Encore une fois, le libéralisme ne vit que d'iDconséquences, et ce qu'il trouve bon a imiter, en Prusse, nous parail, a nous qui jugeons a un autre point de vue, le comble du despotisme et de l'abjection X. LES FAUSSES DECLARATIONS. On écrit d'Anvers a I'Union de Charleroi que le tribunal de celte viile va avoir pro- chainement a se prononcer sur un cas des plus siguliers et assurément digne d'arrêler I'attention. Un des 1,400 commis qui figurenl on sait en vertu de quelles manoeuvres, sur les lisles électorales, réclame de son patron le paiemenl d'une année enliére de travail. Dans la réalité, eet individu, aux lerrnes deson engagement, ne devrait toucher an- nuellement que la somme de 1,500 fr. Mais comme le patron en a fait un électeur a lous les degrés et que, de ce chef, il est censé aux yeux de la loi, lui payer la bagatelle de 6.000 fr., le commis entend profiler des fausses déclarations préindi- quées. II veut être soldé au prix de 6 mille fr. I'an. Au point de vuc légal, l'affaire aura un dé- nouement qui, dés a présent, n'est pas dou- leux. Les prétenlions du commis sont de lout point conformes an droit. S'il en est ainsi, c'est ce gueux de patron qui fera la grimace Peut-ètre bien l'aventure donnera-t-el!e a réfléchir a ses semblables De lelie faqon, peut-ètre, la crainte des revendications des commis ferait-elle plus, en faveur de la sincérité du syslème repré- sentalif, que loutes les dispositions imagina- bles du projet de loi sur la réforme élec- torale! Nous tiendrons nos lecteurs au courant. LA RÉFORME NOUVELLE. On sail que parmi les réformes préconisées par nos Gueux, figure ce qu'ils appellent «la répression légale des abus du confessionnal.» II s'agit au fond d'une mesure extrème- mcni simple: comminer la prison on i'amen- de contre tout prètre qui aurait refusé l'ab- soiuiion ou imposé une pénitence trop forte a un penitent mécontent. Nos libres-penseurs estiment sans doule que ces pénalités seraient d'une application facile et fréquente. En effet le prètre est lié, sous peine de péché grave, par le devoir du secret sacra- mentel. D'alitre part, le pénitent est leseul léir.oin possible. Ce dernier sera done cru sur parole en dépil de l'ancien adage: testis anus, tes tis nullus. On voit d'ici les bon lours que nos Gueux pourraieut jouer aux curés, aux vicai- res, aux religieux qui leur déplaisent Soyons justes néanmoins, el disons que l'idée de cetle belle réforme n'appanient pas au libéralisme beige. Le systéme fonctionne déja dans ce glorieux Empire de la force oü nos palriotes libéraux vont chercher «des exemples bons a imiter. II y a quelques mois un vicaire allcmand, le Rev. M. Gabruno, a été poursuivi el con- damné pour avoir refusé l'absolution a un bourgmeslre. Celte énormité judiciaire a fait. le 21 fé- vrier, l'objet d'une interpellation a la Cham bre des Deputés de Prusse. M. Windhorst, dépulé calhoiique, n a pas eu de peine a dé- montrer combien cetle intrusion de l'Etat dans ledomainedes consciences était unique et monstrueuse et quel infame systéme de délation elle pouvait faire éclore contre le clergé catholique. Or qu'ont répondu les orateurs du gou vernement a celte thèse irréfulable Le commissaire royal s'esl borné a décla- rer qu'il fallait bien réprimer une grave immixtion dans les droits el les devoirs civils du citoyen. M. Wehsenpfennig a ajouté Ia declaration suivanle qui est parfaitemenl contradictoire. LEiat n'a rien a faire avec la confession et l'usage que l'on en fait; cependant l'Etat prussien, de mèrne que précédemmenl les aulres Etats, a dü veiller a ce que des abus violents, leis qu'ils sont en usage dans la confession, et lendanl a ébranler les fonde- menls de l'Etat, soient empéchés. Ainsi, d une part, l'Etat n'a rien a voir dans a confession et, d'autre part, il prélend s'irn- miscer dans I'administration de ce sacrement et se substituer au prètre pour décider si, oui ou non, l'absolution doit être refusée Et ceux[qui prönent et défendent eet in fame syslème se déclarent les partisans et les champions de la liberté de conscience Nous ne serions pas fachés d'avoir sur cette nouvelle application