rieure jusqu a !a ligoe des Néthes et du
^Rupel.
Cela n'est pas sérieusement contestable el
cela n'est pas sérieusement contesté.
Quelle doit done ètre l'attitude des repré-
senianlsde la nation?...
Nous conccvons lort bien la iigne de con
duite de ceux qui, ayant volé contre Ie prin-
1 cipe des fortifications, en répudient aussi les
conséqueuces. C'esi logique.
Nous admeltons aussi Ie vote de resigna
tion de ceux qui, n'ayant pu faire valoir
c leur opposition ptimilive, s'efTorcent au
1 moins de lirer des dépenses failes tout le
parti possible. C'est pratique, et leur
5 condeseendance peut s'auloriser d'une maxi
me sanctionnée par la sagesse des nations:
Le vin est liréil faul le boire.
Mais ce qui est souverainement absurde
el inadmissible, c'est la pretention de ceux
qui, ayant tiré le vin, se récrient aujour-
i d'hui contre leurs successeurs obigés de
remplir a nouveau les verres.
Tel est cependaul, en toute vérité, le róle
jouésousnos yeux par l'opposilion libérale.
II suffit de rappeler les fails et d'évoquer
quelques souvenirs contemporains pour faire
bonne justice de cette évolution sans logique
et sans dignité.
N'est-il pas évident d'ailleurs que si les
libéraux arrivaient au pouvoir, les charges
militaires prendraieni un bien autre déve-
i loppement et ne se borneraient pas a la con
struction de quelques nouveaux forts? La
politique militaire du libéralisme est prus-
sienne au même tiire que sa politique anti
religieuse. Les discours et les manifesles du
chef de parti en font foi. La resistance du
parti conservateur est la seule barrière qui
noes sépare encore du service personnel et
obligatoire. Le pays s'en souviendra au
mois de Juin.
A PROPOS DES FÈTES DEMI SÉCULAIRES
DE L'INDÉPENDANCE NATIONALE.
Encore De ces barialités de chrysocale
on en a done toujours en inagasin Le stock
en est done iuépuisable On n'écoulera done
jamais lout une bonne fois? On n'en feradonc
jamais une liquidation pour cause de cessa
tion de commerce, avec un rabais de 73 p. c.
La moule de la banalite officielle est done
comme la fameuse planche a assignats, dont
on disail Quand il n'y en a plus il y en a
encore! Notre malheureux pays ne sera-t il
done jamais dèbarrassè de ce charlalanisme,
de ces charlatanries et de ces charlatans
officiels, du guérit-tout constilutionnel, de la
Panacée des Liberlés modernes, des grands
principes modernes et de toute cette bouti
que de bric a-brac de vieux clichés rouiilés,
usés, aplatis, de ces guilares crevées et sans
cordes, sur lesquelles tont. le monde depuis
25 ans a execute tant de pirouettes et tant
de cabrioles.
II est singulier que pas une bouche pubü-
que je veux dire laïque ne peut s'on-
vrir sans enlonner une brabanconne ridicule,
absolument hors de saison et qui vient a
propos absolument comme des cheveux sur
la soupe.
Tenez, voila iM. Delcour, ministre de l'in-
térieur, assurément ce n'est pas le premier
venu, ni le dernier venu non plus. II sail
parfaitemenl a quoi s'en tenir sur la Consti
tution beige et ses principes, ses vertos el
ses etïels. Eh bien, pour inaugurer la grande
commission chargée de preparer un pro-
gramme de réjouissances publiques a propos
du cinquanlième anniversaire de nótre indé-
pendance nationale, eh 1880. eet excellent
ininistre n'a rien trouvé de mieux que de
sortir de son tiroir n° 4.5,080,901 ,'275, les
clichés nos506.385,799,615,703 et suivauts:
II est vrai, non institutions fondées sur
leg bases des plus lurges liberies out mis
dans nos mains un instrument mereeilleux
d'amélioration morale et matérielle, et la
paix, fondéesur la neutralité, nous a ponnis
d'en user sans arriére-pensée.
Maiscequ'on ne saurait conlesler non
plus, en presence des fans accoiijplis dans
toutes les sphères de l'activiié humaine
c'est que le pays a pris un développement
digne d'admiralion, et que les populations
nouvelles n'onl pas démérité de ceux qui
leur ont ouverl la source de tous ces biens.
