LA STATISTIQUE DES COUVENTS. L'Association 1 bérale du canlon d'lxelles a done consacré ses moyens et son temps a faire quelque chose, qu'elle a inlitulé: Etat des biens de mam-morie possédés par les associations religieuses da canlon d'lxelles. Elle y a bien aussi, eroyons-nous, consacré un pen de son argent. Les géomètres et experts qui one consenti a dresser ledit élat out cerles mérité une indemnilé; car on ne fait pas des expertises aussi «libérales» sans porter une altei nte grave a sa répulation technique; on peutmème soutenir en toute justice que les «géomètres et experts* char gés deconlinuer« par tout le pays» la petite opération comrnencée par I'Association d'lxel les devraient exiger prêalablemenl des dom- mages et intéréts. Le comité de stalislique aussi a mérité une retribution, proportionnée a ses services il a tenté de faire croire, pour la plus grande rèjouissance des casseurs de vitres et des amateurs de tètes d'olages, que des immeubles dont on connait les pro- priélaires reels et légaux sonl des biens de mainmorte appartenant illégalemenl a des religieux qui, en réalité, n'en sont que loca- taires. Quoi qu'il en soit, si I'Association libérale d'lxelles a dépensé quelqu'argent pour la confection de son petit travail, elle pourra répondrc que la dépense est, en lout cas, méritoirc, puisqu'elle est faite... pour arracher les pauvresala férocilé de l'hydre monacale Mais revenons au travail lui-mème, Celui - ci ri'est done pas un état de biens de main morte, puisqu'il ne comprend que des pro priélés privées, soumises en lout point aux régies da droit commun. 11 n'esl pas d'avan- tage une stalistique des richesses immobi- lières counties des corporations religieuses dans le canton d'lxelles puisque la plupart de ces immeubles, cotnme nous l'avons dé- monlré, appartienneu t a des laïques, voire métne a des protestants. Qu'est ce done que I'Association libérale a voulu faire? Une mystification Du lout. Le tableau des libres siatisliciens d'lxelles renferme une lecon beaucoup moinsciiverlissanle, il est vrai, que les moralités tirées par Cervantes des diffé rents exploits de son héros légendaire, mais non moins réelle. Les libéraux d'lxelles n'ai- ment pas éviderument la propriélé qui ne leur apparlicnt pas elle leur est surlout désagréable s'ils la trouvenl occupée par des citoyens catboliques et il ne leur déplairait en aucune facoo de la voir supprimée. Le moven Ie plus simple pour y parvenir, c'est de la dénoncer aux partageux de l'Avenir. Si la puissance de ce moyen de propa- gande, comme dit la Flandre libérale, n'obtenail pas imthédialement tons les résul- tats desirables, I'Association libérale d'lxel les, qui a l'espoir de l'élendre au pays lout entier, comp'-e au moins en lirer l'avantage de la voir porter ses fruits dans la proehai- Do campagne éleetoraie. Toutcfois, c'est la un cöté subsidiaire de la question. L'i important et le plus pressé pour la Flandre libérale c'est de convaincre ceux qui veulent le croire, que notre pauvre Belgique se négligé teirriblement, et qu'il lui faudra quelque jour recourir a des mesures énergiques, si elle ne veut mourir dévorée par la main-morle. Ut) autre brahmane ré clame a cor el a cri la revendication par l'Etat de tons les biens de main-morle, com me biens suns maitresEt comme le temps presse, d'aprés lui, il «joule, pour ne laisser aucun «Jouto sur la peusée: On commence a coinprendre qu'il ne suffit pas de crierau loup pour Ie meltrc eti fuite, el que les plus beaux principes du monde ne franchissenl pas los borncs (ie la théorie tanl qu'ils n'ont trouvè la formule pratique de leur applica tion. l'our ceux qui connaissent la main- morle dont il s agit, les trisles