o^r w sstwr^ ETRENNES Samedi 19 Janvier 13u année. N° 1,258. o 5 SixsiSSS EE jrt- I p Journal parait Ie Mercredi et Ie Samedi. Les insertions content 15 centimes la ligne. Les réclames et annonces judiciaires se patent 30 conti nes la ligne. On traite a forfait po ir ;o.i insertions par année. Un numéro dn journal, pris au Bureau. 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles. Réclames on Annonces, coütent 10 fr. les 100 exemplaires. C II n c?b k k as. A SA SlIi'TKTÉ PIK IX. PONTIFE ET R0I. Troisièine Iiimte. A VÏS. Priez [)our ceux qui vous persécutent el vous calomnienl, afin que vous soyez les fils du Pére qui e.G dans les cieux. *3 Y} 7J «C -O J V} O ✓2 - r^=3====S^^SU2*é^^^)Sri£>r-«-^5^ i ry: i rc C/5 sa: i/f v Pooeringlie- Ypres, 5-15, 7-00, 9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperinghe, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-45, 9-50. Pope- e._L ?„__X--to. Hazebrouck-Poperingho-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25. 7-50. Bruges - Routers, 8-05, 12-45,5-05, 6-42. Thourout - Courtrai, Yores-Courtrai 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Courtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49. Ypres-Thourout, 7-00, 12-06, 6-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langemarek.) Thourout-A pres, 9-00, 1-05, 7-45 (te Samedi A 6-20 du matin de Langemarek a Ypres). Comines-Warnèton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-35. Armentieres-Houphnes-Le Touquet- Warneton- Comines, 7-25,2-00, 4-45. Comines-Warnèton, 8-45 mat. 9-30 soir, (Ie Luricli 6-30.) Warnêton-Commes, 5 30, 11-10 (le Lundi 6-50.) Gomines-1 kille, Bruges-Biarr^enbórghe-Hëystlst"ation) 7-22,' 'l T-27, 2:50,~7-35i (Bassin)" 7-28, 11-33, 2-56, 7-41. Heyst-Blankenberghe-Bru- Inlefmunster-Deynze'-Gand.S-OQ, 9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-41. 7-21. Deynzè-Ingelmunster, 12-00. Ingelmunster-Anseghem, 6-05, 12-55,6-13. - Anseghem-Ingelmunster, 7-42,2-20,7-45 iT.,« Licbtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dtxmude et Lichtervelde, 6-15, 11-05, 3-40, 5-00. Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20. Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ogtende-ïhourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15. Selzaete-Eecloo, 9-05, 1,25, 9-03. Eeeloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05. Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porto d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Temeuzen-Gand, 6-00, 10-30,-5-30. Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercrédi, 5-10 matin). Lokereu-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (le.Marui, lo-uu). c o b. b Esr-oaruANoiss. COURTRAI, BRUXELLES. BRUXEI.I.E.S, COURTRAI. Courtrai dép. 6,37 Bruxelles arr. 8,50 10,53 12,33 3,42 1,35 2,25 6,10 6,35. 8,54. Bruxelles dép. Courtrai arr. 5,22 8,28 8,00 10,46 12,21 2,44 5,35 7,56 6,47. 8,44. COURTRAI, TOURNAI, LILLE. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. Courtrai (lép. Tournai arr. Lille 6,37 7,28 7,42 9-37 10,15 10-42 10,56 2,54 11,47 3,48 12,08 4,00 5.34 8,47. 6,39 9,41. 6,37 10,04. Lille dép. Tournai Courtrai arr. 5,10 5,42 6,42 8,12 11,05 2,21 8,56 11,32 2,40 9,49 12,31 3,44 4,10 5,26 6,40 8,10 ■8,50 9,32 COURTRAI, GAND. GAND, COURTRAI. Courtrai dép. 6-42 Gand arr. 8,01 9,49 11,08 12,31, 1,51, 3,44 5,04 6,40 8,00 9-32. 10,20. Gand dép. Courtrai arr. o,lo 8,45 6,37 9,37 9.34 10,50 1,28 2,54 4,20 5,34 7,21. 