Total oes nominations de M. Baiia. Les jonrnaux gueux, a propos de la sup pression du collége officie! de Malines, nons opposent eet argument qu'ils croient vain- queur Ah Vous ne voulez plus payer notre enscignement, eh bien nous ne paye- rons plus voire culte Tout 1 orchestre li beral execute ce thêtne depuis 1 ophicléide fa VEcho du Parlement jusqu'aux fifres de la Chronir/ue el aux mirlitons de la Gazelle. II y aurait beaucoup a dire sur ce sujet, Contenlons-uous de signaler quelques principes essentiels 1° Le budget du culte calholique est l'ac- qnillcment d'une dette reconnue, un mode de restitution organise par le Concordat; il n'en est nullemenl de mème du budget des écoles. 2° Le budget du culte calholique est obli gatoire en verlu de la Constitution et des lois; nous attendons encore loujours qu'on nous cite tine loi qui oblige le Conseil com munal de Malines a subsidier Ie collége dc Pitzembourg, 3° Le budget du culte calholique répond a son but qui est de pourvoir a I'existence malérielle de l'Eglise calholique; le subside alloué au Collége communal de Malines ne répondait plus au sien qui était, ou du moins qui devait èire, de favoriser un enseignc- menl égaleirient accessible a toutes les famil ies de la commune. Que les libéraux volent contre le budget du culte calholique, le jour oü ce budget serail par exemple, comine il Test en Prusse, affectau vieux-calholicisme, nous le com- prendrions et nous voterions comme eux. C'esl précisément en verlu de ce mème principe que nos amis de Malines out vote contre un enseignemenl qui est gueux cl qui ne devrail pas l'èlre. QUE L'ON COMPARE ET JUGE M. le ininistre de la justice est, depuis quelque temps, l'objet des attaques eonstan- tes de la presse libérale; il ne pose plus un acte que les esprits du dernier ordre, qui patangen! dans celte presse, n'y trouvent a mordre, el quand i! n'en pose pas, ils se inellent a invenler des mensonges pour avoir a venger ici tine animosité particulière, la mie déception qui était inevitable. Mais du moment que celte presse articule et spécifie ses griefs a charge de I'lionorable M. De Lanlsheere, elle se prépare une défaite com pléte, ses inspirations lombent a plat elle n'a quelque chance de pouvoir en iniposer que pour autant qti'elle se renferme dans le cercle des accusations vagties et générales. La Flandre, libérale va expérimenten coni- bien cela est vrai. Ces jours derniers, elle avait péniblement et déioy a lemen t dressé une lisle de quelques magistrals nommés par M. De Lanlsheere, et en groupant arbilrairement leurs notns, elle voulait faire accroire que I'lionorable chef du département de la justice n'avait nommé que des calholiques dans la magistralure des Flaridres, assertion fausse et reconnue telle par cenx-la mème qui I'articulent; ear si elle était exacte, comment expliquerait-on les attaques fréquentes que la presse conserva trice a dirigées contre M. De Lanlsheere pour avoir fait trop pencher la balance du coté du plateau libéral Malheurensemcnt, nos plaintes et celles de nos confreres ne sont que trop fondées. et I'inspirateur bien connu de la Flandre libé rale a manque one occasion propice de se laire. Qti'il éltidie done les maximes arabes et s'y conforme il ne peul qu'y gagner ce qui lui manque soit comme magistral, soit comme rédacteur en service extraordinaire. Voulanl préciser nos dires. nous avons dressé la statistique des nominations l'ailes dans nos Flandres par M. Rara ainsi que par M. De Lanlsheere, el quoique ce dernier n'a it pas eu la chance de pouvoir renouveler a pen prés toulo la magistralure, il a tenu a honneur de ne pas imprégner celle ci de l'espril de parti, alors que M. Rara n'a eu en vue que de créer et de consohder le libéra lisme judiciaire. La comparaison que nous clalilissons pour les Flandres, il nous est loisihle de Ia dresser pour les a tit res provinces; inais pour le mo ment celle-ci suflira pour eonl'ondre les tlé- tracteurs déloyaux de I'lionorable ininistre de la justice. La Patrie a qui nous empruutons les lignes qui précédent, donue ici successivement el nominativement la lisle des nominations fai- tes en l'ordre judiciaire dans les deux Flan dres par M. Rara, ainsi que par M. De Lants heere. Voici sa conclusion. Maintenant récapitulons Catholiques Libéraux. ou étrangers aux partis. 