complaintes de la Flandre libérale el de la lleuve de Bel gique peuvent se traduire ainsi: jamais les principes libéraux ne seront ceux du peuple honnête et vraiment beige tanl que les clé- ricanx seront en possession des moyens «pii leur permeltent de se dévouer au soula- gement de la misère et des souffrances pu- bliques; lant qu'on leur laissera la liberie individuelle dont la propriélé est la consé- ijuence nécessaire, tam qu'on n'aura pas recours a des mesu res énergiques pour combatlre la liberté dissociation, dont ils se servent pour accompli r tous les sacrifices de charité que Ie libéralisme ne fait que promet- tre. Voila Ie dernier mot de la stalistique com- mencée par les statisticians d'lxelles, et le mot est humiliant pour ceux qui osenl le prononcer. II p<rouve que, pour coinbattre ses adversaires, Ie libéralisme ne peut plus se contenter de la liberie civile. La liberie con- stitulionnelle d'associalion est repoussée par lui. Un de ses chefs les plus autorisés, le méme qui a osé dire que notre pacle fonda- mental n'était qu'une duperie, Ie confes- sait récemment sans délour: La liberté, méme restreinle, donne des armes a l'enne- mi, el mon avis est qu'il ne fuut lui en laisser aucune. Voila le principe essentiel avec lequel le parti qui, par antithése, s'inti- lule libéral se présente devanl les élec- teurs pour reconquérir ce pouvoir d'oü Ia volonlédela nation l'écarle depuis sepl ans. II lui faut l'Etat souverain et omnipotent, el, devant celle force (oule-puissante, l'individu seul, saus défense el sans armes. Ce n'esl qu'a ces conditions qu'il espére la victoire. L'ab- négation et la charité catholiques 1'irritent paree que le libéralisme, par l'orgueil de son esprit, est la négalion méme du renonce- cement. Le libéral ne relève que de lui- mème, a dit encore l'aulre jourM.Frère- Orban. Dés lors il est tont naturel qu'au lieu d'êlre porlé a servir ses semblables,ce qui est un devoir pour ceux qui croient dé- pendred'une loi divine, il ne cherce, au contraire, qu'a se faire servir par eux, au point de les réduire a n'èlre plus que les instruments de son égoïsme. II faut bien cependant que les libéraux en prennent leur parti lant que nous jouirons en Belgique des liberlés constilutionnelles. partout ou il y a une misère a soulager, une souffrancea guérir et une douleur a conso ler, il yaura des catholiquescapables de lous les dévouements el de lous les sacrifices. Si le libéralismetrouve que le moyen qu'il a choisi est bon pourobtenir des litres a la confiance et a la sympathie du corps electoral, qu'il s'en serve nous n'anrons pas a nous en plaindre. Journal de Bruxelles.) M. Oris public, dans un recueil judiciaire bruxellois, un article tendant a demontrer que les Beiges seuls peuvent user du droit d'association, et de la sa conclusion trés gueuse qu'il faudrait bannir du pays les moi- nes èlrangers. Que M. Orts se donneun pen plus do ligrie encore, etil arrivera a cetteautre conclusion, que les Beiges seuls out le droit de se servir de la liberté de la presse el qu'il faut ren- voyer au dela des frontières tous les èlran gers qui fourmillent dans la presse libérale. Celle déduction sera trés-agréable aux or- ganesdecette presse, et notainmenl a ['In- dépendance el au Journal de Gand. Le Sénat, après avoir adopté Jeudi sans débat les projets de loi ouvranl un crédit de 2b,000 fr.au budget des dotations, aprou- vant diverses transactions dominiales et por tam reglement définilif dn budget de 1874, a abordè la discussion de la loi relative a l'emploi de la langue flamande en matière administrative. Lesorateurs qui ont pris la parole, MM. le baron Osy, Van Ockerhout et Solvyns, ont donné a la mesure proposée