1
li
SI
de la patrie! Quelles que soient les difficultés
qui vous enlourenl et les suggestions qui
vous obsédenl, deineurez fidèles a vos ori-
gines, a vos promesses, a toutes les tradi
tions du parii conservateur et catholique.
Mieux vaudrait encore, s'il fa I Iait en venir a
celle exlrémité, quitter Ie ministère dans
Pintérèl du pays et avec l'appui du pays que
de si maintenir a son détriment et en trahis-
sanl ses vceux. Le parti libéral vous guelte,
vous tend des piéges et sème de lorpilles
l'aréne parlementaire. Ne vous laissez pas
surprendre, ne condescendez pas a des com
promis trompeurs et ayez confiance dans le
pays si vous voulez qu'il continue a avoir
confiance en vous.
L'une des plus grandes fautes que le parti
conservaleurpourrait commettre au pouvoir,
ce serait de trancher la question militaire
contrairement au sentiment public et aux
véritables intéréts de la nation. Cetle faule,
les libéranx voudraient bien enlrainer le
ministère et la majorilé parlementaire a la
consommer. Nos amis sont averlis Plutöt
que de ruiner nos espérances et de s'abaisser
a une triste palidonie, il faudrait laisser a
certains doctrinaires donneurs de conseils le
peu enviable honneur d'exécuter eux-mêmes
leursavis suspects pour bienlöt les expier.
Dans cette grave question, au jour des scru-
tins décisifs, le pays sera et demeurera avec
ceux qui auronl été el qui demeureronl avec
lui.
esclave, cornme un instrument dans les
mains d'un parti irréligieux se gardent
souvent eux-mèmes de confier leurs eufanls
aux écoles du genre de celles oü ils obligent
par la famine le pauvre d'envoyer
les siens.
Voila done oü tendent les idoldtres de la
liberté, los gens qui prétendent ne vivre
que pour améliorer le sort de la classe la
plus intéressante de la société.
La propagande par Sexploitation de la
conscience du pauvre.
O CHARITÉ libérale
Eb bien! si un pareil malheur devait dés-
honorer la Belgique en se généralisanl, on
verra ce que peut la vraie charilé, la charité
catholique. Comme le dit justement le Bien
PublicVOEuvre de la Sumle Enfance va
jusqu'en Chine arracher les peiits eufanls a
la voracité des pores: nous saurons bien, en
Belgique, arracher les petits enfants au fa
natisme des gueux
VOS ENFANTS Oü PLUS DE PAIN.
Les honnètes gens ne savent pas assez
ce qui se pratique conlre la liberté de con
science, dans les régions oü le libéralisme
domine. Anssi est-ce un devoir pour la presse
catholique de signaler les agissements gueux
el de se répéter saus cesse sur ce sujet afin
de faire entrer la lumiére dans les esprits.
Dans bien des villes, a cöté des écoles
gardiennes et des écoles primairescalholiques,
on rencontre des écoles libérales, qui ensei-
gnent ce que veut l'aulorité libérale oü, s'il
s'agit d'écoles li bres, qui éduquent l'enfant
a la mode libre-penseuse.
La Constitution, en décrétant la liberté
de conscience, oblige a laisser aux parents
le choix entre lesdiverses écoles. Pour les
riches, pour les bourgeois indépendance,
pas de difficullé. Leur choix est libre.
L'ouvrier et le pauvre out le mème droit.
En fait, le despotisme libéral est la qui s'in-
terposeenlre le pére et l'enfant.
Le libéralisme a peur des écoles catho-
liques d les hail. II trépigne de colére en
les voyant tanl recherchées. Regardant SES
propres écoles délaissées, il ne irouve d'au-
tre moyen pour lespeupler quedes moyens
d'action
II dit a l'ouvrier, au pauvre: Livrez nous
vos enfants livrez-nous leurs ames oü vous
n'aurez pas de pain
Le pauvre répond je suis catholique
je veux que mes enfants demeurenl honnètes,
croient en Dien et je ne puis sacrifier leur
bonheur.
