MATERIALEN ÏE VERKOOPING BURGERSTAND VAN YPEREN Lc Commandant du Génie a Ypres, procédera le 27 MARS 1877, a midi, dans ses bureaux, a l'Adjudication des Travaux de reparation renouvelle- ments a executor aux batiments mili- taires de la place d'Ypres. Montant dn détail estimatif Cr. 8,500.» Jiy jSLcgtttB'Iy&e Mast. Den ZONDAG 25 MAERT 1877, ten 9 uren voormiddag, zal er te Boesin- ghe, ten huize van sieur Désiré Van den Broele, door het ambt van den Deurwaerder gharles COSTEKOBLE, te Ypre, openbaerlyk verkocht wor den de volgende goederen A. Meubels, bestaende in: Kassen, Hor- logie, Tafels, Stoelen, Söliryftafel, Stoof en toebehoor ten, Kern, enz., enz. B. Akkerbouw Aliaem, zoo als 2 Wa gens, 2 Karren, Harnassuer, Eggen, Ploegs, Aelpompen, Sieephout,enz C. Beestialcn2 Stiers, 4 Koeijen, een Peerd oud 4 jaren. B. Eene hoeveelheid Tarwe, Strooi, Brandhout en andere Mobilaire Voorwerpen. Deze verkooping geschiedt met ge reed geld en zonder verhooging op den toewvzingsprvs. ¥rtf:V3IITIE «■sa TE YPER. DEN MAENDAG 2 APRIL 1877, ten 2 uren juist namiddag, in den cour van het huis geteekend nummer 12, Recoilettestraet te Ypër, (ingang door de achterpoort der Oude Hout- markistraetlT1), zal er ten verzoeke van sieur Désiré Demyttenaereopen baerlyk verkocht worden Eene schoone Kleerkas, eene afge- brokene Serre, vele Deuren en Vens sterrainen, Banken, Bakken, Vitrinen- Eiken- en Iepen Ribben, Poutrellen en andere gezaegde stukken alsook eene hoeveelheid Brandhout, zachte Splete. Knippelbondels en Busschen, Verders 2000 meters Popelieren 4/4 Planken. 1500 id. id. id. 2000 id. id. id. 500 id. id. id. 500 id. id. id. En menigvuldige andere voorwer pen. Tyd van betaling mits borg, 10 n/„ voor kosten. Door't ambt van den Deurwaerder ©!»»B*i3es C?©s4e«i«fole, te Yper. JSüji OP 2 APRIL 1877 (2" PaASCHDAG), om 2 ure namiddag, TE HOUTHULST, OUDER CLERCKEN, ten verzoeke van Mev. de Drc Cassiers, van 40 vummen Eiken Rodingsblokken, 17 Sparreblokken. 6000 Snoek-Ameloozen, 4000 Stop- en Hageperssen, 17 koopen Larixen voor timmer hout, 50 koopen gestekt Sparresnoei. De vergadering bij P. Meersman. Alles bij plakbrieven breeder ge meld. Betaalbaar bij M, S&e Ciroote, Greflier te Dixmude. AlDc-PHABlSACJEH capable est de mande pour Gand, Pharmaeie rue des Champs, 46. Appointements élévés utilité générale incontestableattendu qu elle reliera trois cliaussées do l'Etat, dont deux sont internationales. Inutile d'ajouter que les populations des com munes que la nouvelle route traversera aspirent ty son exécution. j'en arrive maintenaut aux voies navigables. L'année dernière, en recommandant a M. Ie ininistre la continuation des travaux d'aniéliora- tion de l'Yser, je réclamais, au nom des popula tions riveraines du haut Yser, un chemin de bal- lage avec passerelles. Depuis lors, peu de chose a été fait, quelques passerelles en bois ont été plagées, mais elles restent sans utilité róelle, les remblais et le ni- vellement du chemin de hallage n'étant pas ter- minés. Je viens de nouveau róclamer l'achève- ment de ce travail entre le bourg de Rousbrugge et le harneau de Elzendamme, afin de faciliter la navigation sur ce parcours. Les frais a résulter de ce travail étant peu con siderables, j'espère que le gouvernement don- nera les ordres nécessaires pour qu'il soit effectué sans nouveau retard. Je me joins a l'honorable M. Léon Visart, pour inviter le gouvernement a terminer, le plutöt possible, ce qui reste a faire au bas Yser pour améliorer le cours des eaux provenant de l'amont. II me reste a parler du canal de la Lys a l'Yper- lée, dontj'ai entretenu la Chambre a diverses reprises, et notamment l'année dernière, a l'oc- casion de la discussion du budget de la dette pu- blique et de