P T d( la cl K k h resterez sans instruction faole de ressour- ces pécuniaires, vons vicndrez dans nos ecoles, ou vons n'irez pas ailleurs. II était temps de meltre fin a unc pareille injustice et de faire cesser cette violation en fait de la plus importante de nos liberies la liberté de l'enseignemeniCe sera un honneur pour Ie gouvernement d'avoir osé enfin attaqner eet abus et de l'avoir fail disparailre. Désormais les families erï- verront leurs enfants oü elles voudront, selon les inspirations de leur conscience; elles décideront. elles-mèmes quel ensei- gnement est Ie meilleur. et elles ne se trouveront plus dans la nécessilé de faire Ie sacrifice de leurs convictions pour obte mr des bourses. Désormais la liberie de la conscience aura une nouvelle garantie. Les collateurs de bourses ne pourront imposeraux boursiers aucun établissement soit public, soit privé, et ils ne pourront, dans raccomplisseinenl de leur inandat, avoir aucun égard au caraclère de l'éta- blissemenl que suit Ie candidal a la bourse, Les commissions de collation seront com- posées et organisées de manière qu'on ne puisse suspecter lei.r bonne foi, leur im- parlialité, et, dirons-nous, leur neulralilé entre les divers enseignements. tique des uns, la jalousie et la déloyanlé des aulres, qui out pu grossir demesurement une affaire pai faiierneut insignilianle;au fond cette affaire n'enlève tien a la bonne renom mee dont Thoncrable échevin de Men in n'a cessé de jouir dans sa carrière tant notariale qu'administrative. Nos plus cbaleureuses félicitations a M. Ie notaire Charles Caslelem. L"Eloile se livre a de perfides calomnies contre Ie mouvement flamand. II est plus que temps, dit-elle, de réagir contre ces dé monstrations si l'on ne veut pas voir se ré- pandre dans le pays les ferments de discord i les plus funestes. Cesl au nom du libéralisme qu'elle conju re ainsi ses amis d'étouffer ce mouvement dc rébabilitalion de la race flamande. Que conclure de la Que fémancipalion de la longue flamande et des provinces qui la parient est incompa tible avec Ie libéralisme. Ce n'esl pas nous qui l'avons fait dire a Y Etoile Le Denier des Ecoles de Bruges a achelé Samedi au prix de 152,300 fr. la maison sise au Dyver, occu|)ée en dernier lieu par feu M. Louis Ryelandt et apparlenant a la faillile J. et E. Dujardm. L'on se propose d'y transférer la maison d'éducation pour jeunes demoiselles fondée par le Denier des Ecoles. II est regrettable que les libéraux brugeois n'aient pas ouvert leur bourse une douzaine d'années plus lót. L'on n'eül pas gaspillé 300,000 francs des contribuables de la ville Bruges absorbés par la ei devant école de la i ue St-Jacques. Quiconque a Iti atlentivement les actes d'aecusation relatifs aux affaires soumises, en ee moment, aux cours d'assises d'Anvers et de Mons, a du èlre frappé de la facon défectueuse dont la police se fait dans eer taines localités. Aïnsi. a Anvers, tout le monde dans le voisinage de fhabitation de Mestdag, s'est ému de la disparilion de la femme Mestdag; on raconlail lont bant qu'on avail vu le mari jeler, la rui it, plusieurs seaux d'une eau rou- geatredans la fosse d'aisance; les parents de la femme vont se plaindre a la police el celle- ne fait rien. Cependaut au bout de Irois mois le parquet s'éineut cl donne l'ordre a la po lice de faire des recherches dans la fosse d'aisance. Ces recherches n'eurent pas de résn 1 talparee qu'elles furent faites superfi- c/eilemenid'après l'acle d'aecusation; mais, s'il fa ut en croire des renseignements que nous avons lieu de croire exacts, ces recher ches étaient plus que .