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qui
Lol-
Bel.,
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27 décembre 1877, au PreVW^Joarnsl
très-peu clérical
Le correspondant de Ne fei Btraid
dil celui du Précurseurs'ooifed6 ^lea-
lion militaire et politique dnlys.mBis il in-
siste surioul sur l'influence [.(jccèe(daas les
régions gouvernemenlales r la JAiissc
depuis la conclusion de la pai>^-ln F^nce.
C'est surtoul de Taction du qjor Sotnmer-
feld, attaché militaire a la Iêcsf Ofr^lJotnande,
que s'occupe le correspondsAi'on croir<
c'esl le major, appuyé du re-tMI®1'^ %ou~.
ment de l'empereur Gnillauo, tilmerfiórcê
par les visites personnelles rpiiórèes du
prince imperial, qui serail I veritable ini-
nistre de la guerre. C'esl
ijiiinail or-
donné la construction des 'il|jBtPfW,ons "e
Waelhem et de Lierre pour eheinin
a une pointe que pourraient ((tfeaïHbsliaroes
francaises en cas de guerre mv'lie. C est
lui qui pousserait a la destruflO'de la ci'a'
de!Ie du Nord d'Anvers ca*pf(>90llllanl
un refuge trop solide et tro|t»ittssaid P°_lir
une force anglaise envoyéf^n toute hate
pour défendre la Belgique .teitacée- Jus-
qu'ici dit M. de SommeiT. (ilapites If
correspondant, bien entend* la Bfllg'1ue
eu TAngleterre pour principalis". sa
neulralité et de son indépen aoc. et iesys-
létne de defense du pays a MJi^antsé con -
tre la France en vue de l'Ang(8frt>. Aujour-
d'hui 1'Alleinagne vent a sorouur prnteger
la neulralité et TindépendariciteteBelgique,
mais a la condition que cell* modiSeson
systéme défensif en vue de Tj;.®agne, mais
conlre la France.,..
La conclusion de ces In ®lltnwes est
bien nette. LAllemagtie vé ltttW/orn,('r
la Belgique en tine pr/ivinciirMitiUtm de
Tempi re comme la Buvière, AW
WurtembergOn a coin men ^aisles:|ort|-
fications a prés cela on abo,r >.|r: queaior:
de Tarmemenl el de l'artiIpiO., on conn-
nuera ensuite par la réorgar^iwtt |ar"
mée sur le sysléine prussien iiltiPfesi-
miliation étam compléte arnf la qwesnon
desuzeraineté et de vasselagfi
Ces informations, poui'iMtjjltf
ressanles coincident singn.reiwwl nvec
celles de la République fct du
Pall-Mull Gazelle donl no» avons parlé
jadis. Nous rcproduisons d'ai its Irs infor
mations du New-York Her -sqifis oates
les réserves de droit.
Voici un extrail d'un rapp,; lie t In
specteur general de Tenseigr icnt ittwen,
qui doime une singuliére id dé i'éiatdes
études dans lesaihénées roya
Les éléves qui sonl ro laililes pour
suivre avec fruit les lecous qte|mdfes-
seurs forment environ le tie- ilo'la c:nsse.
Ce nombre dnninuerait rapid ent s' i
men de passage était plus sév^ütjiil» deci
sion prise par les professeurs»iacgcs cTap-
précier la valeur des I ra va ,4- éléves
soumis a celte épreuve était e.nleiiue «wee
fermelé conlre les réclatriati et des de
marches des parents.
Peut-être la population cJitlassesdmi-
nuerait-elle, 'si Texamen de- tssage ótail
sérieux si les professeurs itnailtra'ttnl
exacts appréciateurs de la F. ii>- e-es
el s'ils étaienl les arbitres supiiosulc l id
mission dans la classe imméd -ffll'lil siipé-
rieure, maïs ce mal serail len rairê; bieri-
löt les péres de familie recQiiilflirat la
sol id i té des études dans les dilissemeals
qui leur donneraient la cote dié des coti-
naissances acquises par leur** et il ies y
enverraient en toute confiance
Ceux aveux sonl d'autan ujlus -graves
qu'il»; émanent, comme nous .nops de le
dire, des agents de TenseignMtli nfficiel
eux-mèmes.
li faul en conclure que da.ngséitifee-
menls officiels
1° les examens de passag# -stalt pas
sérieux
2° les jugements des propws me le
sonl pas non plus
3° la discipline, au point l'in-
slructionTest encore moiris
4° les parents ne ppnvent yvvoygrtenrs
enfanls en toute con fiance
5° enfin les études ne sonl p»T.usscrieu-
ses que le reste.
