AU PAUVREDIABLE
AVIS
HOFSTEDE,
15 MAISONS,
D'HERBES,
VENTE PUBLIQUE
D'UN GROUPE DE
BULLETIN POLITIQUE.
Le fait saillant du jour en France c'est le
rapprochement de l'extrème drone et du
ministère. Le groupe royalisle donl Union
représenlait le inécontenlemenl et, il faut le
dire aussi, les justes doléances, se rallie au
cabinet moyennanl quelques concessions el
promesses qui lui onl élé faites. L'accord est
done rélabli enlre toutes les fractions con
servatrices; il y aura unanimilé pour la
dissolution, le groupe conslilulionoe! donl
M. Boclter est le chef ayant aussi déclaré de
son cólè qu'il volerait avec le ministère.
Unenolede ['Union a apprisau public la
fin de ce regrettable dissenliment, qui a mis
pendant quelques jours aux prises I'Univers
et ['Union.
Le ministère ainsi consolidé fait annoncer
un nouveau mouvement préfecloral el sous-
prèfecloral. Ce sera le complément des chan-
gements déja fails.
Les gauehes de leur cöté, ont trouvé un
appui dsns la National Zeilung de Berlin,
qui remet en circulation les bruits de guerre
entre l'Allemagne et la France réaclion-
naire. Voici la fin de Particle du journal
prussien
Le changement de régime qui vient de
s'accoiriplir en France n'enlrainerait aueune
conflagration immediate, car les Elats qui
sont immédialement menacés n'ont aucune
raison, alors mème que les pires desseins
existeraienl, de meltre eux-mèmes la main
a l'épée. Quant a l'Allemagne, elle posséde
avant tout, dans les sentiments pacifiques
óprouvés de l'Empereur et des hommes d'Etat
qui dirigent la politique, une garanli qu'il
ne sera pris conseil que de ses intéréts les
plus directs.
Mais si la politique du pessimisme que
Pon pratique el que l'on prèche ouvertement
au Vatican reuconlre un organe au sein de
l aréopageeuropéen, un dénouementtragique
ne pourraplus être qa'unequeslion de temps.
LeSénat francais trouve d'un cöté la majorilé
de la nation francaise, tous les gouverne-
ments de l'Europe, l'opinion publique de tout
le monde civilisé, la cause de la paix univer
sale.
Nous ne pouvons croire qu'il se dissimu
lera la portee profonde de sa décision, mais
les hommes qui sont a la lète de la France
et qui pousse la France sur le chemin des
aventures, ont déja, par le fait mème, assume
sur leur tète une si incommensurable respon-
sabilité, qu'on ne peut attribuer aucune va-
leur a leurs assurance lendant a dire qu'ils
s'arrèteronta tel ou tel point.
Cest sublime d'absurdilé, mais ces excita
tions a un nouveau Sédan servent les intéréts
des radicaux. lis s'en emparent done. C'esl
du palriotisme de cireurs de bolles.
BULLETIN TELÉGRAPHIQUE.
Rome, 9 juin. Mgr l'évèque de Nantes
est mort dans la malinée.
Chnmbéry, 10 juin.Les inondalions onl
détruit la voie ferrée et la route sur une lon
gueur d'environ 300 mètres sur le point du
territoire de Saint Michel. On déblaie avec
une grande activité.
300 voyageurs atlendent a Modane. Parmi
eux se trouve Mgr de La Tour-d'Auvergne.
lis pourront passer a pied aujourd'hui un
service de transbordement par voilure pour-
ra être élabli mardi.
GUERRE D'ORIENT.
Vienne. 11 juin.
La note russe adressée au cabinet anglais
a été communiquée ici avanl-hier et a pro-
duit une assez bonne impression. Notre gou
vernement la considére comme favorable a la
localisation de la guerre et, en consequence,
aux vues pacifiques de l'Autriche.
Vienne, 11 juin.
La Correspondance politique 'public un
télégramme de Saint-Pétersbourg porlanl
que la nouvelle d'un congé de six semaines
que prendrail le prince Gortschakoff est in
exacte.
Alexandrie, 11 juin.
Dix steamers égypliens ayanta bord 6,000
hommes de troupes, sous les ordres du prin
ce Hassan, viennent de partir escortés par
des cuirasses tures.
Le Daily 'félégraph publie les dépêches
suivantes
Soulina, samedi.
