dignes de foi. II disait que non-seulemenl le Vatican est entouréde soldais italiens, niais qu'il róde autour des espions prussiens. II en est un tout an moins qui, vraisemblablement avec l'agrémeni de Pautorité acluelle, s'esl donné pour mission d'inspeclpr nuil el jour si, d'aventurc, Mgr Ledochowski nesorlirail pas du Vatican, ou il a dö se relirer, on lesail, pour ne pasèlre livré aux gendarmes prussiens par les gendarmes ilaliens. Au res- te, on n'avait pas bes "in de cetle nouvelle preuve de Pingérance allemande en Italië. L'aulre jour, dans Ie cbemin de fer de Milan a Rome, je lisais Ie numéro du jour de la Gazella d'Italia, el j'y vis une correspon dence de Venise qui raconlait une séance tenue par une association qui se nornme Association du progrés, dans le but de pro lester contre le vote du Sénat sur la loi Man- cini. Or, le correspondent raconlait que ce qui avail surtout décidé levote de la réunion. c'élail l'intervenlion inatlendue d'un Prussien du nom ce Gastein, lequel se iron va it a Ve nise» pour y passer le temps. II paria done, dit que la question du Pape n'était pas senle- ment une question italienne, en quoi il n'avait pas tort, et conclul a ce que les italiens sou- linssenl M. de Bismark dans sa Kille contre la papaulé. La Gazella cCItalia qui a approuvé le vote du Sénat, se iamenlait lort de ce fait, qui montrait, disait elle, le mauvais génie de M. de Bismark apparaissant la com ine un spectre de mauvais augure; mais elleconsla- tait en mème temps que le signor Gastein avail été salué des plus vifs appiaudissements et la Gazella d'Italia a la naïveté de s'en élonner. Elle en verra Kien d'autres. Ce qui fait pour le public un élonnement d'un autre genre, e'est le bruit qui court des intentions ou serait le prince Amédée de ve- nir ici offrir ses hommages au Sainl-Père a la lête des pèlerins d'Italie annoncés pour Ie 3 juin. Ce qui peut donnercréance it ce bruit, c'est l'off'rande que le prince faisait naguère a Sa Sainleté d'un trés-beau calice pour sa cinquantaino épiscopale. Néanmoins ce dont on parie aurail, en un sens, une telle gravité et on y attache de lelies vues d'avenir que je dois le rapporter sous toutcs réserves, bien que los Italiens eux-mèmes n'y soient pas tous incrédules. gravité de la situation, el la raison humaine, toujours courte par quelque endroil, se sent instinctivement poussée a s'abandonner a la Providence divine. Nous ne savons pas encore ce qui sortira des événements qui se préparen!; mais nous savons qu'il n'en sor tira que ce que Dicu veut. Or, comme avant la venue du Messie, touté la marche des sie- cles était ordonnée en vue de eet avénement; de mème, depuis le Calvaire, l'hisloire est la docile exécutrice du plan divin qui est la glorification ella diffusion de la vérilable Eglise. Dans cclte trame ininterrompue tont devienl inoyèn, mème l'obstacle, selon la parole de Joseph Dc Maistre, el la sagesse des hommes, complétement décue dans ses previsions, voit surgir, des ruines, la résur- rection et, de la défaile, la vietoire. Si mainlenant, del'Orient, nous jetons les regards sur la France, nous y trouvons Ie gouvernement du maréchal Mac-Mahon, en- gagè dans une lutte terrible conlre la Revo lution. Le président de la Répubüqne a suivi tes, ils se divisenl misérablement el, par leur désunion mème. ils accroissent la force el l'audace de la Révolulion. Le grand mal heur de la France est d'ètre fraclionnée en divers parlis dynasliques qui paralysent ab- solument les forces conservatrices de la na tion. Mais ce n'est pas assez: ces parlis eux- mèmes se subdivisent en groupes, séparés, non-seulemenl par des nuances, mais mème par des questions de principes! Dans dc telles conditions, il est bien diffi cile pour un gouvernement de trouver dans Ie pays un appui assez fort cl assez homo- géne pour assurer d'une manière durable action cflicace des pouvoirs publics. La so lution la plus naturelle de cclte difficullé se rait une reslauration monarchique; mais 'occasion d'employcr ce moven de salut ne s'offre pas souvent. On l'a cue ii Bordeaux, après la guerre de 1871, et la France expie encore crueilernent aujourd'hui la faute de l'a voir laissé passer. Quoi qu'il en soit de l'avenir, l'ceuvrede Ie conseil que le cardinal Ximenès donnait a