A quelque point de vue qo'on se place,
on reconnait que les principes orgimu/ues
sur lesquels repose noire edifice national
ont produit toutes les consequences rjuo/t
étuil en droit eren attendre.
Partout et toujours nous vogons l'ordre
et le travail régher sous les auspices de la
hberlé elprovoquer le progrès duns le bien.
r II est, dés lors, naturel que nous cousa-
crioQS par une grande manifestation natio
nale les conquèles réalisées depuis un demi-
siècle el qu'en glorifiant le passé, nous don- j
nionsde nouveaux gages de l'activité féconde
que nous réserve l'avenir.
Etc., etc., etc. II y a encore une demi -
douzaine de strophes de ce genre. Si nous
ne craignions d'etre taxés de lègérelé el
d'irrévérence, nous rappellerions vólontiers j
ici le fameux refrain
Allons done As-tu fini
Turlututu
Chapeau pointu
II vaul mieux raisonner un brin
Auisi, selon M. Delcour, c'est a nos insti
tutions libérales car elles sunt positive-
merit libérales qu'il faut altribuer ce qu'il
appelle noire amelioration morale el maté
rielle. Eh bien cela est absurde. Nos insli
Unions bbérales n'onl rien favorisé du tout
si ce n'est la délérioralion morale chez nous.
II suffit de comparer la Belgique d'il y a
50 ans a la Belgique actuelle pour s'en ren-
dre compte. Oui, nous avons une cerlaine
prosperilé matérielle, maïs il est aussi ridi
cule d'en rapporier i'honneur a la constitu
tion, qu'il est ridicule de lui altribuer le mé
rite du peu de bien que Pon parvienl encore
a faire, au point de vue religieux el moral,
malgré la constitution el ses principes orga-
niques, leurs conséquences et tout le trem-
blement.
Voila la vérité. II est plus ridicule encore
de vemr nous chanter ces couplets banals a
nous, catholiques, qui pouvons apprécier ce
quesonl les principes organiques et leurs
conséquences.
Rien n'est plus affreusemenl menleur, et
plus fonciéremeut faux que cette affirmation:
Parloul et toujours nous voyons Cordre et
le travail régner sous les auspices de la liberie
et provoquer le progrès duns le bien.
On vient dire cela en 1878, alors que le
souvenir des émeutes de 1857, de 1871, de
1876, etc., des attaques contre les pélerma-
ges a Gaud el ailleurs, contre les processions
a Bruxelles, a Liege, des arrèles Piercol, des
manifestations gueuses les plus infames, des
corteges carnavalesques odieux du Denier
des Ecoles,de cent autres scènes de desordre,
est encore present a tous les esprits.
Ou vient giorifier ces prétendues ootiqué-
tes, pendant que la moilié du pays voil ses
cimeliéres souillés, profanés, ses écoles com-
munales mfectées de libre-pensée, pendant
que le socialisme a ses représentanls a la
Chambre, que Plnternalionale et la barbarie
solidaire éiendent partout leurs ravages
pendant que les assassins pratiquent libre-
ment leur industrie, protégés par l'abolition
de la peine de morl.
Voila le progrès vers le bien.
En vérité, M. le ministre Delcour, vous
ferez bien de laisser la toutes ces phrases de
convention et de laisser la constitution tran-
quille. Avanl de la vanier ainsi on ferail
mieux de la défendre un peu contre les vio
lences libérales. La Constitution beige a sans
doute du bon, mais c'est précisémenl la ce
que vous laissez perdre. II n'y aura biemöt
plus que Ie mauvais qui restera, elcemau-
vais n'est pas peu de chose.
Rendez, M. le ministre, rendez la hberlé
d'enseignement aux pauvres opprimés par
les bureaux de bienfaisance d'Ostende ren
dez, M. le ministre, rendez leurs cimetiéres
aux catholiques beiges, rèpriipcz ngoureu-
setnenl les empiélements des bourgmesires
libéraux sur nos droits religieux, assurez la
liberie des acles publies du culle calholique,
veillez a ce que le progrès du mal n'anmhile
pas le progrès du bien.
