MOBILIES, POIICÏLllI ASTIODE, St André-lez-Bruges prés de l'Eglise, le longdc lachaussée de Bruges a Gliistelles, G. COÜSSAERT "PAÜWELS A. EC H I ÈV R E, PRIffiE A MOS la Russie disposée a faire des concessions impor ia nies; Ie fait est qu'eile a de gratifies difficuliés financières; elle ne peut- pas payer, dit-on, les 20 millions de roubles dus aux fournisseurs de l'armée et donl l'échéanceesl imminente. La Gazelle nationale allirme, d'aptès uue dépêche de Vienne, que, dans les cercles dirigeants de la politique austro-hongrojse, on est trés inécontenl des préparalifs mili- taires que font les Russes pour occeper la Roumauie. La inèine dépêche ajoute que Ie comte Andrassy est loujours Ie partisan Ie plus convaincn de la reunion fi'une conférence européenue, et qu'il ne veul entendre parler d'aucun compromis fait en dehors du Con gres. Le gouvernement roumain refuse de si gner la nouvelle convention militaire pro- posée par la Russie, et qui autoriserait celle- ci it établir deux camps permanents, a Plo- jesti el a Fokscbani. Le Journal de Saint Pêlersboury reiève, en termes indignès, renrólement des Tcher- kessespar ill. Layard, a la solde de l'Angle- terre, enrölement signalé par des correspon- dances de Constantinople. Les cruautés des Tcherkesscs, dit-il, ont révolté mème les populations musulmanes, et leur enrölement est une violation du droit international. Le Journal de Saint Pélersbourg deman- de comment une puissance civilisée, qui pro- clame le respect des traités, prend pour auxiliaires des Tcherkesses musulmans fana- liques et des Hindous. L'évacualion de San-Stefano par les Russes n'est aucunement décidée. Une part ie des troupes qui occupaienl San-Stefano ont élé camper sur les hauteurs avoisinantes, mais uniquement dans un bul sanitaire. La plus grandu parlie des troupes reste a San Slefano. Neanmoins, les négociations pour le retrait simultané des Anglais et des Rosses conti- nuent. La nouvelle que le général Tolleben trai- lerail direclemenl avec l'amiral Hornby est inexacte. II se produit en ce moment dans lous les cantons catholiques de la Suisse un mouve ment extraordinaire de réprobation eonlre la politique religieuse dn gouvernement de Gcnève. Ce sont les actes sacriléges commis dans la chapelle consacrée, a Chesne, au culte privé de la paroisse catholique depuis le débul de la persécution, qui sont le mo bile de ces blames nnanimes. Dans lous les cantons catholiques on signe des odresses et des protestations au Conseil fédéral pour qu'il veuille bien prendre la defense des op- primés el les protéger contre des aclcs de brulalilé sans exemple anjourd'hui chez les peoples les moins civilisés. C'est a Lucerne el a Soleure qu'ont com- mencé les manifestations. Fribourg et le Valais ont suivi rapidement, puis les Gri- sons, Enfin, voici les cantons primitifs qui s'ébranlent. Les journaux d'aujourd'hui nous apportenl la protestation d'Unterwald. On en proinel d'autres encore. C'est la première fois, depuis le commencement de nos mal- iietirs, nous écril-on, que nous voyons se produire en Suisse une manifestation aussi compléte. II l'aut dire que le fait du sacrilege de Chesne était bien propre a soulever l'indi- gnation de lous les cceurs croyanls. ACTES OFF1C1ELS. FRANCE. ¥arScfcs. Achat et vente de Fonds Publics, ÉCIIANGE DE COUPONS, 29, rue des Chiens, 29, ÏPÏSES. Etude de ivr LANNOY, NOTAIRE Par le Ministère de sr ViCTOQR, Nota ire a Warnêton, JEUDI 9 MAI 1878, a 4 heures de relevée, au cabaret Beun, a Warnêton, A«Sjudicati«»n WARNÊTON, Section C. 1° Un heet. 35 arcs 80 cent. de Ter- re, N° 11, 4 Rois. Misea-prix 1,000 fr. 2° Un heet. 14 ares 66 cent. de Ter- re, N°707 