une adhésion chaleureuse. Tous trois ccpen- dant out regretté qu'elle fut incomplete et l'ont considérée non comme une satisfaction sufGsante mais comme un premier pas fait vers le redressement des griefs dont se piai- gnenl les populations flamandes. Le projel de loi a été adopté a l'unanimité des 3b membres présents, et méme un séna- tenrwallon, M. Balisaux, a-t-il cru devoir exprimer son vole en flamand, en répondaril brièvement Ja, a l'appel de son nom. Dans sa séance d'hier, le Sénat a terminé l'examen du projet de loi portant révision du code élecloral, qu'il a adopté a l'unani mité des trente-huit membres présents. II s'est ensuite ajourné jusqu'a convoca tion ultérieure. Dans la séance du lb de Ia Chambre des représentanls, M. Woeste a continué son re- marquable discours, dans lequel il a achevé la réfulation des griefs éuoncés dans la seconde parlie de la harangue de M. Frère. M. Wasseige a fait reparailre le IC a la Chambre son famcux dossier-Bara. La vue seule de ces pièces a eu le don de faire écu- mer l'ancien nourrisson des chanoines tour- naisiens el il s'en est suivi des scènes bien peu failes pour donner une haute idéé du respect de M. Bara pour les convenances parlementaires. M. De Landtsbeere a eu une fois de plus l'occasion de meltrc digriement a sa place son prédécesseur libéral au ministère de Ia justice. La presse gueuse fait grand étalage d'un arrèt de la cour d'appel de Bruxelles, qui a décidé que M. Victor Jacobs, membrede la Chambre des représentanls, devail ètre ins- crit comme électeur sur la liste de la capi- tale et non sur celle d'Anvers. Cette presse appelle l'honorable représentant faux élec teur. Comment appellerait-elle M. Bara qui pen dant maintes annèes a voté illégalemenl a Tournai, et que la cour d'appel a rayé des listes de cette ville Serail-il lui un «vrai électeur Nous le demandons au Précurseur CHBON IQ U E PA RLE MENTA1B E La plus grande parlie de la séance de Mercredi.de la Chambre des représentanls, a été prise par la longue conférence de M. Frère. Le député de Liége s'est efforcé de démontrer la nécessilè de la prédominance des doctrines libérales, doctrines pnreinenl poliliques et dont les premiers principes re posent sur la tolérante absolue de l'Etat. Aprés avoir longuement développé cette these, M. Fiére eu est revenu a sou ancien ihéme de la fraude élecloralc, resultant de finscription des eniés sur les listes d'élec- teurs. La cléricalisation de l'enseignement est encore un des griefs que le chef de la gauelie a articulés contre le ministère catbo- lique. M. Woeste a pris ensuite la parole, el a réfuté séance tenante tous les arguments de M. Frère. L'honorable député d'Alost a, du resie, neltemenl indiqué les dangers qui résulteraienl de la victoire des doctrines libérales: le suffrage nniverscl el Ie socialis me, voila les enfants que porte dans son sein cette doctrine néfaste. Au débul de la séance, M. A. Visart a déposé le rapport de la section centrale sur le rachal des chemins de fer de la Flandre Occidentale. Le Sénat, après un long et intéressant dé bat, auquel ont pris part MM. Casier, Hubert, d'Andrimonl, Balisaux, Bétliune, Crocq et le ministre des travaux publics, a rejeté par 23 Y'oix contre 10 et une abstention la loi relative au Iravail des enfants dans les mines. BULLETIN POLITIQUE. L'état de la crise oriëntale ne se modifie pas, el rien ne transpire sur les résullatsdu voyage du comte Schouwaloff a Samt-Péters- bourg. Sauf un article de la Gazelle de la Boursedestiné a combattre des bruits alar- ma nts, la presse officieuse russe, d'ordmaire si prodigue de comrnenlaires el d'inlerpré- lations, garde le silence. L'empereur d'Allemagne, en recevanl ses minislres