-uperficielles. Trois mois se passent encore pendant que les ra- conlars s'aecemuenl pour ainsi dire chaque jour. et enfinsix moix aprés la dispari lion de la femme on se décide a faire des recherches sérieuses qui aménent la décou- verte que l'on sail. A Gdiy, la vènve Vanot et son amant né- gocienl pendant plusieurs semaines, ouverte- meni. les conditions de l'assassinat qu'ils inéditent. Le crime commis, d'autres com plices laverit, en plein jour, la maison, font d is pa i ai i re le cadavre et les aulres traces du crime; on jase dans les cabarets au sujet de la disparilion de Vanol; deux des hommes auxquels des propositions ont élé faites ne se génent pas pour les raconter; seule la po lice n'entend rien! II a fallu, pour la faire agir, que le frère de la victime rectit une lettre signée qui dé- noixbii le crime et dans laquelle son auteur êcrivaii: ün hommede loi m'a dit: sij'étais j Ie parent de Vanot, puisque l'antorité de CidFy ne veut pas agir,je m'adresserais a la justice de Charleroi. N'est-ce pas que ces fails donnenl une sin guliere idéé de la facon dont se fait la po- (Echo.) CHRONIQUE PARLEMENTAIRE. La Chantbre des représentanls en séance du 13, a continué la discussion générale du budget des travaux publics. M. Ie minislre des travaux publics a ré- pottdu a un grand nombre d'orateursil a calcnlé qu'on lui a demandé depuis quinze jours 300 kilomèlres de voies ferrées et en viron pour 250 millions de travaux. Le gouvernement, a dit M. Beernaert, va racheter le réseau des Flandres; ce racbat ne sera que le prélude de la reprise par l'Etat de loules les lignes concédées. M. Beernaert a parlé des grands travaux maritimes dont il a élé question dans ces derniers temps. II est d'avis qu'il est desi rable que noire pays ait plus d'une voiede communication a la mer, mais il croit qu'il faut attendre avanl d'enlreprendre de trans former Bruges en port de mer. Quant a doler do canaux a grande section les villes de Brn- •xelles, Louvain et Malines, c'esl un projet qui doit èlre éludié avec la plus sériettse attention, car il serail inutile d'enlreprendre un tel travail s'il devait avoir pour résullal de déplacer et nou d'accrojlre noire tnouve- ment commercial. CHRONIQUE JUDICIA IRE. Gustave Mestdag, Ie découpeur de sa fem- t me, a été condamnè a la peine de mort par Ia cour d'assises d'Anvers. Devant les assises dn Hainaut séant a Mons, se sont terminés les débats du drame de Giily, assassinal d'un mari par sa femme de complicilé avec son amant. La femme Venot se defend d'avoir fait tuer son mari pour épouser Vehent, qui lui avail inspiré une passion coupable Vehent, de son eóté, nie toute participation au crime; Dewilde seul est ent ré dans la voie des aveux: il avoue avoir reen de la femme Venot et de sou amant une somme d'argent pour tuer l'infortuné Venot a coups de rnarleau pen dant son sohimeil. Un autre personnage im- pliqué dans eet épouvaniable drame, Car- don, beau-père de Vehent. s'est suicidé en prison. Les trois accusés, déclarés coupables par Ie jury ont été coiidamnés a la peine de mort. Par arrêlé royal du 10 mars, remise com- pT'ue et entiére est accordée a M. le notaire Ca.Meimn. de Menin, des deux mois de sus- pensum que cel honorable fonctionnaire avail a subir, en vertu d'un arrêt de la cour d'appel de Gand. Nous applaudissons a eet acle royal dont est digue en tons points cl a tous les litres celui qui en est l'objel. Personne ne l'ignore, M. ie nuiaire Casfeieiii est la probiléel l'hori- i.