8,47. BRUGES, GAND, BRUXELLES. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 - Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. i Gand Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges Bruxelles cfóp.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,5o o,01 8,10 8,20. arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.1 7,02' 9,19 10,26. - 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38 Montant deslistes précédentes, fr. 2,868 20 PAROISSE ST-MARTIN (YPRES). M. Vercruysse, vicaire, M. Louwagie, id. Dechièvre, sacristain, H Beeelaere, sous-sacristain, M. et Mme J. Vandermeersch, Anonyme, RR. PP. Carmes déchaussés, M. Ch. Verschaeve et soeur, NL Ch. Mortier-Basyn, Anonyme, pour rester inébranlable dai?s sa foi, Anonyme, Deux élèves de l'école de Marie, J. C.S. P. Louise Pieters, Paroissien et paroissienne demandant une bénédiction spéciale, Anonyme, R. V. PAROISSE ST-PIKRRE (YPRES). M. et Mme Cyrille Boone, P/et M. Billiet, Höpital des Soeurs noires, PAROISSE ST-JACQUES (YPRES). M. Alois, M. Eugène et M"e Zoë Struye, M"0 Leclercq, Anonyme, M. Frane. Dehouck, Anonyme, Religieuses Carmelites, PAROISSE DE SAINT-NICOLAS (YPRES). M. Ampe, cuié, M. Vercoutere, vicaire, Deux anonymes, Plusieurs enfants du St-Père, J. Baeokeroot, Reine Debeukelaere, E. C. Saint-Père, bónissez-nous, HOLLEBEKE. M. Meurisse, curé, PAROISSE ST-JEAN (POI'ERINGHE). Les Rév. Soeurs Pénitentes, M. Aug. Allaeys et soeurs, Anonyme, id. Id. Cés. Geeraert, Anonyme, M1Ie Rosalie Plaetevoet, Mms Cauwelier, Mm" veuve Coutteel, 10 00 10 5 2 10 10 20 10 6 1 50 2 10 2 2 50 50 10 9 300 5 2 5 10 20 20 10 10 5 3 2 5 25 20 10 5 5 4 5 2 20 00 20 00 20 00 MM. les ecclésiastiques de 1''arrondissement voudront bien recevoir les souscriptions. Tantes autres personnes de bonne volonté sont également considérées comme aptes a re- cueillir,a recevoir et d transmettre les offrand.es On les pergoit égalemeet au bureau du JO UR NAL D' YPRES et du NIEUWSBLAD. Pour perinettre une exacte cornptabilité 1° Le donateur et son intermédiaire sont in- stamment priés de remettre simv.ltanément la note de la souscription et Vargent qu'elle cotn- porte. Les personnes qui seraient embarrassées pour faire parvenir au centre de l'ceuvre le montant de leur souscription, peuvent Venvoyer en man- dats sur la poste d M. le dogen d'Vpres. 2° Nous ne pourrons publier chaque semaine que les sousci-iptions dont la note et Vargent seront parvenus au centre de Vceuvre, chez M. de dogen d'Ypres, avant le Jeudi midi. PROVEN. Franc. Wylleman, Anonyme, id. id. Une congréganiste, Anonyme, Frédéric Garmyn, Charles Delaeter, Anonyme, M"5 Marie Neuville, Mll0Amélie Neuville, Anonyme, Ange Neuville, Anonyme, ld. 'tl Ltlissi'.e, j a 0- ï'ateu WESTOUTRE. 0' 15 5 5 30 30 5 5 2 10 TOTAL FR. 3,716 20 L'INFLUENCE DU PRETRE. Sous ce litre nous lisons dans la Semaine retiyieuse de Tournai ('excellent article que voici A eombien de personnes n'entend-on pas dire, tous les jours Mais je ne suis pas le moins du monde hostile a la religion, ni mèine aux prètres person nel leirienlmais c'est uniquemenl leur ingérence dans la so- ciété doni je ne veux pas, c'esl leur influence prépondéranle, envaliissante, que je redoute, que je repousse. Helasque d'hommes du monde, même parmi ceux qui n'onl pas perdu la foi ni ahandonné eniiéremeni la pratique de la religion, liennenl ce (angage si peu fondé en raison, et sont anli-clérieaux avec une ceriaine bonne foi Eb bien, c'est ce