a et B. (Bourgeoisie). Misea-prix 7,800 fr. 3° 52 ares 92 cent. de Terre N° 697a (Bourgeoisie). Mise-d-prix 4,150 fr. 4° 22 ares 41 cent. de Terre, Nü 701, (Bourgeoisie). Mise a-prix 1,000 fr. 5° Un heet, 15 ares 10 cent. Pature. Nos 355 et 373, (Ville). Alise-a-prix 9,400 fr. A cause «Se «Sécès. Le Notaire iviahieu, de résidencc a Ypres, vendrapubliquernent le LUNDI 27 M AI 1878 et jours suivants, a 9 heu res du matin, Bologne vient de publier un magnifique portrait oléographique (de 26 cenlim. pour 33) représentant S. S. Pie IX de sainle tné- moiré. La mème Société a terminé un autre ta bleau, qui est le pendant du susdit, repro- duisarit avec la plus parfailefidélité les trails anguslesdu nouveau Souverain Poutife Léon xiti, élu a Rome, le 20 Février. Le prix de vente de chaque portrait est de 5 fr.; mais Féditeur du Journal d1 Ypres et du Nieuwsbladen vertu d'une convention passée avec la dile Sociéié Pontificale, est heureux de pouvoir les ofi'rir a ses Abonnés franco par la poste, contre envoi de 1 fr.bOc. en mandat ou en timbres-posie. Qui voudra acbeier les deux portraits a la fois, ne doil envoyer que 2 fr. 60 e. Tuut abonné pourra en deinander plu sieurs exemplaires. Adresser les demandes a Féditeur du Jour nul di Ypres el du Nieuwsblad. Société Pontificale qui gar nissent les magasins dc feu M. Antony-Van Boeclixsel. Ces objets, tels que pendules,vases, quinquclslampes d'église, lustres, objets rcligieux, articles de bijouterie et maroquinerie, nécessaires de A'oya- ge et de toilette, jouels d'enl'ants, eic., se distinguent par leur beauté et se recommandcnt a l'attention de tous les amateurs. Les objets seront visibles plusieurs jours avant la vente et des catalogues détaillés seront envoyés aux person- nes qui en l'eront la demande. Etude du Notaire eOLEfjS, a Bruges. VENTE PUBLIQUE AB*S'eEtS«'s-Ê«r ESajwautcB'te LIVRES, PLASiTES, FLEURS ET V1RIS, en la maison de campagne dernière- ment habitée par Made Anne Bemey, veuve de Mr Jean Güliodts, située a Le LUNDI 13 MAI 1878, a 10 heures du matin et a 2 heures de relevée, Et les deux jours suivants, a 2 heu res de relevée. Dour le détail et l'ordrc de la vente voir les affiches. Ce mobilier pourra être examine les Jeudi et Vendrcdi, 9 et 10 tVlai, dc 9 heures du matin a 5 heures de re levée. Au comptant avec augmentation de 10 "/o pour tous frais. La Société pontificale d'Oléographie de CoifïcRii^ YPRES Le lout it des prix déliatU toute concurrence, des forces nationales qui nous permet dans trois jours d'ou vrir au monde étonné les portes de l'Ex" position universelle AI. Thiers disait volon- tiers aussi que la défaite de la Commune, que l'emprunt de cinq milliards, que la reorganisa tion du pays et bien d'autres choses encore avaient étonné le monde. Langage de peuple vaniteux et décliu! Si quelque chose pouvait étou- ner le monde, ne serait-ce pas plutót cette folie estime que nous avons gardée de nous-mêmes, quand nous ne savons même plus regarder sans trembler la frontière de droite L'énergie, la vaillance sont tellement éteintes en nous, la patrie est devenue si peu de chose pour nous esprits abrutis de politique et nos cccurs défaillants sous le poids du bien-être, que nouS nous sommos fait un patriotisme d'un succes de boutique. - Cette convocation, disait encore AI. Bardoux it son auditoire de Sorbonne, cette convocation que nous vónons d'adresser a toutes les nations, inspire a toute ante de patriote un involontaire respect pour ce puissant effort de la France Et la-dessus les établissements publics et les magasins vont illuminer, comme pour une victoire qui rendrait a la France son honneur et son rang. Le mot d'ordre