l'heure présente nous parait avant lout de Les belles fètes dont le Jubilé episcopal de S. S. Pie IX a été l'occasion dansnotre pays, ont un instant délourné l'attenlion publique du theatre de la guerre et des graves évé nements qui se sent accomplis en France. II imporle cependant de suivrc de prés ce double ordre de fails qui peuvenl avoir une influence si considérable. si decisive mème, sur le cburs de la civilisation et sur l'avenir des sociétés européennes. La question d'Orienl a toujours été une des grandes preoccupations de la diplomatie, bien moins a raison du caractère délicat des difficulty's locales qu'il s'agit de resotidfe, qu'a cause des conséquences pojiliques que telle solution peut avoir au point de vue de I cquilibre international. A loules les gran des époques d l'hisloire, c'est presque tou jours en Orient que se sont dénouées les crises qui devaient preparer l'avénement d'un ordre nouveau, ou mème, comme a la fondalion du ehrislianisme, renouveler com plétement la face dc la terre. II semble que Thumariiié, a toutes les heures solennelles de sa vie, aillc demandcr le secret de ses voies a cclte contréc mystérieusc qui fut et sou berceau et le témoin de sa rédemplion. Ne sommes nous pas a une de ces heures fali- diques? Mille symplómes paraissent l'indi- quer et un pressentiment général en avertit les coeurs. Chacun compre.nd que la lutlc qui se Iivre aux bords du Danube peut ètrc l'éconde en conséquences énormés pour le monde entier. Du succes ou des revers de l'un ou l'aulre des combattants peuvenl sor- tir des alliances, des coalitions, des inter ventions, sous lesquelles s'écroulerail bienlót l'édilice fragile des fails accomplis durant ces dernières années. Jusqu'ici les événe ments miiitaires n'ont pas une importance decisive et laissenl dans une attitude expec- tante l'opinion publique et les puissances clles-mèmés. On peut dire seulement que la Turquie oppose a ses.envahisseurs une re sistance que personnc ne s'attendait a trou ver ni si énergiqoe, ni si efficace. Mais, d'un jour a l'aulre, Ie cours des choses peut chan ger; de nouveaux acteurs peuvenl entrer dans le drame dont nous voyons le prologue el précipiter un dénouement qui serail de nature a modifier profondémenl les condi tions, actuellemefll si précaires, de ce qu'on nomine encore,par un bizarre anachronisme, l'ordre curopécn. C'est pourquoi précisément l'optnion suil avec lant d'anxiélë les péripé- ties d'une guerre lointaine, pourquoi les affaires languissent, pourquoi les incertitu des de l'heure présente s'aggravent de tou tes les angoisses d'un redoutable lendemain. Lu vérité, toutes les prévisions de la pruden ce politique se trouvenl déconcerlées par la Charles Quint: «II y a beaucoup dc ohoses que les rois doivenl savoir faire sans en par Ier. Après avoir prolongé, trop longtemps peut-èlrc, l'essai loyal dont M. Jules Si mon était devenu la cheville ouvriére, il a compris tout le péril d'une expérience qui s'annoncail fort mal el dont la sinistre issue pouvail comprometlre et la France et la so- ciété elle-mème. II nesaurait y avoir qu'une voix dans l'Eu rope conservatrice pour applaudir au revire- menl inopiné qui rend le pouvoir it sa veri table mission de justice et de salut. On a par- Ié du coup d'Etal. Comme si le maréchal n'avait pas été appelé a la présidence précisé ment pour réprimer les écarts des pouvoirs subalternes dont il est le modérateur et le chef! Sou coup d'Etal, si on veut absolument luidonner ce nom, est celui du machiniste qui, courant a l'abime, serre les freins de Ia locomotive et renverse la vapeur. Que dirait- on des voyageurs mal avisés qui craindraienl de voir le train en retard else plaindraient de ne point rouler assez vite?.. Toute la question est de savoir si la mesu re n'a pas été prise lardivemenl, lorsque le convoi se trouvait déja engagé trop loin sur la pente. Beaucoup de bons esprits, qui con- naissent la France a fond, inclinenl a le pen- ser: l'événement montrera s'ils ont eu rai son. En attendant, l'heure presse et l'on peut toujours leur répondre avec la sagesse des nations: «Mieux vaut tard que jamais. II n'est jamais trop lard pour bien faire. Les premiers actes du ministère de Bro- giic paraissent en général empreints d'une lonable énergie. S'il persévère