Peu in'importe, veprend le libéralisme,
exploitant amsi ignoblement la misère a
son profit. II me faut voire autorité pater-
nelle, voire liberté, voire conscience,
ou vous mourrez de faim.
N'est-ce pas la plus poignanle des oppres
sions, l'oppression des faibles, des malheii-
reux, qui ne peuvenl échapper au jong
humiliant sous lequel on veut les river
Le plus vulgaire sentiment d'honneur
réprouve énergiqnemenl d'aussi odieux
agissement.
Non, il n'est pas permis de specifier sur
la pauvreté pour ravir au pére le droit de
donner a ses enfants une education rehgieuse
Le malheur commande le respect; el la liber
té des deshéfités du siècle devrait èlre plus
que les autres a l'abri de toute atteinte. Au
lieu de respect, c'est l'esclavage dans sa for
me forme la plus navrante.
Et une fois le principe aduiis.oü ahoulira-
l-onII se trouvera des gueux pour poser
aux pauvres les conditions les plus èpouvan-
tables
Vous n'irez plus a l'Eglise, ou plus de
pain
Vous apostasierez, on nous vous retire-
rons nos secuurs.
Vous ne baplisercz plus vos enfants, ou
nous vous laisseruns mourir de faim.
Nous avons besoin de vos filles comme li
gurunles dans tel theatre, dans tel cortege
ueslinc a couvrir de boue la religionhvrez-
|os nous, on gare aux représailles!
Et ceux qui iraitenl le pauvre comme un
QUESTION SOCIALE.
Nos lecleurs ne sauraient nous en vouloir
de revenir avec insistance sur un sujet traité
déja maintes fois: la nécessité pour les ca-
tholiques de créer el de développer, spécia-
lement dans les villes, un enseignemenl pri
maire, religieux el libre.
Notre devoir est de surveilier et de suivre
pas a pas les manoeuvres du libéralisme. Or,
nous voyons, dans plnsieurs cités importan-
tes, s'opérer lentement mais sürement un
véritable travail de déch ristia nisa I ion par la
voie de l'enseignement primaire officiel. La
loi de 1842 n'est plus qu'une apparence, et
Ton travaille sous ce couvert a alleindre un
bul diamétralernent opposé aux intéréts reli- i
gieux et moraux que le législateur avail en I
vue de sauvegarder. Ce bul a été avoué par j
un de ceux qui le poursuivenl avec un Itai-
neux acharnement: arracher des dines a j
l'Eglise.
Quant aux moyens, ils sont multiples, et 1
souvent détonrnés.
Ou cache sous la couleur d'un beau zéle
pour l'instruction un véritable prosélytisme
anli-catholique. Le catéchisme est l'objet de
dédains affectés, d'une exégése ralionaliste,
de commenlaires perfides, quelquefois de
sacriléges railleries. Quant au prètre, on
cherche, pour annihiler son influence, a le
couvrir de ridicule el de mépris. Un des
premiers soius de nos gueux d'école est d'ail-
lenrs de délruire I'effet de son enseignemenl.
Par contre, sous prétexte d'mspeclion, de
tournée pédagogique, livgiénique, etc., les
minislres du libéralisme, les ravisseurs
d'tunes s'installent d litre d'autorité dans les
écoles el v tendent leurs filets.
Nous ne faisons ici qu'esqnisser a grands
traits une situation dont nous ponrrions ac-
centuer les détails et qui, tons les jours, sous
nos yenx, se generalise et s'aggrave. Les
faits, d'ailleurs, ne sont ni conteslables ni
contestés.
Le rrial est done patent et il étend ses ra
vages.
Le reméde est par conséquent urgent el il
faut lechoisir prompt el efficace.