Ce n'esl pas nons qui diron jiittilraine.
que
tend
pérei
bos ia
formi
L'école communale gneus our filks
élablie a Ostende pour faire ,<currencea
l'école d'-s Sceurs compte 21 dlèvft «i 6
mailresses, soit 3b éléves par aiirrfse. Ce
nest pas irop. on en convien epapen
danl il est déja question d'éleve ïi'aiiBBeit
<ie ces demoiselles laïques el of ijoiw.
En revanche l'école libre des i.r>n»mp-
te déja au dela de b60 éléves.
CHAMBRE DES REPRÉSEtpK-
Seance du 22 Jan oir
La Chambre des re présen la initialises
seances.
Au debut de la séance, M. le uiisirc 1U
la justice a dépos<> un projet de loi autorisanl
a diviser en chauibres de trois conseillers,
les cours d appel ehargées de Texamen des
affaires électorales.
Nons sommes oin de criliquer ce projel,
ntais il a le lort tie n étre qu'un expedient
alors qu il faudrait urie solution, c^ue solu
tion doit avoir pour but de meltre un terine
a I immixtion cliaque jour plus marquée de
la magislralure dans la politique. Pour en
ai river la, il ne serail pas mème nécessaire
d'abolir la competence judiciaire en matiére
elector ale, il soffiirait d'établir le eens électo-
ral sut des bases certaines et qui feraient
fondre les moniognes de réclamalions qui
s'eniassent aujoowThui daos les greffes des
Deputations peruianentes 0(J des cours
d'appel.
La séance a été absorbée par la discussion
du budget de l'iutérieur.
MM. Sainctelelte.., Warnanl el Dnpont onl
réclamé de nouvea,,* subsides pour l'ensei-
gneirténl moyen, <jje nouvelles écoles, elc.
M. Saincleletic a, cheiché aussi a soulever
quelques confbts^: ;y. |e niinistre de Tinlé
rieur,mi uit dia, d a ptès lui, venger l'cnseigne-
mentde TEiat d'utJ serHl0n de u ledóyen
de Dinant et d'um®. circulaire de M. le doven
de Louvain, etc., ©tc.
La Chambre is a prèlé qu'une attention
distraite a toute c<M,te discussion.
A la fin de la séance. |e débat s'est un
peu plns animè !W.., Janson ayanl (-a|( ;)||u
sion a la suppress^ du Co||ég(j coimnunal
deMalmes, M. le V'iiconiieEug. dfi K(;|.ck(l0.
vea.tenement expljquè cl j(ls|lfié ,a (;on.
duiledes caihohq^ dans cel incident.
Séance du 23.
M. Cruyt a interpellè M. Ie ministre de
Tinlérieur sur T'abominable reglement du
bureau de bienfai^nce d'Ostende en vertu
duquel sont declares déchues de tour se-
cows de lassistam.ee pnbliqtie les families
panvres donl les enfants fréquenlenl ,es éc0.
les catholiques.
L'honorable dépuré de Gand n'a pas en de
peine a demontrer eombicn celte odieuse
mesure est contra.»® la liberie tf'enseigne-
menl. A moms de prélendre que ces liberies
n'exisient pas Pou r ies calhoiiques pailvreSi
il faul bien admettre qne Ie reglement d'Os
tende est aussi ineonsti.ntionnel en droit
qu'inhumain et antichrétien en fait.
Le. philanthrope Van Isegbem, mis di-
rsctement en cause mr l'inlerpellalion de M.
Cruyt. a cherché b,en q„e ma| expj
quer le mnlfaisant «Jècrei de son bureau de
bienfaisance.