dans cel le voie, il sera véritablernent le gouvernement de la defense nationale a I'inlérLéur; mais c'est précisément de cetle persévérance que dépend le succès de sa vaste et délicate en- treprise. Ce n'est point par des expédients que la France peut ètre sauvée, c,est par des solutions. II faudra aux hommes d'Etal, ap- pe'lés dans les consêils du maréchal, beau coup d'espril de suite et dc force de carac tère pour mener a bonne fin la tache assi gnee a leurs efforts. Saint Thomas, dans son beau traité de Regimine prineipumdon ne une magnifique definition du courage civi- que: Fortitude), dit-il, est(juoe gratia reipublicve se exgonil, et non cedil, negue fugit perieulis excrescenlibus. Si les nou veaux minislres du maréchal Mac-Mahon ne se sentent pas capables de cetle abnégation cl de cetle intrépidité, ils ne sont pas fails pour gotiverner la Franee a l'heure acluellc, et il ne s'altachera a leur courte carrière minislérielle que le lriste souvenir d'excel- lenlcs intentions mal servies par de faibles caractéres. Ces qualités leur sont d'autant plus indis- pensables que leur mission, a laquelle les obstacles extérieurs ne manqueronl pas, est en elle mème trés difficile a reinplir. Dn an cien, Aristole, le disait déja: il n'est pas moins ardu de reformer un Etat que de le fonder; tion est minus difficile eorrigerc Rempublicam jam inslilulam, guam ab initio inslituere. Le maréchal de Mac-Ma hon et ses conseillers éprouveronl toute la difficullé de cette oeuvre de reslauration. Un des plus sérieux obstacles qu'ils puis- senl rencontrer, c'est Pabsence, dans la na tion francaisc, d'un esprit public, véritable rnent eonservaleur. Ce n'est pas qu'il n'y uil chez nos voisins une l'oule d'honnèles geus qui comprennenl le devoir d'appuyer un gouverfiemcnt ami dc l'ordre et d'arracher enfin leur pays aux aventures de la politi que rêvolutionnnaire; mais lorsqn'il s'agit (ie traduiro ces excellenles intentions en ac- le raffermir le principe d'autorilé et cel or dre moral lant décrié par les révolulion - naires, précisément paree qu'il est le rempart de l'ordre social. II n'y a qu'un principe au monde, l'hisloire nous Talleste, qui puisse suffire a cetle tache, el ce principe, c'est le catholicisme. En dehors de cc reméde, mème avec la monarchie tradilionnelle et legitime, l'expérience nous Tapprend encore, il n'y a pas de salut pour la France. Joseph de Mais tre, a qui Ton revient toujours pour sonder les plaies de la sociétè contemporaine, écri- vait après la première reslauration francaise: On se tromperait infiniment si l'on croyait que Louis XVI11 est remonté sur le iróne de ses ancêtres. II est seulement remonté sur le tróne de Bonaparte... La révolution fut d'abord démocratique, puis oligarchi- que, puis tyrannique: aujourd'hui elle est royale, mais elle va toujours son train. II faul done bien se résoudre a attaquer lemal dans sa source qui est la révolte con tre le droit chrétien et en revenir a ces prin cipes qui, en dépit des vicissitudes de la po litique, demeurent éternelleinenl vrais. Que les Francais commencent par reslaurer chez eux l'ordre moral et religieux; la reslaura tion sociale et politique sortira de cette pre mière réforme comme un couronnement na turel el nécessaire. Les principes alhées de la Révolution fran caise, c'est-a-dire l'aposlasie sociale et la ré volte contre Dieu, seront tin obstacle invin cible a une reslauration efficace el durable, aussi longtemps que la France n'aura pas fait de ses codes épurés Ie livre de ses ré- tractations. L'amélioration de I'esprit public lui-mème ne serail qu'un insuffisant remède si elle n'aboutissait point a des actes de repa ration et d'expiation. Comme l'a dit un poèle francais: Ici se déeouvre une fois de plus la profon- de sagesse de la Papauté, signalant dans I'En- cyclique el le Spllabvs de 1864, les plaies dc nos sociétés malades et les moyens de les guérir. Tous les expédients de la politique seront inutiles, toutes les restaurations ne seront que des replalrages, toutes les conva lescences apparen les aboulironla d'éponvan- lables rechules, aussi longtemps qu'on nese décidera pas a recourir a ce remède vérita blernent lopique. Comme les hommes, les nations, faites d'hommcs, ne vivenl et ne se sauvènl que par la