Dkufc^> PRIME A NOS ABONNÉS, ;S! M£7y ^aOANc Mercredi 27 Mars 1878. 13e annee. N° 1,277. z >- Z O >- CO I.e Journal parait le Mercredi el le Samedi. Les insertions coülent lb centimes la ligne. Les réclames et annonces judieiaires se paient 30 centimes la ligne. On traite a forfait pour les insertions par année, Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles. Réclames ou Annonces, coütent 10 fr. les 100 exemplaires. II B ilS I X E» B B B Ei. d occasion de exaltation de LÉON Xlll au Siége Aposlolit/ue. La Sociélé pontificale d'Oléographie de Bologne vient de publier un magnifique portrait oléographiqne (de 26 cenlim. pour 33) représentant S. S. Pie IX de sainle mé- moiré. La mème Société a terminé un autre ta bleau, qui est le pendant du susdit, repro- duisant avec la plus parfaite fidélilé les traits auguslesdu nouveau Souverain Pon life Léon xiii, élu a Rome, le 20 Février. Le prix de venle de chaque portrait est de b fr.; mais l'édileur du Journal d' Ypres et dn Nieuwsblad, en vertu d'une convention passée avec la dite Sociélé Pontificale, est heureux de pouvoir les offrir a ses Abonnés franco par la poste, contre envoi de 1 fr. bO c. en mandat ou en limbres-poste. Qui voudra acheler les deux portraits a la fois, ne doit envoyer que 2 fr. bO c. Tout abonné pourra en demander plu - sieurs exemplaires. Adresser les demandes a l'édileur du Jour nal di Ypres el du Nieuwsbladqui dans peu de jours va commericer l'expédilion des tableaux. Dn exemplaire se trouve exposé au bureau du journal. LA RÉFORME ELECTORALE ET LE PARTI DE L'ÉMEUTE. Le libéralisme combat a oulrance les dis positions du nouveau Code electoral qui mo- difient la competence des Deputations per- manentes et des Cours d'appel, en maliére de réclamations électorales. Celle opposition trahit elle-mème son ca- ractére intéressé. Nos adversaires applaudissent des deux mains a Particle qui supprime la juridiction des Députalions permanentes en maliére electorale. Pourquoi Paree que les Deputations permanentes sonl en majorité composées de catholiques. lis repoussent au contraire avec énergie la disposition qui supprime la juridiction des Cours d'appel en maliére electorale et qui assure ainsi la marehe réguliére de la justice civile et eriminelle. Pourquoi La rai- son en est encore fort simple les cours d'appel sont en majorité libérales. La ménie observation s'app'ique aussi aux jugements ponês par la presse libérale et par les o ra leu rs des meetings gueux sur I'orga- nisation de la cour éleclorale, destinée, dans la penséedu gouvernement, a remplacer les juridictions abolies par Ie nouveau Code. Les cours d'appel conservent le droit de designer dans chaque province Ie président de la cour electorale e'est déja beaucoup. Mais il suffit que le sort ait le droit de désigner les assesseursdu présidente! qu'ainsi s'étafilisse la possibililé d'un controle, pour qu'aussilót les Gueux rejetlenl a priori la combinaisou proposée. Avions-nous assez raison de dire qu'une opposition basée sur de iels motifs alteste elle-mème son peu de valeur Quant au nouveau Code, nous avons dé- claré déja ce que nous pensious des modifi cations qu'il apporte a l'organisalion du con- tenlienx élecloral. Nous l'acceptons comme une amélioration relative, mais nous persistons a croire qu'il serail beaucoup préférable d'observer stricle- ment le principe de la séparation des pou- voirs constitutioneelsde séparer l'ordre administratif de l'ordre judiciaire et de ne pas conférer a la magistrature des atlribu- bnlionsd'un caractère évidemment politique. LES PURS On a osé écrire dans la presse libérale de notre ville que sous l'empire il se publiait en France, une slatistique des méfaits commis par les instituteurs laïques et congréganisles mais que le clergé élail parvenu, en 1863, a faire supprimer cette slatistique paree qu'elle était défavorable aux instituteurs congréga nisles. C'est la encore un odieux mensonge. II nous suffit pour le constater d'opposer les rapports officiels de la justice eriminelle porlant les dates de 1867, 1868 et 1869. C'esl-a-dire quatre, cinq et six ans aprés la prélendue suppression qu'on invoque. Qu'y voyons-nous au tableau comparatif des crimes et délits a la charge des institu teurs laïques et congréganisles En 1867, nous trouvons deux condemna tions a l'emprisonnement de