Et vous vieudrez alors m'immolér vos
viclunes
L'arlicle suivant que nous empruntons a la
Défense sociale est une triste mais vruie
peinture du douloureux et périlleux progrès
que fait la France dans ia voie révolution-
naire:
LUNDI 18 MARS 1878.
Cest aujourd'hut une triste dale qui rap-
pelle toutes les horreurs de la guerre civile.
Si nous etions dans un temps normal,
cette date suffiran pour eveiller dans lous les
esprits une saiutaire terreur. Le souvenir dn
draine sangiant qui s'esl derou e dans les
rues de Fans devrait suffire pour empècher
a jamais ie ruiourde scmbL.blès catastrophes.
Mais on dira11 que la Providence réserve
des lecuns plus cruelles encore a ce malheu
reux pays, tamest prompt parmi nous I on
hii des malheurs que nous avons soufferts.
On ne lient plus compte des lecons d'un pas
sé si récent, et on ra11 le ceux qui osenl tenir
en éveil les pouvoirs .publics contre les dan
gers qui menacent la soeieté.
C.haquejour la presse revolqtionuaiie ex
cite les passions mauvaises du people, et
lorsqu'on signale a l'aulorité cette propagan'
de de corruption sociale, les hommes qui
sont a la lète de la nation nous représenient
qu'ils sont irop occupés a defendre la Répu-
blique contre des coups d'Etat imaginaires
pour pouvoir s'occuper de défendre la socié-
té.
Aujourd'hui. 18 Mars, la Commune uf-
francluece journal dont l'existence seule
est one insulte a la memoire denossoldals
tombés sous les balles des assassins e< a la
mémoire de tant de prêtres el de religieux
égorgés par une foule sangmnaire, aujour
d'hui, dis je, la Commune affranchie laisait
imprudemment la stalistique de sa propa-
gande et nous apprenait que 35,000 exem-
plaires de son numéro spécitnen avaient élé
vendus dans Paris. II est vrai que l'aulorilé
a empêché l'envoi des 40,000 numéros des-
tinés a la province. Mais ce journal, qui n'a
pas élé lu hier en province, sera lu demain,
et il saura inetlre dans son langage une ba-
bilelé qm n'ötera rien a la pernicieuse in
fluence des détestables doctrines qu'il pro
fesse.
D'ailleurs, la majorilé de la municipalité
de Marseille, a envoyé son adhésion mora
le a ceiie feuille el aux principes qu'elle re-
présente. C'est la coiistftuiion explicile de
la Commune dans une des premières villes de
France.
La Commune annonce elairement quel est
le sort réserve a ceux qui engagenl eonti-
nuellemenl des pourparlers avec l'émeuie et
qui espérenl rassasier les appélits de la Révo-
lution en lui jetant de lempsen temps quel
ques miettes.
On peul être, dit la Communeproprié-
laire de la République francaise sans ètre
ni republican», ni Francais, rti mème hu-
main. Mais ces orfèvres auront beau faire,
nous liendrons l'amnistie sur le boisseau,
nous la crierons par-dessus les toils, a la
faire entendre aux plus sourds, a la faire
voir aux plus borgnes! Le people la fera
S'ils sont impitoyables pour les victimes,
NOUS SERONS INFLEXIBLES...
Nous pourrions peut-être, par une assez
legitime rancune, nous désintéresser du
sort réservé par la revolution sociale a ces
Génois, a ces Badois, a ceux qui n'ontd'au-
tre palrie que la caisse tnais quand nous
pensons que ces hommes tiennern en main
les deslinées de la France, et qu'ils n'onl
mème pas la force de résister a leurs anciens
allies qui viennent réclamer aujourd'hui leur
part de festin, nous avons le droit de deman-
der au pays s'il est satisfait d'un régime me
nace par delelleshaities el avec une telle
audace.
II faut le dire, landis que le ministère et la
Chambre sont absorbés par la discussion des
loisdirigées contre le parti conservateur, les
gouvernements élrarigerscoinmencent a com-
prendre que les refugiés de la Commune doi-
venl pourtant ét re un peu surveillés. Eu Bel
gique el en Suisse, des mesures de precau
tion onl élé prises par les autorités contre les
manifestations projelées par les communards
a l'occasion de l'anniversaire de la Commu
ne.
