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Mercredi 14 Mars 1877
12e année. N° 1,169.
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1 e Journal parait le Mercredi et le Samedi. Les insertions content Jo centimes la ligne. Les réclames et anlnoncesjiidkiaires se paient 30 centimes la ligfl.e. On trade a forfait pour los insertions par annee
Un numéro du journal, pris aü Bureau, JO centimes. Les numeros supplémentaires commandés pour articles, Réclames ou Annonces, coatent 10 fr. les 100 exemplaiies.
CHEMIS'S 3» E F E 16.
1 Décembre.
L'ENSEIGNEMENT CONGRÉGANISTE JUGÉ
PAR UN PROTESTANT.
Nos lecteurs savent que les Jésuiles beiges
possèdent dans les Indes anglaises, a Calcutta,
nn florissant collége, le Collége Sainl-Fran-
cois-Xavier. II n'esl pas un savant digne de
ce noin nous ne parlous pas des demi-sa-
vanls libres-penseurs et rationalism's ni
un personnago. illustre se rendant dans Pin
de qui ne se fassent un devoir d'aller saluer
nos compalriotes el nolammenl leur collége.
Rappelons, en passant, que peu de temps
avant son arrivéeau tröne, Léopold II, alors
due de Brabant, rendil visile «a nos jésuiles»
et qu'il revint pénétré d'admiration pour
les magnifiques résultals scolaires que doi-
venlau Collége St-Francois-Xavier les popu
lations anglaise et indoue.
Quant a sa reputation de science, ce collé
ge a depuis longtemps fait ses preuves il
marebe de pair avec les élablissemenls les
plus renommés. Les savants qui en revien-
nent lui font partoul honneur. Citons en
passant le R. P. Carbonnelle, un des plus
éminents mathématiciens de l'époque.
A dilïérentes reprises, nous avons signalé
l'eslime profonde que les protestants ont
vouée au Collége Saint-Francois-Xavier. Les
feuilles anglaises nous apportent aujourd'bui
Ie lexle du discours prononcé a la distribu
tion des prix de cel établissement par un
protestant, sir Richard Temple, lieuter.ant-
gouverneur du Bengale, qui présidait cette
solennilé
Je félicile, a-t-il dit, le révérend arche
vêque (Mgr Steins, vicaire aposlolique de
Calcutta) du succès de ses efforts pour l'édu-
cation de la communaulé calholique a Cal
cutta en général et spécialement le Collége
de Saint Francois-Xavier, placé sous la di
rection de son éminent supérieur le R. P.
Lafonl. J'éprouve aussi beaucoup de plaisir a
féliciter les élèves qui viennent de jouer une
pièee dramatique, laquelle, grace au Rév.
professetir de la première elasse et au Rév.
préfet des études, constitue un excellent exer-
cice littératurc. C'est au point de vue de la
mise en scène, du costume, du débit, et du
jeu, la meilleure des représenlations annuel-
les auxquelles j'aie assisté dans ce collége.
L'adresse que Ton a luc m'apprend que
les vceux des maitres et des élèves du Collé
ge de Saint-Francois-Xavier me suivronl
dans ma nouvelle residence. Partoul oü je
vais, soit dans les villes importanles, au mi
lieu de l'agilalion, du mouvement et de l'ac-
tivilé de la civilisation, soit dans les régions
de Pinlérieur du pays, et sur les lieux mèmes
ou sévissent la famine et l'épidémie, partout
je rencontre des ministres de la religion ca
lholique, qui par leur abnégalion, leur pa
tience, leurs privations el leurs souffrances,
liennenl haul devant les hommes la croix
du Christ.
J'espére, jeunes élèves, que vous serez
reconnaissants, duranl loute voire vie, en-
vers ces révérends pères et maitres, qui vous
instruisent el vous préparent a 'a position
que vous occuperez plus lard dans la vie. En
vérité, nous ne nous apercevons pas de leur
nationalilé étrangëre. lis travaillenl au mi
lieu de noire population brilanique; iis sont,
pour ainsi dire, au service de l'Angleterre, et
ds vous élévent pour faire de vous de loyaux
sujets de S. M. ia reine d'Angleterre et impé-
ratrice des Indes.