plus d'un an, ou a la réclusion, au compte des instituteurs congréganisles dix-sept condamnations a la mème peine, et cinq aux travaux forcés pour les iustituteurs laïques. En 1868, trois instituteurs congréganisles et dix-sept laïques som condamnés a l'em prisonnement; quatre laïques et un congré- ganisle aux travaux forcés. En 1869, les condamnations a l'einprison- nement sont au nombre de dix-neuf pour les instituteurs laïques et trois pour les con gréganisles. Ainsi, dans l'espace de trois ans, il n'existe que quatre condamnations infamanles et huil autres plus ou moins graves, a charge de nombreux instituteurs congréganisles. Le bilan officiel de l'inimoralilé de ces insti tuteurs, tous corrupteurs ou corrompus, au dire de leurs ennemis, se chiffre par 12 condamnations en trots ans Sur trénte-einq oa quaraute mille institu teurs congréganisles, 12 ont été coupables Esl-ce assez concluanl Mais hypocrites dans leur langage autant que relachés dans leur conduite, nos journa listes libéraux jouent a l'indignation, ils se voilent pudiquement la face el poussent des cris d'horreur. Tout cela n'est que pure gri mace. La vérilé est qu'ils se réjouissenl de trou- ver dans ces défaillances l'occasion de faire la guerre a l'enseignemenl rehgteux dont ils ne veulent pas, et a l'Eglise qui est l'objel incessant de leur haine, précisément paree qu'Elle condamne el flélrit ces oublis de sa loi. LE LIBÉRALISME SUR LA PENTE. On lil dans le Bien public Le Journal de Gand publie, ce midi, une slatistique des communautés reltgieuses éta- blies en notre ville. II en résulte que ces communautés sont au nombre de quaranle et qu'ellës compren- nent un personnel de 1565 religieux et reli- gieuses. Nous ignorons si ces données, fournies sans doute au Journal de Gand par la police, sont exacles; mais le fussenl-elles, nous affir- mons que la conclusion qu'il en tire est sou- verainement inique el odieuse. Cette conclusion, la voici a On a la poudre insecticide pour détruire les insectes nocturnes, et le blaireau est uti- lisé avec succès pour combatlre la prolificité des lapins, mais qui découvrira un reinède el un animal pour nous débarrasser de la vermine noireQuelle substance, renfermée dans une bolle a soufflet, pourra ehasser les cléricaux de tous les irons, meubles et im- meubles, oü ils se sonl iustallésmalgré toules les lots, en fraude de toutes les lois, exploitant la bèuse huinaine, corrompanl les simples, faisanl la concurrence aux ate liers ctvils, prenant de toutes mains el ne rendant jamais Ce langage ignoble et haineux peut se passer de commenlaires. li constitue, a vrai dire, une excitation au pillage eta l'assassinai, el lorsqu'on connail les passions qui fermenten! au sein du bas libéralisme, on peut bien dire que de telles provocations ne sont pas sans danger. Nous en infligeons d'avance la responsabi- lité au journaliste qui les édite et au parti qui les inspire. Qu'il nous suffise de remarquer aujour- d'hui combien ces laches attaques démenlent les protestations de loyauté conslitniionnelle dont nos Gueux sonl lonjours si prodtgues. Aux yeux de la Constitution el de la loi, que sunt ces religieux el ces religieuses contre lesquelles le Journal de Gand de- mande une poudre insecticide et qu'il voue si complaisamment a la voracilé de l'animal révolulionnaire Des ciloyens, iuvestis de la plenitude de leurs droits civils, jouissanl de la liberté de s'associer, de travailler, de vivre en commun, d'observer les pratiques pieuses auxquelles il leur convient de s'aslreindre. Nul n'a le droit d'intervenir dans le genre de vie qu'il leur a plu de choisir. Nul n'a le droit d'incriminer les actes qu'ils ont libremenl accomplis dans les limi- tes de leur capacilé légale. Or, cette capacité légale est absolument la mème que celle du premier libéral venu, par exemple celle de l'opulent patron du Journal de Gand, M. Ie comle de Kerchove de Denlerghem. Nous ne faisons pas d'ailleurs aux dévoués serviieurs de Dien, de l'enfance, desahénés, des pauvres, des malades, de toutes les igno rances, de toules les souffrances et de toules les misères, l'injure de comparer leur ulilité religieuse et sociale a celle de M. le bourg- mestre. C'est uniquement au point de vtie civil, constitutioneel et légal que nous soulevons la question, el nous disons qu'è ce point de