en est donnó parmi les républieains Paris illuminera le jour de l'ou- verture de l'Exposition, et nous nous ferons une ame de patriote pour nous associer a l'allégresse générale. Ce sont la les grands triomphes de la République. II se peut que cinq cent mille curieux étonnés viennent, a la suite de Al. Bardoux et de ses collegues, admirer les décors de théatre du Champ-de-AIars et les merveilles de l'article Paris; mais le monde s'étonne bien autrement que, au bout de sept ans, nous en soyons encore a trembler sur un mot des gazettes offleieuses de Berlin, que nous n'ayons pas même repris le droit de parler en Europe, et que notre Champ- de-Mars ne soit plus qu'un champ de foire. Sept ans après Waterloo, la France ne conviait pas ie monde étonné a une exposition, mais elle avait un gouvernement, une diplomatie, une armée et des vertus qui l'avaient remise au pre mier rang des nations; mais les puissances comp- taient avec elle et les affaires de l'Europe ne se seraient pas traitóes contre son gré. En revanche, AI. Bardoux nous assure que la République con serve la maitrise des arts, et que la longue édu- cation du goüt se révèle plus que jamais dans une série de créations ingénieuses, utiles et char- mantes. Que la même République comprend tous les besoins multiples du pays, et que sa grandeur intellectuelle, industrielle et morale est l'unique souci de ceux qui, depuis le président jusqu'au plus modeste de ses collaborateurs, ont le redoutable honneur de diriger en ce moment l'irrésistible courant démocratique qui emporte la France vers un avenir paciflque et libéral. Que l'irrésistible courant démocratique dirigé par AIM. Bardoux et Gambetta soit capable d'em- porter la France vers les Expositions, nous le croyons volontiers; mais qu'il la fasse jamais remonter jusqu'a Berlin, nous n'y comptons pas, Al. Bardoux nous en d'onnat-il l'assurance, aussi bien qu'il nous promet pour un avenir prochain une école par hameau. Des expositionsdes maisons d'école, la république en peut faire; mais des vertus et des victoires, non Un arrêté royal du 30 avril accepte la démission offerte par AI. Joye-Ghys, de ses fonctions de commissaire de l'arrondissement de Furnes- Dixmude. Le même arrêté autorise M. Joye-Ghys a faire valoir ses droits a la pension, et a conserver le titre honoritique de ses fonctions. Par arrêtés royaux du 30 avril, sont nommés: Commissaire de l'arrondissenient de Furnes- Dixmude, en remplacement de AL Joye-Ghys, AI. L. Bieswal, membre du conseil provincial de la Flandre occidentale, ancien éclievin de la ville de Furnes Commissaire dé l'arrondissement de Louvain en remplacement de AL E. Tops, décédé, AI. le baron F. de Lamberts, actuellement commissaire de l'arrondissement de Soignies Commissaire de l'arrondissement de Soignies, en remplacement de Al. le baron F. de Lamberts, AL E. de Savoye, avocat a Bruxelles. Si quelque chose pouvait excuser les agisse- ments barbares de la police russe ce serait les Vera Sassoulich et leurs procédés. Oü en serait une société qui verrait se généraliser de pareils agissements. L'acquittement de Vera est bien la preuve la plus convaincante de la démocratie de la société russe, l'attestation que le sens moral se perd complétement la-bas. D'ailleurs les progrés de la secte nihiliste un nom admirablement trouvé pour désigner une association décidée a tout bouleverser, a tout détruire ne s'expliquent que par l'abaissement du sens chrétien et le retour des idéés païennes. Aussi cour renons-nous l'enthousiasme excité par Vera Sassoulich dans le libéralisme cosmo polite -. cette demoiselle personnifie assez bien la civilisation que la Révolution prépare et voila pourquoi il faut s'attendrir au récit de ses mal heurs, pleurer en contemplant son heroïsme. 