vérité. Or, on les a nour- ries de libéralisme, c'est-a-dire de poison. Elles doiventdonc prendre un conlre-poison et revenir a la vérité si elles veulent retrou- ver la vie et le salut. Cela ne se fait ni d'un trail ni en une lieure; mais toute politique qui n'a pas cel objeclifen vue se condamne elle mème a l'échcc et a la slérililé. C'est l'o- racle divin lui-mème qui nous Tapprend: Nisi Do min us wdificaveril domurnin va- nam laboraverunl qui cedificanl earn. Et les gouvernements s'effondrent. les dynas ties s'éleigneiit, les nations disparaissent, mais la parole de Dieu ne passé pas! C'est Ie programme du Ictillui katnpf qm se dévoile et son premier article e.-t I orga nisation d'une inquisition civile et libérale qui frappe le clergé de suspicion et Ie met. sans preuve contraire possible, a la merci des plus vils dénonciateurs. M. Thonissen a fait entendre contre ces ubominables aspirations une protestation élo quente et indignée. II a été fort applaudi a droite el c était justice; mais il est inutile Je dire que M. Bara n'en a maintetiu qu'avec plus de violence insolente le principe de l'absolutisme com plet de la loi, mème en matière reiigiouse. Pour notrc part, nous nous félicitons vive ment de ce débat incident qui met a nu fond des prélentions libérales. Certains ha bi lespour railier au libéralis me les esprits modérés disons mieux. les esprits naïfs essaient d'établir une dis tinction enlre les jacobins de la Flandre li bérale et le libéralisme gouvernemental, représenté par les sommités de la gauche patiemenlaire. MM. Frère et Bara ont monlré hier com- bien cette distinction est ficlive: ils vont, en fait, aussi loin que la Flandre libérale ils ne reculent pas devent l'introduclion en Bel- gique d'un syslème de délalion, renonvelé des plus mauvais jours de l'hisloire; ils pro- clament enfin le principe défendu naguère a Berlin par M. le prince de Bismark, la souve- raineté absolue de la loi, mème en matière spiriluelle. On a pu voir aussi, en cette occasion, ce que vaut la fidélité conslilulionnelle de ces libéraux qui se posent toujours en défenseurs de nos précieuses liberlés menacées par Pultramonlanisme. Dans la séance d'hier M. Thonissen a in- voqué le lexle précis de la Constitution, i invoqué la liberté religieuse pour répondre aux exorbitanles prétenlions du libéralisme, Et que lui a-l-on répondu 1 Tout simple inent ceci il n'y a pas de liberté qui lienne contre la loi, el M. Bara a pris soin d'ajouter: la loi, c'est nous Le jour done ou le libéralisme, pour le malheur du pays, redeviendrait majorité, i ne se croirait plus arrèlédansson absolutisme législatif par aucune prescription constilu- tionnelle. L'averlissement mérite d'ètre pris en trés sérieuse considération et nous en remercions M. Bara. décennal modifiera sans aucun doute le droq de ces deux derniers arrondissemenls. Les six sènateurs seraienl nommés par les arrondissemenls de Bruxelles, Charleroi, Ver- t>rs, Gand, Bruges et Anvers. LE 28 MA1. Les elections pa rt iel les qui ont eu lieu Lundi, dans divers cantons de noire provin ce ont toutes été a I avantage de I opinion calholique. I'arloul, malgré Pabsence de lutte, les électeurs se sont présentés en grand nombre. A Bruges, surtout, si l'on prend en considération les diverses circonstances défa- vorables au milieu desquelles l'élection s'est faitc, on peut dire que le nombre de voix obtenues par M. René Fraeys est considérable Commenconsdu resle par citer les chiffres: Voici comment se decompose le résultat de 'éleclion: Volants. Nuls. M.Fraeys. 376 211 60 1S1 477 241 68 183 402 221 69 162 416 204 67 148 430 209 49 180 430 203 49 154 Jureaux. Inscrils. 