du Kulturkampf l'appréciation de uos Gueux de Belgique. II ne serait pas inutile de leur faire préciser dés aujourd'hui ce qu'ils entendenl par la répression des abus de la chaire et du con fessionnal et quelle nouvelle enlorse ils comptenl donner a la Constitution pour im- planler dans notre pays l'lnquisilion prus- sienne. Nous lisons dans le Journal d'Anvers La Gazette de Liége publiait dans le cou rant de Février 1876, sous la rubrique Ouvrons les yeux, il est plus que temps, un article dans lequel figuraient les extraits d'un livre excitant aux liaines religieuses, prèchanl l'incendie et exhortant au crime, publié a Verviers. L'autorité judiciaire a ouvert une instruc tion qui vient d'aboutir au renvoi devant la chambre des mises en accusation. Trois individus sont prévénus d'avoir mé chammenl et publiquemenl attaqué la force obligatoire des lois ou provoqué directement a y désobéir. La cour d'assises de Liége aura prochaine- ment a juger cetle affaire. Nous avons a différentes reprises signalé a I'attention de la justice, comme l'a fait notre confrère liégeois, des écrits séditieux, vrais appels a la révolution, au pillage et au boule- versement social, mais hélas, nous avons prèché dans le desert. Le parquet d'Anvers qui a, lout comme celui de Verviers, la mis sion de défendre la sociélé est reslé passif. Les Litanies du pétroleet vingt aulres monstruosilés ont pu s'imprimer el se débiter impunément ici. Est-ce que par hasard le code pénal serail effacé sur les rives de l'Es- caul et la poste n'y apporterait L-elle pas les circulaires de M. De Lantsheere prescrivant aux parquets de poursuivre tout écrit, dis cours ou publication de nature a porter at- leinte a l'ordre public Si oui, qu'on obvie a ces inconvénients; si non, qu'on place a An vers un magistrat de la trempe de celui poursuil a Verviers la gueu- serie inlernatioualiste. II trouvera ici b:nne et utile besogne a expédier. M. Devigne, conseiller communal de Gand s'écriail en ouvrant la série des conférences du Willemsfonds, au mois de novembre der nier: En fètant l'anniversaire de la Pacifi- cation de Gand, nous avons eu un but: combatlre 1'ultrampnlanisrne. Cette guerre ne laisse pas d'étre ruineuse. Sur le terrain de l'enseignement elle nous coüte 2,800 fr. par jour; voyons les frais qu'elle entraine du chef des inascarades. L'année dermére on a porlé au budget en faveur du carnaval anti-historique une som- me de 50,000 fr., somme que le collége déclarait suffisante. Or, voici la vérité Les 50,000 Ir. ont disparu, el il reste a solder une somme de 120,285 fr. 58 c. a laquelle viendronl s'ajouter quelques frais a résulter de la venle des costumes, armures, etc. Le collége, inscrit done de ce chef au budget une somme de 122.000 fr. Le corlége aura entrainé amsi une dépensede 172,000 fr. Le collége avail évalué a 20,000 fr. le pro- duit de la venle des costumesla commission des finances dit piteusement aujourd'hui cette prévision ne s'est pas réalisée, el ce chiffre de 20,000 fr. doit ètre diminué d'une somme de 10,000 fr. C'est une nouvelle mystification a ajouler a taut d'au- tres qu'a prodnites l'idée baroque de ces fètes La souscription publique ouverte pour aider a couvrir les frais, a produit 12808 fr. moins de 10 centimes par tète d'habilanl Tant de bruit,tous ces coups de grosse caisse, pour 10 centimes En un mot, voici le bilan de crtte mystifi cation, la plus colossale que, de mémoire de Gantois, notre ville ait tu a subir Dépenses fr. 172,000 Recettes 22,808 Déficit149,192 Chaque sortie du cortége nous a, en con- séquence, coiilé Irente-sepl mille francs. On serait bien curieux de connaitre le comple détailié: le public ne se serail guère douté en effet, en voyant défiler celte mas- carade, qu'elle put valoir 172,000 Ir. Ceux qui soldent I'addition auraieul au moins le plaisir de connaitre le menu. AU POSTE, CATHOL1QUES Nos adversaires se déshonorent. Leur presse publie tous les jours des arti cles inouïs d'audace et d'impiété. Le XV1I1C siècle est largemenl dépassé. Si Voltaire reve- nail au monde, il serail modéré. La divinité de Jésus-Chrisl, les dogmes, sont l'objet