C'est la un exemple qui pourrait élre suivi.
Mais nos gouveroants out bien autre chose a
faire.
Le Sénat continue a s'occuper de la loi sur
l'état de siege. Cette discussion rappelle les
plus beaux lumps de Byzance. Et encore a
Byzance, on s'occupail de theologie, ce qui
pouvait avoir une grande ulililé spéeulaiive.
A Versailles, il y a trois projets en presence:
celui de la Chambre et du ministère, celui de
la commission, et puis il y a l'amendemenl
de M. Lambert de Samie.tCroix, tendant a
autoriser le président de la ltepublique a de-
creler l'état de siége en cas d'insurrection a
mam arraéé, mais avec limitation au dépar
tement on a la viIIe oü l'insurreclion se
serail produile. Comme on voitil y a des
gens qui ne redouleut rien de la part des
partisans de la révolte, cl qui redoutenl tout
de la part du gouvernement.
M. Lucien Bruu a dit avec raison que la
loi sur l'état le siége, telle qu'elle a été votée
pur la Chambre, est une loi de defiance a le-
gard du pouvoir exéeutif. Nous disons nous
que c'est une loi de protection... pour les
malfaiteurs.
Les barbares sont aux portes, ou plulöl ils
sont dans nos murs, et on s'occupe d'empê-
cher que le gouvernement putsse s'armer
contre eux. C'esi la un bon sens el un palrio-
lisme d'un genre tout nouveau.
CHRONIQUE PARLEMENTAIRE.
La Chambre des représenlants a adopté
Jeudi par 69 voix contre 12 et 5 abstentions
le projet de loi relalif aux crédils militaires.
Divers orateurs out pris la parole dans le
débat qui a précédé ce vole.
La fin de la séance a élé marquee par une
esearmouche assez vive qui s'esl engagée
entre les partisans et les adversaires du ser
vice personnel. M. Nuibomb, rapporteur de
la section centraie, qm est, comme on sail,
favorable a ce syslème militaire, en avail (Je
nouveau préconisé incidemmrnl adoption;
M. Janson esl venu apporter a cetie cause
l'appui de sa voix plus cl.'iire el plus
sonore que jamais el cela au nom de la
démocratie. On ne s'attendail guéro a
voir la démocratie en cette affaire, mats
le député bruxellois a profité de l'occasion
pour proclamer que la democratie a un
syslème logique qui "est celui ei: en bas
instruction obligatoire, au milieu service
personnel, en haut souveraineté nationale.
MM. Frére, Malou et Pinnez ont contesté,
non sans une cerlaine vivaciié, le caiaclére
deinocratique du service personnel, en se
declarant préls a prouver que le volontarial
d'un an n'élait en réalité que l'organisation
du privilége. La Chambre a été d'avis que
ce n'élait pas le moment de discuter une
question sur laquelle el le s'esl prononcée il
y a peu de temps, et elle a lerminé le débat
par le vole tnenlionné plus haul.
CHRONIQUE RELIGIEUSE.
Le 28. en presence (Ie plusieurs membres du
chiipKrerl de MM. les doelenrs Schramine el
Van Steenkiste, il a été procédé en l église St-
Sanveur, ii l'ouverlure de la ehasse conienanl
les ossements dé Charles-le-Bon. Cenxci ont élé
trouvés dans un parfait élat de conservation.
Cel examen a élé nécessilé par Ie mémoire que
le K. P. Van Decker, supérieur de la résidence
des PP. Jésuiles a Bruges, prépare en vue de la
beatification de landen eomte de Flandre.
BULLETIN POLITIQUE.
Les nouvelles d'aujourd'hni sont encore
plus graves que celles que nous avons eu a
enregistrer jusqu'ici: le rappel de la réserve
anglaise et la démission de lord Derby, voila
ce qui va donner lien aux conjectures les
plus pessimistes.