qui venaienl le féliciler d'avoir éehappé a 1'atientat dirigé contre sa personne a prononcé de graves paroles qui auront dans ses Etats un grand relentissement. Rappelant que trois fois déja il a vu une main criminelle menaecr sa vie, tout en se déelarant heureux des lémoignages d'affee- lion si unanimes dont il a été l'objet a cette occasion, il a insislé sur la nécessité, pour le gouvernement, d'arrèler les débordeinents des passions révolulionnaires et de fortifier cliez le peuple Ie sentiment religieux. D'aprés les journaux de Berlin, le chanee lier de l'empire, allant au devanl des obser vations de fempereur, aurail adressé de son cólé aux membres du cabinet une communi cation dans laquelle il les aurail invités a s'occuper des mesures que pourrait nécessi- ler l'aitentat commis par Boedel. La presse officieuse allemande continue de faire retomber sur le parti socialiste tout l'odieux del'attentalHoedel. La Norddeutsche Allgemeine Zeilungorgane spécialement oCGcieux de M. deBismark, se distingue surlout dans cette campagne. Elle ne voil dans le langage de la presse socialiste qu'une provocation mcessanle a la violence. La Gazette de Silésieegalemenl officieuse déclare que la liberté dont la démocratie jouit partout est un danger social. On tinira par voir clair, méme en Alleinagne. Le Pi ogrès, lout cemme le plus mince goujon, s'est laissé prendre, et nous ne eomptons pas Ie lacher de silót; le pnissou est trop intéressant a élndier. Du resle I'amorce •était belle. M. Alphonse Vandenpcerebooni possède encore quelques derniers red'is fas" cinaleurs aux yeux de ses amis. Que le Progrès serassure, le Journal d'Y- pres, ne eherche pas a deviner son candidal. Le Progrès lui fuurnit trop bènévolemcnl tous les renseignements désirables. Dejanous savons que M. Alphonse Vandeiipeereboom decline toute candidature et que des douleurs rbumatismales ne lui out pas permis de reeevoir la dépu la lion chargée d'une suprè me démarche. Nous connaitrons bien lót sans doule fécril oü M. Vandenpeereboom révèle a ses amis afffigés les motifs de sa retraite définitive a moins.... de retourCela s'est déja vu. Enfm les graves délibératjons du comité libéral ne larderonl pas a ètre publiées dans le Monileur du parti. A la séance de Sainedi, qui a réuni tous les concours on aura pris uno décision pour sortir des difficullés de la situation. Le Journal d'Y pres peut il souhaiter d'avanlage? Cette séance qui sera fameuse dans l'his- loire présentait cerlainement un aspect pilto- resque. II y avail la réunis autour du tradi- tionuel tapis vert, une collection de buses... éleclorales assez remarquable. Le président et le secrétaire exceptés, tous.pouvaient con jugeer le verbe ètre busé a tous les temps et a tous les modes. Le plus curieux du spectacle c'est que cette collection de buses avait pour mission de reehercher a quelle sauce il fallail mellre la buse imminente du 11 juin prochain. Rude problème Labeur ingrat Le Journal d'Ypres a rencontré M. le pré sident se rendanl a la séance. Lesdiflicnltés de la situation pesaient sur son vaste front. Jamais Jupiter n'eut l'ceil chargé d'aulanl d'éclairs, les sourcils plus froncés ni lesouflle exhalant pareille lempète Les difficullés de la situation C'est lourd pour qui élait habitué de se rnouvoir au milieu d'une almosphère de victoire et dc puissance. Revenons au Progrès el a l'article qu'il nous sert en guise de répouse. Lc litre manque, meltons le vrai LA PEUR. Done le Journal d' Ypres est accusé de vouloir inlimidcr les libéraux, de chereher a jnspirer la terreur pour éearter ceux qui au- raieul un atóme de velléilé d'accepter une candidature libérale. Franchemenl le Journal n'a pas deten tions si