2e 3e 4e 5e 6C 8-= 9e 10« lle 2631 487 490 481 478 471 1289 257 204 277 179 246 332 7 23 22 12 16 958 252 272 256 167 230 SEANCE DE LA CHAMBRE. Les prélentions odieuses, formulées, il y a quelques jours, par les énerguménes de la Flandre libéralese sont produites sans ver- gogne a la Chambre des représentants. MM. Frère el Bara ont prélendu soumellre l'actc confidenliel par excellence, la confes sion sacramentelle, a la surveillance de la loi el exposer le prètre, dénué de toute dé- fense, a tons les piéges de la délation el a toutes les rancunes de la hainc seclaire. AUGMENTATION DU NOMBRE DES REPRÉSENTANTS ET DES SÈNATEURS. Le gouvernement, pendant la session pro- chaine, aura a présenter un projel de loi pour augmenter le nombre des représentants et des sènateurs. Dés a présent, il est inté ressant de chercher a se rendre compledu résultat qu'amènera cette augmentation. Cotnme base de calcul, on ne peul encore prendre que les chiffres de population au lr Janvier 1876, le résultat du recensetnent décennal n'étant pas connu. Cependant c'est cc recensetnent qui servira de base a la re partition nouvelle. La population du royaume, au 1 Janvier 1876, s'élevrait a 5,403,006 habitants, ce qui porte le chiffre des représentants a 135. Mais si, comme en 1859, on comple l'ac- croissemenl presume de population jusqu'au l' Juin 1878, on arrivera sans doute a 136, done augmentation de 12 représentants et de 6 sénaleurs. Examinons mainlenant a quels arrondis- inents seront allribués ces 12 représentants. Quant aux 10 premiers, il est peu proba ble que le recensemenl puisse modifier le calcul basé sur les chiffres de population acluellement connus. Voici a quels arrondis semenls ils seraient allribués: Anvers 1; Bruxelles 2; Courlrai 1; Gand 1; Alost 1; Charleroi 2; Liégel; Verviers 1. Quant aux deux aulres, il est impossible mainlenant dc délerminer quels arrondisse menls les éliront. Toutefois on peut dire qu'on arriverail a un résultat fort bizarre si aujourd'hui, en ne tenant comple que des chiffres de population connus, il fallait ré- partir ces deux représentants. Le onzième échéeraita la Flandre occidentale dont l'ex- cédant non représenté serait alors le plus fort, et ensuite a l'arrondissement d'Oslende qui, avec 52,440 habitants aurait droit a un second mandalaire. Le douzième représen tant, en raison de semblables calculs, ap- partiendrail a PaVrondissement de Malines. Nous répétons toutefois que le recensemenl Lt 4938 2542 412 2135 Parmi les 412 billets que nous classons dans la calégorie des nuls, il y avail 313 billets blancs, 37 nuls et 62 voix donnéesa divers. M. R. Fraeys a done été élu par 2135 voix. Et ces 2135 voix ont été oblenues sans travail électoral d'aucune sorte, sans visites, sans réunions, sans polémique, sur une sim pie invitation lancée par le comité de l'Asso- ciation conservatrice, l'avant-veille du jour de l'élection. Cerles, c'est la un triomphe pour les cathoi liques, un triomphe qui, pour ètre obtenu sans péril, n'est pas resté sans gloire Nous pouvons répéter ce mot avec d'autant moin: d'hésitation qu'il reste évident, mème pont des yeux peu clairvoyants, qu'en temps or dinaire, en temps de lutte surtout, M. Fraeyt aurait obtenu la majorité, el une majoriti considérable mème en ville. Voici les résultals des divers autres can tons leis qu'ils nous ont été renseignés pat dépêches Thourout. M. Albéric Kervyn a été élu conseiller pro vincial par 838 voix sur 928 volants, nombre des inscrils était de 1557. Voici If résultat par bureaux Au lcr bureau composé d'électeurs d( Thouroul, sur 365 inscrils, 251 ont répondt a l'appel de leur nom et 208 ont volé en fa veur de M. Kervyn. Au 2e, Aertrycke, Handzaeme el Ichte ghem, sur 369 inscrils, 232 volants. M Kervyn a eu 225 voix. Au 3e bureau, Couckelaere et Corlemarck sur 375 inscrils, 145 volants. M. Kervyn eu 140 voix. Au 4c, Lichlerveldc et Ruddervoortle, s 421 inscrils, 300 présents, M. Kervyn a e 265 voix. Nous félicitons nos amis de Thourout résultat de cette éleclion partielle; il prouv que ce canton resle encore dévoué a principes et que l'espoir que nos adversain ont eu de pouvoir y enlamer la lutle, n'a el qu'un espoir d'un soir. Dixmude. Nous enregistrons ici ponr mémoire grand nombre de voix que, sans lutte, populaire M. DeGroote a eu a Dixmude 800 voix sur 865 volants et sur 119" 'c scrits. M. Emmanuel Van Outryvea obtenu 3'! voix sur 329 volants. It y avail 5 blancs el 4 nuls. Le candidal calholique, M. I'avocat L baert, a éte élu. Aprés cela cst-il besoin de répéter e"cor qu'en Flandre surtout le libéralisme meurt, écrasè sous le mépris qu'ont eN£l ses excès el ses brutaliiés PROVINCE D'ANVERS. Moll. M. de Broqueville obtiet' voix sur 480 volants. e. 11 est des crimes tets Que, mème 1'arLre mort, ses fruits sont immortels. viei Ier 7e OOSTROOSEBEKE. COL'KTRAl. rt

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2