d'at- taques et de derisions incessantes. Ces arti cles émanes de Renans de quinziéme ordre, éclos a l'ombre des loges, annoncent une tempète prochaine. II y a dix ans encore, ils auraient éle impossibles; le libéralisme aurait eu peur de s'affieher... Les temps sont changés, les volle-faces accomplies. Nous distinguons clairemenl les tendances du libéralisme, nous pouvons toucher du doigt ses négalions el ses blasphèmes. Aveu- gle serait celui qui voudrait voir dans ce parti autre chose que l'adversaire déclaré de la civilisation chrétienne et de l'Eglise, sa divine gardienne Que celte situation ne nous trouve pas in differents Profitons des choses dont nous sommes les lémoins, et puisqu'il est néces saire que le scandale arrive, tirons du scandale la moralité qui en découle. Pour le catholique,elle lui commande de ne négliger aucun de ses devoirs religieux, sociaux et politiques, trois sortes de devoirs qui se con- fondent étroitemenl de nos jours. Soyons done parlout a notre poste dans nos églises pour y obéir aux prescriptions de notre culte; au forum pour y affirmer nos droits et nos libertés dans la mansarde du pauvre pour lui monlrer que chez les catholiques le dogme de la fralernilé chré tienne n'est pas un vain mot, une retenlis- sante et decevante chimère; dans la presse pour y chasser les semeurs d'ivraie, au jourd'hui si nombreux et si aclifs; dans nos cercles pour y développer l'esprit catho lique et former une jeunesse militante, in- slruite, sans respect hurnain, et qui, laissant aux cocodès la fréquentation des alcöves, des tapis-verts et du théatre, marche vaillamment a l'assaut des ennemis de Dieu et de la patrie. MOUVEMENT CATHO! 1QUE. Les circonstancesdans lesquelles nous nous trouvons, donnent au mouvement catholique organisé contre la corruption du corps élec- loral, une vigueur extraordinaire: nous n'en voulons pour preuveque le fait suivant par mi beaucoup d'aulres dans le courant de celte semaine, cinq cercles calholiques ré- cemment fondés sont enlrés dans la Fedéra- tion des Cercles: ce sont le Cercle Pie IX, de Lierre; le Cercle catholique de Ledeberg lez- Gand; le Cercle catholique d'Aubel; le Cer cle cuthouque de Florelfe, et le Cercle catho lique de Flobecq. A l'heure aetuelle la Fedé- raiion comple 64 cercles. Nous lisons dans 1 'Union de Charleroi Couverture el la bénédiclion du nouveau local du Cercle catholique, silué rue de Fran ce, auront beu Luudi prochain. L'mslallation soiennelie se fera ullérieuremenl; des délé- gues des aulres Cercles de la Belgique y se- ront invités. JUB1LÉ EPISCOPAL DE N. S. PÉRE LE PAPE PIE IX. Comité central des ceuvres ponli/icales de Belgique. L'année qui vient de s'écouler, a vu des foules pieuses do TEspagne et de la France franchir les Alpes et se réunir dans les sauc- tuaires de la Ville Eternel le, pour y prier. pour y protester de leur atlachemenl au Cliel de I Eglise catholique, pour consoler son ame de lous les outrages fails a la religion el recevoir de sa bouche les enseignements sacrés qui doivent seuls ètre la Iumière et la régie de leur conduite. Nous aussi, Beiges calholiques, nous don- nerons un exemple public de notre foi; nous porterons encore ce vieux nom de pèlerms que nous, les premiers, nous avons rajeuni, en l'empruntant aux héroïques croyances du moyen age; nous irons jusqu'au Vatican, porter a notre vénérè Ponlife le triple hom mage DE NOTRE AMOUR, DE NOS PRIÈRES et DE NOS DONS. Cette année doit, en outre, ètre particuliè- rement honorée par la piélé des calholiques. Elle rappelle un souvenir que I'histoire de la papauté inscrira en lettres d'or dans ses an nates. Au mois de Mai prochain, il y aura en effet un demi-siécle que la mitre episcopale aura ceinl le front de ce royal Vieillard.dont la grandeur et la sainteté croissent avec les épreuves toujours plus douloureuses. II importe que la foi catholique ait de so- lennelles manifestations dans cette soiennelie circonslance; il importe que le Ponlife si vi- siblement préservé par la Providence, ait la joie de contempler autour de Lui ses sujets fidéles,et qu'il puisse lire dans tous lescceurs les vceux ardents qu'ils