Or, comme nous l'avons dit cent fois et
comme d'ailleurs l'expérience I'alteste, c'est
tout d'abord sur eux-mêmes que les catholi -
ques doivenl compter, nprés Dieu, pour dé-
fendre leurs droits et leurs intéréts les plus
chers. pour sauvegarder I'avenir religieux
de nos jeunes généralions. Rien n'empêche
après cela de comballre Ie libéralisme sur le
terrain politique, de denoncer sa propagan
de, de lui refuser les subsides qu'il réclame
sous Ie spécieux prétexte d'éclairer les esprits
el en réalité pour les empoisonner.Mais avant
tout, il faut que nous mettions nous mêmes
la main a l'oeuvre et, comme nous l'avons
dit souvent, qu'au fur el a mesure des besoins
nous réalisions pour l'enseignement primai
re ce que nous avons su accomplir sur le
terrain de l'enseignement supérieur et
moyen.
M. Vandevelde est admis faire va oir ses
droits a la pension el autorisé a oonserver Ie
litre honortfique de ses functions.
M. le gouverneur de la province vicnt de
faire les nominations suivantes dans Ie pef-
sonnel de son administration
Chefs de division MM. Louis Robyn et
Liévin Valcke.
Chefs de bureau: MM. Louis Herreboudl et
Leopold Goethals.
Com mis de lre classe: MM. Louis Goelinck
el Amand Meneboo.
Pour que cetle Iramegueuse réussisse, le
concours des institutenrs et des inslilulrices
est, sinon absolurnent indispensable, tout au
moins extrêmement utile. Ausst le libéralisme
s'occupe- t-il avec un soin pai liculier du re-
crutement de ces aux ilia ires. On les forme de
longue main a devenir des anli-catéchistes.
Jusqu'il y a qnelques années, les inslitu-
leursel les inslilulrices, méme dans les vil
lages, off'raient généralemeut aux families
des garanties de religion. Un grand uombre
paruii eux comprenaienl le bul élevé de leur
mission et s'elïorcaient dans un esprit vrai-
ment ebrenen tie seconder I'action du prètre
el de développei cliez les enlants les pieuses
traditions du foyer domestique.
Le progrès est en train de changer lont
cela. Le libéralisme classe décidémenl l'm-
stiiuieur ou l'instiluirice qui comprendrait
chrétiennement son röle parmi les abus
d'un autre age. Ou leur demaiide mainte-
nanl de faire de la propagande libérale, de
devenir les aulagonisles du prètre, d'elTicer
de l'espril des enlants comme autanl de su
perstitions les premiers rudemenls de reli
gion appris sur lesgerioux iriaterneis.
Conférences, soeiélés, lectures, instruc
tions spéciales, Congrés, rien n'est epargne
pour former les promoteurs et les piomners
de l'oeuvre de déchristiamsation entreprise
dans nos écoles. Mille moyens sont employés
pour modeier le corps enseignant a l'exem-
ple et a l'image de cette société libérale dont
Vander Taelen disait: Tous Gueuxtou-
les Gueuses. Naturellemenl ceux qui se
plienl a la pensèe des iri«pirateurs de la secte
out tons les litres a l'avancemenl el aux fa
veurs. Quant aux instituten rs calholiques.
ils sont suspects, vus de mauvais oeiiabreu-
vés de degoüts, exclus de toute promotion,
si bien qu'au bout d'un certain temps ils se
voient forces d'abandonncr la carrière!
MAISONS OUVRIËRES ET DÉMOLITIONS.
Une tendance conlre laqnelle on ne peut
trop protester est celle qui fleurit a cette
heure a Brnxelles.
La capitale se transforme a vue tl'eei 1 a
l'inslar de Paris qu'elle réve d'égaler. Tons
les vieux quartiers s'en vont un a un; a leur
place, des boulevards splendides, des ran-
gées de maisons d'apparence monumentale,
des squares, des édifices d'une proportion
dont on n'avail guéred'idée chez nous. Cela
se batit pour la haute société, poor la bour
geoisie, pour le commerce.