11 y a en Sibérie des évêques, des milliers de prêtres Polonais et Ruthènes qui gémissent depuis bientót vingt ans dans le dénuement le plus absolu. Des centaines sont morts déja. Le libéralisme ne s'en soucie pas Quel journal libéral a seulement fait connaitre a ses lecteurs les actes infames du gouvernement russe envers le clergé catholique Ce despotisme asiatique a l'orcé a coups de verges et a coups de fusils les paysans de centaines de villages d'entrer dans l'église schismatique le libéralisme ne s'en est pas ému, pas un de ses orgaues n'a rapporté le récit de ses horreurs. Pleurez, libéraux, pleurez sur Vera Sassoulich et admirez ses vertus nihi- listes. La Sibérie et la Pologne ne vous offrent aucun sujet d'attendrissement. Des évêques sont jetés dans des cachots, des légions de prêtres ont été transportées dans les glacés sibériennes et y meurent de faim; des catholiques sont persécutés que vous importe. Vous admirez cette politi que russe et vous nous dites que la Russie se défend contre les envahissements de l'ultramon- tanisme. II sufflt a vos yeux qu'on soit clérical pour qu'on soit digne des plus mauvais traitements. Etre chrétien c'est se placer en dehors de la civi lisation libéralecertainement en dehors des sympathies libérales. II y a des centaines de saintes religieuses polo naises qui sont internées dans les diverses villes de la Russie, quel libéral s'est attendri au récit de leurs souffrances? Pleurez, pleurez, libéraux, sur Vera Sassoulich Gazette de Liége). maritimes, cette tempête est venue du nord- ouest et a tournó ensuite rapidement vers le nord-est, ce qui explique comment elle a couru le long de la cóte vers le Guipuzcoa. On signale de Guetharia, de Zarauz, d'Orio et de St-Sébastien la perte de plusieurs embarcations. Aux minis tères de la marine et de l'intérieur de Aladrid, on sait qne le chiffre des bateaux atteignait une centaine et les noyés environ 300. II manque des détails sur tous les endroits un peu isolés. On s'est organise a Bilbao et a Santander, pour porter secours ahx families et auxorphelins que ce désastre plonge dans la misère. lis ont perdu leurs soutiens et leur avoir. A Madrid, les séna- teurs et députés vascongades et ceux de Santan der se sont réunis avec les chefs de la colonie pour former un comité de secours. Le gouverne ment a accordé des subsides. EXPOSITION UNIVERSELLE. Nous empruntons a l'Univers des reflexions pleines de justesse, au sujet du prétendu - relè- vement»de la France par l'Exposition univer selle Quand done cesserons-nous, instruits parle bon sens, de prêter aux autres nations les senti ments de l'admiration exagérée que nous avons pour nous mèmes Sous l'etnpire, c'était l'habi- tude, en parlant de 1'une queiconque de nos institutions, d'ajouter aussitötQue toute l'Eu rope nous envie. La formule était devenue de style dans le langage ofllcieux. Nous avons vécu de cette flatterie jusqu'en 1870, oil l'on vit trop que l'Europe n'avait rien a nous envier. L'expé- rience r.e nous a servi de rien. Après avoir subi tons les désastres, toutes les hontes, loin de nous corriger de cette sotte infatuation, nous y avons persévéré en changeant seulement de formule. Les admirateurs du régime impérial suppo- saient que l'Europe nous enviaittout, y compris le suffrage umverselles próneurs de la Républi que croienj. que nous ne cessons pas d'étonner le monde. - Graces vous soient rendues s'écriait hier a la Sorbonne Al. le rninistre de l'instruction publique, vous avez contribué a ce relèvement VERA SASSOULICH. Voici une héroïne