celui des travaux publics. Depuis lors, un grand nombre d'industriels et de commercants de l'arrondissement d'Ypres et de ses environs, appréciant l'utilité de cette voie navigable, se sont réunis afin d'aviser aux moyens d'arriver a obtenir son achèvement. Une députation s'est rendue au ministère pour exposer le dommage que l'Etat, le commerce et l'industrie éprouvent par le non-achèvement de ce canal, qui produirait un bien immense, non- seulement a l'arrondissement d'Ypres, mais a la Flandre occidentale entière et a la plus grande partie de la province de Hainaut, qu'il relierait directoment a la mer du Nord par le canal de Bossuyt, dont celui de Lys-Yperlée est le com plément indispensable il importe qu'il soit ter miné pour que les voies navigables des Flandres puissent rendre au pays tous les services qu'il est en droit d'en attendre. On peut done considérer l'achèvement du canal Lys-Yperlée, comme une dette nationale; il serait juste que le gouvernement s'en acquittat. Cet objet ayant été traité longuement par mon collègue, M. Struye, je me réfère a son discours et a ceux que j'ai prononcés dans les sessions précédentes pour réclamer l'exécution de cette voie navigable. Je n'abuserai pas des moments de la Chambre pour répéter ce que je disais alors cependant je crois devoir appeler de nouveau l'attention du ministère sur l'intérêt qu'a l'Etat de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour l'achèvement de ce travail, car le retard fait perdre d'abord l'intérêt du capital des 2,600,000 francs qu'il a déja versés, soit 130,000 francs par an; ensuite la dépréciation que les travaux effee- tués subissent par éboulements et autres causes, plus la majoration du coüt a résulter de l'achè vement, sans compter le bénéfice que produirait la plantation des digues. Ces considerations me paraissent suffisantes pour determiner le gouvernement a se mettre en mesure de comprendre l'achèvement du canal de la Lys a l'Yperlée dans le premier projet de loi de crédits spéciaux a présenter pour travaux publics. Lors de la discussion du budget de 1876, j'ap- pelais l'attention de M. le ministre sur le projet de construction d'un pont sur la Lys, a l'endroit nommé le Touquetcentre d'une population d'environ 3,000 habitants, consistent en trois ha- meaux en Belgique et un village en France. L'u tilité de ce pont était déja reconnuele conseil provincial de la Flandre occidentale ayant voté un premier subside et le gouvernement francais ayant donné un avis favorable et promis son intervention. Depuis lors, ce projet a été soumis a une nou velle étude par M. l'ingénieur en chef des voies navigables du département du Nord. Ce fonc- tionnaire estime que la construction du pont de- vrait coüter environ le double des premières prévisions; en présence de cette évaluation, qui parait exagérée, la quatrième commission du conseil provincial, saisie, dans sa session du mois de juillet dernier, d'une demande de majo ration de subside, conclut al'ajournement, émet- tant l'avis qu'il y avait lieu d'attendre que l'in- struction de cette affaire soit plus avancée pour se prononcer alors en connaissance de cause ces conclusions furent adoptees malgré l'opposi- tion de plusieurs conseillers et malgré la propo sition de M. le gouverneur de doubler le subside afin qu'il puisse s'entendre avec M. le préfet du Nord pour donner une nouvelle impulsion a cette affaire et obtenir l'exécution de ce travail d'uti- lité publique. Je finis en priant instamrnent M. le ministre de vouloir intervenir dans cette affaire pour aplanir la difficulté soulevée par M. l'ingénieur en chef du département du Nord, et s'entendre avec le gouvernement francais quant a la con struction de ce pont, qui procurerait