Mais... a mesure que les rues nonvelles
passent a travers les quartiers démolis el que
de nombreux hotels s'édifient, l'ouvrier, le
pauvre est peu a pen refoulé au loin. Sous
prétexte d'assaimr, on abat les humbles mai
sonnettes, tout en se gardant bien de les
remplacer par des constructions modestes,
mais hygiéuiques, nécessaires a la classe des
Iravailleu rs.
Ce qui s'en suit est aisé a deviner. La po
pulation, chassée de ses detneures, va s'en-
lasser dans les quartiers infects encore de-
bout, el cela au grand détriment de la santé
publique, ou el le doitse résigner a chercher
un abri a une beu de la capitale.
Au train oü vont les choses.il n'y aura
bienlöt plus, dans la capitale, de place pour
les ouvriers.
C'est mauvais. Rien de mieux pour les
égoïstes qui n'aiment pas a vo r la misère
et qui ne rèvenl que luxe. Mais n'y a t il pas
un danger sérieux a rendre ainsi la grande
villi: inaccessible a ceux qui y trouvenl leur
gagne- pain?
FRANCE.
Plijsionomie de Paris.
Dimanche.
Le vole a eu lieu paisiblement a Paris.
Dans la plupart des arrondissements, les ré-
publicains se savaient inaitres sans Itiite; ils
n'onl pas eu l'occasion de faire du désordre.
La police veillait a toutes les salles de vote.
Parlout le uombre des volants a été plus éle
vé quen 1876; néanmoins, on compte une
moyenne de 3 a 4,000 abstentions par cir-
conscription. Aucun incident ne s'esl pro-
duit. A de cerlaines heures, il y avail un
peu d'encombrement aux abords des sec
tions, mais sans tumulle. Grace au beau
temps, une foule considerable circulail dans
les mes. Les passants s'arrèlaienl aux affi
ches, mais généralement sans se eornmuni-
quer leurs impressions. Dans les en droits oü
il se prodmsail quelque atlroupement, les
sergenis de ville rélablissaienl la circulation
sans rênconlrer de résistance. En résumé,
pendant toute la durée dn vote, la tranquil-
lilés'est maintenue sur tons les points.
Vers huil heures dn soir, une foule énor
me se répandait sur les boulevards oü com-
mencaient a arriver les premières nouvelles.
Le déponillement du scrutin s'achevait at)
milieu du bruit dans les différentes sections.
Devanl les tnairies, autour des ktosques et
des imprimeries des journaux, des rassemble-
ments nombreux se formaienl. L'élection de
M. Grevy est connue la première. De minu
te en minute, l'animation angmente. Les
bruits les plus contradictoires courent dans
la foule. On dit que M. de Fourtou est battu
a Ribérac, que M. Paul de Cassagnac n'est
pas reélu. Dans les quartiers populeux on cé-
lèbre chez le inarchand de vin le succês des
radicaux.
A onze heures. la circulation devienl dif
ficile sur les boulevards; un incident ang
mente l'agilation: des porteurs arrivaienl
chargés de millters d'cxemplaires du journal j
la France: sur la première page on hsait en j
lettres giganlesques: M. de Forlou battu d voix.
Ribérac! II n'a pas fallu longtemps pour s'a-
percevoir que cetle grosse nouvelle était un
simple truc de M. de Giradm: lefallacieux
direct ur de la France avail imagine, pour
faci I iter l'écoulement d'un bouillon consul
eonserveront, quoiqu it en arrive, 0 majority
dans la Chambre. Mais les 368 n'en sotg
pas moms eiilames: el puis, la [iiemière ex
citation passée, on éprouve quelque inqujé.
lude a se irouver eu face des difficultés de In
situation nouvelle. Que va-t-il arriver? Qlu
sesoumetira Qui sedémetlra
II est absolurnent impossible que l'état ,]e
choses actuel se mamlienne, quand la Cham,
bresera réume, car elle pourra par un sim
ple vote, nrréter tuute la machine gouverne-
menlale. Elie ne reprend ses travaux que le 7
Novembre. C'e.-l probablement encore quatre
semauies d'uicertitude. Et la cmquiéme sc-
maine que verrons-nous
Les journaux lont des édilions d'heure
en heure; les a u bet los sou t assiégées; et trés
probablement la soiree verra la mème ani
mation que celte d'hier. En attendant, on lit
les affiches éleetorales du lendemam. II y e«
a d'ainusanles.Electeurs, il faut opler... les
grands magasins de nouveautés de la rue,
etc. ElecteursNornmez tons.