Somrne leute, Ie maïeur os(endajs finj
par avouer qu i! fe.Ha,, bien avoir rccours
aux moyens de r.gi)eur pom. cornba(lre pffi.
cacement les sympat hies naturelles des famil
ies poor ense.gr,erkent calholique. Le ré
gie,.,ent du bureau (,je bienfaisance d'Osten
de «sl done pr,sen haine de la liberté d'en-
seignement. Cost t»,tl jnsle c v Cn)V,
venait de démontrer
Sainctelelte, ,a», autre apologis.e de la
contra,nte scola,re, été plus au'fond de la
question. Dapres ia bberlé d'enseigne-
ment nexiste ff»e Po„r ceux qui peuvemla
pratiquer a lenrs fnaa,s. Le pauvpe dojl
j Tense,gnemen. prèferè par Ie bureau de
bienfaisance comme it doiu |e cas échéanti
se coutenler du médie-em des Hospices.
1! faut re.nerc.er te dép,,té de Mor,s de
nous avoir aims, exP„sé ie sys|éme |j[)éral
dans toute son odieuze véritè.
Voila done a quefe paradoxes aboulisSent
nos grands parleurss «i'égalaé, de liberie, de
fratrrnite! lts vont jjaSqlPi fnire de Taulorité
pater,telle el de ses It^Mtimes prerogatives Ie
privilege exclusif d!« !a ric|iesse. Qllj esl
maiheureux cesse d,"etre père et don abdi-
quer en tre les „,air)s dft i;) bureaucratie
guci.>e. Tel est Ie dur,Mer mol de la théorie
défeidue a la Chaml>Te |«,r |es oraleurs du
libéralisme ct parM. Samcteiette en particu
lier.
Qaanl a la compalrai<on élablie entre le
metkcin des hospice» l^ole officielle pa-
irouée par le bureau <£e hmnfaisance, il est
vrauuent suporflu u ett démontrer Tabsur-
dité.
Le pauvre maladu- transporlé dans vos
liópiinux, vuns deiiiande un médecin: vous
le iddonnez; le pauvre indigent et affatné
qui sr présente au gui«j,e( de vos bureaux de
hienl'tiisance vous denri a ud(. des bons de pain,
devtande, de charhora, etc. C'esl vous. au
[Bootwre qui le forco^ d'envoyer malgré lui
j ws enfants a une écob-ufom i| ne vent pas.
i) M. Coompns a fail san tour bonne justice
des paradoxes libéraux sur la contrainte
scolaire. II a fort opportunérnent rappclé
qu'en France mème, le ministre républicain
Rardoux, dans un projet de loi qti'il vient de
soumeilrea la Chambre. a mainlenu le prin
cipe de la liberté des families dans le chóix
des écoles.
M. le baron Kervyn de Lettenhove a repris
nne a une les arguties bureaucraliqucs, invo-
qnées pour jusiifier les réglements d'Osten
de, de Mons, de Wavre, elc.
Les partisans de la contrainte scolaire sc
prevalent beaucoup, en faveur de leur systè
tne, d'nne circulaire signée par M Ie minis
tre J.-R. Nolhomb, Tailleur de la loi de 1842
sur l'enseignemenl primaire.
L'honorable dépnlé d'Eecloo a fori bien
démontré que cette circulaire no tend pas
au I-établissement indirect dumonopoleen
matiére d'enseignement et que, le voulüt-
el le, el le ne le pourrait [tas.
En résumé, comme Ta dit M. Kervyn de
Lettenhove, si la Constitution esl lajloi com
mune des Relges, el Ie exisle pour les pauvres
comme pour les riches: il n'y a pas a sortir
de la.
Aussi M. Saincleleltc a-t-il essayé des'é-
chapper par la tangerite.
II a liré de ses vieux papiers un disserta
tion en régie contre Tintolérance catholj-
que; probablement le canevas d'une
conférence gueuse ou de qnelqne lellre au
Beige.
Dés lors le débat a complement dévié.
MM. Thonissen el Coomans onl voulu ré-
pliquer a M. Sainctelelte cl, pour brocher
sur le tout, M. Pirmei ce saint homtrie
de chat, comme eüt du Lafoniaine, est ve
rm faire une homélie pa tel i ne sur les bien -
fails dela tolerance.»' Nolez bien que la
discussion était précisément motivée par
Tintolérance des gueux d'Ostende!
Séance du 24.
Continuation du débat sur le réglement-
Van Isegbem d'Ostende.
La séance s'est ouverle par nn excellent
discours de M. Woeste qui a établi le droit
pour les parents pauvres de choisir les écoles
ou i Is veu len I placer leurs enfanls et dégagé
la notion nette de ce droit de toutes les inter
pretations bureaucraliqucs el libérales.
