On s'abónne au bureau du journal. bre-pensenr que Ie cléricalisme ose de cette tacon relever la lèle! C'esi an moment oü les publicistes les plus distingués par leur bonne foi et leur republicanisme réclament a grands cris que Ion renvoie des höpitaux gardes- inalades, congreganistes, c'est ce moment mème que des soeurs de cbarilé francaises choisissent pour se dèvouer et mourirau service des pestiférés d'Orient et compromet- teut i'bonneur de la France libre-peuseuse et républicaine en se faisanl décerner un éloge enthousiaste par les habitants de la capitate de l'empire ottoman. UNE PROTESTATION. La Patrie de Bruges fait, a propos du scandaie tournaisien de la cavalcade gueuse de la Mi-Carème, de irés-jusles et trés-op portunes reflexions. On sait que, dans iavilleoüM. Bara est élu comme depute, les gueux wallons ont voulu imiter leurs congénères gantois, expo- ser en elbgie et livrer ainsi l'aulorité episco pale aux huées, aux injures, aux impreca tions blasphéinaloires el obscénes de la canaille. Cette ignoble exhibition a eu lieu sous la protection immédiale, on pourrait-mème dire avec la coupable connivence des auto rités. Qu'en esl-il résulté? Ce qn'il était facile de prevoir. Les caiboliques tournaisiens n'ont pas vou- lu assister impassibles a une demonstration mécbaniment provocatrice et ils ont répondu aux avanies qui leur étaient adressées par des représailles ccrtainemenl justifiées par Ie droit de legitime déferise. Voici comment la Pulrte s'expritne a ce sujet: La, ou Ie droit ne se trouve plus défen- du par Ie pouvoir; la oü les appels qu'il lui fail restent sleriles; la oil la justice elle-mê- me sembiese désmtéresser des violations les plus niaiiifestes de la loi, il se fait brusque- ment une explosion d'indignation et les citoyens, léses dans leurs affections, dans leurs croyauces, dans leur foi, prennent eux- mêrne la defense de ces intéréts sacrés, dus- seni-ils Ie faire par la violence, C'est en quelque sorte la société retournant a l'élal sauvage, maïs y retournant inévita- blement et par la seule faute de ces pouvoirs publics dout I abstention ou la coupable com- plicité met certaines loi- en quarantaine et par la senl délie les citoyens de leur devoir d'obéissance envers les autres. Des cenlaines, nous alliens dire des rnil- liers de catholiques tournaisiens voulurenl disperser uu cortege que 1'autorité avail Ie devoir, maïs n'avait pas eu Ie courage de dis perser elle-méme: une rise longue et violen- leéclata: des coups nombretix furent êchan- gés el, en fin de comple, Ié cortége libéral dut rentier d'oü il était venu. La victoire. grace a rindignation de la foule, était rcstée au bon droit: mais qu'il est triste el déso- lanl, dans un pays de légalité, de devoir conslater de pareilles vicloires, paree qu'il faul coDStater les combats qui les aménent? Que l'aulorité, a tons ses degrés, ouvre enfin les yeux: tl est plus que temps. Nousmarchons a la guerre civile a grands pas. Les catholiques n'enlendent plus et ne veu len t plus que la lot resle une Jet ire niorte pour leurs adversaires. Ils n'enlendent et ne veulent plus ètre traités en parias dans un pays oü lis out loujours été en majorilé, et sous un gouvernement de leur cboix. lis sau- ront se proléger eux-mèmes si celui-ci est dire qu'il avait fait, pour l'honileur cle son nom, autant que pas un d'eux. 11 attendait saus perdre courage, et un jour que M. tie Charette venait le consulter sur sa resolution de rester a l'écart Qurnd on a on l'honneur de servir le Pape, répoiidit M. Allet, et que ce pape est Pie IX, on attend. Helas Dien no lui a pas laissé la conso lation de voir le jour tie la revanche. 