HOFSTEDE,
AVIS
HOFSTEDE,
15 MAISONS,
D'HERBES,
#i
Y P ERE N
VENTE P U
D'UN GROUPE DE*
FARENTHOLD
KELKEN-GERIEF.
ei deBozgani; des préparatifs se font pour
l'attaqoo de Kars.
Raguse, 7 juin.
Les Monténégrins bombardent Ie fortin de
Klaliga.
Zara, 7 juin.
Une dépêche de source parliculière con-
firine que les Monténégrins ont perdu la ba-
laille qui a eu lieu dans Ie défilé de la Douga.
ba levée du siége el !e raviiaillement de Nik -
sicli auronl probablement lieu aujourd'hui.
Beaucoup de blessés monténégrins sont
arrivés a Risano; ils seronl Iransporlés a
Callaro.
Vienne, 7 juin.
La Correspondance politique public trois
dépêches, apparemment d'Oshog, disanl que
les Monténégrins out pris et délruil cinq
fortins lures.
Toules les forces turques ont attaqué Ie 6
juin les Monténégrins a Marlenice. Le com
bat a duré toute la journée. Les Turcs ont élè
repoussés jusqu'a Spuz.
Hier, le fort Uzrinice a été bombardé et
pris par les Monténégrins.
Les boulels out atteinl jusqu'a Nicsie.
St-Pétersbourg, 7 juin.
Un télégramme officiel du chef d'éiat-ma-
jor de l'armée du Caucase confirine la prise
de Karakilissa par Tergukassoff. Les prépa
ratifs pour fallaque de Kars sont fails.
Cliroiiifiuc locale.
STATISTiQUE VRAIE DE L'IGNORANCE.
Nos adversaires poliliques, nous de-
vrions, les iiuilanl en eeci, dire lesennemis
de l'Eglise et partant nos ennemis, vivenl
de mensonge.
C'est le mensoBge, le mensonge cent
fois, mille fois réfuté mais sans cesse renais-
sanl, qui alimente leur polémique. Mais
il est écril que jusqu a la consommation des
siécles, nous devrons nous livrer sans faiblir
a ce travail de Sisyphe de restaurer constam-
meDlet paliemment la vérilé, conlre les fils
du mensonge qui l'altèrent avec une con-
stance égale el la malice la plus effrohtée.
Parmi les clichés exploilés avec le plus
d'acharnemetil par la presse du mensonge,
figure celui-ci: Les eatholiques, au Parle
ment, sont non-seulement les représentants
des évèques, mais spécialement el exclusive-
menl des rurauxor, l'ignorance a son
siége dans les campagnes; les villes sont tou
les, les grandes surloul, des centres
éclairés; les dépulés eatholiques sont done
les représentants de l'ignorance entretenue
par le clergé.
Voila le thème sur lequel on brode, de
Verviers a Oslende et d'Anvers a Philippe-
ville, depuis la créalion du parli libéral ex-
clusif jusqu'a l'agitation gueuse qui a donné
naissance a la loi électorale que 1'on discute,
depuis Vindépendance, I'Echo du Parlement
ou VEtoile, jusqu'a rinfime Progrès d'Ypres.
Eb bien! ne cessons d'opposer la vérilé des
fails a celie assertion complétemeut fausse,
les chiffres brulaux de la slatistique officielle
a celle affirmation dénuée de fondement. Ce
que la slatistique élablit irréfragablement,
c'est qu'a la campagne la population des
écoles primaires est plus forte qu'a la ville;
c'est que le nombre des illettrés est plus con-
sidérable a la ville qu'a la campagne.
En 1863, aur 100 habitants, le nombre
des élèves de toute catégorie était:
A la campagne11.67
Dans les villes 9.31
Différence. 2.36
Soit 20 p. c..a l'avantage des campagnes.
(Voir Rapport iriennal de 1863 sur fensei-
(jnement primaire.)
En 1869, le nombre des élévcs par 100
habitants atteignait:
12.59
8.58
A la campagne
Dans les villes
Différence. 3.01.
Soit 23.9 p. c. a l'avantage des campagne.
Rapport iriennal de 1869).
En 1872, le nombre des éléves donne la
proportion pour 100 habitants:
A la campagne12.77
Dans les villes 8.57
Différence. 3.21
Soit 23.13 p. c. en faveur des campagnes.
(Rapport iriennal de 1872.)
Enfin Ie dernier rapport iriennal sur l'en-
seignemenl primaireaccuse encore un résultat
toiijours relativemenl progressif dans les
communes rurales, d aprés les slalisliques
de 1875:
A la campagne
Dans les villes
13,27
9.88
Différence. 3.44
Soit 25,92 p. c. a l'avantage des campagnes.