On attend d'un moment a I'aulre des
renforls de nuvires blindés; dés qu'ils arrivc-
ront une expedition se tnellra en route puur
une destination qui reste secréle.
Soulina, dimanchc.
Hier, on a subitement donné l'alarme.
irois vapeurs russes ont assailli les navires
tures qui slalionneut ici. Tant que le combat
a duré, la cannonade a été terrible. L'artille-
rie turque n'a jamais cessé de donner avec
des résultats magnifiques.
Les russes onl ten té de se servir de lor-
piIles, mais sans aucun succés. Leurs embar-
cations ont été coulées, l'une aprés I'aulre.
Les gens de l'équipage se sont noyés, ceux
qui n'ont pas péri ont été fails prisonniers.
La victoire est altribuée a un système
de defense spécial qui a élé adopté sur le
conseil d'Hobart pacha.
Les prisonniers vont être envoyés de
suite a Constantinople.
t'liroiiiqiic locale.
LE JUBILÉ PONTIFICAL A YPRES.
La veille du Jubilé, le soir du 9 Juin, nous
écrivions: Si le temps favorise la fèle, elle
sera vraiment un magnifique et unanime
hommage de nolre vieille et catholique
cité, au glorieux Jubilaire, au Chef vénéré
de notre Religion, au Saint Pontife ro-
main!
La prophétie étail aisée; mais, nos
adversaires eux-mèmes en devront convenir,
il élait impossible de se montrer plus com-
plétement prophètes. L'événemenl a dépassé
notre espoir, quelque confiance que nous
ayons dans le sentiment profondément ca
tholique de notre excellente population.
Le 10 Juin, le ciel et la lerre étaient ra-
dieux: la fète, unanime el magnifique, fut
telle que de mémoire d'Yprois, en aucune
circonstance, on n'en vit de pareille. Si nous
pouvons nous exprimer ainsi, ce fut comme
un immense Te Deum, mis eu action par la
population toute entière.
Depuis nos grandes artéres, la Grand' Pla
ce, la rue au Beurre, la rue de Lille, la rue
deMenin, les rues de Dixmude et de Thou-
rout, jusqu'a la rue des Tréfles ou du Para
dis, jusqu'aux plus petites ruelles el aux im
passes, oü vivent nos ouvriers ét nos pau-
vres, lout disparaissail sous les fleurs, les
inscriptions, les emblémes, les drapeaux et
les tentures. Partout, touchant accord de
la fidélüé a la Religion el de la fidélilé a la
Patrie, les couleurs nationales se ma-
riaient avec les couleurs pontificales. Rien de
piltoresque, dés l'aube, comme l'aspect de
nos rues, animées par une foule joyeuse, ex
pansive, pleine d'entrain, prètant la main
aux derniers préparatifs, assujetlissanta la
bate ici une draperie, la un écusson, un por
trait, un chronogramme ou un élendard.
Sous l'éclatant soleil de Juinla ville appa-
rut bientöt comme un vaste bassin tout peu-
plè de navires, frégates, corvettes ou brigan-
tins, pavoisés depuis la pointe des mats jus
qu'aux oeuvres-vives.
Rares et montrées au doigt étaient les
places vides et les exceptions. Nous avons
parcouru tous les quartiers: a peine par tou
te la ville avons-nous eomplé vmgtcinq fa
cades qui, soil le jour, soil le soir, proles-
laient, revêches et maussades, par leur dé-
nuementel par leur obscurité contre l'ivres-
se el l'irradiation générales. Pronunciamen-
to universel et lib re, qui alteste une fois de
plus combien est fort, malgré les attaques
réitérées de l'ennemi, le lien qui attache a
I'Eglise notre Mere et a son Chef vénéré nos
bonnes populations flamandes! Et qu'on ne
dise pas que l'élan ne fut passponlanè, que
la masse a obéi a une pression quelconque.
Non, pour obtenir ce résultal si complet,
il a sulfi de l'appel, adressé a nos conci-
toyens par quelques personnes honorables
el publié par nous le I'Juin. L'appel fait, ce
comité improvise a considéré sa mission
comme remplie: le respect et I'amour ont
fail le reste! Qu'on ne dise pas que la parti
cipation de plusieurs est due a lacraintede
se siugulariser, a la peur de se signaler a la
vindicte d'une clientèle. Non, lout lémoin
impartial conviendra que les ingénieuses
recherches d'un filial amour ont pu seules
inspirer un grand notnbre de décoralions.