ételé mèmes, cl il n'y a que la Inline poli CIIOSES A NOTER. Une feuiIle de trottoir exprime assez naï- vemenl son dépit de trouver dans' Mestdag, un coréligionnaire politique, un radical de de la plus belle eau. Sous ce litre Beauiés de la justice, elle exhale ainsi ses doléances On a beaucoup rema'rqué, datis l'inter- rogatoire de Mestdag par le président des assises d'Anvers, les questions suivantes Vous éliez abonné au Werker Vous apparteniez a I'Internationale Le soir, a l'eslaminet, vous péronez et l'on venait pour vous ent ndrè? Voire théme favori eiait la Commune? Qu'est-ce que lout cela peut bien avoir de cómmiln avec le crime dont Mestdag est ac cu sé Admellons qu'il fut abouiié au Werker; Qu'il apparlint a I'Internationale Qu'il pérorat le soir a l'eslaminet Qu'on y vint pour l'entendre El que sou tbéme favori fut la Commune. Est-ce que tout cela prouverail qu'il a assasstiié sa femme Ou bien voudrait on invoquer (out cela coiume circonstances aggravaties? Tout le monde n'est-il done pas libre d ét re abonné au Werkerde faire parlie de I In ternationale, de pérorer lesoir a l'eslaminet et de parler de la Commune Est-ce que la Constitution n'a pas garanti la liberté de la presse et la liberie de mani fester ses opinions en toute matiére Et dés lors, est-il permis de faire un grief a un citoyen beige, quel qu'il soit, de latre usage de ces libertés Encore une fois, appartient-il aux magis trals d'tmposer aux citoyens leurs opinions personneiles Sommes-nous dans dans la libre Belgique, ou bien sous le regime de l'ordre moral II est aussi curieux que caractérislique de voir oü la liberté de conscience d'un Mest dag trouve des defenseursune pareille cau se élail digne de la Chronique et l'on peut dire que la presse de tolérauce se rend jus tice en prenant sons sa protection des clients de cette sorte. Ce qui curaetérise le drame effroyable de Gilly, c'esl l'assassinat moyennanl salaire et l'assurance que donne aux meurtriers l'abo- lition en fait de la peine de morT. Nous détachons du eomple-rendu des dé- bats de l'audieiice du 14 Mars le passage suivant, qui donne it nos réflexions une nou velle confirmation M. LE president a Dewilde. Dites-nous encore une fois comment s'est passée la scène de l'assassinat? R. Aprés le souper Ve hent a dit qu'il était temps. Vehent marchait devant, je marchais le deuxiéme, Mn,e Vanot venait ensnite. Entrés dans la chambre, Mn,e a ditle voilaen inontrant l'homme couché dans son lit. II avail la lète prés de la fenè- lre, les pieds du cöté de la porte. Je me suis reteurné vers Vehent, il a diri- gé sur moi son pistolet en me disanlSi vous ne le tuez pas, je vous lue. J'ai regar- dé alors Mme Vanol, elle tenait Ie marteau d'une main, elle l'a tendu. Comme j'héstlais encore, elle m'a faiivoir le billet de 1,000 fr., en me disant qu'il serail pour moi. J'ai saisi le marteau. Madame m'a encore dit en ce moment: II ne faut pas le prendre par les cheveux, paree qu'il a une perruque. J'ai levé le marteauet j'ai frappélesdeuxcoups... M. LE président. Oü se tenait Madame R. A la lête du lil, les bras croisés, ap- puyés sur le bois. D. Oü se trouvait Vehenl, que faisait-il Vous regardail-il frapper? R. Je ne sais ce qu'il faisait, mais il était la. D. La pensée ne vous est pas venue qu'au lieu de commellre un crime, il valait mieux vous débarrasser de lui? R. Je n'ai pas songé a cela. D. Car, enfin, Panne dont, selon vous, il vous a menace, n'était pas bien terrible ét, le revolver a part, vous semblez de taille a pou- voir