontain seront novés dans un bain de sang. hes illusions ne sont done plus pos.-ibles: le hut est haulement proclarné. On veut nous ramener a 89 et a la Constitution civile du ■•iergé de la a Robespierre il n'y a pa- loin. Les calholiques ne loublieront pas. TOUJOURS LA CALOMNIE. La presse libérale, aprés avoir attaqué selon son habitude ledenier deSt-l'erre, s'en prend aujourd'hui aux aumónes du Ca- rême. Les billevesées qui se publient a ce sujet font pilié et prouvent urie fois de plus que les journalistes gueux qui s'occupent de cette question n'en connaissent pas le pre mier mot. Nous comprenons cependant leur colère, et les invectives donl ils nous accablent ne nous étonnent pas. La charilé catholique irrilera toujours les libéranx qui sont a son égard, dans la mêmo situation que des gre- dins incorrigibles qui auraient sans eesse devant les yeux des actes de civisme et de vertu. Le précepte divin n'ayanl aucun empire sur leur cceur, et l'égoïsme inhérent a l'hu- manité ne porlant point l'homme a sacrifier son bïen-ètre a celui de ses semblables, nos libres-penseurs sont rongés d'envie, et la rage de l'impuissance déborde chez eux a la vuede nos incomparables et nombreux actes de bienfaisance. De la, ce concert de récri- minations qui s'étalent dans la presse libé rale. Mais ce qu'il y a de plus curieux et de plus douteux a la fois, c'est l'intérèt que les libéranx semblent prendre a la bourse des calholiques, contre les infortunés qui recoi- venl leurs aumónes. Nous ne connaissons pour notre part, rien de plus odieux que cette croisade contre la charilé privée, croisade qui tend a faire re- tirer au pauvre une parlie des largesses du riche. Si le libéralisme était véritablemenl ani- mé des sentiments donl il fait paradeenvers la classe indigenle, agirait-il ainsi? Ne de- vrail-il pas au contraire, malgrc sou antipa thie religiénse, et a défaut de f.ouvoir l'inii- ler, applaudira notre générosilé? Qu'importent le clerical et le libéral aux pauvres qui ont faitn; aux malheureux sans asile, aux malades sanssoins, aux orphelins abandonnés, aux vieillards indigents et dé- laissés? Eh bien! les aumónes des calholiques les libéraux ne l'igriorent pas, sont deslinées a tout ce monde de déshérités, que la froide et indifférente charilé officielle laisse croupir dans la misère et le dénuement. Et c'est en présence de tant de maux que de misérables journalistes, dont la principale occupation consiste dans une bonne digestion, viennent jeler chaque jour I'insulte a la face de ces hommes et dc ces fernmes dont le dévoue- ment égale la générosilé Comment voila des individus qui peut- êlre n'ont jamais donné que quetques sous a un malheureux qui a dü les implorer sur leur route, et ils osent oritiquer la charité de ces calholiques qui donnent par millions de francs Car enfin tons ces hospices, tons ces hópilanx, tons ces ouvroirs, toutes ces éco- les de pauvres, tous ces orphelinals et tant d'autres établissemenls sont sortis de l'aumo- niére inépuisable des calholiques. Ils sont la, nous pouvons les montrer dans chacune de nos villes et jusque dans nos villages. Mais vous, libéraux, qui faites tant de lapage, qui parlez si souvent de votre démocratie, qu'avez vous fait pour la société et pour les pauvres Rien n'est-ce pas? Ou sont vos ceuvres? Vous n'en avez aucune A moins que vous ne comptiez vos quelques crèches et vos deux ou trois sociétés phi la n t ropiq ues en décrépilude el végélant a l'aide de subsi des ofificiels. La presse libérale ne se contente pas seule- ment de critiquer les aumónes qui se font en Belgique, ellejetle aussi de hauls cris contre celles des calholiques francais.Cette se- maine