une com munication directe entre le département du Nord et le chemin de fer beige a la station du Touquet; s'ensuivrait un développement de l'industrie et du commerce de détail considérables a la frontière. Le dernier objet dont l'honorable M. Léon Vi sart a entretenu la Chambre est trop important pour que je ne prie pas ógalement M. le ministre d'examiner avec sa bienveillance habituelle la 'question du cautionnement fourni par les em ployés des chemins de fer, dernièrement exploi ts par la Société des Bassins Houillers. M. DE HAERNE. Messieursje n'ai que peu d'observations a présenter a la Chambre, et je tacherai d'etre aussi bref que possible pour ne pas abuser de ses moments, ni de la patience de l'honorable ministre des travaux publics, que je ne veux aucunement importuner dans les notes qu'il prend toujours avec tant d'attention sur nos reclamations, auxquelles il répond avec l'intelligence, la sagesse et la bienveillance que nous connaissons. Messieurs, avant de faire des reclamations a l'honorable ministre, je désire présenter a la Chambre une observation préalable. Les intéréts matériels se rattachent, d'après moi, aux intéréts moraux du pays. Je fais cette observation pour que le pays ne croie pas que je m'attache trop exclusivement a la question ma- térielle. Les intéréts se tiennent et les intéréts matériels, surtout en Belgique, donnent toujours une impulsion aux intéréts moraux, particuliè- rement par l'instruction, qui est généralement bonne chez nous. Permettez-moi, messieurs, de citer un fait qui prouve a l'évidence quo nous ne pouvons séparer ces deux ordres d'idées. Vous savez qu'il y a trente-cinq ou trente-six ans, les Flandres étaieut plongées dans une affreuse misère, par suite de la crise linière no tamment, ainsi que de la maladie des pommes de terre et du typhus. A cette époque, les Flandres étaient dans une prostration compléte qui faisait en quelque sorte désespérer de l'avenir de ces contrées. Que s'est-il passé depuis lors A partir de 1850, la Flandre s'est relevée par son énergie, par ce courage indomptable qui habite cette contrée, par le travail. Et depuis lors il y a eu un développement considérable de la prospériié publique, particu- lièrement de l'agriculture, et tous mes amis de la Flandre seront prèts a l'attester. L'instruction publique a pris un essor sembla- ble dans cette période, particulièrement quant aux établissements moyens. Si l'on compare la population de nos écoles moyennes de 1850 a celle que nous avons aujour- d'hui, on peut dire que cette population s'est accrue a peu prés dans la proportion du double preuve que la prospórité matérielle a contribué a dóvelopper l'instruction publique et, par suite, le bien-être moral du pays. Quandje parle ainsi de la Flandre et particu lièrement de la Flandre occidentale, messieurs, je vous prie de ne pas vous imaginer que tout a été fait pour cette contrée et qu'il n'y a plus rien a faire. Je disaistout a l'heure que la prospérité s'est principalement accrue dans les campagnes par le développement de l'industrie agricole. Mais il y a une partie de la Flandre occidentale, celle que nous appelens la West-Flandre, qui s'étend de Confines a Ypres, d'Ypres a Dixmude, de Dixmude a Furnes, a Nieuport, a Ostendecette partie est restée presque entièrement agricole, de manière qu'on peut dire qu'il n'y a pour ainsi parler pas d'industrie proprement dite. La cause de cet état de choses est facile a saisir e'est que nous n'avons pas, dans cette partie du pays, les moyens que Ton possède ailleurs pour déveiopper l'industrie manufacturière qui, dans les autres parties de la Flandre, dans les districts de Courtrai, de Roulers, de Gand, de Renaix, d'Alost, de St-Nicolas, etc., se marie