vous débarrasser au besoin de vos deux complices? R. Oui, Monsieur, mais il y avail aussi le billet de 1,000 fr. D. Ainsi, /tour un billet de mille francs vous luez tin Itomrne et vous vous exposez aux peines les plus graves que la loi comóïi- ne, vous vous exposez a porter la tète sur l'écbafaud? L'accusé garde le silence. D. N'esl-ctt pas précisémenl puree que vous savez que la peine de mort est abolte Farce qu'enfin, continue M. le president, vous n'avez pas pu penser un seul instant que ce crime ne serail pas découverl L'accusé. Je n'ai pas songé a tout cela. Voila, dit fort juslement le Courrier de Bruxelles, dans toute sa sanglante liideur la situation faite par l'abolition de la peine de mort aux Itonnèles gens en Belgique et sur- tout dans le Hainaut: A mille francs les deux coups de marteau! A cinq cents francs Ie coup Comme le dit, forcé par l'évidence, M. Babut du Marés, président de la cour, pour un billet de mille francs, on tue un hotnme en Belgique, et l'on est sür de ne pas porter sa téle sur l'écbafaud, parce que l'on sait que Cela ne fera-t-il pas réfléchir les philan- thro[ies dont le systéme cousiste a laisser les honoétes gens sans defense contre le mar teau, le lusil ou le couteau des coqums dési- reux degagner un billet de mille francs Voici encore, a lappui de ces observa tions, un extrail, d'un eomple-rendu de I'au- dience des Assises d'Anvers (Affaire Mestdag): Le président doune lecture de l'arrèl qui condamnè Mestdag a mort. Mestdag dmiiaode de» explications et soi t en riani, tl dit au brigadier qui Ie conduit Ce nest rien, cela n'arrivera pas. II en- tend parler de 1'exec.ution capitale. Flus iani, il du eucoie au brigadier Tenez, c'est anjqurd'hui un beau jour pour moi, mais moo plus beau jour co sera celui oü je porterai nu lète sur IV'cbafaud; j'y chanlerai pour la dernière fois ma cbau soirhabiluelle BULLETIN FOLITIQUE. Le Czar a ratifié le traité de San Stefano. L'échange des ratifications a eu lieu a Saint- Pétersbourg. Rien ne s'oppose done plus a la publica tion si souvent annoncée el toujours différée de l'mstruinenl de paix. Le lexle en a dit ét re communiqué aux cabinets européens deputs quelqnes jours. L'agence russe. en iransmeltanl ces nou velles, dement que la Russle s'oppose a la representation de la Gréce au Congrés. II est difficile a première vue d'accorder le déinen- li ólficiel venu d'Athènes l'a ut re jour, et le démenti officieux qui nous arrive aujour- d'bui de Saint-Pétersbourg. Evidemmenl il y a un malenlendu el le télégrapbe joue sur les mots. La Russie n'admet pas que la Grèce premie part au Congrés avec voix deliberative, ce qui est conforme aux précé- dents diploinatiques, ainsi que nous l'avons fait remarquer, mais elle ne s'oppose pas, sans doute, a ce que le cabinet d'Athènes délégue uti représentant pour suivre les dé- libéralions de la conférence et y assisler au besoin avec voix consultative, C'esl ce qu'en- lend dire probablement l'Agence russe, lors- qu'elle parle de la représentation de la Gréce au Congrés. Dans ces lermes son démenti peul se concilier avec la nouvelle dn refus de la Russie donnée par le Journal officiel d'Athènes. rnmmm ÉTATS ROMAINS. Le correspondant roinam de YUniuers parlant de la nomination de l'Etn. Franchi aux fouctions de secrétaire d'Etat, dit On prétend que Ie souverain Pontife a cu des raisons poliliques pour opérer ce chan gement. On assure que, notifiant son exal tation au tróue pontifical a tons les chefs des puissances (tnoins Ie roi de Sardaigne, dunl ou a