11 a suivi de bien prés dans l'autre vie ce grand Pape qu'il avait servi pendant quarante ans et qu'il ainiait avec la plus tendre et la plus touchai.te vénéra- tion. Le saint Pontile a accueilli lui-möme, sur le seuil de l'éternité, son loyal soldat en qui res- pirait la foi naive comme la vaillance des che valiers. En France, en Belgique, en Hollande, an Ca nada, partout oü il y a d'anciens zouaves pontili- caux, cette mort soudaine trouve un douloureux echo. Mais e'est undeuil qui n'atteint ni la force ni l'espérance. Nous en avons bien subi d'autres Nous avons vu tomber Lamoricière et Mgr de Mérode, les deux immortels promoteurs de notre entreprise; et combien de nos camarades sont réstés sur les champs de batailleHier, notre Jiien-aimé Pontife descendait jrlans la tombe, et nos ccenrs brisés semblaient prés de s'y ensevelir avec lui. Kb bien! le sueoésseurdo Pierre n'est- i! pas anjourd'hui an gouvernail? Manquera-t-il de bras pour le défendro et de chefs pour con- tluii'c ses soldatsII reste, Dieu merci, des uns et ties autres, et combien encore viendront après- nousMais si nous avons le courage de suivre jusqu'au bóut notre devoir, nous le devrons sur- tóut aux grandes lecons d'bonneur et d'abnéga- tion que nous a laissées le chef vénéré a qui nous disons adieu. impuissant a les faire proléger par des auto rités suballernes.contcuiplriccs des luis et du droit. Les fails dout Tournai a élé Dimanche le theatre etnportenl leur lecon avcc uux: dés que le pouvoir abdique sa plus noble et sa plus impérieuse mis-ion, cellede prévenir el a tout le moins dc réprinier l'oulrage public a noire culleel a la morale, nous enlendons faire nous-mèmes cette police, quot qu'il doive nous en coüter et quot qu'il doiveen advenir. La responsabilité des actes de vio lence sera supportee lout entiére par ceux la qui les aurout rendus nécessaires, inévila- bles. Nous ne nous dissimulons pas la gravité du langage term par la Putrie; mais la vérilé nous oblige de reconnaitre qu'il répond aux sentiments de tons les catholiques. Volontiers nous cönsentons a nous ineliner devant l'aulorité ménie exercée par nos ad versaires; mais il faul qu'elle resle l'aulorité, c'est a-dtre la gardieune de l'ordre et de la justice el qu'elle ne desemde pas a se faire ia complice des orgies pnbliques de la crapule libérale. Ce qui s'esl vu Dimanche a Tournai se verra ailleuis si les Gueux s'obstinent a alta- quer personnellement nos évèques et a trai ner le culte catholique sur la claie. Nous nous félicitons méme de voir se produire ces symptömes de résislance. lis prouvent que, grace a Dieu, le pays n'est pas assez mür ou, pour mieux dire, assez pourri pour subir le jong que Ie libéralisme voudrail lui imposer. SÉANCE DE LA CHAMBRE. Les auteurs dn projet de loi qui, confor- mément a une régie et a des precedents ton- jours snivis, fixe la nouvelle répartition des membres de la Chambre et du Sénat, peuvenl bien se dire avec le meunier de la fable: Est bien tbu du cerveau Qui pretend contenter tout le monde et son père. (..'arrondissement, disons en fait, la ville de Brtixelles, par l'organe de MM. Anspach et Jollrand. réclame aussi conlre la réparli- lion proposée par le projet de loi. La capitale voudrait. indépendamment du nouveau dé- putéaccordé a Maltnes, le nouveau sénateur octroyé a Louvain. Quand on prend du galon, comme dit le proverbe, on ne saurait trop en prendre. M. Thonissen avait d'avance répondu a ces revendications; mais l'honorable député de Hasselt a surlout appelé l'attention de l'as- semblée sur les dangers que présente, au point de vuedu bon gouvernement du pays, la prépondérance politique des grands cen tres de populaton el nolamtnenl celle de la capitale. Bruxelles, grace a l'imporlance numérique de sa députation, peul, a un moment donné, et en supposant un ministère libéral au pou voir, tenir en échec devant ses intéréts par- liculiers et locaux l'inlérèt généraldu pays. M. Thonissen a Irés bien fait ressortir que tousles pays représentalifs ont pris des pre cautions conlre le pénl qu'il signale. C'est nolaminent le cas en Anglelerre, en Suisse, aux Etats-Uttis. La conclusion de l'honorable député a élé