au travail agricole et produit ainsi un double bienfait pour le pays. Nous, n'avons pas le pain de l'industrie, lahouille, a assez bon compte, parce que nous n'avons pas des transports économiques par voie j navigable. C'est pourquoi, messieursje viens joindre ma voix a celle de mes lionorables collègues qui, dans une précédente séance, vous ont parlé de la nécessité d'étendre la navigation dans la Flan- dre occidentale, pour unir, par une ligne directe i le bassin de Mons a la mer du Nord. Et pour cela, messieurs, il sufiit d'achever un travail déja commencé et pour lequel on a déja fait des sacri fices énormes. On a dépensé plus de 4,000,000 de francs, qui resteront stériles aussi longtemps que Ton n'a- chèvera pas cette partie du canal, e'est-a-di're le canal de Comines a Ypres, sur une distance de trois lieues. Voila le travail que nous réclamons depuis longtemps j'en ai déja parlé en 1873, le 5 juin, si je me trompe. 11 y a plus, messieurs, j'ai réclamé, dans cette enceinte, ce grand travail de navigation entre Mons et la mer du Nord, en 1832. J'ai toujours compris la question dans toute son étendue, e'est-a-dire la ligne tout entière et non pas par troncon, non pas seulement cette partie que nous appelons le canal de Bossuyt a Courtrai. Jo parle du travail général: il ne s'agit plus, pour cela, je le rópöto, que d'opérer sur une distance de trois lieues. Ce projet, messieurs, avait été proposé déja sous le régime hollandais, et il avait été décidó de faire le travail aux frais du gouvernement. Messieurs, les intéréts de cette partie do la Flandre, et j'ose dire tous les intéréts du pays réclament l'achèvement de cette voie de naviga- tion. Je ne répéterai pas ce qu'on vous en a dit I hier; mais, messieurs, pour vous montrer que le gouvernement a un intérêt particulier a entrer dans notre manière de voir et a faire les sacrifi ces nécessaires pour atteindre le but dont je viens de parler, je vous dirai que nous avons déja des preuves de l'accroissement de la pros périté dans la partie de cette ligne navigable achevée, qui s'étend de Bossuyt a Courtrai. L'an dernier, il y a eu une augmentation réelle du trafic, eu égard a l'année précédente. En 1876, en effet, il y a eu un accroissement de trafic de 17 p. c. sur celui de l'année antérieure. Et pourqoui Par suite de la régularité qui a été imprimée a la navigation d'un autre canal l'avorisé par le gouvernement, celui qui relie la Lys a Roulers et parceque les navires chargés de houille et d'autres produits pondóreux du Hai naut, en destination de Roulers, doivent passer par le canal de Bossuyt a Courtrai. Par consequent, on comprend que l'ouverture du canal de la Lys l'Yperlée doit augmenter le mouvement sur le canal de Bossuyt. Nous devons done avoir la ligne toute entière, et il est clair, que si 1'on pouvait obtenir la sec tion de Comines a Ypres, le canal de Bossuyt verrait augmenter son trafic d'une manière con sidérable. Le gouvernement y est intéressé, a un autre point de vuecar il aceorde a la société, un mi nimum d'intérét et au fur et a mesure que le canal de Bossuyt verra augmenter son trafic, le gouvernement verra diminuer les sacrifices qu'il fait pour ce troncon. On pourrait croire que j'exagère l'intérêt de la Flandre dans cette question; mais je vous prie de remarquer, messieurs, que la partie de la Flandre dont il s'agit était autrefois non-seule- ment agricole, mais aussi industrielle. Alors l'industrie n'avait pas besoin, comme aujourd'hui, de cet aliment matériel indispensa ble qu'on appelle la houille, et par conséquent elle se trouvait dans les autres conditoins que les autres parties de la Flandre et elle avait d'ailleurs ses communications directes avec la mer par le port de