parlé, et qui n'exisie plus depuis la most de Victor-Emmanuel II), il a recu d'eux des félicitations et des hommages; mais on ajoute que ceux de Russie et d'Allemagne, tout cu exprimant le désir de renouer leurs relations avec le Siinl-Siége, avaieul fait entendre qu'un changement de personne dans le secretaire d'Etat de Si Saintele leur rendrail plus facile un retour. Pour le fond, c'esl, de leur pari, uue illusion, cur il est certain que le Siini-Siege ue retirera rien des documents qui ont déplu a ces puissan ces; mais pro bono pacis, Léon XIII a bien pu faire un changement de personne pour ne laisser aucun prélexie a ceux qui met- traient a uue conduiou de ce genre la reprise de uegociatious profnables aux intéréts ca- thohques eu Allemagneen Fologue en Russie, en Orieut. Je n'ai toujours rien a affir- nier sur ce qui precéde; je dis on prétend. Au deuieuranl, est-ce que les eonquèles de l'empereur d'Allemagne et du czar ne soul pas acooinpagnées de dangers et d'em- batras assez graves pour les ameuer a com- prendre la nécessilé de rendre justice aux peuples catboliques Cette nécessilé est ine luctable. Ou peut bien haïr l'Eglise, la per- sécuter, s'effurcer de raneantir. L'beure vieui ou il faut recourir a elle el lui demander la paix, qu'elle ne refuse jamais, L Allemagne, poussée par un hounne ner- veux el arbitraire, s'est jelee dans une im passe. Four en sortir, elle dotl forcémenl revenir sur ses pas. La Russie, obligée de s'arrèler dans les voies de son ambition, voudrait se replier sur elle-méme et calmer les agitations inlè- neures de l'empire: elle apprend a Constan tinople que les catholiques étaient les seuls sujets lidéles du sultan. Veut-elle, enfin reconnaitre aux catboliques les droits qu'elle a prélendu revendiqner dans cette guerre atroce eu faveur de; schismatiques C'est ce que l'on verra. Sa stneérité sera toujours mise en douie. Léon XIII et le cardinal Franchi répéteront Ie mot de Pie IX ct du cardinal Simeoni- i Des fails el non des paroles. Quoi qu'il en soil, la diplomatie se montre très-satisfaite de la nomination de Franchi. Que les révolulionnaires ita|jenj i éublissenl mainteiianl des distinctions entre les cardinaux appelant celui ci modéré celui-la inlransigcanla leur aise. Ce n'es| pas aux lecleurs de YUniuers qu'il conviem de dire combien ces distinctions som p„g riles et imaginaires. La dépulalion beige a élé recue Vendredi par le Sainl-Pére. Elle se composail d'environ quatre-vingls personnes et complail dans ses rangs plu sieurs dames. M. le comie de Villermont, qui présidail la dépulalion, a lu une adresse de dévouement aS. S. Léon XIII, dontl'accueil a été empreinl d'une bienveillance toute paternelle. La catholique Belgique a tenu a ne se lais ser devaricer par aucun autre pays, et ses délégués sont les premiers qui soient allés rendre un hommage colleclif el public a la Papaoté dans la personne de Léon XIII. Ou écrit de Rome que eet exemple sera suivi et que de nombreuses dépulalions sont ailendues pour le mois prochain: toules les branches de la grande familie catholique tiennent a afïïrmer leur foi a la Papauté el leur aliachemenl au Pére commun. MISSION DE MONGOLIË. La mission beige de Mongolië comtc ac. luellement 31 prètres de Belgique. Le 4 mars un prèlre du diocése de Gand et un prèire du diocése de Malines sont partis pour a||cr renforcer la mission. L'inépuisable charité de nos missionnaires pendant l'épouvanlable famine, a touché lè cceur des pauvres paiëns. lis ont voué a leurs hienfaileurs une reconnaissance