celle-ci: 11 faudra désormais prendre l'un des deux parlis suivants: refuser d'aug- menter a I'mfini la representation natio- nale, comme on l'a fait en Amérique, ou fracltonner les arrondissement trop popu- leux, en proclamant la régie qu'aucun arrondissement ne pourra avoir plus de quatre ou de cinq représentants. Les constdéralions developpées par M. Thonissen sont de la plus haute importance. II en résulte une Ibis de plus que toules les réformes électorales, faites ou tenlêesjus- qu'tei, ne so.it que des réformes de surface et que la vénlable réforme électorale, cejie qui portera sur le fond méme de nolre sys- téme élecltf, et non sur de purs détails de mécanisme, est encore a faire. CHRONIQUE ÉLECTORALE. On lit da us Indèpendunce Nous apprenons avec regret que la santé de M. le baron Mazeman de Coutbove, séna teur liberal de I'arrondissement d Ypres, est fort compromise. M. Mazeman souffre d'un depénssc'ment généra I Voici encore tin exemple des incroyables choses qui se passent a la première chambre de la cour d'appel de Bruxelles: Un sieur Geenrils d'Anvers avait pris une patente de 3,500 francs, comme commis de riviére cliez M. Servais, courtier de navires. M. Servais est appelé a Tenqnète le 3 janvier dernier. Voici comment notre sténographe rendit compte de sa deposition M. Geen- rils est commis chez moi, mais il ne gagne pas 3,400 fr. En 1876. il avail 1.800 l'r. d'appoiniements fixes, que je lui payais moi- mèirie; il les a encore anjourd'hui. II peut avoir des bénéfiees, maisj'en ignore l'impor lance; je ne lui donne pas mème d'élreimes. D. Qu'enteudez-vous par bénéfiees R. Les pourboires que les commis reen:vent des étrangers. Les commis de courtiers accompagnent les capilaines de navires et les conduisent chez des fournissetirs, qui remeltent aux premiers des pourboires espèce de commission en recompense. D. Croyez-vous que ces pourboires puissent alleindre le chiffre de 1,800 francs? R. Je cruis que cela est (out d fail impossible. Ce chiffre me semble exorbitant. Celui dc 1,700 fr. est tout aussi exorbitant. Les commis de riviére, résulle-t-il de cette déposition, accompagnent les capilaines,chez les mart-hands tailleurs, les boutiquiers, les foiirnisseurs de navires etc. et ceux-ci payent généralement 4 p. c. snr le montanl des achats. Cela n'a d'abord rien de commun avec la patente des commis, puisqne cela ne regarde en aneutie tnanière le bureau; mais ce qui est plus fort, c'est que, dans l'occu- rence, la declaration de M. Servais n'a gnèrc embarrassé la lrc chambre, qui a bel el bien fait de M. Geenrits un électenr generalC'est incroyable dira-t on, cela dépasse toules notions regues, mais c'est pouriant l'exacte vérité. M. Servais declare, en sourianl, qu'il est lout a fail impossible que son commis ail 1,800 fr. de pourboiresla cour, elle, dit que cela n'est pas une dénégation catégori- queet proclame Geenrits électenr général. CHRONIQUE RELIGIEUSE. La visite de la chas.se, contenant les précieux ossements du bienheureux Cbarles-le-bon, comte de Flandre, dont nous avons parlé. dans notre numéro du 30 mars, a été faite par ordre etsous la présidence de Mgr l'évêque de Bruges. Sa Grandeur était assistée de son vicaire général Mgr Bruneel, archidiacre et des autres membres du chapitre de la cathédrale, délégués comme juges dans le procés informatif, qu'elle fait ins- truire pour la cause de ce glorieux serviteur de Dieu. Le but que notre vénérable évêque s'est proposé, a l'instance de .son chapitre, a été d'ob- tenir du Saint Siége la confirmation et ('appro bation du culte dont le B. Charles a été l'objetde temps immémorial. Le procés informatif commencé au mois de juin dernier, se poursuit en co moment a l'évê- ché de Bruges, avec toutes les formalités requi- ses par l'Eglise dans les causes de Bóatification .en vertu des décrets des Souverains Pontifes Urbain VIII et Innocent XI. Dans eet examen juridique c'est M. le chanoine Nolf qui exerce les fonctions de promoteur offi- ciel, M. l'abbé Duclos celles de secrétaire. Le R. P. Van Derker remplit la charge de Pos- tulateur de la cause. Voila done Louis Emerique ou plutöt lejuif Moïse Emerich, condamné par les assises du département de la Seine a dix années de réclu- sion et a.... 100 francs d'amende. Ces 100 francs font sourire. II en est autrement de la peine d'emprisonnement que beaucoup de - fréres et atuis» trouvent trop sévérement appliquée a leur ancien coreligionnaire le V.