Nieuport, qui était alors un port considérableaujourd'hui c'est un port presque abandonnó. Nous demandons qu'on tien- ne la main a son amélioration. II est évident qu'aujourd'hui il n'offre plus les conditions né cessaires pour des exportations et des importa tions considérables. Ainsi cette partie de la Flandre qui est aujour d'hui exclusivement agricole, était autrefois in dustrielle. La ville d'Ypres comptait, a certaine époque, au-moyen age, jusqu'a 200,000 ames. Cela est attesté par les archives, qui se trouvent déposées a l'hótel de ville d'Ypres. II ne manque a cette contrée que la houille a bon marclié et les autres produits qui nous arrivent du Hainaut. Je ferai encore une observation sous ce rap port, messieurs, si vous voulez bien me le per- mettre. Nous avons, depuis plusieurs années, une émi- gration considérable d'ouvriers de cette partie de la Flandre dont je viens de parler, vers la France, et je dois dire que ce mouvement d'ex- patriation est loin de se ralentir. Pourquoi Par la raison que je viens d'indiquer. Le pays est riche, mais il n'a pas besoin de tous les bras il n'a pas besoin do toute sa population,et par con séquent une foule d'ouvriers se rendent en Fran ce et nous avons la plus grande peine a les rap- peler comme nous le désirerions. Si 1'on pouvait introduire dans cette contrée un uouvel élément de prospérité, si Ton pouvait faire dans cette partie de la Flandre ce qu'on a fait dans d'autres parties, et notamment dans cette partie prospère qui s'étend de Courtrai a Audenai'de, a Thielt, etc., veus verriez une nou velle vie se produire dans la West-Flandre, par le développement de l'industrie qui viendrait se joindre a l'agriculture, vous feriez revenir nos ouvriers qui se trouvent au nombre de plus de 100,000, dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Yoila, messieurs, quelles seraient les conse quences du travail que nous réclamons, et l'his- toire nous dit que nous pouvons espérer le résul- tat que nous avons eu autrefois dans cette partie du pays. On nous objecte assez souvent que, depuis l'é- tablissement des chemins de fer, les canaux ont perdu leur importance. Je ne nierai pas la con currence que les chemins de fer font aux ca naux; mais il n'on est pas moins vrai que les ca naux ont toujours une grande importance et qu'il y a des moments oü il faut recourir a la na vigation. Pour on avoir la preuve, nous n'avons qu'a jete'r les yeux sur ce qui se passe partout, en Amérique comme en Europe. En Amérique, il y a des chemins de fer en grand nombre; est-ce que pour cela on y abandonne les canaux? Nulle- ment; on les agrandit, on les améliore. Ainsi il y a aux Etats-Unis un grand nombre de canaux: le canal de l'Erié qui joint les grands lacs a New- York et a l'Atlantique, cet immense canal se trouve a eoté d'un chemin de fer. La prospérité de l'un n'empêche pas la prospérité de l'autre. Mais il y a un fait plus récent, Messieurs, et qui se passe dans un pays plus rapproché de nous. Vous devez avoir lu dans les journaux que l'AUe- magne projette un canal de jonction entre le Rhin et la Meuse, pour favoriser le bassin de la Roer et amener les produits allemands d'une manière plus directe vers Anvers. Ce canal doit coüter 12 millions de marcs, soit 15 millions de francs, sans compter les queues qui se produi- sent ordinairement vers la fin de ces travaux. Enfin l'évaluation est de 12 millions de marcs. Eh bien, je dis que ces exemples doivent nous éclairer et nous faire comprendre quo nous avons tous intérêt a favoriser aussi nos exportations par la navigation, pour ne pas rester en arrièro dans cette immense concurrence qui se fait dans le monde entier entre les peoples iudustriels. Permettez-moi de vous citer encore quelques faits que je trouve dans une brochure qui nous a été remise tout récemment. 