Souvenez-vous que voire collége porie
un nom vénéré, le nom de St.-Francois-Xa-
vier, qui, par son énergie vouée a la plus
sainle des causes, parson zèle ardent jusqu'a
la mort, fut tin des caractéres les plus re-
marquables qui aient jamais illustré les an-
nales du christianisme. Et plus lard, com-
portez vous d'une maniére digne de cette
grande sociélé religieuse qu'on ne rencontre
pas seulement dans une nation dans un
empire ou mème dans un hémisphère, mais
qui exisle pour tons les peoples qui sont sous
le ciel, pour loutes les langues parlées par
les hommes et sous tous les climals de l'uni-
vers.
Peut-on lire ces nobles et loyales paroles
sans établir de suite un contraste frappant
entre elles et le langage passionné et haineux
que liennenl nos libérau.x chaque fois qu'il
est question de l'enseignement religieux
N'esl-il pas vrai de dire que si un gouver
neur calholique s'avisail, dans la calholique
Belgique, d'en dire autanl, la presse libérale
le vouerait au.x gémonies et qu'il se irouve-
rait a la Chambre dix énerguménes pour de-
mander sa revocationHéias, nous en som
mes arrivés a ce point que tandis qu'il est
permis aux représentanls du pouvoir de se
mettre en grand uniforme comme le fait
M. le gouverneur Pycke a Anvers pour
aller présider des distributions de prix dans
desécoles gueuses, d'ou le prètre ést banni,
on trouverait inauvais qu'un collégue du
susdit personnage rendil offieiellement justi
ce aux Jésuiles
Quel exemple el quelle lecon nous donne
a la fois le protestant sir Richard Temple! Si
nos libéraux n'étaient pas comme les statues
de l'Ecriture frappés de céeité, on leur dirait
regardez el imitez! Mais non, la haine les
aveugle. lis répétent idiolement le cri des
scélérals de plume, ils veulent écraser l'in-
fameel détruirela vermine sacerdolale
Insensésils ne voient pas qu'ils sont les
avant-gardes des bandes communardes et
pétroleuses.
Ce n'est pas seulement aux «jésuiles»
que sir Richard Temple rend justice. Assis
tant a la distribution des prix du convent des
Dames de Lorelte, a Calcutta, ce haul fonc-
lionnaire a prononcé un discours non moins
remarquable sur les Sceurs. En voici
quelques passages
An nom de tous ceux qui sont ici pré
sents, je sens Ie besoin, Mesdames, de vous
offrir le tribut de noire respect dévoué;
nous n'ignorons pas que les noins vénérés de
Sceurs de la Charilé et de la Merci sont l'hon-
neur cl rornement de cette branche du
christianisme a laquelle vous apparlenez.
11 n'esl pas rare, nous lesavons, de voir
apparaitre des oiseaux charmants a l'heure
d'une tempêtesur terreet sur mer. II en est
de mème des membres de voire vénérée
congregation. Quand les guerres éclatent,
vos sceurs se portent au milieu des armées,
dans les hopilaux, allégeant les tourments
des blessés et adoucissant les angoisses de
l'agonie. Ces bonnes ccuvres sont connues de
tous et consignées dans I'llistoire pour ['in
struction et i'édificalion du monde.
Mais vos Sceurs s'occupent aussi, Mesda
mes, d'ceuvres d'un caractére tout a fait dif
férent.
Dans le silence du cloitre, en déans de
ces murs élevés, derrière ces portes fermées,
vous vous acquitlez de devoirs et d'exercices
saerés, que ceux la sen Is observent qui én
relirent directement les avantages, qui n'é-
chappent pas a Celui qui voit lout dén bant.
Cette oeuvre, nous la voyons s'accomplir
dans des pays comme Pinde malgré les diffi-
cultés que présente un climat brülanl pour
des personnès qui out recu une education
délicate. Croyez rnoi, vos efforts pour l'édu-
ca i ion de nos fill es dans cette capitale, et
rinfluence acquise par voire science et par
vos qualités éminenles, sont l'objet de l'esli
me el du respect de tous les Anglais de ce
pays.
Qu'en pensent les publicises libéraux, les
libres-penseurs, les bureaucrates francs-ma-
cons et les partisans de la sécuiarisation de
l'enseignement? Ne vont-ils pas dire que sir
R. Temple est un obscuranliste el qu'il
n'entend rien au progrés de l'enseignement?
C'est pourtant Ie contraire qui est vrai et le
gouverneur du Bengale est connu dans son
pays comme un des hommes les plus éclairés
et les plus compétents en matière d'enseigne-
ment.