Au résumé, la supériorité intellectuelle des
campagnes sur les villes, progressive d'an-
née en année, s'exprime ainsi:
20 p. c. en 1863
23.9 1869
25.13 1872
25.72 1875
Done, non-seulement supéliorité destruc
tion pour les communes rurales du pays,
mais progrès constant dans cetle supériorité
relativemenl aux communes urbaines. Faul-
il s'élonner. après cela, que Bruxelles se
grise des phrases et des mots vides, s'épren-
ne des theories malsaines et décevantes d'un
candidal socialiste? Que Bruxelles qui, en
arriére desaulres villes, soit représentée au
Parlement par des Jottrand, des Defré, des
Couvreur ou des Janson? Qu'en France, oü
le mème phénoméne se produit, Paris ait
genéralemenl été représenté par des Baro-
del ou pis encore, alors que lesGuizot, les
Berryer, tous ceux qui firent la gloireel
l'honneur des assemblées délibérantes fran-
caises, y étaient envoyés par de petits collé
ges ou les ruraux dominaient? El sur quels
bancs faut-il surloul chercher les représen
tants de cetle ignorance, qui est la mérede
tous les vices el qui livre ses viclimes, sans
defense, a tous les assauts des passions hu-
maines?...
LE 10 JUIN.
Notre ville se prépare, avec un élan in-
descriptible, a célébrer dignement la grande
féle jubilaire de Dnnancbe.
Dans tous les quarliers nos magasins re-
gorgent de coupons d'étoffe aux couleurs
nationales el aux couleurs ponlificales, el
partoul ces étoffes sont rapidement eidevées.
Jusque dans nos ruelles les plus reculées,
on ne voil que gens occupés a coudre du
jaune a du blanc ou a du rouge et a du noir.
Parlout on dresse des arcs de triomphe
chargés de lampions, on peint des emblèmes
el des iransparents, on compose distiques et
chronogrammes.
Si le temps favorise la l'éle, ellesera vrai-
ment un magnifique et unanime hommage
de nolre vieille et calholique cité au saint el
glorieux Jubilaire, au chef vénéré de notre
Religion, au Saint Pon li fe romain.
Nous apprenons avec plaisir que, comme
de droit dans toute réjouissance calholique,
nos frères les pauvres ne seronl pas oubliés.
Une lisle de souscription, mise co circulation,
secouvre de signatures: chaque foyer aura
sa fète et sou régal. De chaque cceur reeon-
naissant, le 10 Juin, s'élóvera ce cri que re-
cueilleronl dans l'espace les angesduCiel:
Bém soit Sa Saixtf.té i,e Pape! Vive Pie ix!
Les Communions générales se feronl le
Dimanehe, 10 Juin, dans chaque paroissc.
A 9 heures, une messe solennelle sera
chanlée, suivie du Te Deum, dans les pa-
roisses de Si Pierre, de Sl-Jacques et de Sl-
Nicolas.
A 11 heures, la messe solennelle, en gran
de musique, sera chanlée dans la catbédrale
de Sl Martin.
Toutes IcsSociétés eatholiques, les Comi
tés des OEuvres eatholiques ont recu des in
vitations spéciales pour assisler a cetle céré
monie, qui promei d'élre des plus imposan-
tes.
Les lettres que nous recevons de toutes
nos communes rurales annoncent quecelles-
ci ne resteront pasen arriére.
Honneur a l'arrondissement d'Ypres!
TOUJOURS LES MÊMES.
Nous apprenons au moment de inettresous
presse, que des personues.ayant sollicité l'au-
torisation d'enlevcr quelques pavés pour
planter des sapins ou des arcs de triomphe,
l'autorilé communale s'y serail refusée.
II est vrai qu'il s'agil de célébrer le Jubilé
de l'lllustre Pie IX!du Pére vénéré de la
calholicilé!Quand il s'agit du dernier
saltiinbanque venu, oh alors! il lui sera li-
brede bouleverser la place!!
Cetle facon d'agir de la part de l'autorilé
communale a soulevé au sein de nolre popu
lation calholique la plus vive indignation.
Voila comment nos gr.... administrateurs
comprennenl les intéréts du commerce de
notre cité, déja si éprouvée par la crise ac-
tuelle. On ne sait vraiment définir de pa rei I s
moyens qui n'ont pour but que de contrarier
l'éian si remarquable qui s'est emparé de
notre population calholique.
A la derniére hcureon nous dit que, par
ordre donné bier soir, Fadmimnislralion des
Hospices aurail défendu formcllement a tous
les employés, relevant de cetle administra
tion, d'arborer le moindre drapeau ou d'al-
lumer le plus petit lampion. Est-ce assez
tnesquin el assez arbitraire?
Si le fait se confirme nous y reviendrons-
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Ie 10 Juin 1877. a 6 heures du soir, par
la musique du 1' rég'. de ligne, sous la
direction de M. Ch. Sitnar.
Les volontaiies,marche.(Niolan.)Ouver
ture militaire. (Mcndelshon.) Coquetterie,
polka. (Steenebrugghen.)—Transcription de
l'opéra Carmen.(Julien Simar.)
Marche des nobles de l'op: le Tannhaüser.
(R. Wagner.) Souvenir de Baden, valse.
(Rousquet.)
BURGERSTAND VAN YPEREN
SUCRI0EN MARKTEN.
H0MMELMARKT.