nos braves coeurs de journalistes libé raux ont encore pillé un article du calomnia- teur Sarcey sur ce sujet. Et dire, que ce bravo de plume d'outre Quiévrain, raille la charilé catholique au milieu du Paris misé- rable et corrompu ou toutes les misères s'é talent; dans cette même vilie, ou vingt-deux hópitaux et asiles sont dessorvis par ces hé- roïques religieuses qu'il calomnie lachement! Triste signe des temps, le mème Sarcey, au rez-de-chaussee de sa feuille ordurière. tresse des couronnes aux gourgandines qui ruinent les fils de familie, en attendant de demander un asile dans un de ces hópitaux. De moins misérables qu'elfesyont eu re- cours. N'avons-nous pas vu a Bruxelles, il y a quelques années a peine, un ancien rédac teur en chef de 1 'Echo du Parlement qui avail passé sa vie comme M. Sarcey et tant d'autres a insulter la religion, recueilli par un catholique, sur un trottoir de la rue de la Loi et soignéa l'hópital de Bruxelles par ces douces fiiles de St-Vincent de Paul qu'il avait tant méprisées i iniquilé pouvait él re inscrile dans nos lois c'en serail fini de la Belgique. (Journul d'Anvers.) LES FAUX ÉLECTEURS. On connait l'impudence de nos adversai res en matière de fabrication de faux élec- leurs. Tout le monde sait que les deux derniers jours de septembre 1876, leur usine electo rale envoya deux de ses employés déposer dans les bureaux des receveurs des contribu tions d'Anvers d'énormes liasses de déclara- tions relatives a 1407 individus, néophytes de la patente. Détail remarquable et qui prouve combien peu les gueux se gènent: ces 1400 declarations de patentes avaient élé écrites par deux ou trois persorines seule- ment. Comment trouve-t-ori ces 1400 paton- les formulées par les mèmes personnes? II est vrai que ces 1400 nouveaux palentés forment peut-ètre un consortium, ayant a sa solde deux ou trois secrétaires travaillant pour les lettrés et les illeltrés a la fois. Dans les faubourgs de Berchem et Borger- hout les gueux y ont mis moins de retenue encore. Dans ces deux communes, oü ils ont fait prés de deux cents declarations de pa- lentes, en vue des éleclioris sénatoriales de 1878, le montanl de toutes ces patentes gueuses a élé payé d'un seul coup chez le receveur le mème jourdia mème heure, par un seul et mème individu. Nous le demandons a tout homme chez qui la notion de l'équité et de la justice sociale n'est pas entièrement obscurcie, peut en tolérer que de pareils censitaires décident en 1878, des destinées du pays? Non, tnille fois non, car si une pareille CHRONIQUE PARLEMENTAIRE. La Chambre des Représentants a repris cette seinaiue la discussion du projet de loi relalif aux cours d'eau non navigables. Un assez long débat s'est engagé sur le point de savoir a qui incomberail le curage de ces cours d'eau. Le gouvernement par son projcl, s'attribuait Ie droit d'y pourvoir d'of- fice; la section centrale, par respect pour la propriélé privée, voulait en réserver le soin aux propriétaires riverains; un moyen- terme, proposé par M. Sainclelelte, substi- luail a Paction du pouvoir central celle des deputations permanentes. Au vote, ces derniers systèmes ont été écarté et le principe dc ['intervention gou- vernementale, défendu par M. le minislre de l'intérieur, a obtenu gain de cause. La Chambre a voté les art. 