préjugé que nous allons essayer de dissiper, en faisant voir en peu de mols a ces esprils préveuus que l'influenee du prètre, bieu loin d'èire a craindre pour le monde, est éminemimstu utile, non-seule- ment aux individus, mais encore a la familie et a la sociétè toute entiëre, atlendu que cette influence est essentiellement la sauve- garde de la morale, de la civilisation el de la conservation de la sociétè. Qui pourrail, en efl'etrévoquer en doule le caraeière moralisateur de l'mfluence du pi'èlre Qued'efTets salutaires n'exerce-t- il pas en matière de moeurs dans les indivi dus, soil par la prédi.cation de la parole, soit par l'adnnni$tralion des sacrements N'est ce pas au pieddeia cbaire évangélique que l'homme apprend a connaitre ce qu'il doit a Dien, a son proehain el a lui-tnéme qu'il recoil, en un mot, le traité le plus com plet des devoirs qui soil au monde N'est-ce pas dans les pratiques si puissantes de.s sacre ments et de la piété chrétiennc qu'il puise la force et le courage nécessaires pour aecom- plir ses devoirs, maJgré les tenlations de la vie ct les entrainemcnts des passions enle- vez a l'homme les salutaires enséignements el les puissants secoursque lui offre le prètre, que lui restera-l-il, si ce n'est des lénébres, des faiblesses el des vices Et les families, ne se ressentent-elles pas aussi de l'beureuse influence du prètre N'est-il pas, dans mille circoiistances, pour elles le messager de la charilé, l'ange de la consolation, de la paix? Ah que de families oü règnaienl naguère le désordre et la misère, fruits de la dèbauche et de l'irréligion. se sont vues par l'mfluence du prètre, moralisées. transfigurées [tour ainsi dire, et, au beu d'un enfer qu'elles élaient sont devenues un paradis Et l'oo craindrail pour la société one influence qui se traduit par de si merveilleux effels En vérilé, si on ne connaissait quelle est la force de certains préjugés, on ne saurait comment expliquer logiquement les inquietudes pué- riles qui existent dans certains esprits pour ce qn'ils appelienl l'ingérence du prètre dans la sociétè domeslique, c'est a dire parmi les individus et dans la familfé. Mais 1'mfluence du prètre, avons nous dit, n'est pas sfeulcmcni la gardienne de la morale; elle Test encore de la civilisation et de la conservation de la sociétè. Première- ment, qui pourrail nier son caraclére civili- saleur N'est ce pas l'mfluence du prètre qui a civilisè le monde païen. vaincu la barbaric, introduit dans le monde, a la place de la tyrannie el de Tesetavage, le règne de la justice et du droit, de l'égalilé devartl Dien, de la fraiemité, de la liberie en N.-S. J. C. El de no5 jours encore qui est-ce qui porte la lumière et la vie a ces nations lointainës, depuis si longlemps assises a 'l'ombre de la mort, et de barftares el d'enlbropopbages qu'elles élaient, en fait des hommes raison- nables, des êtrescréèsa l'image de Dieu, des chrétiens enfin N'esl-ce pas le anssionnaire catholique el sa celeste influence? El le jour ou elle cessera it pour ces nations on les ver- J rail bien tót relomber dans la barbaric et l'ètal sauvagc. Tètnoin ce que l'on voit dans ces malheureuses contrées oü om cessé de se faire entendre les grundes voix des Cyprien et des Augusiin, el ou a la place de l'influence béuie de la religion du Christ règne la loi barbare du cimeterrc et du Coran. De toute part on entend relt nlir le mot conservaleurprincipes co/tscroalcurs intéréts conservuleursunion