11 s'agit du projet'du canal de jonction de Mons a Charleroi par le bassin du Centre. Je suis loin do vouloir m'opposer a la realisa tion de ce projet qui date de bien longtemps; voici done ce qu'on dit dans cette brochure Les motifs (invoqués pour la France) plai- dent en favour de la jonction des fleuves et ri- vières beiges. Remarquez, Messieurs, que l'auteur parle d'u ne manière générale et vous allez voir tout a l'heure que ses raisonnements s'appliquent non- seulement au projet dont il parle particulière ment, mais aussi a la voie navigable dont je ré clame l'exécution. II y a dans cette brochure un passage plus re- marquable encore oü il est dit II est a remarquer que, dans la lutte commer- ciale engagée aujourd'hui entre les pays char- bonniers, les voies navigables jouent un role prépondérant, ce qui s'explique par les condi tions de transport plus avantageuses que celles des chemins de fer, principalement pour les ma- tières pondóreuses. Cecirentre tout a fait dans les observations que j'avais l'honneur de présenter tout a l'heure la Chambre. On finit par dire qu'on demande l'exécution d'un pareil projet pour unir l'Escaut a la Sambre. Je le rópète, je ne m'y oppose en aucune ma nière. Mieux que moi, Messieurs, vous êtes au cou rant de cette questionmieux que moi, vous surtout qui appartenez au Hainaut, vous compre- nez cet intérêt, vous savez qu'elle est l'impor- tance qu'on attache a unir l'Escaut a la Sambre, en faveur du bassin du Centre de Charleroi. Voila le grand projet dont on demande l'exécu tion dans la brochure dont je viens de citer quel ques passages. Mais, j'ajouterai, Messieurs, que ce même ca nal dont on demande l'exécution favoriserait, en même temps, les exportations de ces bassins vers lamer du Nord, si Ton achevait le canal de l'Yperlée a Comines. Sans contester le grand in térêt qui s'attache a la jonction de l'Escaut a la Sambre, je crois que le travail dont j'ai parlé en commencant est plus urgent et qu'il serait plus utile encore au point do vue des exportations de Charleroi et du Centre vers la mer du Nord. Et pourquoi, Messieurs? Parce que, au moyen du canal de l'Yperlée a Comines, on aurait line navigation directe vers la mer du Nord, vers Nieuport, Ostende et Dunkerque. Voila pourquoi, sans m'opposer le moins du monde au projet de jonction de l'Escaut a la Sambre, je maintiens que pour le gouvernement comme pour tout le monde, l'achèvement du ca nal de l'Yperlée a Comines présente un caraetère d'utilité plus prononcé. 11 importe d'ailleurs de remarquer qu'il s'agit ici, dans le projet fiamand, non d'un travail nou veau, mais de l'achèvement d'un ouvrage com mencé depuis longtemps et auquel on a déja dépensé quatre millions; tandis quo la jonction de l'Escaut a la Sambre est un travail qui n'est encore qu'a l'état de projet et qui coüterait iniini- ment plus. Je demande maintenant, messieurs, la permis sion de faire encore quelques observations au sujet d'un autre projet dont il a été question déja dans cette enceinte, et dont moi-même je me suis occupé déja précédemment. II s'agit d'un chemin de fer a construire par le gouvernement, ou a concéder, comme il a été dócidé l'année dernière, et qui relierait Aude- naerde a Roubaix, en passant par une contrée des plus riches de la Flandre, entièrement agri cole et qui n'a pas de voie de communication par cliemin de fer: c'est la rive gauche de l'Escaut, et cette partie de lavalléo de l'Escaut est beaucoup plus importante et beaucoup plus populeuse que la vallée de la rive droite. Raison de plus pour que le chemin de fer prenne cetto direction. M. DELEHAYE. Cela a été dócidé. M. DEHAERNE. Oui, c'est