-. F.-. Kadogeh. II est vrai que la cour d'assises de Paris n'a pas pris langue a la loge avanl de frapper, comme elle l'a fait, l'exdirecteur de 1' Union dn Crédit L'INFANTICIDE EN CHINE. Les Missions catholiques publienl un nouveau document propre a confondre la mauvaise foi ou I'igDorance de ceux qui uienl ('existence de I'lufanlicide en Chine. C'est l'édii pu hl ié récemment par Ouéng, prefet de Fou ihéou fou, capitale de la pro vince de Fo kien, et qui a paru dans le Foo choui-Hérald du 16 Décetnbre 1877. Nous dounons la traduction d'après le texle an glais: - On vient de eonstater que les enfants nou- veau-nés du sexe féminin sont noyés en grand nombre dans les lieux soumis a notre juridic- tion. Comme excuse, pour cette cruelle et inhu- maine conduite envers leurs enfants, lés pauvres alléguent leur indigence, en disant qu'its n'ont pas les moyens d'élever ces enfants et les pa- ente riches disent qu its redoutent les dépenses nécessaires pour les pourvoir de dot. Le préfet en office a souvent, depuis qu'il est arrivé a son poste-actuel, publié des edits probibitifs et il a aussi ordonné aux magistrate de faire arréter les coupables. On a rapporté dernièrement que l'on noie encore les enfants du sexe féminin dans le voisinage de Shang kan, qui est sous la juridic- tion du magistrat de Min. On dit mème que dans un seal endroit on a trouvó dix enfants noyés; de sorte qu'il y a tout lieu de croire que cette habitude dénaturée s'étend aussi a d'autres lieux. C'est le devoir du préfet de formuler des règle- ments très-sóvères, pour réformer des gens si adonnés a cette habitude enracinée. Le préfet a donné des ordres pour que les magistrats agis- sent conformóment a cés röglements et il lui reste a prescrire qu'on fasse connaitre 1 edit qui défend de la maniére la plus peremptoire cette mauvaise eoufump. C'est pourquoi il importe que vous saehiez tous, notables, vieillardS, lettrés, civils et militaires, et toute personne quelconque de cette préfecture, que c'est votre devoir d'agir chacun et tous, en harmonie et selon l'esprit des ordres et règle- ments suivants, et aussi de veiller les uns sur les autres. Si l'on trouve des families qui lont noyer leurs petites lilies, ce sera certainement déuoncé aux magistrats, qui puniront trés sévé rement cette action conformément it la loi. Si quelqu'un favorise ces actions, connive avec el- les, ou n'agit pas conformóment aux instructions données, aussitót la chose connive, on punira non-seulement les coupables, mais aussi les chefs de quartier, les voisins, les parents, qui seront tous responsables et aucune attenuation n'aura lieu. Tremblez done Respeetez ceci Ne désobéis- sez pas QUESTION D'ORIENT. Deux nouvelles graves sont répandues par quelques dépêches élrangéres: M. Layard aurait signé, au nom de l'Angleierre, un traité d'alliance avec la Turquie, et les Russes auraient occupé les hauteurs de Ruynkdéré sur les rives du Bosphore enlre Consiantinople et la mer Noire. Les lélégramnies nousannoncaienl tous ces jours-ci que le grand due Nicolas était en relations trés cordiales avec le Sultan; ils nous ont méme parlé plusieurs fois d'une alliance offensive cl défensive enire la Porie et la Russie. Mais il est fort possible que de puis la nouvelle attitude prise par l'Angle- terre, un reviretneni se soit opéré dans les conseils du Divan, et qu'Abdul-Hamid voyant poindre un espoir de