des con- servulcursyrandpurti conservaleur.... Tous veulenl èlre et se disenl conservuleurs. Or ce mol nous semble èlre pris darts les acceptions bien differentes, et eombien n'esl- il pas de conscrvateurs qui jusqu'ici n'onl nen conserve el qui jamais ne conserveront rien D'oü cela vieni-il De ce que l'on s'en- lend, il est vrat. sur le bul, qui est la con servation des intéréts les plus chers qui sotenl au monde, mais que l'on diflére essen tiellement sur les moyens d'y arriver, ou, pour mieux dire que l'on emploie des moyens complélement insulfisants pour l'ob- tenir. Eli bien, il n'en est pas ainsi de l'in fluence du prètre pour la conservation des intéréts sociaux, helas si exposés de nos jours. Le grand peril, en effel, que courent ces intéréts dans ces temps de revolution el de trouble vienl de trois causes priucipales: de l'affaiblissement de la foi dans les esprits, de l'atïaiblissemeni de la charité dans les coeurs de l'affaiblissement surtout de la grande loi du respect dans les ames. Or, l'influence du prètre lend nécessaireirient a rétablir ces principes tutélaires parmi les hommes, et, par suite, a fortifier sur sa base la société ébranlée de toute part. Que doit-on attendre, en efl'et, d'un peuple qui ne croit plus a rien, pas tnéme a une autre vie oü chncun sera jugé selon ses cett- vres, recompense ou ptini selon qu'il aura pratique le vice ou la verlu d'une société dans laquelle l'iinlérèt ct la jouissance sont les seuls mobiles, et oü l'on ne respecte plus que la loi du nombre et dtt plus fort? Pour un tel étal social, il n'y a plus a attendre que trouble, désordre et ruine. Ah qu'il en serait différemment si la loi du respect, dont l'Eglise catholique est la grande école, régnait dans le monde, el si les peoples reconnais- saient dans le prètre le ministre de Jésus- Christ, chargé de leur enseigoer les préceples du Saint-Evangile que l'on pourrait appeler a juste litre le livre social par excellence, attendu que s'tl élait pratiqué parmi les hommes, le Paradis renaitrail stir la lerre O vous done, frères égarés, qui par ignorance vous étiez fait une si fausse idee des prêlres catholiques, ou qui, séduils par des préjugés d'éducation et de familie, vous étiez fails leurs ennemis ou au moins les en- nern.is de leur influence, cessez désortnais de la craindre; reconnaissez an contraire qu'elleest, soit pour les individus. soit pour les families, soit pour la société toute entière une source inèpuisable de benediction et de salet, et bien loin de la combatlre cofftme vous le faisiez naguére, soyez au contraire comme nous, ses dcfenseurs et ses,amis. Quant a vous, fréres infortunés, qui, la haine au coeur et le blasphémesur les levies, pour- suivez Ie prètre avec une sorte de fureur, nous vous platgnous sincéreinent et nous vous pardonuons. Dans l'impuissanee d'arri- ver jusqu'a vous pour nous efl'orcer de dissi per vos preventions a notie égard el de cal mer voire haine, nous nous adressous a Dieu dont la inisérieorde est infinie comme la puissance, el qui, quand il le veut, sail faire d'un pcrséculeur un vase d'éiection. Chaque jour nous le prierons de vous édairer, de vous toucher el de vous pardonner. Car c'est au prètre plus encore qu'au simple fidéle qu'il a éte dit CONDOLÉANCE ET... DECORATIONS. Le conseil communal de Bruxelles s'est réuni Mardi, a 2 lieures, en séance publique, sous la présidencede M. le bourgmestre. Au début de la séance, M. Orts a proposé a l'assein