libérale qui excite un veri table enthousiasme dans le libéralisme cosmopo lite. C'est une martyre d'un régime affreux, une nouvelle Judith qui avait rósolu de débarrasser le peuple des prisonniers d'un nouvel Holo- pherne Nous sommes loin, on le sait assez, d'admirer les splendeurs de la civilisation asiatique qui règne sur les bords de la Neva et qui constitue a tous les tiires, le régime païen vers lequel la Révolution mène l'Europe a grandes guides. Nous n'éprouvons que de l'horreur pour cet arbitraire qui ne s'arrëte devant rien et pour qui la conscience huinaine n'est pas plus qu'un cheval de cosaque. Nous ne sommes pas de ceux qui ont chanté des Te Deum au bruit des victoi res russes et se sont t'aits les admirateurs des envahissements de l'Empire du nord. Nous avons laissé a la presse libérale cét enthousiasme et nous avons considéré comme un immense dan ger chaque victoire de la Russie. Alais enfln Vera Sassoulich est une nihiliste, une sorte de socialiste parachevée, rövant une destruction compléte de tout ordre social. Vera Sassoulich est une véritable sauvage. Cette jeune fille se pose en haut justicier, en redresseur des torts des employés russes et sa sentence est ter rible la mortOhce n'est pas son honneur qu'eile veut venger, ses souffrances, sa détention preventive, son exil qu'eile veut faire expier par ses persécuteurs. Non, elle a su qu'un pri- sorinier avait été outragé, 'inhumainement traité l'insulteur est condatnné it mort par le tribu nal de mademoiselle Vera Sassoulich oui, elle est jury et ministère public, juge et bourreau. Et la sentence prononcée in petto, la demoiselle va tirer un coup de révolver sur le général Trépof, ESPAGNE. LA TEMPÊTE DU GOLFE DE GASCOGNE. La matinee du 29 Avril s'ótait levóe belle et radieuse, avec un ciel clair qui ne présageait pas les péripéties de la journée. Aucun nuage ne cou- vrait les cimes des montagnes basques, et l'Océan ne grondait pas sur les grèves de la Biscaye. Tous les bateaux pêcheurs étaient sortis et plus de trois cents embarcations avaient gagné le large pour se livrer a la pêche. Vers le milieu du jour le vent du sud passa brusquement au nord-ouest. La ternpérature baissa aussi rapidement que le baro- mètre. Les nuages montèrent a l'horizon et la brise commenca a hurler avec cette tristesse qui annonce la tempête. Les oiseaux de mer fuyaient a tire d'aile et FOcéan grondait comme dans les gros mauvais temps en hiver. Les va- gues panachées d'écume avaient une couleur sombre pareille aux nuages que le vent du nord- ouest chassait avec rapidité. En moins d'une de- mi-heure l'ouragan se déchaina avec une violen ce inouïe, même dans ces parages. La pluie tom- bait a torrents mêlée de gréle. La brume devint siépaissequa peine pouvait-on distinguer cequi se passait a quelques metres du rivage. Les plus vieux marins n'osaient s'aventurer sur les plages, car eux-mêmes tremblaient en voyant la mer se briser avec fracas aux pieds de leurs monta gnes. La rafale subite n'avait duré qu'une heure quand le calme se fit, et alors les populations accouru- rent sur les quais, sur les plages. L'anxiété était sur tous les visages, car dès l'enfance les vieilles chansons de la terre d'Euskara leur avaient ap- pris les dangers de la tourmente. Jamais ces vaillants marins n'avaient essuyé une aussi brusque attaque de leur plus redoutable ennemi, et les loups de mer que l'on retenait au rivage hocliaient la tête en regardant l'horizon. Las. lanchas, las lanchas no viene. Nos barques, nos barques ne viennent pas fut le cri qui s'échap- paitau milieu des sanglotsde bien des poitrines. Elles étaient terribles a voir dans leur anxiété ces