Disons maintenant que si nos religieux el
nos religicuses avaient besoin d'une defense
et d'un encouragement conlre les attaques
injustes dont leurs nombreuses éeoles sont
l'objet, ils les trouveraient dans cette élo
quente voix partie des bords du Gange, et
qui, en face du fanatisme musuiman et en
dépit des préventions protestantes, rend un
si éclatant hommage a leur zèle et a leur
science.
II est vrai que les corporations enseignan-
tes attendent leur recompense d'en haut. El-
les restenl a leur pieuse et sociale mission
et elles laissenl passer le flot des sécularisa-
leurs de tout rang et de loute nuance.Comme
l'Eglise, leuraugusle mére, elles ont vu s'é-
lever conlre elles d'antres ennemis que ceux
du temps présent; mais l'histoire dit que
chaque fois que les nations ont voulu recon-
struire l'édifice social sur des bases solides,
c'est aux écoles a Crucifix, aux écoles l'ran-
chement el onvertement calholiques
aux écoles dirigées par des religieux et
des «religicuses» qu'il a fa 11 u revenir. La
soutane et la guimpe monaslique cachent la
Croix et la Croix seule a mission pour éclai-
rër les intelligences el forcer les caractéres.
Hors d'elle il n'y a qu'enseignernent sterile
ou dangereux, foncliotinarisme, bureaucratie
et métier
EN AVANT ET POINT DE DÉSARMEMENT.
La malencontreuse séance de 1'Associalion
conservatrice de Bruxelles n'aura élé qu'un
incident lout a fait isolé dans le mouvement
considérable qui se manifeste au sein du
parli calholique beige. Ainsi l'on voit, dans
un combat, une compagnie faiblir et lacher
pied pendant que l'armée entière mainlient
sa ligne de bataille. Ce reeul est regrettable
sansdoute, d'autant plus que l'ennetni s'em-
presse ordinairement de passer par la trouée
pour couper et pour tourner ses adversaires.
Le seul moyen de déjouer cette manoeuvre
est de serrer les rangs et de se tenir coude a
cotide plus fermes que jamais.
C'est ceque viennent de faire comme d'in-
Sti.nct les calholiques de noire pays. Loin
d'etre découragés par les paroles de certains
oraleurs de l'associalion bruxelloise, ils ont
redoublé d'ardeur, et le pélilionnement en
faveur d'une réforme électorale, loyale,
sérieuse el compléte se développe et s'ae-
centue de toutes parts.
II suffit pour s'en convaincre deparcourir
le premier journal calholique venu et d'y
lire soit l'adresse de la Federation des Cercles
soit les petitions qui viennent se joindre a
toutes celles dont la Chambre est déja saisie.
Le ton de ces documents contraste très-
heureusemenl avec le laugage effacè de léls-
socialion conservatrice de Bruxelles. On y
recounait la pensée nette et ferme de gens
qui savent ce qu'ils veulent el qui soul bien
déterminés a ne pas se payer de mots. Ils ne
disent point au ministère Faites tout ce
que vous voudrez, ce sera toujours bien
pour nous Rien au contraire, ils lui répé
tent sur tous les tons Après avoir élé
concilianis pour vos adversaires, sacbez done
êlre justes pour vos amis
Toute la question est maintenant de savoir
si ce langage, respeclueux tnais énergique
et précis, trouvera de l'écho dans les régions
gouvernementales. Les uns en doutent; mais
d'aulres assurenl qu'il dépend des calholi
ques, de l'insistance et de l'opiniatreté de
leurs efforts, d'obtenir le succès el de ne pas
laisser aux Gueux lout le bénéfice d'un pro-
jet de loi soumis a la Chambre par un minis
tère conservateur.
A nos yeux, et en meltant les cboses au
pis, Taction et Taction énergique et persis
tant demeure toujours noire devoir. Alors
mème que de déplorables défaillances arrète-
raient nos revendications au seuil du palais
de la nation, nous pourrions nous rendre
le lémoignage de n'avoir point douté de la
justice de noire cause et d'avoir sauvegardé
l'avenir.
II n'y a point a s'y tromper la réforme'
actuelle n'est pas destinée a clöre la série des
revisions de nos iois éleclorales. Elle eflleure
a peine la matiêrö et laisse subsister des abns
énormes qui vicient radicalement !e régime
rëprésenlatif. Nous ne devons pas avoir l'air
de passer condamnation sur ces abus ou de
les ignorer. il importe au contraire de les
définir et de les flélrir. Si la loi actuelle les
épargne, elle sera elle-inème un abus si,
au contraire, elles les enlaine, ce sera lont
juste grace a la perseverance de nos efforts.