Le matin, les Communions générales
avaienl atliré une foule pieuse el recueil-
lie. On se rappelle que les membres de la
Confer nee de Si-Vincent de Paul, les famil
les visitées, les adherents a l'OEuvre des pé-
res de familie, les apprentis patronnés s'é-
laienl déja, a I'occasion du Jubilé de notre
Saint-Pére, approcbés de la Sainle Table dés
le 21 Mai dernier.
Convoqués au local pour dix heures el de-
mie, les membres du Cercle catholique el de
la Conférence de Sl-Vincent de Paul seren-
dirent en cortége a la calhédrale, oü était
chanlée, a onze heures, la messe solennelle.
Ce fut une des splendours de la journée, que
ce cortége, celte masse profonde d'hommes,
appartenanl a l'élite de la population, porlant
a la boutonniére la rosette aux couleurs de
la Patrie et de la Papaujé, el défilanl sur la
Place publique, précédée de nos vaillantes
Fanfares catholiques.
La calhédrale regorgeait de monde, el
jamais cérémonie plus solennelle el plus tou-
chante ne s'accomplit sous ses golhiqnes
arceaux. Aprés la messe et Ie Te Deum son-
na, comme nous l'uvions annoncé, l'heure
du pauvre: d'abondantes distributions de
gateaux purenl être faites, grace aux libéra-
lités de nos amis, aux mères faisant parüe
de l'OEuvre de la maternité, aux enfants fré-
quentant l'école des Sceurs dites de Lu Motte,
el celle des Frères de la Charité. Un régal
étail préparé, le lendemain Lundi, pour tous
les peltls enfants des Sulles d'asile. Déja, le
21 Mai, les families visitées par la Conféren
ce de Sl-Vincent de Paul, les assistants aux
reunions de la Sle-Famille, les apprentis pa
tronnés, avaient eu leur part du gateau de
la fralernité catholique.
Que dire maintenant de l'illumination, de
ces cordons de feu, parcourant, demaison
en tnaison, la ville entière?Ce fut une
féerie élincelante sous un firmament ilahen,
un rayonnemenl de la terre répondant au
rayonnement du ciel!
Nous voudrions citer tous ceux donl les
splendides décoralions onl conquis les suffra
ges et l'admiralion de la foule; mais en véri-
té nous ne finirions pas. Nous ne pouvons
nous empèchcr de signaler cependant, le
magnifique portique qui décorait, rue d'EI-
verdinghe.l'entréede la denteurede Madame
Félix Vandenpeereboom. Pendant toute la
soirée, la foule se porta vers ce point de la
ville, et slationna a eet endroit, pour admirer
ce lutnineux edifice, hommage que distin-
guaient le goüt et la richesse. Dans les rues
de Lille, de Mettin, deTltouroul, dans la rue
au Beurre, dans la rue du Teinple, dans la
rue de la Bouche etc., les maisons religieu-
ses et les maisons parliculiéres rivalisaient
dans la splendeur.
Mais ce qui fut surtout caracléristique et
touchant, ce fut encore une fois, l'illumina
tion et la décoration des quartiers pauvres.
II faut renoncer a décrire la joie des hum
bles habitants de ces quartiers, quand les
visiteurs, et ils furent nombreux, ve-
naient admirer leur effort pour manifester
I'amour qu'ils portent au Souverain Pontife,
et y applaudir. Au résumé, aucune note
discordante n'a troublé oe concert de louan-
ges a l'immorlel Pie IX; rien n'a assontbri la
sérénitédela fète; rienou si peu de
chose que ce n'est pas la peine d'en parler.
Quelques gamins onl bien tenléde répondre
a un certain moment, par des huées ou par
des sifflels, aux acclamations joyeuses qu'ins-
pirait aux élèves du Collége épiscopal,
la vue des illuminations les plus réussies.
Mais ces manifestations hosliles, perdues
dans l'enthousiasme général, étaient si hon-
teuses et si timides, qu'an s'en est a peine
aperqu. La police d'ailleurs étail a son poste,
nous tendons cel hommage a la vérité; la
silhouette du banc de la correctionnelle, oü
ces gamins risquent fort d'aboulir un peu
plus tót, un peu plus lard, suffisait a répri-
mer des ardeurs gucuses, qui au surplus
eussent été absolument intempestives. N'en
parions plus; el ne songeons qu'a nous ré-
jouir, a bénir Dieu de la belle manifestation
catholique a laquelle nous avons assisté, a
louer nos conciloyens, qui ont fiéremenl et
généreusement affirmé leurs sentiments de
Foi, leur fidélilé et leur amour pour le Siége
de Pierre. Et portie inferi non prwvale
bantVive la ville et l'arrondissement
d'Ypres.