Openbare Verknoping-
van cene goede
gelegen op het grondgebied
van
Den Notaris VEYS, residerende te
I Vlamertinghezal overgaan m liet,
hotel des Pays-Bas, Elverdingstraat,
te Yperen, op WOENSDAG, 13 JUNI
1877, om 2 ure namiddag, tot de
verkooping van eene goede HOE
STEDE, groot 8 hectaren 81 aren 86
centiaren, gelegen op liet grondgebied
van Yperen, bij het ge hu ebt de Kruis
straat, langs den steenweg van Ype
ren naar Dickebuscli, verdeeld in
negen Koopcn, onder welke verschei-
de schikken voor bouwgrond, ge
bruikt met recht van pacht tot 1" Oc
tober 1881, door Désiré Lemahieu,
aan den pachtprijs van 1350 franks
bij de jare, onderhevig aan vermeer
dering.
INGESTELD in masse: 54,000 frs.
KANTOOR
van den
Notaris CAPELKK.
TE WAT0U.
DONDERDAG 14 JUNI 1877,
om 3 ure na middag, te Watou-
plaats, ter herberg en brouwerij dei-
weduwe De Bruync,
OPEISBARE VERKOOP IS G
van eene
TE WATOU,
na bij den Verbranden Molen,
inhoudende onder bebouwden Grond
Weide en Zaailanden, 4 hectaren,
61 aren, sectic C, nummers 48, 49,
50, 71, 72, 90, 91, 92, 93c en 110, en
sectie B, nummers 602 en 603.
Thans'gebruikt door de echtgenoo-
ten Persoone-Pille, mits 630 franks
'sjaars, boven alle lasten.
Deze met-tusschenkomst van den
Notaris BOUCQUEY, te Poperingbe.
Voor alle inlichtingen gelieve men
zich te begeven ten kantoore van den
Notaris CAPELLE, te Waton.
Ruchtbaarheid.
ÉTUDE
de
ÏMD E. A WO V, Votaiir
a Comiiies.
EM UNE SÉANCE
fixée it JEUDI14 JUIN 1877, a 5 heures
de relevée, au cabaret le Soleil levant
a Comines, avec i'intervention deMc.
VAN EECKE, Notaire.a Wervicq,
dont une d usage de Cabaret
avec 14 arcs 87 centiares de Fonds et
Cour, situées a
COMINES-BELGIQUE,
le long de la chaussée de Wcrvicq,
louées a di verses person nes moyen-
nant un loyer annuel de 1550 francs.
VENDREDI 29 JUIN 1877,
a 5 heures de relevée, au cabaret le
Chat, a Comines,
croissant sur environ 10 hectares de
PRAIRIES DE O'S,
A COMIXES ET BAS-Vi/Ar.MÉTOH.
VERKOOPING
BY REGTERLYKE MAGT.
lb-ii Vrijdag 15JUX1
den 9 ure voormiddag, zal door het
ambt van charles costenüble, deur-
waerder te Yper, ten luu'ze Pety te
Poperinglie(gehucht, llipshock), open-
baerlyk verkocht worden de volgende
goederen
A. MëUBSIKIj&, bestaende in
Kleèrkassen, Commoden, Tafels, Stoe
len, Banken, Stoof en toebehoorlen,
Koper-, Tin-, Yzer-, Gleis-, en Aerde-
werk, Keern, Kuipen, Standen, enz.
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zooals 2 Wagens, 3 Karren, 5 Sleep-
houten, 5 Eegden,2Plocgs, Slede, Rol,
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raep- en beetraepmolen, Balans met
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EXTRA-J1UR0S.
iV. B. En cas de mauvais temps, ce pro-
gramme servira pour le concert suivant.
Ludo-
van den 1 tot den 8 Juni 1877.
geboorten.
Mannelijk geslacht 2. Vrouwelijk id. 5
HUWELIJKEN.
Donck, Julianus, brouwer en Cardinael,
vica, zonder beroep.
STERFGEVALLEN.
Baus, Carolina, 7-1 jaren, zonder beroep, -onge
huwd, Boterstraat. Assez, Franciscus, 70 ja
ren, werkman, echtgenoot van Claeyssens, Julia,
Meenenstraat. Lef'ever, Petrus, 79 jaren, zon
der beroep, weduwenaar van Carrein, Christina,
Elverdiaghestraat. VercaigneLeopoldus,
45 jaren, werkman, ongehuwd, Lange Thourout-
straat. Leclercq, Carolina, 24 jaren, zonder
beroep, eclitgenoote van Lebbe, Arthur, Groote
Markt. De Loose, Camillus, 34 jaren, wacht
meester bij het 2" regiment gidsen, echtgenoot
van Peperstraete, Celina, Tegelstraat.
Kinderen tieneden de 7 jaren.
Mannelijk geslacht 5. vrouwelijk id. 3.
VEURNE, 1G Mei, fr. 24,00 tot 00,00. 10
Mei. fr. 24,00 tot 24,25 de 145 liters.
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Vciiti' i»(ibli«(iic
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