C'est vainement que M. Sainctelelte a es
sayé d'ébranler cette ihése. Cet oraleur est
très-abondant, mais il esl pen solide.
Nous devoris surlout not er l'intervention
du gouvernement dans le débat.
M. Malou a sévérerrient fléli i le règlement
d'Ostende. Ses declarations froides, mais fer-
mes et accablantes, cinglaierit comme des
lanières vengeresses le pauvre Jan Van Ise
gbem. Celm ci a fait encore plus piteuse fi
gure que la veil le.
M. le minislre de Tinlérieur n'a pas élé
moins énergique que son collègue du dépar
tement des finances. II a declare que, le cas
échéant, Ie gouvernement présenterait un
projet de loi conlre des aeles d'intolérance
pa rei Is au règlement d'Ostende.
M. Rara, pour masquer la défaite de la
gauche el surlout pour rentlouer un pen le
maïeur d'Oslerele, s'est livré a toutes espéces
de considerations étrangeres au débat.
II a rappèlé entre autres que, lors du pro
jet de loi sur les bourses d'élude, M. Delcour
a comballn le systéme qui laissail les hour-
siei s fibres de choisir entre les universités.
Je lecrois bien: M. Delcour défendait alors
contre une confiscation légale des droits
acquis ct des fondations soumises par les
fondaleurs a des conditions parfaitement dé-
terminées. II n'v a rien de pareil dans le dé-
bal actuel. La coniradiciion exisle au contrai
re chez les libéraux qui, aprés avoir réclamé
le fibre choix des universités, veulent au-
jourd'hui introduire le sysléme de la con
trainte scolaire el profiler de Tindigence des
parenls pauvres, pour violenter le fibre et
legitime exercice de Taulorité palernelle.
M. Rara reproche aux catholiques d'élre
les Judas de la liberlé. Celte reminiscence
bibiique est maladroile. Judas est devenu le
complice des Phar'isiens. c'est-a-dire des libé
raux de son temps, rchabililés a ce litre par
1 'Echo du Parlement. II a trahi son divin
Hail re par uu baiser, a pen prés comme nos
Gueux embrassent la Constitution pour lui
dunner un croc-en jambe on un tour de
rein. Enfin c'elait Judas qui gnrdaii la bourse
deslmée aux pauvres: a ce litre il mérite
d ètre donne pour patroii a Tincomparable
bureau de bienfaisance d'Ostende.
Ensuite la Chambre a enlendu un solide
el brillant discours de M. Victor Jacobs qui
a parfaitement résumé le debat.
II reste done acquis que le detestable ré
gleinent du bureau de bienfaisance d'Osten
de esl désavoué par la majorilé de la Chain-
bre.flétri par le gouvernement et que, fi- cas
échéant, des mesures seront [irises contre cel
odienx alms du patrimoine de Tassislancé
publique.
Voici comment s'exprime sur Pie IX Ie
Timen, le journal anglais protestant et révo-
I ii l ion na i re que Ton sail
«II y a qnelqne chose de toticiianl c-1
d'admirable dans l'indomplable force d'ame
de Pie IX. Sous ce rapport, d en sera parlé
dans Thistoire comme d'un homme digne de
lui-mème josqu'aux dérniéres exlréinités.
II est rare de voir un souverain qui ayant
vécu les années du Pape el passé comme lui
par tant d'épreuves, aitété capable de con-
server sou énergie et son influence jusqu'au
dernier instant... Quelque grande que soit
l'opposition que Tori fasse a Pie IX, sa per-
sonne impose le respect a TEurope.
LE VICE ROI DES INDES
AU COLLÉGE DES JÉSUITES A CALCUTTA.
Dans son numéro du 12 décembre dernier,
le Indian Daily News, journal protestant de
la inétropole des Indes, renfenno le compte-
rendu d'une cérémonie qui attire toujours
des visiteurs de distinction au collége des
PP. Jesuiles a Calcutta rious voulons parler
de la distribution sojennelle des prix. Celte
année, elle a été présidée par S. E. lord Lyt-
ton, vice-roi des Indes. et par lady Lytton.