vue, la situation des membres des congré- galions reltgieuses et ixexpugnabie. II faut vraimenl plus que de l'audace, il faut une prodigieuse confiance dans la cré- dulité niaise des lecleurs libéraux pour par- ler encore de main- morle monacale sous la législation qui nous regit, sous la magis trature qui nous juge, sous les pouvoirs qui nous gouvernenl. Que faut-il entendrepardes biens demain- morle Ce sont des propriétés privilégiées, sous- traites a l'impöt et qui échappent par leur immobilisation a la perception habituelle des droits de mutation et de succession. Tels sont, par exemple, les biens des hospices, des bureaux de bienfaisance et ceux de quel- ques communautés hospiialières, trés-rares, décrélées d'utilité publique el placées a ce litre dans une situation exceptionnelle. II n'est pas un homme de bon sens, ayant la moindre notion juridique, qui puisse con- tester l'exacliuide de cette définilion. Cela étant, nous défions bien IeJournal de Gand, si expert en maliére de slatistique, de dresser de bonne foi l'état des propriétés conventuelles qui correspondent a la défini lion que nous venons de dormer. La vérité est que ces propriétés, élanl ré gies par le droit commun, sont frappéesdes mèmes impositions que toutes les autres et qu'a raison mème de la fréquencedes muta tions, elles sont, en fait, souinises a des per ceptions plus nombreuses. Encore une fois, cela est évident et le Journal de Gand lesait aussi bien que nous. Quel est done le but de ses grossiéres in vectives C'est de faire écho aux ignobles passions qui veulent poursuivre dans les communau tés religieuses l'affirmaiion publique duchris- lianisme, la pratique des conseils évangéli- ques, I'exereice des droits conslitutionnels dans une pensée conforme aux enseignements les plus élevés de la religion calholique. Et quel serail Ie résultal des aspirations gueuses si elles parvenaient a triompher? Ce serail d'abord de meltre en pièces celte Constitution dont nos Gueux se proclament, a lout propos et hors de lout propos, les chevaleresques défenseurs et les incorrup- libles gardietis. Ce serail de porter atleiiite a la liberté religieuse el a la liberie dissociation de ci loyens beiges dont le seul crime est de pra- tiquer ia vraie religion et de s'associer dans ce but. Ce serail aussi de substiluer a celte «large tolerance qui couvre les plus coupables excés de la libre-pensée, un régime de pro hibition et de proscription qui n'attemdraii que la liberté du bien. Ce serail enfin d'introduire dans notre pays l'odieux régime du Kulturkampf qui répugne a nos traditions aussi bien qu'a nos mceurs el a l'esprilgênéral de la nation beige. L z Jour nul de Gand, aprés avoir décrit les prétendus envahissemenls de la main- morte et ses funestes conséqueoces, termine son article par l'objurgation suivante Su- birons-nous ce régime et succomberons-nous a celle mort C'est a nous d'en décider. Noire énergienotre dévouementnotre activité seuls peuvenl peser dans la ba lance. Voila des paroles dont nous nous emparons volooliers pour les adresser aux catholiques, en appelant leur attention sur les audacieu- ses prétenlions du libéralisme Ces préten- lions ne tendenl a rien moins en effet, qu'a substiluer au régime qui nous régit, une légalité révolulionnaire, armée de prohibi tions et de proscripiions de tout genre. Ceux qu'on vent atleindre, ce ne sonl pas seulement nos frères dans la foi, nos compatriotes, nos amis, ce sont nos fils et nos filles, nos frères et nos sceurs, a qui Dieu a fait la grace et l'houneur de la vocation religieuse. Combien de families ne seraient pas frappées et bles- sées dans leurs affections les plus chères si l'odieux programme du Journal de Gand venait a se réaliser On les compte par mil- liers, car, grace a Dieu, la sève du dévoue ment et du sacrifice n'est point larie dans nos religieuses contrées. La liberté libérale abou- lirait done, cette fois encore, a la suppression du droit des catholiques et a l'installation d'une tyrannie qui u'épargnerait, on peut le dire, aucun foyer chrétien. Telles sont les promesses du libéralisme tel est son véritable programme. Tout cela n'esl-il pas assez significalif pour slimulcr le zéle militant de ceux qui aiment a la fois l'Eglise et la patrie Laissons les Gueux chercher au-dela de nos frontières des exemples bons a