éler- nelle, el, gagnés par la religion qui inspire de pareils dévouemenis, ils se som je lés dans les bras de la civilisation chrélienne. Honneur et merci a nos missionnaires beiges. INDES. La famine actuelle a coülé au gouverne ment indien 9,250 mille livres sterling, soit plus de 230 millions de francs. Les famines pendanl les cinq derniéres années ont coülé 400 millions de francs. On voit par ces chif. fres que la derniére famine a coülé a elle seule plus de la moitié des aulres pendant cinq ans. Ces dépenses extraordinaires for- cenl le gouvernement a élablir maintenant un budget des famines. Ce budget s'élèvera chaque année a environ 38 millions de francs Cetle somme sera oblenue par de nou velles taxes: une taxe sur les professions dont Ie maximum est fixè a 500 francs, cette taxe s'appliquant a toute l'Inde. Une autre taxe territoriale sera prélevée dans les provinces du nord de l'Inde. Le maximum en est fixe a 1 p. c. du fermage des terres. Les 38 millions ainsi percus annuellemenl seront oonsaerés a payer les dépenses de la dernière famine, puis a construire des che- mins de fer el des routes, a creuser des canaux. LÉON XIII. Nous trouvons dans la Civi/ta cattolica un abrégé de la vie de Léon XIII. Eu raison des details inédils qu'il renfertne el de l'aulonlé de cetle revue, nous en donnons quelques passages, qui seront lus avec inlérél: Le nouveau Pon life, dont l'élection tner* vetlleuse remplit d'allégresse tout le monde chrétien, est né le 2 Mars 1810, a Carpmel- lo, gros bourg du diocése d'Anagui, dans les Elals de l'Eglise; sou pére était le comie Louis Pecci, sa mére s'appelait Anna Pros per!. II reeul au baptème les deux uotnsde Vincent et de Joachim. Sa mére le désignait toujours par Ie premier nom el il n'en eul pour uiosi dire pas d'autre jusqu'a la fin de ses études. Mais, depuis, il pril Ie second et le eonserva constamment. En 1818, alors qu'il avail huil ans, son pére le mit en pension avec son frére uitié, Joseph, chez les religieux de la Compagnie de Jésus, dans leur cullége de Viterbe. C'esl la que, sous la direction du P. Leonard Gari baldi, horntne d une grande intelligence el d une nature trés-sympathique, il fit toutes ses études de gramtnaire et d'humamlés jus- qu en 1824, année oü, ayant perdu sa mére, tl se iendit a Rome. La, sous la garde d'un onele, il sétablil au palai* des marquis Mum Au mots de Novembre de la métne année, il coinu.enca a suivre les cours du collége ro- main, quele Pape Léou XII venait deconfier de nouveau a la Compagnie de Jésus. II y eul pour mailres les PP. Ferdinand Uiuimcl osepn Bonvicini, tous deux célébres pui' leur eloquence et par leurs verlus. I endant trois ans il culliva au collége ro- mam les sciences plulosoplnques. Pacini les mailres dont il reent l'enseignemeni, il con viem de citer Ie P. Jean Baptiste Piancioni. savant illustre et neven du Pape Léon XII. et e Andie Carafa, mathémaiicien trés dis- tmgue. Le jeune Pecci donna les preuves reüiarquable talent, soit dans la pnrtte rationneile de |a philosophic, soit dansles aulres parties; il resultc en effet du palinaiés 1828, qu'il remporla, cette un- iee, e premier prix de physique et de cln- et Ie premier aceesit de malhémaiupies. Se sentani porté a servtr Dien et l'Eg'is0 dans le inimstére sacerdotal, apié- avoir rlonh tn aVfU le P|U* grand succes Ie cours Ph'lösoplue, il commenca ses études de WËÊMBKGia Gi joed d al prv? in di on Pari S 311 1 a ei h 8 Eik par la chc LA PEINE DE MORT EST ABOLIE.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2