Dins Tassislancé, on remarquait bon nombre
d'autres personnages corisidérables, tant eu-
i ropéens qu'hindous.
Le vice roi a fait aux lauréats la remise de
leurs prix dont deux, destinés aux éléves
couronnés pour la sagesse, étaiènt dus a la
générosilé de Son Excellence; un baboti,
Bugghobhutty Churn M'ullïck avail fait
présent d'une médaille d'or al'feciée a une
des classes supérieures; deux prix spéciaux.
Tun de physique, l'autre de rnusique, out
été donnés par les rajahs Kanye Lal el Su-
rendro Mohum Tajore.
La réponse du vice roian discours qui lui
a été dressé par un élève du cours supérieur,
est un petit modéle de bon guül et de bon
sens, que le défaut d'espace uous empèche
seul de reproduire ici in exlenso. Nous nons
contenterons d'en extraire quelques lignes
de nature a prouver que le noble lord n'a
pas, en fan d'enseignement relïgieux, les
mèmes idees que nos pedagogues libéraux.
Saus doute. dit-ila ses jeunes éditeurs,
a propos de culture inlellecliielle, sans
douie la ra ison est un e puissance, et voila
pourquoi vous faites bien en apprenanl de
bonne heure a la développer. Mais la rai-
son, de même que loutes les puissances
bumaines, a ses flagorneurs toadieset
ses flatteers. La religion ei la morale sont
ses meilleures amies;ses plus mortels enne-
mis, au contraire, sont ceux qui la per-
suadeni qu'elle n'a que faire de celte dou-
ble autorité et peul impunémenl s'en
affranchir. Vous n'êles probablement pas
sans avoir lu l'liisloire de France. Rappe-
lez-vous done que c'esl dans un de ses
accés de déraison que la nation francaise
a clevé la raison au rang de déesse, ét Ta
adorée comme telle. Mais a peine procla-
mée déesse, la raison fut prise de folie, et
après avoir fait de ses adorateurs des su-
jets dignes de penpler ies petiles maisons,
elle les envova a la boucherie.
Nous dédions ces paroles aussi vraies que
humouristiques, aux magistrals de nos gran-
des villes qui n'ontque irop souvent la cou-
pable complaisance de se prèler a tout ce
'qu'on exige d'eux en vue d'extirper la foi
chrétienne et d'arracher des atnes a TEglise.
REVUE POLITIQUE.
Les négocialions entre la Rnssie et la Porte
ont pris un caractère tel quo la fin de la
guerre s'éloigne de plus en plus.
Les délégués tures onl reen pour instruc
tion d'ol'frir de faire de Raloiime un port
fibre de céder sur les fronlières d'Asie le
lerritoire cornpris depuis ces fronlières pres-
que jusqn'a Kars, et de demander Kars et
Erzeroum. I is out encore pour instructions
de p oposer le programme suivant a la dis
cussion d'une conférence européenne:
Les Balkans seraient considérés comme
litniie sud de la Bulgarie, Tindépendance de
la Roumanie serail reconnue, les Daidanelles
ouveries aux navires de guerre de toutes les
nations, el le règlement des questions serbe
el monténégrine retardé pourquelque temps.
Malgré ces concessions énormes, des aifli-
cullés se sont élevées. On assure que la Rus-
sie demande qu'Andrinople soit cornpris dans
la Bulgarie. que le port de Baloum lui soit
cédé 'ét enfin que les Dardanelles soient ou
veries senleinenl aux navires de guerre
russes.
C'esl le cas de dire que Tappétit vienl en
mangeant
Que devienl, après ces pretentions exor-
bitanles, la prétendue modéraiion dont la
Russin aiïnait tant a faire étalage Si le czar
parvient a faire accepter ces corid11ions-la
on peul dire que TEurope est a la merci du
co losse moscovite. Celui-ci anrait tons 'les
avaniages do Tannexion pure et simple de
toute la Turquie, sans aucun des ine
nicnis.
Ce serait, de plus, le prélude de la
de Tempire auglo-hindou. coupé en
inoitiés par la domination de la Russie
Méditerranée oriëntale et en conséquent
1'isihrne de uez.
Ce serait enfin la mort del'Aulriche,
que les Russes domineraient, soit imm
tement son par personne interposée
Touches du Danube.