En lout élat de cause le devoir des calho
liques est done de ne point désarmer.
Nous les felicitous de Ta voir si bien compris.
LA RÉFORME ELECTORALE.
Les nombreuses petitions qui arrivenl il la
Chambre a l'effet d'obtenir le vote a la com
mune, ou au moins au chef-lieu de canl'on,
mettent la presse libérale dans une l'urcur
vrairnent coinique.
Au lieu de prouver aux pétitionnaires
qu'ils sont dans Terreur, qu'ils demandent
quelque chose d'impossible el d'irrégulier,
une faveur piulót qu'un droit, un fait quj
n'existe dans aucun pays constilntionnel, elle
insulteet ricane.
C'est Ia, on en conviendra, un assez sin
gulier genre de discussion. Et vraiment,
il fa ut n'avoir ni une pensée, ni un argu
ment sérieux a faire valoir, pour employer
ce procédé. Néanmoins, nous demanderons
aux libéraux et particuliérement a I'Economie
en quoi par exemple, notre representation
nationale serail amoindrie, si cette régie d'é-
galilé entre les clecleurs était admise.
Jusqu'ici, la presse libérale ne nous a dit
qu'une chose, mais sans nous apporter ces
preuves, c'est que le système de votaiion
demandé par les calholiques serail le scrutin
au presbytere
Nous avons beau lui répondre que ce sont
des mots, et que nous voulons des fails. A
défaut de bonnes raisons, elle nous décoche,
en fuyant, cette flèche de Parthe légèrement
émoussèe pression du ciergé
Mais si les puritains du libéralisme sont si
convaincus que cette pression existe, et que
les consciences sont violentées, pourquoi ne
condainnent-ils pas le système électoiai a
l'aide duquel nous nommons nos conseillers
provinoiaux et communaux En effet, les
raisons qu'ils donnent de la corruption qu'ils
redouient, soul basées sur ce que les elec
tions législalives se feraient au chef-lieu du
canton ou u la commune. Rien de plus, rien
de moins. Ainsi, d'après les affirmations
du libéralisme, nos pouvoirs provinciaux el
communaux sont le résullat d'une corruption
générale. Telleest la seuleconséquence logi-
que qu'on puisse tirerde sa lhèsn.
Heureusement, il n'en est rien, el c'est
précisément pour cette raison que le grief
formulé par le libéralisme n'a pas la moindre
valeur.
Les elections provinciales el communales
sont au contraire relativement plus bonnétes
et plus sincères que nos élections législatives.
Le fraetionrvement des colléges' électoraux
diminuant Tmtérêl de la 1 title, il y a néces-
sairement en jeu moins d'intrigues et moins
de fraudes. Nlobliendrait-on quece résullat,
il est assez considérable pour le désirer;
mais, ces avantages ne sont point les seuls
que nous procurerait ce système. Le pre
mier et le plus important, peut-èlre. serait
de nous donner une representation nationale
plus sérieuse, plus vraie, connaissant inieux
les véritables besoins du pays.
Avec notre système aeluel qu'avons-nous?
Cinq, dix et jusque treize dépulés par arron
dissement! Chacun decesdéputés réprésente
a lui sen! tous les intéréts généraux de l'in-
dtislrie, du commerce et de Tagricullnre,
d'un vaste territoire ayant une population
variant de 189,331 -- a 550,000 habitants.
Nous Ie demandons en toule sincérité, un
homme est-il capable de remplir une pareille
charge en dehors de ses occupations privées
Mais nous dira-t-on. les dépulés sont nom-
breux dans ces grauds arrondissements el
ils se pariageul la besogne. -- Cela pourra.it
el devrail se faire, mais il n'en est rien.