imiter mais, lorsque la liberté du mal étend anlour de nous ses ravages, soyoos plus décidés que jamais a revendiquer et a défendre, dans loute son inlégrité, la sainte liberté des enfanls de Dieu. C'est un devoir indéclinable que le Journal de Gand nous rappeile, sinon avec beaucoup d'adresse, du moins avec beaueoup d'opportunité. UNE SEQUESTRATION. La presse gue'se a fait ces jours-c grand éclat d'un incident assez insignifiant arrivé dans une des écoles des Frères a Gand Voici de quoi il s'agit: La Flandre libérale reproduisait dernié remenl le récil dramalique d'une séquestra lion opérée dans une école calholique de notre ville et dont aurait été vicliine un en fant de dix ans. Les parents désespérés, que met en scène |a Flandre libérale, ont réduit ces récits fanlaisistes a ses jusles el modestes propor tions. -- Z V) t: O v. CO CO a -a O CO u ^■r^, b£> <1 ct: en H T? SC w 2 m CO H rc CO m O G TJ 3D CO O n en z —3 en CO -c Z Pope- Poperinghe- Ypres, 5-15, 7-00, 9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperinghe, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-45, 9-50. ringhe-Hazeorouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25. Yp'res-Roulers, 7-50, 12-25, 6-30. Roulers-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50. Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Thourout.) Bruges - Routers, 8-05, 12-45,5-05, 6-42. Thourout - Gourtrai, 5-15 mat. Ypres-Gourtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Gourtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49. Ypres-Tliourout, 7-00, 12-06, 6-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langemarck.) Tliourout-Ypres, 9-00, 1-05, 7-45 (le Samedi a 6-20 du matin de Langemarck a Ypres). Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-35. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warnêton- Comines, 7-25,2-00, 4-45. Comines-Warnèton, 8-45 mat. 9-30 soir, (le Lundi 6-30.) Warnêton-Gomines, 5 30, 11-10 (le Lundi 6-50.) Comines-Belgique, Comines-France, Quesnoy-sur-Deüle, Wambrechies, la Madelaine, Lille, 7,27, 8,59, 11,45,6,43, 9,41.— Lille, la Madelaine, Wambrechies, Quesnoy-sur-Deüle, Comines-France, Comines-Belgique, 6,13, 7,13, 10,35,4,37,8,15. Courtrai-Bruges, 8-05, 11-00, 12-35, 4-40 6-37, 9-00 soir. (Thourout.)— Bruges-Gourtrai, 8-05, 12-45, 5-05, 6-42. Bruges-Blankenberghe-Heyst (Station) 7-22, 11-27, 2-50, 7-35. (Bassin) 7-28, 11-33, 2-56, 7-41. Heyst-Blankenberghe-Bru- ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30. Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58,11-20, 4-41. 7-21. Deynze-Ingelmunster, 12-00. Ingelmunster-Anseghem, 6-05, 12-55,6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42,2-20,7-45'. Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15, 11-05, 3-40, 5-00. Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20. Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15. Selzaete-Eecloo, 9-05, 1,25, 9-03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05. Gand-Terneuzen Selzaete-Lokeren (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30. 1, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (le Mardi, 10-00). C O H. H. B IPOWDA.IÏCBS COURTRAI, BRUXELLES. Gourtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42 Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6,10 BRUXELLES, COURTRAI. 6,35. 8,54. Bruxelles dép. Gourtrai arr. 5,22 8,28 8,00 10,46 12,21 2,44 5,35 7,56 6,47. 8,44. COURTRAI, TOURNAI, LILLE. Gourtrai dép. Tournai arr. Lille 6,37 7,28 7,42 9-37 10,15 10-42 10,56 11,47 12,08 2,54 3,48 4,00 5,34 8,47. 6,39 9,41. 6,37 10,04. Lille dép. Tournai Courtrai arr. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. 8,12 5,10 5,42 6,42 8,56 9,49 11,05 2,21 11,32 2,40 12,31 3,44 4,10 8,10 5,26 8,50 6,40 9,32 COURTRAI, GAND. GAND, COURTRAI. Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, Gand arr. 8,01 11,08 1,51, BRUGES, GAND, BRUXELLES. 3,44 5,04 6,40 8,00 9-32. 10,20. Gand dép. Courtrai arr. 5,15 6,37 8,45 9,37 9.34 10,50 1,28 2,54 4,20 5,34 7,21. 8,47. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20. Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,558,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.FT7,02 9,19 10,26. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges - 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 1