Flochardet, le premier pédicure du mon-
de, etc.. Les plus malms, au lieu d'affi-
dies, onl fait imprimer des bulletins de vote
qui recommandent leurs pt'liles industries
et qui se dislribueifi dans la rue. II faut bien
rire un pen el pousser a la venle.
Ou avail peur dn second jour; et je ne
sais trop pourquoi, il élan decide depuis
longtemps qu'il verrait des choses graves.
Mais jusqu'ici tout est d'un calme C'est
ne plus reconnailre Paris.
A Paris, la lutte n'existait sérieusement que
dans cinq arrondissements dans le Vp, eu-
lre M. Ca mille Rousset cl M. üeufer; dans Ie
VIP, entre M. Bartholoni et M. Frébault;
dans le VIIP,' entre M. Anatole de La Forge
el l'amiral Touchard; dans le IXe, entre II.
Daguin el M. Grévy enfin, dans le XVI»,
entre M. Faye et M. Marmoltan. En ces di-
verses circonscriptions, les chances de lutte
étaient d'ailleurs fort mêga es, mais on fon-
dait de réelles espérances sur les résuliats
du VP el surtout du VIP el du VHP arron
dissement.
Ces prévisions ont été complélement trom-
pées pour le VP arrondissement, oü M. Den-
fert est élu a une torle majorilé. Lorsqüun
décompense les elements de cette majorilé,
tl est facile de se convaincie qu'elle est for-
mée presque tout entiére par l'appomt des
ètudiaiils en médeoine et du monde univer
sitaire. On a iiitiM une preuve nouvelle de
l'espril qui régue dans les regions oü fleurit
renseignement d'Etai. Ajouious que le nom
bre des abstentions est encore trés-considé-
rable, puisqu'il se chtlïie par plus de 4,000
Cette abstention est plus blarnable encore
dans, le VIP arrondissement. Rien que M.
Bartholoni au réuni sur son nom les voix
dunnèès fan dernier aux deux candidal!
conservaleurs, il ne pa rail pas conteslabii
rable, d'annoiföcr en caractéres éndrnies que qu'elle a eu pour elf l d'amcncr l'écbcc d'
Lc procés intenté au Prócurseur par Mgr
1'évèque de Santander le sera en mème
temps au nom de sa mére.
L'organe gueux d'Anvers ne sera du reste
pas seul en cause; il se relrouvera devanl
les iribunaux en société do plnsieurs compé-
res trop dignes de lui, qui out mis l'ompres-
semenl le plus honorable a colporter ses tur-
I pitudos en sons-ordre.
ACTES OFFICIELS.
Par arréié royal du lOOctobre, les juges
dénommésci aprés sont désignés pour rem-
plir. pendant un terme de trois ans, a parlir
du 15 octobre courant, les fonctions de juge
d'msiruction dans farro.udissement du iri-
1 humfi dont fis font rcspectivemenl partie:
I Tribunal de lc inst. d'Anvers. M. Moureau;
de Louvain, M. Debrnyn;
do Charleroi, MM. Mes-
siaen et Dulait;
de Brogcs, M. Vnn En
gelen;
de Courlrai, M. G.-L.
Desmet
d'Ypres. M. Iwoins;
d'AudenardeM. Van
Monehoven;
de Termonde, M.Gondry
de Hasselt, M. Modv11Ie;
de Dinant, M. Rousseau.