25 juges de paix, 25 0 22 substituts, 21 1 6 procureurs du roi, 5 1 2G juges, 25 0 9 président^ el vice- présidents, 7 2 5 officiers du [larquel de la cour, 5 0 Tolaux 89 4 Entrees dans la magistraturè Juges de pai\ 22 Substituts 9 39 tons libéraux. juges 8 Total des nominations de M. De Lantsheere. Catholiques Libéraux ou étrangers aux partis. 22 juges de paix, 0 22 15 substituts, 4 11 6 procureurs du roi, 5 1 16 juges, 3 13 8 presidents et vice- présidents, 5 3 3 officiers du parquet de la cour. 2 1 Tolanx 19 51 Entrees dans la magistraturè. Juges de paix 19 Substituts 8 Juges 9 Total 36 catholiques ou étrangers aux partis. En résumé, sur 93 nominations, faites dans nos Flandres, M. Bara en accordait 89 au libéralisme le plus accentué, tandis que M. De Lantsheere, stir 70 nominations, en donnait 19 a nos adversaires, alors mème que, dans Ie ressort de la cour d'appel de Gand, la magistralure toute libérale inspirait une juste défiance et rendait un retour a dc meilleurs erremerits indispensables. La comparaison que nous venons de faire juge ct condamne non-seulemenl la gestion dc M. Bara. inais aussi les injustes et dé loyaux détracteurs de M. De Lantsheere. VAventr des Flandresdans un article fort long et très-péniblemenl élaboré, essaie de répondre au démenti qui lui fut infligé par le Journul de Bruges, relativement a la question des vieux papiers de la bibholhéque communale, démenti appuyé sur la missive peremptoire de MM. De Vriendt. L"A»enir ne se tirera plus de l'irnpassé oü il s'esl fourré; a quelques faux fuyants qu'il prenrie recours, il n'essuyera pas le soufïlel qu'il a recti et il restc pris en flagrant délit de mensonge MM. De Vriendt ne lui ont re mis auctiri livre, ne lui ont jamais de- mandé sa publicité. Conslatons que la plupart des jonrnaux gueux qui avaient avalé sans broucher l'é- i orme canard de leur confrère brugeois, se soul empressés de reproduire la rectification du Journal de Bruges. Le Progrès d'Ypres, presqueseul, ne vent en démordre. INTÉRIEUR. Un corresponds!)! dn Coumer de Bru- xetles s'éléve avec raison contre un alius que nous nous faisons un devoir de signaler a l'attention des autorités supérieures «Nous lisons aiijourd'htii dans le Journal de Bruxelles et la Betyigue Ie communiqué suivant Le régiment des guides est parti mardi 14 aoüt de Bruxelles pour le camp dc Beverloo. II fait étape a Louvain. «Ou aurait bien du ajouter un hélas et dire Ce régiment est parti de Louvain le 15 aoüt, de grand malm, malgré les pres criptions el les protesialions reitérées de I'au- lorilé militaire devanl les Chambres beiges et les deputations des catholiques qui out demandè maintes I'ois au département de la guerre d'inlerdire les mouvemenis des trou pes, les corvées et les inspections tnilitaires les dimanches el jours de fête légale. Le 15 aoüt, jour de l'Assomption, est bel el bien une fète reconnue par la loi. Or, voiia lout un régiment dont pas un seul homme n'a pu ee jourreniplirscsdevoiis religieux. Voila comme quoi, dans les bureaux du ministère de la guerre run continue les anciens erremeuts, malgré le ministre, de- vons nous dire, quia promis devanl le pays ct devant les deputations calholiques de ne plus lolérer pa rei Is abus. Quel motif a i-on eu, quelle nécessitè y avait-il de faire parlir Ie 14 le régiment ties guides pour arriver Ie 15, vers une lieure, au camp de Beverloo Pourquoi ne pas faire partir les guides le jeudi 16 de Bruxelles et les faire arriver le vendredi 17 au