forment pour le pro- chain triomphe de l'Eglise el la conversion des pécheurs; il importe que cetle fète soit uuiverselle, éclatante a Rome, dans le Vati can, comme dans nos églises et nos calholi ques cités de la Belgique. Le Comité Central des OEuvrcs Pontificales a l'espoir que son appel sera enlendu d'un grand nombre de Beiges el qn'au mois de Mai prochain, ils viendront prendre leur rang dans ce pèlerinage continu des nations calholiques, qui selon l'expression mèrne de Notre-Saint-Pére le Pape, est sa joie, sa con solation ET SON ENCOURAGEMENT. CHRONIQUE PARLEMENTAIRE. On écrit de Bruxelles a la Patrie de Bru ges a la date du 25 Février La section centrale a enfin choisi le rap porteur du projet de loi élecloralc dont la Chambre est saisie. Ce rapporteur, M. E. De Becker est, parlementairement parlant, un homo novus. Ses anlécédenls politiques a Lonvain ont révélé en lui un esprit net, des convictions calholiques profondes el un vèrilabledévouement a son parti. C'est assez dire qu'il s'acquiltera avec distinction de la iourde taehe qui lui est confiée. On ne croit pas que la loi électorale puisse êlre discutée avant les vacances de Paques. Ce sera aprés ces vacances seule- ment qu'elle arrivera a la Chambre. D'ici la les gueux s'agiteronl, mais en réalité, ce ne sera qu'aprés le ler Avril que leurs leaders feront entendre leur voix au Parlement. II est facile de deviner ce que sera cette voix.' un écho des clameurs de la rue el des loges. II serait impossible aux députés de la gau che d'oser dire le contramte de ce que la gueuserie a dit jusqu'a présent. Modérès et avancés, jeunes et vieux, vous les verrez tous emboiter le pas et répéter docilement le thème qui leur aura été imposé. On est libre pour quelque chose. D'aprés un bruit qui m'arrive, la majorilé de la section centrale voudrait que le bul letin officiel fut distribué d'avance comme I est aujourd'hui le papier timbré. L'unanimilé avec laquelle le pays se pro- nonce contre les exigences gueuses en ma- tiére électorale, produit une grande impres sion dans nos régions politiques. Les hom mes du parti libéral qui voient encore clair, en sont fort préoccupés. Ils croyaienl I'opi- nion catholique endormie, et voila qu'ils la voient pleine de vigilance et d'ardeur! Nous ne sommes cependant pas a la fin du mou vement et on annonce que des localités oü la vie politique était frappée d'alonie depuis longlemps, vont faire entendre leur voix. II faudra bien qu'a la fin on s'incljne devant les l'aits et qu'on cesse de nier l'évidence. Les intrigants qui ont intérèt a menlir sont dés maintenanl réfutés, et les fails les écrasent. II est, en effet, clair comme le jour que Ie pays ne veut pas laisser les gueux d'Anvers jouer légulernenl avec des dés èlecloraux pi- pés. BULLETIN POLITIQUE. Les informations de Berlin sont beliiqueu- ses. La Russie voudrait aller de l'avant contre la Turquie etagir seule, si elle n'oblient pas de l'Europe des garanties formelles en faveur des réformes adoptees par la conférence dt Constantinople. On mande de Péra a la Gazelle de CotogM en date du 24 Malgré les dires officieux que tout mar che pour le mieux, l'agent serbe parait av0'r pour mission de trainer les négociations ds paix en longueur. M. Christies a soulevé de nouvelles d$' cultés a propos du petit Zwornick, et a Pre' lendu qu'il devail réclamer de nouvelles in structions. Des nouvelles trés-alarmanles sont arn- vées d'Arméuie sur les mouvements des trOÜ' pes russes. La position d'Edhem pacha s«s dil-on, raff'ermie. Ces nouvelles font pressenlir une procha' invasion de la Russie. La Gazette d'Augsbonrg émet la H1®"" opinion, eu disantToutes les nouvel PÈLERINAGE NATIONAL BELGE A ROME. ORGANISÉ PAR LE SOUS LA PRÉS1DENCEDEM. LE Co.MTE DE VlLLERMONT. DISPOSITIONS GÉNÉRALES. ALLER. Le départ aura lieu de Mons, Lundi 14 Mai, a 10 heures 15 minutes, du matin, pour être a Paris le même joura 5 heures 5 minutes du soir. Départ de Paris pour Fltalie le Mardi 15, a 3 heures du soir (gare de Lyon). Arrivée a Modane, le Jeudi 17, a 3 heures 3 minutes du soir. On partira de cette ville a 5 heures 2 minutes. VOYAGE. Les