UN DRAPEAU PROSCRIT.
Nous devons a Pcquité de faire une rectifi
cation a ce que nous disions I'aulre jour des
instructions données par les membres de la
Commission administrative des hospices. II
n'est pas vrai qu'ils aient interdit tout emblê-
me ou tout lampion; l'événemenl a dé-
montré le contraire. II parait que ces mes
sieurs avaient aulorisé les établissements qui
relévent de leur administration, a arborer
les couleurs de la Vierge et leurs couleurs
nationales seul le drapeau du Pape élait,
dit-on, proscrit.
Or, quelle était la fète que l'on célébrait?
Le 50» anniversaire de la consécration epis
copale de Pie IX. Celle fète, ces félicitalions
de l'Univers catholique, s'adressaient done
avant tout el spécialement au Pontife.
En frappant d'interdil les couleurs de la
Papauté, c'est douc contre le Pontife, que
ces Messieurs des Hospices se déclarent, c'esl
le Chef suprème de notre Religion qu'ils en-
lendaient inéconnaiire.Et ils fonlaflichercette
protestation sur le faite d'édifiees, qui a tra
vers les siécles, ont conservé la caractére ca
tholique indélibileque leurs pieuxfondaleurs,
nos péres a nous, leur avaient imprimé! C'est
a des religieuses qu'avec une rare et délicate
tolérance, on impose cel outrage a la Papau
té! Et qu'on ne dise pas que le drapeau du
Pape représenle uniquement le pouvoir tem-
porei. On manquerait une remarquable igno
rance du droit public, admis par toutes les
puissances européennes el par la loi italienne
elle mème. Le Pape dépouillé est resté Sou
verain, entouré de toules les prerogatives de
la Souverainetc: ses ambassadeurs conser-
vent Ie pas sur les aulres, et son drapeau a
droit au respect de tous, a l'égal du drapeau
des plus puissanls potenlats. Si l'ordre dont
nous parions a éte donné, nous voudrions
savoir par suite de quelle aberration il l'a élé,
et sur quelle destruction subtile Messieurs
des Hospices onl bien pu se fonder pour se
croire aulorisés a prendre une mesure aussi
injuslifiable qu'arbitraire?
aux
PROPR1ÉTAIRES et ENTREPRENEURS
DÉPOT unique des Tuiles perfec-
tionnées aemboitement et recouvre-
ment de la
TUILERIE MÉCANNIQUE DE LEFOREST,
aux Magasinsde l'Uniori Commerciale
d'Ypres situés prés de la Station a
Ypres.
Ces f u i I es for men t d'exce 11 en tes cou-
vertu res imperméables au moyen
d'un procédé particulier de fabrica
tion.
El les se posent sans mort ier et s'em-
boitent rigourcuserncnt lesunes dans
les autres de manièrc a ne laisser
aucun vide et a. rendre nuls les frais
de reparation.
PRIX Fr. 100-00 les 1000.
Aux mèmes Magasins,
DEPOT de Pannes Franyaisos.
(18 par mètre carré.) Prix Fr. 65-00
les 4000.
Ces pannes sont faites d'une argile
grasse, sèchc et bien cuite.
AKTICLES I>K IIOOTI.
Chaux a 95 cent. la mesure. Picrres
de Tournai et d'Ecaussines. Pave
ments, etc. etc. Charbons gros-tout
venant a Fr. 2-50 les 100 KÜS.
FA1TS DIVERS.
KANTOOR
van den
Yolaii* CAPEIdLK.
TE WATOU.
DONDERDAG 14 JUNI 1877,
om 3 ure na middag, te Watou-
plaats, ter herberg en brouwerij der
weduwe De Rruyne,
OPENBARE VERKOOPÏNG
van eene
TE WATOU,
n .s ii u üi-:n Verb handen Molen,
inhoudende onder bebouwden Grond
Weide en Zaailanden, 4 hectaren,
61 aren, sectie C, nummers 48, 49,
50,71, 72, 90, 91, 92, 93o en 410, en
sectie B, nummers 602 en 603.