camp Le pays étail-il mis en danger par un retard de 48 heures? »A ce sujet, je puis vous citer une phrase d'une honorable mére de familie de Louvain, qui, au milieu de rindigrialion générale, disait en pleme société Vraimenl, je préférerais voir porter rnon fils au cimeliére que de le voir incorpnrè. L'an prochain, ce fils doit tirer au sort, maïs l'argent pour le reinplacer est prèt. Tant ceite pauvre mére craint la perdition de son fils sous le rapport moral et religieux de l'arinée! REVUE POLITIQUE. De nouveaux lélégramuies, en daled'hier, recus siiiiullanémenl par le Tunes, le Daihj News, amis des Russes, et par le Daily Te legraph qui penehe pour les Tures, annon- cent t|ue Suleyman Pacha a emporté les prmcipales positions du général Radetsky dans le defile de Chipka. Ces informations ne sont pas conlrediles par celles qui nous arrivent du quartier-gé ncral russe oü l'nn avnue des peril's énurrnes en annoncanl renvoi de nouveaux renforls sous le commandeineni du general Nepokoi- tclnn-ki. En Arniénie. comme nous l'avons dit Mer- credi, Moukhiar-Pacha vienl de livrer une nouvelle bataille dans les plaines de Kars. Celte bataille parail ét re la plus considerable de tonles celles qui jusqn'ici out eu lieu en Asie. L'avanlage a élé du cóté des Tnrcs. j puisqu'ils sont restés maitres du champ de i bataille et ont infligé aux Russes des pertes plus fortes qu'ils n'en ont subi eux-méines; mais, autrement, celte affaire, qui a eu lieu Samedi, ne parail pas avoir des conséquen- slratégiques. La Portes'est alarmée de l'esprit insurrec- tionnel qui régnodans les provinces limilro- phes de la Grèce et qui coincident avec les armements considérables que fait Ie royau- me hellénique. Elle a fait savoir au cabinet de Londres, par un? note, communiquée par M. Masurus, qu'elle ne tolèrerait plus ces agitations et que si la révolte éclatait enThes- salie l'armée lurque entrerail en Grèce et irait jusqu'a Athènes pour exlirper le mal dans sa racine. ITALIË. Le gouvernement stibalpin entend consa- crer en Balie le principe libéral de la sé- paration de l'Eglise et de l'Elal. L'arlicle I" de ce projel porteen effet Le gouvernement procédera a la séparation de l'Eglise et de l'Etat et ne se mèlera en' rien (sic) de ce qui a trail aux questions de religion el de culte. Malheureusement les buit articles qui sui- vent sont le flagrant contre-pied de ce pro logue et aboutissent a élablir la Constitution civile du clergé et l'absorplion de l'Eglise par l'Etat. Les voici 2°Les populationsinléressées pourvoiront, sous la tutelle des autorités (sic) a leur situa tion religieuse en choisississanl librement les minstres du culte qu'elles préféreront. 3° Les bi ens des messes épiscopales passe- ront dans les mains de la deputation provin ciale, laquelle nonimera une commission composée de persönnes de toutes les classes pour en assurer la conservation el la trans mission a des citoyens qui seront reconnus selon les regies établies. 4° Les biens des paroisses passeronl sous Cadministration d'unconseil paroissial com pose de persönnes du pays, qui en investira ia personae ou les persönnes que les popula tions désigneronl, suivant les régies qui se ront établies. 5° Les conseils seront chargés de l'admi- nistration et de la surveillance de la maniérc qui sera indiquèe par la loi. 6° Le gouvernement conservera le droit di exequatur-, mais le conseil diocésain pour- ra refuser de reconnoitre un évèque qui n'aurait pas été choisi on bien accueilli par les populations et lecleigé intéressés. 7° Les paroissiens réunis en assemblée pourront accueill r la proposition de l'Evèque ou nommer librement un curè de leur con- fiance, et la loi reconnaitra celle nomination. 8° Les cérémonies extérieur es du culte seront assujetties aux r'eglements de police. 