Quant au congrès, sa réunion a perdu tou
tes les chances et aucun moyen de transac
tion n'est signalé pour conjurer les dangers
qui peuvent découler pour l'Europe de l'iso-
lémerit hostile oü vont se reufermer l'une.
contre l'aulre l'Angleterre et la Russie. Déja
mème, et c'est une conséqucnee forcée de
eet élat de choses, on va jusqu'a dire que si,
en efi'et, un couflit n'est pas a craindre im-
médialemenl, la situation fiuaneière de la
Russie, déja fort éprouvée, est lelie qu'elle ne
pourra pas supporter pendant longlemps
encore des frais d'armement éuormes, que
cell e puissance sera done amenée a prccipi-
ler les événements, el qu'en vue de ces né-
cessités, elle a déja eonclu avec la Porto un
traité dalliance offensive el defensive en
échange de eeriaines concessions, nolam-
meut sur ie clnlïre de l'mdemnité. La pre
mière manifestation de cette politique nou
velle serail l'envoi d'une note a l'Angleterre
par laquelle la Porte rappcllerail a son an-
cienne ailiée la convention des délroils el la
prierait de quitter la mer de Marmara. Si
cette note élait envoyée, quelque moderation
d'ailleurs qu'elle pul avoir dans les lermes,
elle impliquerail une menace devant laquelle,
trés cerlainement, l'Angleterre ne céderait
pas. L'Angleterre ne qmtiera le voisinagede
Constantinople que lorsqiie les clefs deccite
vilie ne seront plus aux mains des Russes.
Conforinémenl aux decisions prises par sa
commission du budget, la Chambre des dé-
pulés de France, dans sa séance de Jeudi, a
mainlenu la suppression des crédils que le
Sé ij al a u ra i l rélablis au budget des dépenses.
Eo ce qui coneertie, notammenl, Partiele 10
de la loi générale des finances, relalif aux
bourses pour les séminaires, elle en a sup-
primé ics modifications votée's l'aulre jour.
Un seul des voles du Sénat a élé raufié par la
Chambre, c'est le crédit des invalides. II a
éte rétabli sur les instances du ministre de la
guerre.
CHRONIQUE JUDICIA IRE.
Le tribunal de Gaud a prononcé la scmaiiie
dernière son jugemeni dans l'affaire d - MM.des
vicaires Cobbaerl el üerweduweu contrei? Libe-
rael Weekblad de St N icol;y5.
Les ai Deles puin siiivis ont été declares calum-
nieux el diffainaloires. L'iinprimetir Dullé Plus a
élé in is hors de cause, mais un certain sieur Keur-
vels, qui a acceplé la responsabililé des articles u
été condamité a I insertion dn jugement dans le
Libeiael II eekblad, et a ses Irais, dans deux jonr-
uaux du pays, au choix de MM. Cobbaerl, ei Der
weduwen, et enfin mix frais.
La cour de cassation a, par arret d'liier, con-
tiajretnriit aux prétiutions de ia vilie de Kni-
xelles, a maiiitcBU la labrique de l'égiise du Itéjjui-
nagc en possession du prerbylère de cette paroisse
«gjSiz-*»eaiag iaii 8j»c«a3c.
AGRICULTURE.
Mercredi dernier a eu lieu dans notre vilie
Ie concours annuel pour Ie bétail reproduc
tion- organise par I'Assoeialiori agricole de
rarroridissemcnl d'Ypres.
Hatons-nous de le dire, nous avons vu
rarement en pareille occurence un nombre
aussi grand de magnifiques vaches el gé-
nisses.
Le progrès ést évident. Notre bétail pré-
sente en general des types plus développés
et mieux conformés qu'il y a quelques an-
nées. On ne rencontre plus, comme autre
fois, ces bètes chétives, atiguleuses, mal
nourries el coulant plus a leurs própriétaires
qu'elles ne pouvaient rapporter.
Les saines notions de l'élevage se répan-
denl partout, el les cultivateurs commencent
a comprendre qu'en cette malière surlout i|
faut oser dépenser vingt francs pour en si
gner des centaines.
Tont n'est pas fait, il reste encore un vas
te chainp a parcourir. Pour ne toucher qu'un
cólédela question, combien ne Irouve-1-ou
pas de fermiers qui vendent les meilleurs
produils de leur élable a cause du haul prix
qu'ils en recoivent immédiatement et con
serven! les bèies moins bonnes? S'ils agis-
saieul autrement, ils se créeraient une sour
ce iuépuisable de. bénéfices. Dans l'élevage
du bétail il rie faut pas setiiemeni cbercher
par une nourriture abondante et appropriée,
par des soins intelligents el constants, a amé-
liorer les formes, développer les types, il est
indispensable de fixer les qualités. On n'at-
tcint ce but que par la conservation des bons
sujels et par des croisemenls bien combinés.