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23 du mème projel de loi. A la Chambre il pleul des pélilions en fa veur de la décentralisation du sernlin, Jeudi passé, elle en avait déja recues 40b. II en arrive encore tous les jours. Est-ce signifiea- lif?Sans aucune doule. Espérons qu'elles au- ront aussi leur cóté effeclif. PESTE BOVINE. Anglelerre. Le typhus contagieux a élé constaté le 18 février a Hull, dans un troupeau de bètes bovines. Un inspecteur vétérinaire a été envoyé sur les lieux, des abatages ont été ordonnés et loutes les me- sures de précaulion ont été prises pour élein- dre ce nouveau foyer d'infeetion. L'émotion est grande en Angleterre, des meetings sont tenus de divers cölcs pour réclamer les me- suresles plus énergiques. Le gouvernement d'lrlande a prohibé l'entrée du bétail prove- nant de l'Angleterre. En Hoilande, sur une interpellation faite par un membre de la deuxiéme Chambre des états généraux, des détachements de troupes ont élé établis sur la frontière allemande, dans Ia province de Groeriingue. En Allemagne, l'on comple plusieurs nou veaux foyers de pesle bovine. Le 13 février elle a éclaté a Herzberg (arrondissement de Mersebourg, en Prusse), oü elle a été intro- duite par du bétail venant de Dresde. Du 10 au 14 février, le fléau a été con staté dans cinq uouvelles localilés de la Saxe, a savoir a Theisewilz (district de Dresde), a Klein-Bauchlitz et a Mulendorf (district de Leipsig), a Gablentz (Ischontau) el a Lugau (district de Zwickau). Tous ces cas se ratla- chent a l'infeclion qui a commencé a Dresde. A Cologne, de nouveaux abatages ont eu lieu, mais ia maladie reste concenlrée dans les locaux de l'abattoir. On écril de Prague que, eu égard au dé- veloppement de la pesle bovine en Saxe, le gouvernement provincial a jnterdit ['impor tation et ['exportation des bètes a cornes, des débris de bestiaux et des fourrages. Le gouvernement italien a inlerdit l'iin- porlation du bétail provenant de l'Allemagne et de l'Angleterre. Les Etats-Unis ont pris pareille disposition pour le bétail et les peaux provenant de l'Al lemagne. Certains journaux ont répandu, ces jours derniers, le bruit de l'apparition de la peste bovine a Malmedy, ville allemande située prés de notre frontière en face de Stavelot. D'aprés les informations prises, celle nou velle est inexacte else rapporte a un cas de pleuropneumonie. Moniteur BULLETIN POLITIQUE. Le Journal officiel francais a enfin publié Ie mouvement sous-préfectoral depuis lorig- temps annoncé. II comprend 53 revocations, mis en dispori ibi li té el a la retraite et porie sur cent cinquante-trois personnes. Tous les départeinents, saufonze, sont compris dans ces changements. Contrairemenl a ce qu'on avail annoncé il y a quelques jours, Ie discours du tröne de I ompereur d Allemagne a l'ouverture du Pailement nouvellemenl élu, réuni, on Ie sait, hier, renferme un passage relalifa la question d'Orient. L'empereur Guillaume se borne a constaler l'entenle qui s'est établie a Constantinople cnlre les puissances européen- nes sur les garanties qu'il fallail exiger de la Porte, et cette entente, quelle que soil la conduite ultérieure du gouvernement otto man, lui pp rait un gage certain du inaintien de la paix. Le passage se lermine par une nouvelle affirmation de la politique pacifique one l'Allemagne a suivi jusqu'ici, dans la question oriëntale. Une foule de télégrammes et de corres- pondances s'accordaient a nous apprendre que le sultan Abdul Hamid est dans un étal de santé deplorable. On l'afïligcait d'une maladie de la moei le épinière, ou bien on le représenlait comme ayant tout-a-fait perdu la raison. Par suite, chacun commencait a s'attendre a un nouveau fetva du Cheik-ul- Islam sanclionnanl sa deposition; et, dans sa sollicilude pour l'avenir de la Turquie, le correspondant du Tónesallait jusqo'a signa- Ier aux Ottomans certains descendants de la dynastie des Seldjoucides qui vivenl paisible- rnent a Konieh, dans l'Asie-Mineure, et qui ont conservé, parait-ii, une force de tempé rament, sans