9° L'administralion des économals, du fonds pour le culte et celle qui foncliorine prés le ministre de grace el justice seront a holies. Ce qui acliéve de caractérisèr cetle oeuvre monstrueuse, c'est quYIle est représentée par ses auteurs comme la conséqnence de la ioi dite des garanties, édiclée pour assurer l'indépendance de l'Eglise et la liberté du Souverain Pontile On nest pas pluk impudent. Après cela il n'est peut-èire pas mauvais de voir le libéralisme définir ainsi théori- qunmenl, pratiquement et législativemenl ce qu'il entend par la séparation de l'Eglise et de l'Et.at. II est assez facile de faire menlir les mots; mais il est plus dilliicie de faire mentir les fails, suriout Ibrsqu'il's parient un langage aussi significalif, aussi brutal el aussi odieux que ceux que nous venons de rapporier. ALLEMAGNE. On lil dans la Germania de Berlin Les Russes valent les Turcs et les Turcs valent les Russes. Les tins et les aulres sont des modèles de férocile. Les Tartares, les Mongols, les Rosniaques, les Cosaques, etc., de l'armée Russe, valent ahsolumenl les ha- schi-hoiizouks. Aussi la guerre d'Orienl n'est qti'uri double fléau. Ou ne peut nier que, dans ce jugenient sommaire, il n'y ait un fonds de vérité. Nous lisons dans une correspondance des bords du Rh in Le télégraphe vous aura déja mandé que la reine mére de Bavière, récemmenl con- vertie a la foi calholique, s'est ren due a Mar- pingen le jour de l'Assomption. La duchess de Bavière, sceurde l'unpératrice d'Auiriche, cl la princes.se de Tour el Taxis, y sont éga- lement arrivées Ie 14 aoüt. La reine el la princesse out pris part a tons les exercices des pélernis. Plus de 20,700 persönnes se sont irouvées a Haertelxvald le 8 aoüt1,000 a 1,200 pélerins y onl passé la nuit en chan- lanl et en priant, non loi» de la fontaine. Rappelons ici que les apparitions de la Mere de Dieu, qui ont continue jusqu'a cejour, doivéhl encore se reproduire jusqu'au rnois d'oclobre, la sainte Vierge ayant dit aux jeu- nes vovantes (Ie I 1 aoüt 1876) qu'elle appa- raltrail encore pendant quato'ze mois elle disait treize mois le 11 septembre suivant.» Ou écril de Marpiiigen, Ie 20 aoüt, a la Germania Le pèlerinage est plus aniiné que jamais. Du mardi au mercredi. 15 a 20,000 persön nes ont passé la nuit ici el duns les villages vqisins. L'Assomption e.>t la fête patronale de Marpingen. La princesse de la Tour et Taxis avec ses fils et sa suite était la semaine derniére ici, avec beaucoup d'autres person nages dislingrtés de tons les pays, l'Auglelcrrj et l'Amériipie comprises. I.a source de Bartel xvald est loujours houchée ct sèvéreinent gardée, l'eau se perd dans un lit étendu de sorte qu'il n'est plus possible d'eu puiser nolle part. La fonlame de Marie prés de l'é- glise est au contraire constamment entourée de pélerins qui eherchenl a recueillirde l'eau. D'antresgronpestrès-nombreux prient con- linuellement a haute voix, a vee emotion devant la statue de la madone et la oroix.Je n'ai en core rencontré autant de piélé et de recueil- lement dans aucun autre lieu de pèlerinage, mème a Lourdes. oü les indifférents et les incrédules manifeslenl hruyamment leurpro- vocante arrogance, landis qu'il serail impos sible de trouver ici une seule personne qui n'exprime hautement sa foi ct sa devotion. Jamais je n'ai été lémoiri d'un spectacle aussi sublime d'unanimité de sentiments. Aussi, inalgré la presse, n'y a-t-il pas a déplorer la moindre bagarre et tout le monde se com- porte dans les auherges avec un calme et un silence admiralties. On dirait qu'une sorle d'almosphère solen nel le de fête tranquille et joyeuse plane sur Marpingen. Des guérisons miraculeuses se produisenl tons les jours. Malheureusement il y a des points noirs a rh'öfizon*. Le prince de Bismark a écrit de sa propre mam a Treves au sujet de Marpingen et a retire le soin de l'affaire au président de régence de Wolf, pour la confier a M. Boeit - cher, ^administrateur des biens du diocése. Le prince est trés-mécontenl que de Wolf