pauvres femmes, accompagnées de petits enfants. tl y avait sur les rochers si pittores- ques de Guetharia, de Bermeo, de Dera, de La redo, plus d'un groupe les yeux rivós sur les vagues muettes, groupes qu'un Landseer, un Te- niers eüt aimé a reproduire dans toute sa poi- gnante réalitó. Comme tous ceux qui vivent en lace du péril et qui affrontent sans cesse les dan gers de l'Océan, les braves pêcheurs basques n'en saisissent la réalitó que dans line catastrophe comme celle du Samedi 20 Avril. II y a sur toute la cóte uue foule de petits ports qui jadis ont été les meilleurs nids de corsaires de l'Espagne au temps de sa prospérité maritime et qui aujourd'hui lui fournissent encore ses plus intrépides épuipages. Ces gens-la vivent inaintenant de la pêche, et l'on peut dire que l'élite de la population male fut surprise au large dans la bourrasque. L'alcade de Bermeo, ville de 1,800 ames, mande que 14 de ses bateaux ont péri avec 97 hommes Elanchora, prés de Bermeo, en a perdu 4 et 39 marinsDera 2 et 17 pêcheurs. Ondoroa, Lequietio, Plencia n'ont pas été plus épargnés. Les embarcations de Laredo, Castro Urdiales et Santona semblent avoir moins souf- fert, quoique chacun de ces ports ait perdu trois ou quatre bateaux. Santander a été sévèrement atteint, car 6 grands bateaux et une petite bar que ont disparu avec 61 hommes. On a recueilli des naul'ragés et beaucoup d'épaves sur les cótes. Desvapeurs et des batiments a voiles arrivés dans les ports après la bourrasque ont ramené quelques marins et ont apporté des détails sur le sinistre. Les barques 'furent apergues et on en vit soinbror plusieurs sans quo la violence de la mer permit de leur porter secours. Les vapeurs et les navires surpris dans cette rafale ont pu résister avec plus de succes que les pêcheurs basques, et on n'a pas trouvé de traces de naufrages importants. Au dire des autorités IÏANQUE ET ReC'OUVREMENTS, ft. B. A la même llampie on peut se procurer sans frais les obligations de la Société Anonyme, Caisse des Propriélaires Bruxelles ainsi que l'échange gratuit des Coupons de ia nièine Société. A CoJI1NES. DE nr Le but de la Société esti. de propager le bon goüt de la peinture cürétienne par des copies oléographiques des reuvres les plus remarqua- bles des maitres anciens et modernes; 2. de ravi- ver, en la répandent, la dévotion envers les saintes images; 3. de procurer gratuitement ces mèmes images aux églises pauvres. La Société s'engage a envoyer, chaque année, sept tableaux aux Membres associés. Cet envoi sera fait par la poste, franco, sur un rouleau de bois, soigneusement enveloppé. Les Membres associés jouissent en outre du privilége d'ache- ter, moyennant la moitié du prix porté au cata logue, des nouveaux exemplaires des tableaux recus en abonnement, voire même les autres tableaux de la Société qui ne font pas partie de leur abonnement. L'engagement des Alembres associés est oblit gatoire pour trois ans. La cotisation annuelle es- de 25 fr. payables d'avance. (Extraits des statuts.) Tableaux pour i'abonnement de 1877. L'ange jouant «lu lutli. <1« Fr. Fruucia 53 cent. sur 72 20 fr. Le Saciié-Co-il'r <le Jêsns, de Bdtloui .45 62 15 Le li. Bk.nqit Lahrk, «le Moiitebugnoli) en -15 62 15 S.vtNTE 1'hU.OMÉ.NE, de iMoutebttgiioIi. .37 51 10 Kcce Homo, <lu prof. üutu'dasoni 26 31 5 La Viebuk. «les doiilours, Ecolo bol. )^e"a,26 31 - - 5 Saintr Mauik Madeleine, De Dolui 26 31 5 Tableaux p'our Vabonnement de 1878. Saint Joseph avec Jésus enk., de Ciaraiifi 46 cent. sur 63 20 fr. Saintf, Cécile,«ie itapliaël45 02 15' La Mout DKST-JoiEi»R,«le i ranceschiu) 37 51 10 La Salntk Kamille, de Pacelli Vena 51—10 St-Ehancois d'Assises, de Cuido Renij ,26 35—5 Sr-FiiANLO.3 de Paulo, de GuurtlHSoni) 26 «355 La VIK»..e avec Jésus, du Corrége. 