salut, se soit re- tourné vers ses anciens allies d'il y a 25 ans. Toulefois noussei'ons brefs de réflexions, paree que cette nouvelle ne nous p.»rail pas encore certaine. Nous devons altendre qu'elle soit confirmée par des renseignemenls plus précis. Nous en dirons autant de l'occupation de Buyukdéré par les Russes, qui est probable, mais qui n'est pas confirtriée d'une tnanière autiientique. Nous ne ferotts qu'une seule observation. Si uu Iraité a été réellemenl conclu enlre la Porte el l'Angleierre, il nous parait difficile que l'état-major russe n'en soit pas infortné par ses agents, et qu'il ne prenne pas ses precautions en consequence, il faudrait done s'atlendre a Poccupaiioti procbaine de Galli- [ioIi el de tous les points slralégiques qui coniinandenl les deux Délroils. En résumé, les deux nouvelles doivent se lier, Tune esi ia consequence de l'autre. Tant que des mesures militaires itesonl pas prises par les Russes sur les nves du Bosphore el des Dardanelles, nous puuvous douler de l'existence du traité anglo lure. Le jour, au contraire, oü ils soupconneroui celle enien- le, ils prendront rapidement leurs positions militaires. Nous serons done renseignés avant peu par les fails. BULLETIN POLITIQUE. La Correspondance provincialeorgane semi-ofCciel de Berlin, constate que les nou velles négociations tentées a Vienne par la Russie paraissent avoir eu pour résultat d'en- gager l'Autricbe a accentuer davantage ses opinions el ses revendications concernanl ses propres intéréts et ceux de l'Europe rela- tivemenl au traité de San-Stefano. Cette ap preciation concorde avec I'aitiUide de tous les journaux auirichiens. Dans leurs com- inenlaires sur la circulaire de lord Salisbury, ils font valoir que ce document, pour la pre mière fois, délinit clairement les intéréts bri- tanniques dans la question d'Orient. Quand mème ces intéréts ne seraienl pas absolu- ment identiques a ceux de l'Autricbe vis-a- vis de !a Russie, ils estiineut qu'ils se rap- procbent suffisammenl pour justifier une action commune des deux puissances. Ce langage donnera a réfléchir a la Russie, surtoul si elle met en regard des journaux auglats. Ceux ci mulliplienl leurs avances a l Aulriclie pour qu'elle se rallie a la politique de lord Reaconsfield. Le Times fait ressortir, lui aussi, que les vues du l'Autricbe et de l'Angletei re, sur le traité de San Siefano sont coneordantes, el que c'est le seul moyen par lequel on puissc, sans guerre, faire droit aux justes reclamations des autres puissances. L'opinion publique en Europe donne raisoti a l'Autricbe et a l'Angleterre. Si les deux na tions agissent de concert, fermement, loyale- ment, la Russie |ieut ètreamenéea se relirer d'une position 'évidemment insouletiable. Ainsi parle le journal de la Cité. Le Monlagzetiuhqorgane des hauls eer cles poliliques de Berlin, assure que M. de Bisoiaik co npte rappe er M. de Keudell de son poste de Rome, et Ir lemplacer par un personnage n'ay int pas ii se reprocber fat HRidesi hautaine que M. de Keudell affeclait vis-a-vis de la curie romaine. Le Moiiluysblail croit savoir que M. de Radoyuz, bon catholique, sera chargé de faire les premières démarches, en vue d'un arrangement avec la curie romaine; mais il est bon de ri'accvpter ces nouvelles que sous réserves. CHRONIQUE JUDICIAIRE. COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Liste desjurés de la lr« série de la 2° session de 1878, de la cour d'assises de la. Flandre oc. cidentale, dont /'ouverture aura lieu le 20 Avril, sous la présidence de M. De Gottal, conseiller a la cour d'appel de Gand. Ch. Cloedt, secrétaire communal, Ardoye. F. Van der Plancke, propriótaire, Bruges. Van Caillie-Gryspeerd, rentier, Hooghlede. I. Tanghe, conseiller commun., Ruvsselede. J. De Puydt, id., Ardoye. J. Xan de Kerckhove, bourgin., Rumbeke. E. Moles Le Bailly, propriétaire, Bruges. A. Hynderick, propriétaire, Ypres. P. Barbier, pensionné