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Poperinghe- Ypres, 3-13,7-00,9-28,11-00,2-1 S.S-0S,9-20. Ypros-Poperinghe, fl-30,9-07,12-07,3-57,6 SO,8-45,9-SO
peringlie-Hazebi'ouck, G 53, 12-25,710. Hazehrouck -Poperinglie-Ypres, 8-25, 410, 8-25
Po- I
Selzaele Eecloo, 9-05, 1-25, 8-23. Eecloo-Se/zaete,5-35, 10-15.4-22. ,,n
Ganii-Terneazen, (station) 8-1712-23, 7,30. (pone ji'Arivers) 8-30, 12-40. 7-43. Ierneuzen-uraacf, O-Ot),
Sehnaia-Lokeren, 9-04, 1-30, 8-30. (le Merer. 3-10 in.) Lakeren-Se/zaete, (3-00, 10-23, 4 45. (le Marat, - ,30.)
Ypres-Routers, 7-50, 12-25, 6-43. Routers- Ypres, 9-25, 1-50, 7-50.
Roulers-jBnzjes, 8-43, 11-34, 1-13,5,16, 7-36, (9-33. Lieluerv.) - Licluerv.-Thourout, 4-23 m. vers Ostende.
Iers 8-25, 12-43, 5-03, 6-42. Lichterv.-Courtrai, 8-25 m.
Yores-Courtrai 5-34, 9-46, 11-20, 2-33, 5-25, Courtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49.
\T'1i n lO If) f\(l A OH 11 a a K.K(I rlu matin inortn'
O O R. Ï6 espondances.
Bru"t>s-/iOii-
COURTRAI, BRUXELLES.
BRUXELLES, COURTRAI.
Courtrai dep.
Bruxelles arr.
6,37
8,30
10,53
1,35
12,33
2,23
3,42
6,10
6,33.
8,54.
Bruxeües dep.
Courtrai arr.
5,22
8,00
8,28
10,40
12,21
2,44
5,38
7,50
6,47.
8,44.
Courtrai Briiqes 8-03, 11-00, 12-35,4-40, (Ingel.) 6-55. 9-00 s. (Licluerv.) Bruges-Courtrai, 8-28, 12-43, 3-03, 6-42.
Rru°es Blankenb, Hevst, (Siation) 7-23, 11-08,2-30, 7-35.— (bassin) 7-31, 11-14,2-86, 7.41, lieyst, Blankenb, Btuges,
5^45*8 26 11-25, 5-30.
Ingelmuns'ter-Deymè-Gand, 8-00, 9-41, 2-18. lngelmuDSler-öey»*e, 6 10 7-15. Gan<l-T)eynz,e-Ingelmuns!er, 6-38, 11-20,
4-41, 7-21. Deynze-Ingelmunster, 1-00.
Ineelmunster-;lwseo/ieOT, 6-05, 12-35, G-13. Ansegbem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-45.
LiciUervelde-Dixtriude-Furnes et Dunkerke6 30, 9-08, 1-35, 8-00. Dun4er/ce-Furties-Dixmude et Linlitervelde, 6 33, 11 10,
3-40, 5-00.
Dixmude-Nieuport,9-50,2-20,8-45. -Nieup-Dmn, 7-30,12 00,4-20.
Thourout-Os(emie, 4-50, 9-15, 1-50, 8-03. üstende-Thourout, 7-35, 10-10, 12 23, 6-15.
COURTRAI, TOURNA ILILLK.
Courtrai dép.
Tournai arr.
Lille
6.37
7,28
7.38
10,56
11,47
12,08
2,34
3,48
4,00
3.34 8,47.
6,39 9,41.
6.35 10,00.
LILI.E, TOORNXI, COURTRAI.
Lille dép. 3,13 8,22 11,05 2,22 4,45
Tournai 5,42 8,36 11,29 2,40 3,39
Courtrai arr. 6,34 9.47 12,26 3,38 0,33
COURTRAI, GAND.
Courtrai dép.
Gand arr.
0,42
8,01
9,49
11.08
12,31
1,31
3,44
5,04
6,40.
7,56.
Gand dép.
Courtrai arr.
3,15
6,37
GAND, COURTRAI.
1 ,28
2,54
9,38
10,50
4,24
5,34
7,21.
8,47
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.
Bruges d. 0,49ex.7,04 9.39 12,34, 2-52,ex. 6,43.
Gand ft, 7,34 8,19 10,54 1,49 4,o7, 7,38.
9,31
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4-00,7,13, 9-3,1. 10.,40.
Bruxelles dep.
Gap i
Brugi
7,20 8,14 11,06 1,35 3,02 ex. 4,59 ex.
arr. 6,00 8,38 9,41 1.23 3,39 4,11 6,29
7,13 9,23 10,34 2,38 5,01 7,22
3.33
7,17
8,38