pèlerins seront a la gare de Lyon une demi-heure avant le départ et monteront dans les wagons qui leur seront désignés. Prière d'emporter le moins de bagages pos sible. Chacun est charge de soigner ses bagages et d'en acquitter le port. A Turin, les pèlerins recevront du directeur du pèlerinage des billets-circulaires leur don- nant droit de parcours sur les réseaux des che- mins de f'er de la haute Italië et du Midi jusqu'a Naples. Voici les principales villes du parcours auto- risé a Taller et au retour Turin, Alexandrie, Gênes, Speria, Pise, Li- vourne Civita-vecchia rome Naples rome Foligno Florence Bologne Pa- doue Venise, Verone, Milan Turin, ou vice-versa. (Toutefois le voyage commencé devra toujours être continué dans la même direction). II résulte de cette organisation, qu'a partir de la station du Turin, les pèlerins pourront voya ger isolément ou par groupes, s'arrêtant aux sta tions a leur choix, et jouissant de la faveur de monter dans tous les trains ayant des wagons de la classe pour laquelle leurs billets sont valables. SÉJOUR A ROME. Tous les pèlerins devront être réunis a Rome, pour assister le 21 Mai a l'audience générale a Saint-Pierre, pour les Noces d'Or de PIE IX. Oh désignera aux pèlerins, pendant leur sé- jour a Rome, les jours flxés pour: 1° L'audience du Saint Père et la remise de l'a- dresse 2° Les visites aux grandes Basiliques, et les moyens de gagner les grandes indulgences des Lieux Saints de Jérusalem, en se conformant a cei'taines conditions. RETOUR. Immédiatement après l'audience soiennelie, et les visites aux basiliques êtant achevées, les pè lerins pourront se mettre en route et visiter les diverses villes indiquées au billet circulaire. Ils auront toute facilité pour se rendre a Assise et a Notre-Damede Lorette. Le retour en France devant s'effectuer avec ensemble, tous les pèlerins, pour jouir du béné- fice de la réduction accordée, devront se retrou- ver a la gare de Modane au jour et a l'heure qui leur seront ultérieurement indiqués. Par suite d'exigences de service et de difpcul- ttis d'organisation, nous prions instamment les personnes désireuses de participer d ce pèleri nage de se faire inscrire a brefdélai. Le nombre maximum des inscriptions est limité a 150. La liste de souscription sera définitivement close aussitot quo les 150 places seront prises et au plus tard le 25 Avril au soir. Les prix du voyage aller et retour de Mons a Rome et Naples sont lixès a 340 francs pour la première classe, et a 250 francs pour la seconde. II résulte de renseignements pris et de l'expé- rienca acquise, que la moyenne des dépenses quotidiennes ne dépassera pas 10 francs par jour, pour les repas et le logement. Toutes les demandes d'inscription doivent êlre accompagnées du prix intégral du voyage, en indiquant en même temps d'une gianière très-lisible et en toutes lettres le nom et le pré- nom du souscripteur, ainsi que les noms du do micile, du bureau de poste et de la province. L'inscription une fois prise, ne sera plus chan- gée pour quelque motif que ce soit. S'adresser: pour les inscriptions, a M. le Se cretaire du Comité central des Gïuvres Pon tificales, rue des Longs-Chariots, 11, a Bruxel- les. Le bureau est ouvert de dix heures a midi tous les jours, Dimanches et fêtes exceptés. Pour les RENSEIGNEMENTS et les circulai res, a M. HENRY, chargé de Torganisation et de la direction du pèlerinage, rue Notre-Dame Dé- bonnaire, 7, a Mons. N. B. Le passe-port n'èst pas nécessaire. II est prudent d'être porteur d'un certilicat d'i- dentité. MM. les ecclésiastiques doivent être inunis d'un celebret. La durée du pèlerinage étant de vingt-sept jours, si avant ce temps un groupe de quarante voyageurs au moins désirait rentrer en Belgique le Comité organisateur est en mesure d'accorder cette facilité pour autant que le souscripteur fit connaitre son intention au moment de son ins cription. Une seconde circulaire complémentaire sera adressée a tous les souscripteurs, afin de leur communiquer en temps opportun toutes les au- tres indications qui pourraient leur être utiles.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2