de l'Etat, Furnes. A. Truffaut, négociant, Courtiai. Ch. Bostin, conseiller communal, G hel uwe. D. De Simpel, ld., Staden. D Simoens, id., Harelbeke. A. N'aert, entrepreneur, Bruges. L. Ryeiandt, avocat, Bruges. F. Callexvaert, négociant, Bruges. A. Dejaegher, négociant, Courtrai. L. Bieswal, propriétaire, Furnes. Cb. Descourouez, pens., de l'Etat Bruges. Leonard Van Reablo, id., id. C. Devos, négociant, Courtrai. E. Cuvelier, rentier, Staden. A. De Cae, secrétaire communal, Furnes. L -G. Fernau, industriel, Bruges. L. Dupon, conseiller communal, Moorseele. E. Demeulenaere-Declerck, courtier, Blan- kenbergbe. C. Van Caillie, propriétaire, Bruges. Van der Hofstadt-De Meyeragent d'affai res, Bruges. Ant. Lermuseau, pens, de l'Etat, Bruges. MM. P. Lefevre, pensionné de l'Etat, Bruges. J. Van Hamme, propriétaire, id. J. De Brouwer, directeur du gaz. id. Henri Piron, cabaretier, id. BIBLIOGRAPHIE. Dans un temps oü l'incrédulité déchaine plus que jamais sa fureurcontre tout ce qui est saint et digne de respect, les vrais enfants do 1'Eglisa se rapprocbent de plus en plus de leur Mora outragée et persécutée. Un des principalis caractères de ce revirement c'est que les fldèles s'intéressent tous les jours davantage a la litur gie de l'Eglise catholique. I.e grand ouvrage du pieux et savant Bénédictin Dom Guéranger a rendu sous ce rapport d'immenses services. A Limitation de l'Année IAturgique du savant Bénédictin a été compose, dans le même but, un excellent volume du format des livres de prio res généralement en usage. C'est la Petite annéa Liturgique et Office de la quinzai.ne de Paynes, avec explication des rubriques et cérémonies d I'usage des fiddles et surtout de lajevnesse stu dieuse par M. l'abbé Foulon, professeur au collé ge S. Louis, a Bruges. II a apporté a cette 2« édition plusieurs changements d'après des obser vations bienveillantes de prêtres qui s'occupent d'éducation; il a perfectionné ainsi un livre déja trés estiiné dans sa première édition. Nous ne nous étendrons pas en éloges super bus. Notre vénérable évêque Mgr Faict, a donna son approbation en des termes qui montrent combien ce petit volume a de mérites et combien il sera utile a la jeunesse sludieuse. Nous ajou- terons que tous les fldèles indistinctement potir- ront aussi avec avantage se servir de la Petite. Année Liturgique. lis y trouveront des détails qu'ils cbercheraient vainement ailleurs. Le succes de la le édition [icrmet de vendra celle-ci au prixminime de 75 centimes l'exem- plaire; il sera fait de fortes remises aux colléges et libraires. II est édité chez Desmyter a Dixmu- de. L'impression est excellente, et le petit volu me contient 440. A cette occasion, nous rappelons que lc meina Professeur a publié, a l'usage des colléges, uu Recueil de prières non moins estimé que lu Petite Année IAturgique. Ces ouvrages rendront de vrais services aux maisons d'éducation aux- quelles nous les recommandons vivement. B/H&lUESti'afiloii sF!tiiN»|iétMt£ie. (10,50 frs. franco par an). Gravures. Les Marionnettes, d'après M. H.- .1. Burgers. Le chateau de Trausnitz (Bavière). Le Conroimement de Léon XIII. Le Vatican vu a Vol d'Oiseau. Le Caméléon. Texte. Nos Gravures. Les Mois envisa- gés au point de vue gastronomico-humoristique. Avril. Etudes morales. L'Esprit Chagrin. MuetDe la Pbysiognomonie. Dans les Pyrénées. Impressions et Souvenirs d'un Tou- riste beige. Le Crime de 'l'olumont, par un Magistrat Liégeois. Trois Vautours pour une Colombe. Roman. -— Rébus N° G. SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. Programme des morceaux qui seront execu tes le Jetidi, 11 Avril 1878, a 7 1/2 h. du soir, par la musique du corpdesSi- peurs Pompiers, sous la direction de M. J. Witiöbtoodi. )VW.) .J. .TACQUEjroXT. f ■JURÉS TITULAIRES. MM. E. Cornelis, bourgmestre, Stavele. JURÉS SUPPI.ÉMENTAIRES. SOMMAIRE DU N°. 22.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2