ne se soit pas mis a la hauteur de sa lache et n'ail pas réussi a démasquer la fourberic de Marpingen. M. Boellcher s'efforcera de gagner ses éperons. Inutile de réfuter la fable des deuxjennes filles noyées dans la source miraculeuse. C'est un canard sans ailes. Ajoutons cepen- dant que la police se monlre on ne pent plus indulgente et airnable envers quelques jeunes filles venues a Marpingen pour y jouer scan- daleiiseinent a de fausses apparitions, sans toutefois que les pélerins se soienl un seul moment laissé tromper par ces drólesses. La derniére letlre du correspondant New- Yorkais du Précurseurcontient un aveu qu'il nous parail utile d'enregistrer. Nous ci tons La grande et terrible gréve des employés des chemius de fer est complétement lermi- née, rnalériellcment du moins, et pour le présent. Lorsqu'elle a commencé, ruil parmi ceux qui s'y ehgageaient ne prévoyait quelles seraienl les triste consequences, dans la pensee dos chefs comme des soldats, de cetle Formidable levce de bo.ucliers; le mouvement devait ét re avani tout pacifiqne el spéciale- ment passif. Les malles et les voyageurs ne devaien rencontrer aucun obstacle. II était spécialemcnt recommandé de ne causer au cun dommageaux voies ou au materiel des lignes comprises dans le programme. Mais tons ces beaux arrangements n'pnt abouli a rien. Aux grèvistes sont venus s'adjoindre des masses oisives que l'on rencontre dans toutes les grandes villes, et ces elements datigereux que Ion retrouve parlont, qui n'ailendciit qu'une occasion et qui saisisserit la première emotion populaire, Ie moindre trouble, pour don ner sat isfaci ion a leurs inst incts el se livrer au pillage et a la destruction. C'esl la qu'il faul chèrcher la cause veritable des excès de tous genres qu'il a fallu réprimer et de tous les malheurs qui en sont résultés. Eb. bien, du YEscaul, ce sont précisément ces masses oisives, ces elements dangereux que la gueuserie beige emploie quand elle vent faire éclaler la sponianéilé foudroyanle. Alors les instincts bruiaux sont déchainés on liurle, on moleste les citoyens les plus inoffensifs, on frappe, on assomme, on sac- cage, on pille, et le Précurseur appelle ces ignobles excès des manifestations pacifiques ct legitimes. NOMINATIONS ECCLÉSIATIQUES. Mgr l'Evèque de Bruges a nommé: Curé a Eerneghem. M. Tahon, vicaire de SS. Pierre el Paul, a Ostende; Curé a Meetkerke, M. Valcke, vicaire a Ramscapelle, lez-Nieuporl; Directeur des Soeurs de Charité de Heule, M. Verl iest, professeur au Petit Séminaire de Roulers. ACTES OFFICIELS. Un arrèié royal du 22 Aoüt approuve le budget de la Flandre occidentale. Au Concours ouvert a l'occasion de l'Expo- silion extraordinaire d Horticulture a Anvers, M. Francois Prooi, arehilecte de jardm a Poperinghe, vienl de remporter le lr prix. une medaille eu vermeil encadrèe, pour sou plan de campagne. N'OUVELLES D1VERSES. A peine promiilgnée. la loi nouvelle sur la réfpnne é'e.clorale suscile déja de nombreu- scs critiques suriout dans le camp liberal. Elle avail été édiclée suriout dans Ie bul de rendre impossible les billets marqués. Or, voici e'tiii correspondant de Vindé pendance signa le a ce journal jusqu a douze cents mamères différentes de iriarqner les bulletins pour la prochameéleclion parlernen- taire a Gand. Et Ie brave homme ajoute m0. deslement qu'il en pourrail indiquer davan- lage Le procédé est trés simple il consiste a user pour couvrir les carrés adjoints aux noms des candidats, tantöi de la croix grec que, lantól de la croix deSl André. La per mutation de ces deux sigues peut s'opérer de mille manières. II est vrai que s'il est encore possible de inarquer les bulletins, il est plus difficile de conlróler l'apposition des marques. Le Court ier de Bruxelles public la note suivanle Nos lecteurs n'ignorenl pas que l'autori- té communale vient d'unposer aux catholi ques de Bruxelles un cimeliére de