Thans gebruikt door de echtgenoo-
len Persoone-Pille, mits 630 franks
'sjaars, boven alle lasten.
Deze met tusschenkomst van den
Notaris BOUCQUEY, te Poperinghe.
Voor alle inlichtingen gelieve men
zich te begeven ten kantoore van den
Notaris CAPELLE, te Waton.
Ruchtbaarheid.
ÉTUDE
de
AAYAOA, lotnirc
it Coiiiincs.
EN UNE SÉANCE
fixée a JEU Dl 14 JUIN 1877, a 5 heures
de relevée, au cabaret le Soleil levant
a Comincs, avec l'intervention deMc.
VAN EEGKE, Notairc a Wervicq,
dont une a usage de Cabaret
avec 14 ares 87 centiares de Fonds et
Cour, situées a
COM I NES-BELG I QUE,
Ie long de la chaussée de Wervicq,
löüées a di verses personnes moven-
nant un loycr annuel de 1550 francs.
VENDREDI 29 JUIN 1877,
a 5 heures de relevée, au cabaret le
Chat, a Comines,
Ven te puhliqne
croissant sur environ 10 hectares de
Pil Al III ES DE LYS
A COMINES ET BAS-WARNÈTON.
Seule entree place du Theatre, LILLE.
EN VENTE, Belles occasions parmi lcsqucllcs nous citons
JUP0NS en belle percale d'Alsace, haut volant plissé a. Fr. 2,65
COSTUMES mi confectionnés en percale d'Alsace unie, elinée ou
cadrillée composés d'une june demi-trainc et d'une Elegante
Polonaise garnie de biais liserés aFr. 18,50
COSTUMES complets pour Dames et pour jeunes personnes,
fort jolis modèles en nouveaux tissus de fintaisie a. 39 et 29. Fr.
(6,840. B.)
pn'CU. Un enleriTineiil de 3* clajse
M. le boiu-gmeslrr de Schaerbeek vient
d'étre condamuéa buit joins de prison pour coups.
C'est flatteur pour un gardien de l'ordre public
Dédiéa WarnautUn gueiix Malinois qui
avait proroqué de* membres d'une Société flaman-
de d'A nvers, lors de ('inauguration du drapeau
dn Ulaamsche Bonda été condamné ii 2(5 francs
d'amende pur le tribunal correclionnel de Malines.
I. hoinme-boulet souffre d'un amendement
rentré.
I.e Cercle catholique d'Anrer* vient de re
medie a son président Belpaire une magnifique
cassette en argent cisclé, a I'occasion de sa nomi
nation de Chevalier de St-Grégoire-le-Graud.
Honneur au Cercle d'Anvers el h sou digne prési
dent
Le président du Conseil municipal de Paris
a élé arrêlé au surlir d'une Loge inaQonniqne.
C'est flatteur pour les Loges ct pour Ie consei'
municipal
Les laurier* de Miltiade empéchaient Thé-
mislocle de dorinir. Voila qu'on vent uffrir au
bourgmestre d'Anvers une cassette d'or renfer-
manl des menottes dito.
Les rois de la finance tombent aussi bien que
les plus obseurs rjeudiants. M, Prévinaire est
mort.
Le comte de Heust a visité Bruxelles.
Le service des bains a repris ii Ostende. En
guise d'inauguration, M. Van Iseghem s'est plongé
dans les fluts conune un vrai Triton. Miracle!
Miracle
La Chainbre discute toujour* Is loi electo
rale. Quand linira celle balangoire?
Les étudianls de Bnuelles onl cbanté sur
le parcours de la procession de la Féte- UienI'o-
dieux et abominable Van 't ongedierte der Papen.
L'iiupiété est canaille.
La manifestation italienne de mardi a fait
un four complet.
On dit que M. Anspach va devenir ambassa
deur a Londies. Ati! s'il avait eette bonne inspi
ration
M. Delexhy vient de se luxer le bras a force
de frapper sur son pupitre a la Chambre,
Le discours prononcé par M. Mineur pa-
raitra en brochure. C'est un magnifique exposé
de la question romaine.
M. Orts a dein indé grdee ii M. Jan«on puur
son mandat.
Les étranges paroles attribuées au Rui pen
dant la reception des autorités a Liége soul déinen-
tits. Tant mieiix
Le Congres de I Internationale a passé ina-
OH_!■*-