décldé mais il est bon d'y insister pour accélérer l'exécution du projet. Cette localité compte une centaine de mille ames; vous comprenez, messieurs, qu'il doit y avoir la une grande source de prospérité, parlaseule raison que cette population si grande est privée de communications avec la partie de la Flandre dont il s'agit. Le succès de cette ligne est done assuréM. le ministre qui s'y est montró favorable dans le principe, maintiendra, je l'espère, Topinion qu'il a déja exprimée. Je suis convaincu que si le gouvernement vou- lait mettre la main a l'exécution de. ce chemin de fer, il ferait une bonne affaire a tous les points de vue. Encore un mot, messieurs, et je termine. Dans la séance d'hier, l'honorable M. Kervyn de Lettenhove vous a entretenus d'un chemin de fer qui me parait avoir une grande importance pour la Flandre et même au point de vue général je veux parler de la ligne partant d'Eecloo, se dirigeant vers 'Thielt et Courtrai, pour aboutir au Hainaut et établir aussi une ligne plus directe que celle qui existe entre les bassins houillers et Anvers. Cette ligne passerait par Aeltre, qui compte plus de 6,000 ames, et parLoo-ten-Hulle, qui en a prés de 4,000. J'appuie done la demande de l'honorable mem- bre et j'ai l'honneur de la recommander a l'atten tion particulière de M. le ministre des travaux publics. Je prie enfin M. le ministre d'avoir égard aux diverses réclamations que j'ai eu l'honneur de présenter et de ne pas perdre de vue, comme je l'ai dit tout a l'heure, que je me place non-seule- ment au point de vue de l'intérêt purement ma tériel, mais aussi de l'intérêt moral, que je con- sidère comme étroitement lié a la proprièté industrielle, et un intérêt tout patriotique, j'en- visage particulièrement le développement de l'instruction publique et surtout de l'instruction moyenne, dontj'ai établi les progrès par des faits irrécusables. Oui, messieurs, je crois qu'il y va de l'honneur du pays de faire tout ce qui est possible pour dóvelopper ses voies do communication par eau et par chemin de fer, et surtout par les voies navigables que j'ai eues particulièrement en vue surtout la voie qui doit rejoindre directement le bassin houiller de Mons a la mer du Nord. II y aurait bientót un demi siècle qu'on s'oceupe de ce point. II y va de l'honneur de la Belgique de ne pas abandonner cette question, qui est d'un intérêt capital pour une partie de la Flandre et pour le pays tout entier. STERFGEVALLEN. Dobbebere. Maria, 15 jaren, Klaverstraat. Boudrez, Evelina, 16 jaren, Dixmudestraat. Vermeersch, Maria, 79 jaren, zonder beroep," echtgenootc van Ludovicus Vankemmel, Janse- niusstraat. VauAerde, Carolus, 49 jaren,, w inkelier, ongehuwd, Boterstraat. Sehockéel Maria, 74 jaren, zonder beroep, eehtgenoote van Ludovicus Van Alleynnes, Lange Thouroutstraat. Kinderen beneden de 7 jaren. Mannelijk geslacht 1. Vrouwelijk id. 1. SOC1ETE DE LA CONCORDE. Programme des morcenux qui seront executes par la mnsi- qut- du corps des Sapeurs-Poinpiers, Ie jeudi 22 Mars 1877 a 7 l/2heures du soir sous la direction de monsieur Wittebrood! Jeanne, Jeannetle et Jeannelon. Pas redouble (Labory). La nation beige. Ouverture. (Benoil). Paul el Virginie. Fanlaisie 1° exécution"arr. par 11. Wittebrood!. (Massé). Marche égvp- tienne. (Strauss.). - Aïda, fragments du 2° acte 1C execution arr. par monsieur Wittebrood!. (Verdi). Gstmbrinus', Valse (Metra.) van den 9 tot den 16 Maart 1877. GEBOORTEN. Mannelijk geslacht 7. Vrouwelijk id. 7. HUWELIJKEN. Ceuleers, Ludovicus, werkman en Dequidt, Philomena, herbergierster. Dedeyster, Leo- poldus brouwer en BoukaertMaria dienst meid. (ZYNDE 2cn PAESCHDAG), 'W Ti-,iï'-va nas

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 3