compter cerlaines vertus com plement élrangéres a la débile postérité d'Abdul-Medjid. Mais la Porie ottomane s'inscrit en faux, par l'organe de VAgence Havascontre ces rumeurs; elle les déclare dénuées de toute espéce de fondement, et nous affirme que S. M. Impériale jouit d'une santé parfaite. Entre des renseignements aussi conlradic- loires, la vérilé nous parait difficile a démè- ler; néanmoins, la maniére dont le jeune Padischah en a agi a l'égard de Midhat Pacha nous est une quasipreuve, comme a bien des gens, sinon de folie, du moins d'une faiblesse intellectuelle trés-caractérisée. On lélégraphie de Jassy (Roumanie) a la Nouvelle Presse Ubre de Vienne que le général Zujeff a été chargé par le minislre de la guerre d'inspecter l'armée du Sud et de prendre des mesures en vue de grands transports mililaires sur la ligne d'Odessa. La ville de Moscou a voté 400,000 roubles pour l'équipement de son contingent d'armée territoriale. Londres, 22 février. Cbainbre des lord-. Lord Derby répon- dant an due d'Argyll, dit que les remercie- ments qui lui ont été adressés par la Porte, élaient une réponseaux felicitations de l'An gleterre sur la nomination de Midhat-pacha comme grand-vizir. Lisbonne, 22 février. Le gouvernement portugais a interdit l'imporlation du bétail provenant de l'An gleterre, de Belgique et d'Allemagne. Vienne, 22 février. La Nouvelle Presse Ubre annonce que dans peu de jours le gouvernement russe adressera une nouvelle circulaire aux puis sances, motivée par la revolution ministé- rielle qui a eu lieu derniérement a Constan tinople. Le mème jburnal assure, d'aprés des avis semi-olïiciels russes, que les bruits de la ma la ie du sultan ne soul qu'une in vention du parti de Midhat. Ce journal pretend que l'infortuné, objet de la barbare collocation que nous avons rapportée, est le plus danger eux el I eplug furieux de tous ceux qui aient jamais été aecueillis a l'asilede notre ville. Ne serait-ce pas la la triste et bien naturelle résultante des procédés de collocation mis enceuvre? Nous savons, de science personnels et nous pouvons affirmer que peu d'heures avant la collocation le malheureux malade était encore parfailement inoffensif. 4'Sar«iEï8jne locale. DEUX MOTS AU PROGRÈS. En réponse a la lettre de M. le Commissai- re de police Coussaert. et a propos du mode de collocation a jamais deplorable employé contre un de nos concitoyens malade, nous avons dit que la justice étant saisie, il ne nous restait qu'a attendre le résultat de l'eu- quête judiciaire, ouverte a la fois en vertu des instructions du parquet et des ordres de Monsieur Ie Minislre de la justice. Nous nous en tenons a cette attitude expec- lanle, commandée par le respect de l'équité el de la justice. Ce n'est pas Ie Proyrès, qui aprés huit jours de slupeur, recouvre tout a coup la parole pour dénaturer les fails, qui nous en fera sorlir. Les fails que nous avons relevés out soule- vé, on pent le dire, la conscience publique; ils ont eu pour témoins des centaines de nos concitoyens les plus honorables; sans accep tion de parti, ils ont provoqué I'indignalion de tous les gens de cceur. Libre au Progrès de ne voir, dans cequi a fail agir sponlané- ment et si énergiquement le parquet, dans la protestation indignée de tous nos conci toyens, que i'ceuvrc de méchantes lang ues, qu une intrigue politique ourdie par des ennemis de I administration cotnmunulel Nous laissons au Progrès le facheux pri vilege de cette découverte. UNE ASSEMBLÊE CHALEUREUSE. L'Associalion libérale, que noire arron dissement a l'heur de réchauffer dans son sein. s'est, parait-il, réunieSamedi après diner. Le Progrès, qui nous l'apprend, réédiléa