Que fecont ces deux puissances si
lement nienacées
Une alliance anglo-auiriehiermc po»
encore beaucoup sauver si Vienne, rom
enfin avec sa politique lorlueiise, se
nettemenl en gardien des intéréts de
triche.
Malbeureuseinent le fait est pen prob
le cornte Andrassy, le fossoyeur de i'Aut
a trop Tbabitude de reculer devant une
nace de Berlin.
Or, par Ie fait bien connn de Talli
russo-gertnanique, il devient presque ce
qu'une intervenlion antrichienn'e amén
une intervention prussienne.
Le souièvemenl des Grees en Thessali
en Maeédoiue se dévelojipe rapidem
grace a Tappui du cabinet grec. Cel
redoute que Téléinent hellémqne ne
écrasè entiérement par le slavisme soi
poidsde Timmense empire russe.
Aussi le gouvernement d'aihéties ne pa
il pas éloigné do se jeter dans la mèlé
declarant a la Turquie une guerre qui
fait, serail plulöt antirusse.
Un dépêche de Londres, ne fait qu'ass
brir l'honzon oriental.
Constantinople, 24 Janvier, 4 h. du so
La Porte a reen communication des c
dilionsde la paix, elles sonl dur.es.
Une des conditions est une indemnité
guerre très-lourde et Toccu|»alioa d'une p
tie du lerritoire jusqu'a son paieinenl.
La Porte délibèreen ce momentauc
resolution n'a encore été prise.
11 pa rait certain toutefois que la Pi
acceptera les conditions. On ignore d
les ambassades quel les elles sonl
Les radicaux francais s'atlaquent avec
vivacilé croissante a la discipline de Tarn
Le colonel Castex a pris des mesures a Nat
pour empècher les desordres causés
l'exhibition de la Marianne et les a polos
de Robespierre au theatre. Toutes les feu
radicales jettent feu et flamme et exig
avec plus d'msislance que jamais un mini;
de la guerre civile.
II est probable que bientól celie all;
sera porlée au Parlerneiii.
L'audace du radicalisme augmente enc
la timidilé des il roi lesVent-on un exerr
du (legré d'insolence auquel sonl arriv
les gauches Qu'on lise les lignes suivan
conclusion d un article eonsaeré par le P
pie a Tanniversaire de I'assassinat de Lc
XVI et a la solennilé religieuse par laqu
les royalistes rappellent celte dale funéb
Vous prélencfez que la France doit
pier I'acte du 21 janvier 93 Et je vi
vous dire, moi, que ce jour-la fut exéc
l'arrét le [ilus juste, le plus indiscutable
jamais tribunal ail prononcé...
Louis XVI fut coupable... non pointd
crime... mais de tons les crimes résumés
un seul: la irahison.
Louis XVI fut un ennemi de la Frar
un ennemi de l'humanilé, et non pas
comme se plaisenl a le declarer les seniirr
talistes, mais essenliellement aclif. esseni
lemenl dangereux
On Ta puni... ce fut juslice.
II fut jeté en prison... il fut jugé, c
damnè, execute...
Salut a nos péres qui ont accompli
acle de justice...
Et, qu'on Ie sache bien, bonte a i
ceux qui, honorant la métnoire de Ca
insultenl an patriotisms el glorifient la lai
té et la tra bison...
Maintenant... ailez a votrc messe
Cet article restera iinpuni, comme i
d'autres, mi I le fois plus infames.
NECROLOGIE.
Le diocése de Gaud a perdu, en 1877.
prètres (parmi lesqueis MM. les chano
de Mulder, de Smet et Leirens), 1 étud
du séminaireet 4 religieux.
Celui de Bruges, 31 prètres (parmi lesq
M. Tarchiprèlre Maes), 1 sominariste e
religieux.
Celui de Malines,46préires (parmi lesq1
Mgr Scheppens et Mgr Bogaerls), R sétni
risles el 2 religieux.
Celui de Touruai, 21 prètres (parmi
quels MM. les chanoines Demanet, Respill
et Huarl).
Celui de Liége, 29 prètres (jiarmi lesq
M. le chanoine (labels et Mgr de More;
2 séminarisles el 4 religieux.
Celm de Namur, 20 prètres (parini
quels II. le chanoine Grosjean), 1 seminal
el 1 religieux.
SI
it.
001
tea
pa;
pit
vy