Par arrèlé royal du 14 Octobre. la dé-
ptission de M. A. Vandevelde, de ses func
tions de ga tïier du tribunal de lre Inslaiicè
séont a Furnes, est acceptée.
M, de Forlou n'avait obtenu dans la villfe de
Ribérac qu'une forte minorilé. M. deGirar-
dtn négligeaii seulement de dire que Ribé
rac campagne donnaitau ministro de l'mié-
rieur une majorilé de 8,000 voix. Que lui
importait? le bouillon élail veojdu. A mesure
M. Bartholoni, lequel, malgrè l'appomt con
sidérahle que le peuple du GrosCaillou lout
mt toujours au candidal rêvolutionnaire
l'auiail ceriamemenl emporie sans eelt
coupabie négligence des conservaleurs.
Au contraire, le concours de tous les con
que les nouvelles arrivenl, les tétes s'échauf servateurs n'a pas manqué, dans le VHP ai
feot. Des cris de Vioe la Ré/rublit/ue! Vive
Gambella! relentissenl. Des bandes se por
tent aux bureaux de la France el font. une
ovation a M. de Girardin, d'autres encotn-
brent la rue Drouot. Une manifestation s'or-
gauise devanl 1' bót cl du Figaro. Les ser-
gents (le vil lo son! déhordés. Le bruit court
que ia troupe va inlervenir. Un rcuforl do
police arrive; I'hótel du Figaro se ferme el
ia rue Drouot est évacuée.
Jusqu'a minuit le va-el-vieiit de la foule
continue. Des cris commencaienl a s'élever
cl tournaient a ia provocation. Grace a la
patience de la police, les cris el les bouscu-
ladcs ne dégénércni pas en émeute. Pen a
peu les cafés e! les ktosques se ferment. La
foule quitte les boulevards. L'agilation se
prolonge un peu dans les rues voisines, et
tóut rentre dans le silence avec l'heure avan-
cée de la nu it.
A une heure. il ne restail sur les boule
vards qu'uu petit uombre de poliliciens
aeliarnés, qui relisaicnl, dans les derniéres
éditions de journaux du soir, ce qu'tls avaienl
déjit lu dans les premières.
Lundi.
I.a gaieté d'hier a entièremenl dispa-
ru. Lu temps est triste; et les pensees nesont
pas folatres. Les nouvelles que l'on recoil de
province sont bonnes cependant, el on est
certain, a l'heure aelaelie, d'aprés les der-
niers résullals pub iés, que les républicains 1 tout a fait connu.
rondisseiiieiit. au vice-amirul Touch'.i'd, ei
a une lot te majorilé.
Dans le IX°, les votes donnés a M. Dagui
sont inférieurs au clnffre que I on pouvai
espérer. li est clair que les clérieaux oa
porté la tous leurs efforts, .secondes d'ailleur
dans los deruiers jours par diverses mala
dresses liabilemeut exploitées conlre le par
conservateur.
C'est avec satisfaction que nous enreg
i slrons le succès relalif de M. l'abbé de Hun
bourg, dont la candidature, posée en term
fort nets dans un des plus mauvais quarlie
i de Parts, a conquis plus de 3,000 voix. L'a
née derntère, M. t'ahbe de Humbourg
avail obtenu moins de 1,500. L'on voiiqu
y a grand progrès. La mème observati'
doit èlre fa tie a propos des XV'e el XV
arrondissements, oü les votes des oonserv
leurs donuenl un chifl're supérieur a cc
qu'on avail pu reumr jusqu'a présent. Air
en est-fi encore dans la 2i circonscription
Saint Dcms, dans la 1« el la 2C de Sceai
Ces résullals, qui reste t si lom du succt
|)i'Ouvent cependant que les conservaleurs
force d'énergie pourronl, dans Pavent
obleiiir des résullals appréciables, et ne p<
vent que nous encourager.
LES ELECTIONS.
Le résullal des elections n'est pas euci
li l
I I
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