Sous ee rapport que de progrès a réaliser
encore! comme il est nécessaire de vuigari-
ser les principes d'élevage et de faire profiler
nos fermiers des résultals acquis par l'expé-
rience.-
II y a du reste un écueil a éviter. On ne
peut oublier que notre race flamande possède
des qualités lailières éminenles et recounues.
Dans notre pays, oü la facilité des commu
nications nous permettra toujours d'exporler
l'énorme quantilé de beurre quiyestan-
nuellemenl oblenue, oü lelait trouve un pla-
c ment facile et remi.iiératetir sous quelque
forme qu'il se présente, il n'est pas permis
dans l'amélioralion de la race bovine de
suivre un sysiéme qui aboutirail a diminuer
celte qualité précieuse. Ne chercbons done
pas a produire exclusivement la béte d xnan-
deel gardons-nous des excés des admira-
teurs enthousiastes de la race de Durham.
Améliorer la race flamande par elle-tnème
en conservant les meilleurs produits pour la
reproduction el en livranl le reste a la bou-
cherie, nous parait un syslème plus prati
que et plus avantageux sous lous les rap
ports.
Nous faisons suivre ici les résultals du
concours de Mereredi, el sommes heureux
de publier les noms des glorieux vainqueurs
de ces littles pacifiques.
I1 CONCOURS. Au plus beau lot de
vaches pleines ou ayant vèlé depuis une
année au plus. (3 vaches au moins.)
12 concurrents.
lr pris. Une médaille en vermeil et une prime
de 200 fr., Van Eecke, veuve, a Lan-
gemarek.
prix. Lne médaille d'argent et une prime
de 125 fr., Dehem, Adolphe, ii War-
nêton.
o11 prix. Une médaille d'argent et une primo
de 100 lr., Delanote-Wayenburgh, a
Rousbrugge-IIaringbe.
4" prix. Une médaille de bronze et une primo
de 60 fr., Vanoverbergbe, Amand, ii
Passchendaele.
u" prix. Lne médaille de bronze et une prime
de 30 fr., Dedryver, Edouard, a Ypres.
i Vermeersch, Louis, a St-Jean.
Accessits Van Wonterghem, Gh. a St-Jean.
Rousselle, Xavier, a Boesinglie.
2l CONCOURS. Vaches pleines ou ayant
\èiè depuis une année au plus et élevées dans
I arrondissement administratif depuis 6 mois
au moins.
10 concurrents.
i' prix. L ne médaille d'argent et une prime
de 80 ir., Vandromme, Pierre, a Via-
mertinghe.
2C prix. Lne médaille d'argent et une prime
de 00 fr., Deconinck, demcl es, a Wyt-
schaete.
3 pi ix. Une médaille de bronze et une prime
de40 fr., Adriaen, Amand, a Dicke-
busph.
4 piix. Une médaille de bronze et une prime
de 30 fr., Mostaert, Henri, Watou
(Abeele).
o jirix. Une médaille de bronze et une prime
de 20 fr., Jacob, Pierre, a Reninghelst.
Accessits j ^ePuydt, Benoit, a Kemmel.
I Hoorelbeke, Léonard, A Kemmel.
ENCORE LES BANALITÉS OFF1CIELLES
ENTRER DE FORCE DANS LE COEUR.PARDON!
DANS LA GORGE DES TRAITRES. Et SI CE'» GÉNOIS,
CES B.ADOIS, CES ÉTP.ANGERS SANS PRINCIPE. QUI
n'ONT d'AUTRE PATR1E QUE LA CA1-SE MORGAN,
SONT, CE QUI EST NATUREL. SANS P1TIÉ POUR LA
NOSTALGIE DES PROSCR1TS FRANCAIS, NOUS SE
RONS. CE QUI EST JUSTE, SANS MERCI POUR LEUR
MACHIAVÉLISME EXOTIQUE.