biée de voter une adresse dé sym pathie et de condoléance a Sa Majeslé le roi d'ltalie, eld'inviter tous les chefs-lieux de la province a tinker cel exemple. La proposition de M. Oris a été adoptée. La commission d'adresse a élé nominee im- inédiatement. Elle élait eotnposée de MM. Orts, Allard, Demenr, De l'Eau, Weber el Vauthier. Ses deliberations n'onl pas été fort longues. Cinq minutes ant sufli pour rédiger l'adresse que voici Sire, Depuis des siécles, la gloire el la souf- france out fait de la Belgtque et de l'ltalie deux soeurs soeurs, pat' les traditions d'un grand passé communal, soeurs par ie retiom arlistique, soenrs entin par Ie long martyre de la domination étrangére. L'ltalie et la Belgique sont soeurs encore dans le présent, car leur indépendancea une mème origine, la volonté nationale, une inéine sauvegarde, la monarchie constilu- tionnelle et libérale. L'une consolide ce que l'autre a fondé. Entre soeurs un deuil de familie est un malheur que l'on parlage. Nous nous croyons a ce litre le droit d'nmr nos regrets aux douleurs de Voire Majeslé el de son people a tous deux la mort vienl d'enlever un pére. Oui, Sire, Victor-Emmanuel peut, saus flatterie, étre iiommè Ie pére de la patrie italienne, car cette pa trie il l'a faile par son courage, sa fermclèet sa sagessc en lui don- donnant l'unilé. 1789 avaiten Europe, sécularisé la soctelé civile, le royaume d'ltalie secularise la société politique. Voire majeslé continuera i'cenvre frater- nel le, nous en avons la conviction [irofonde. Cette conviction est permise a l'heurenx peuple qui relrouve dans Leopold II le digne hérnier dn fundateur de la dynastie. Rrcevez, Sire, avec bienveillance l'hom- rnage respectueux el sympathique du con seil communal de Bruxelles. Recevez nos voeux sineérespour la prospéritè de l'ltalie une cl libre. sous le sceptre populaire de la maison deSavoie. Le vote par appel nominal a été demandé par M. Vauthier it l'eflël de constater les sentiments du conseil. L'adresse a été adop tée ensuite a l'unanimité des membres pré sents. el le collége chargé de l'exéculion dc la seconde partie de la proposition deM. Orts. Nous croyons que les Conseils communaux sortenl complélement dc leurs attributions en volant de parodies adresses a un souve- rain étranger. II est vrai qn'tin besoin de decorations se fait viveinenl sentirchez nos administrateurs libéraux el l'on peul èlre certain que le mou vement ne s'arrèlera pas aux chefs-1ieux de province. Les conseillers d'une foule d'autres villes lihérales éprouverout le tnéme besoin, poürquoi n'enverraient-ils pas aussi une adresse au roi d'ltalie. Puis viendront nos villages libéraux cl alors uous compterons. A l'ceuvre done. MOBT DU ROI VICTOR EMMANUEL. Nous cmprunlons a diverses correspon- dances de Rome queiques détails complé mentaire^ sur ce grave événement. Le cor- respondanl de I'Union iusistesur les terreurs de Victor Einmanuel au Quirinal. II dit que le roi avail en soin de ne pas s'inslaller dans rapparlenient pontifical.ee qu'il laisait triènic remarquer a certains visiteurs el ce qu'il avail fait connaitre imlireclcmont au Saint - Pére comme pour s'exeuser. II oeeupail l'appartement qui étail destine autrefois au prélat secrétaire des affaires ecclésiastiques extraordinaires. Eh bien, inalgré ces précau- lions, malgré cette frayeur, c'est au Quirinal qu'tl est mort, au Quirinal qu'un secours de

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 1