26 31 5 Toute personne qui, avant de verser sa sous- cription, désire avoir un spécimen des tableaux ci-dessus, peut envoyer un bon sur la poste de k FR. dans une lettre affranchie, et elle recevra de Bologne un tableau, cotó io FRANCS dans la lis- te de l'Année 1878 Si, après reception du tableau specimen, cette personne se décide a souscrire, elle n'aura qu'a compléter sa cotisation; par con séquent elle ne devra plus nous remettre que 21 FR. au lieu Dt 25. Celui qui prendra son abonnement, en com- mencant depuis 1877, et nous enverra un Mandat- postê de 50 FR- en dehors des tableaux ci-dessus détaillés, recevra en prime un autre tableau cotó 15 FRANCS. Nous venons de recevoir le charmant tableau LASAINTE FAMILLE de Pacelli, qui sera expo sé dans notre bureau. Dans peu de jours seront exposés aussi tous les tableaux des aunées 1877- 1878. Adresser les demandes d'abonnement par let tre affranchie avec mandat poste a l'Admiiiistra- tion de uotrejournal. POUIt CAUSE DE DÉCÈS. d'un très-beau a Coccasion de Cexaltation de LÊON XIII au Siége Aposluligue. CONSE1LS ET ENSE1GNEMENTS DU SOUVERAIN PONTIFE PIE IX AUX CATHOLIQUES TIRÉS DES EREFS, UNCYCLIQUES, ALLOCUTIONS ET DISCOURS DE SA SAINTETÉ Un petit livre d'or. La Société Pontiflca- le d'Oléographie a réuni dans un gracieux et élégant volume, etordonné, suivant les matières dont ils traitent, les Cornells et enseignements de S. S. Pie IX aux catholiques, et nous venons les offrir aux catholiques nos frères. Le prix du volume est de 1 franc. Le produit de cette vente cédra au profit des missions étran- gères. A VANTAGES SPIRITUELS ET DONS AUX SOUS- cripteurs. 500 Messes seront cólébrées pour deniander a Dieu que la parole du Saint-Père Pie ix produise des fruits de bénédiction et de vie au sein des families catholiques. Un objettrès-précieux pour tous ceux qui ont aimé Pie IX, le Verre du Saint-Père, sera tiré au sort, et gratuitement, entre tous les acqué- reurs du livre. Le Verre du Saint-Père Pie ix, Lfe 6 Jan vier 1877 Pie IX recevant en audience le Pèleri- nage ltalien, prononca un magnifique et trés émouvant discours. Après avoir parlé (il était midi et demi), SaSainteté prit quelques gouttes d'eau. Lorsque le Saint-Père eüt quitté la salie de reception, il se passa une scèno des plus tou- chantes. Quelqu'un s'apercut alors que le verre dont s'était servi Pie IX était resté dans la salie. Aussitöt les pieux pèierins, remplis do la foi la plus ardente.se précipitórent ii l envi pour boiro un peu de ceite eau qui avait touché leslèvres du Vicaire de Jésus-Christ. Ce précieux verre sera tiré au sort de 21 Juin 1878, entre tous ceux qui auront aclieté le volu me annoncé, ainsi qu'il a été dit déja. Dons aux Zélateurs. Los zólateurs sont ceux qui propageront ce petit livre parmi les personnes de leurconnaissanee. Tout zélateur qui fera une demande de 20 vo lumes recevra, comme cadeau, le dernier Por trait du Saint-Père Pie IX en miniature oléo- graphie. Ceux qui demanderont 100 exemplaires rece- vront, outre les cinq miniatures, deux tableaux oléographiques du prix de 20 francs, c'est-a-dire XEcce homo de Guido Reni et la Xicrge des douleurs du meme maitre. La conmiande devra ëtre faite par lettre af franchie, accompagnée d'un mandat sur la poste, et adressée directement A Mr i,e Gérant de la Société Pontificales d'Oléographie, 8, Rue d'Edimbourg, a Ixelles-BRUXELI.ES. RUE JaNSÉNIUS, N" 6, DITE RUE S1 MARTIN, Maison de Cuilfui-e et Parfumerie; spécialité de Postiches en lous genres. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 3