ce propos ses clichés des grands jours d'élec- tion: raremenl iAssemblêe a été aussi noni- breuse; ill. Henri Cartonle fits, l'homme aux lendres poulets électorau.x, a fait un discours très-chaleureux; lequel discours s'est terminé, in caudd veranum par un projel d'adresse, trés-chaleureux aussi. L'adresse naturellement a été votée par acclamations, (comme par un seul libe ral sans doute) el au milieu du plus grand enthousiasme. Tant de chaleur ne trou vera it-el le pas son explication dans ces mots, que nous nous sommes permis desouligner: après diner? Car enfia de quel front I'homrric, qui ful le lyran électoraI le plus implacable de I'arron- dissement, I'homme qui menaca, en temps élecloral, des communes entiéres, viendrait- il a jeun, poser devant une assemblee nom- breuse, en champion d'une réforine electora le sincère, loyale, compléte? Et celle assem ble, comment affamée, voterail-elle une adresse en ce sens, au Président, aux vice- présidents, aux membres de la Federation libérale, c'est-a-dire a cel homme lui-mème? H-est vrai, que d'aprés le résumé du Pro grès, ce n'est pasen faveur de la liberie de l'électeur en général, ni en faveur des inté réts généraux du pays, que l'adresse deman- de I intervention de la gauche parlementaire et de la Fédération libérale. Nos gueux ont bien souci de lelies balivernes. Non, ce qu'on propose a ces messieurs les parlementaires et les extra-parlementaires du parti, c'est de redoubler leurs patriotïques efforts, pour I unique defense des intéréts du libéralisme A la bonne heure! et on ne peut mfeux dire que toute cette agitation électorale fac- tice, dont on cherche a iroubler le pays, sans égards pour une situation économique particuliérement difficile, n'a qu'un bul: obtenir, s'il Ie faut par Ia violence, d'un ca binet catholique qu'il présente, d'une majo- rité catholique qu elle vote des mesures élec tora les qui chassent, a coup sur, les conser- vateurs du pouvoir et qui Ie rendent aux libéraux. Ote-toi de la que je m'y niette.1 Toute loi qui ne réalisera pas eet idéal de nos gueux, sera répulée insuffisanle, inaccepta- ble; elle soulévera le pavé des émeutes el la fange des ruisseaux de la révoluiion! Eh bien, il faut que M. Carton Ills, et nos bons libéraux a la suite, en fassent leur deuil. Ja mais M. Malou, qui, quoi qu'en ait dit M. Carton, n'a en aucune circonstance reconnu la légitirnité des griefs articulès par M. Ra io,,-, mais qui a pubiiquemenl constaté les fraudes colossales pratiquées a Anvers et ail- leurs par les Gueux, —jamais M. Malou ne présentera une loi électorale qui assurerait a un parli en Belgique une invincible et fa tale predominance sin l'autre; jamais une majorité conservatrice, la présentat-il, ne voterait une loi pareille; jamais surlout l'iin- mense majorité du pays, essenliellemenl ca tholique, ne la ratifierait-elle. Et si nos gueux ne sont pas sages, s'ils ne se contenlent pas dc lutter sur le terrain legal et a armes courtoises, qu ils prennent garde, car, nous savons de bonne source le Gouvernement' fermement déterminé a faire respecter l'or- dre, el la majorité du pays fermement déci- déea appuyer le Gouvernement. Nous apprenons au moment de mettre sous presse, que ^Association conservatrice eiconsiituiionoelle.de l'arrondissement d'Y- Pi'es, est convoquée en assemblêe générale et extraordinaire, Samedi. 3 Mars prochain, a 2 heures de releve. M,nistre dKI10nSdeb0nne sou^ ,e nmtlre cnmm 'X ^u')lics est déïidé a convpnlirïn prem 1 ere condition de toule vernemen? li' inDlerviendrft entre le Gou vernement et les Bassins-Houillers le respect unie! Employés de h Compf

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2