promisctii- lè. Nous savons de bonne source que S. Em. le cardinal Dechainps. archevèque de Mali nes, est sur le point d'adresser, a celte oc casion, une lelt re pastorale au clergé et aux lidèlcs de la capita le. Ou écril de Bruxelles a la Patrie La succession de feu M. le lieutenant gé néral Pletinckx, commandant supérieur des gardes civiques de Bruxelles, est plus en- viée que jamais. [I y en ce mornet)l une de mi douzame de genéraux pensjoiiiTés qui sol- licitenl ce généralat en pantoufles. On cite aussi parmi les plus ardents solliciteurs M. le colonel d'étal-major Sioefs qui a contjuis tous ses grades civiques sous les généraux Pctithan et Pletinckx. A ne consulter que l'anciennelé acquise dans les rangs de la tni- lice citoyenne, M. Sioefs a le plus de litres. En outre c'est un homme pacifiqne el bien vu de la bourgeoisie brtixelloise a laquelle il apparlient. Mais il est fort probable qué l'on voudra autre chose qu'un colonel de Dimanche pour commander les légions de BruxellesLeopold 11, comme sou pére, tiendra a placer a leur lèteun ancien géneral, ce qui du resle a eu lieu depuis trés-long- temps. Attendez-vons done a voir nommer en remplacement de M. Pletinckx un vrai général, peut ètre bien M. le lieulenant-gé- néral Maréchal qui va èlre pensionné pro- chairiement. En fail de nominations probables j'ai éga- lement a vous citer ceile de M. d'Hane-Stèen- huyzeancien représentant d'Anvers, en qualiié de commissaire d'arrondissement a Termonde. Le chef du cabinet, M. Mulou, est aclnelle- menl altemt assez violèmnienl par la goutle. II est mème a craindre que cetle indisposi tion ne lui permetle pas d'assister a la pre mière messe de son fils qui est josuite a Lou vain, messe qui sera dite dans la première huitaine de Septembre, M. le ministre de la guerre est égaleinent soutfrant. C'est sans doute cette circonstance quia contnbué, dans ces derniers temps, a faire parler de la retraite de ce haul fonc- lionnaire. Ou écril de Bois-d'Haine J'ai pu assisler, le vendredi 17 Aoüt. a l'étoiinant spectacle qui se re-présente, cha- que vendredi, en la personne de Mlle Louise Lnlean. Ce n'éiait pas pour la première fois que j'elais témoiii de ces fails merveilleux: j'avais vu deja la stigmalisèe, il y a plus de deux ans. Je i'ai trouvée changée el affaiblie. J'élais accoinpagné d'un ecclésiastique nous avons troiivè a Bois d'Hauie de noiii* breux visiteurs, tant ecclésiasliques que laics, entre aulres M. Vngiianlt rédacteur du Mondede Pans, M. le directeur des Fréres de Renalx, plusieurs anglais, trois Roubai- siens, des religieuses, un supérieur de grand séminaire et un prèlre du diocese de Laval. Arrivé trop lard a Bois d'Haine, je n'ai pu assisler a la communion du matin. Plusieurs de vos lecteurs, du resle, en out été témoins, el ses èdifianles parlieularilés ont été deja décrites dans ce journal. Je ne les répéterai pas, me bornant a redire les fails dont je fus témoin durant l'extase de l'aprés-midi. Vers deux heures, nous quittions le pres-> by tére pour nous rendre a la maison de Ia familie Laleau, devant laquelle nous atten- dimes un certain temps. On n'introduit au cun élrariger avaui que Louise ne puisse plus rien voir de ce qui se passe autour d'elle. Nous enlrames an noinhre de quinzeenviron: Louise était sur son lit et en extase. Les stigmates des mains saignaient abondamment rougissant les linges ètendus pour préserver le lit. L'expression des trails de Louise est indescriplible. lis expriment une attention extréme el une profonde douleur, unies a une admirable sérénilé. Ses mains se tienoent a demi soulevées. Alors, un ecclésiastique présente a Louise divers objels de piété: elle sourit, plus ou moins fori; a I'approche de certaines reliques, elle sesouléve enliérement sourit et veut les saisir. Elle sourit égalemenl devant la main consacrée des prètres; elle

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2