noires el ne nourrit pas de projels si affreux. A quoi bon perdre son temps! Le Progrès s'est chargé de cette besogne el s'en acquitte parfaitement. II y a trois jours, le désistement de M.Vandenpeereboom jetait une lueur sinislre sur les dillieultés de la situation. L'annonce en résonnait comme un coup de toesin signalant la catas trophe, comme Ie glas funébre précurseur de la mort. Le Progrès el ses patrons ahurris, éperdus devant l'cffondrement de leur puissance, voila les auteurs de la eraiiite, des liésila- tions, des refus qu'ils rencontrent. a fabriquer toule une iiuée de faux électeu All bah Nous ne nous en serions jam doutés. A fadministration communale d'Ypres exemple, ce ne soril pas ces affreux clérica qui sont chargés de la confection des lis éleclorales. II s'y pratique un travail lent parfaitement occulte, dans un bureau on nisé, oiï certains personnages examinent t< les jours les listes éleclorales, pesent les él teurs, les irient sur le volei, rechercheni influences a nliliser, les moyens pralique ineilre en oeuvre, li n'y a pas la de cléi caux, mais la fine fleur libérale, toule pt el sans mélange. L'inscription d'élecleurs dont les clro sont incontesiables est parfoisoubliée,comi par mégarde, lorsqu'il s'agit de personr notoirement connues comme catholiques. L'argumenl est piètre, on doit l'avouer personne ne le lira sans se dire le Progr nous sert une mauvaise plaisanterie. Ce jov nal ne craint pas du reste do se contred a deux lignes de distance. A cöté du travail occulte il vient vanter verification minulieuse des listes faite par amis depuis plus de cinq ans, et avec p de soins que nulle part ailleurs. Les difficullés de Ia situation assoinbrissi voire intellect, Progrès, ou bien la vérifk lion est sérieuse el le iravail occulte des c ricaux est annulé; ou bien celui-ei subsi el la verification minulieuse dont se targui vos patrons est une excuse pour se dégac de la responsabilité de leurs fautes. Nous ne voulons pas nous mèler des i tails du ménage libéral; le lavage du lir sale doit se faire en familie el la rincée p duira du bruit probablement. Dans lout ce découragement vient bril un petit rayon d'espoir. Toutes lescoi dérations du Progrès ne préjugenl ri au moment oü il écril ces lignes rien n' encore décidé. Nous le croyons sans peine. Une question, s'il vous plait. Le soir, moment oü le Progrès paraissuit, oü élait-on? Avail-on le liévre, le lapin oi vieux matou pour la gibelolle? Pas nième cela. Bredouille sur touU ligne. Nous le gageons dix contre un, Du resle il en dira plus long. Progrès, ne blaguons pas. Vous suez peur par tons les pores, et toutes vos roi montades rappellenl ces genscraintifs, ol gés de voyager la unit, qui sifflent ou ch lent pour tromper leur frayeur Enfin, le Progrès risque un mot du didat clérical. II 'a été désigné par Mom gneur de Bruges,quoique l'Evèque soit absoluinent pour rien. Mais il faut a t prix répéter ce que les gros bonnels debit a la Chambre. II n'y en a plus d'aulresSoit, mais si libéraux Yprois trouvaient un personn quelconque pour leur désigner un eandic quelle ne serail pas leur joie Mais les difficullés de la situation s'y posenl. Cette candidature est connue au jou libéral depuis plus de six mois, et jai il n'eti a parlé depuis lors. A peine a-t-itt què une fois ou deux le Baron Surmont, Hier encore il écril nos amis (les libé- reprodaisant l'un ou l'aulre article de NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES. Mgr l'Evèque de Bruges a nommé curé a Isenberghe, M. Van Baeckel, vicaire d'Alve- ringhem, en remplacement de M. Charlier, qui a donné sa démission Vicaire a Alveringhem, M. De Baecker, ancien professeur du collége de Courtrai. Ciiroiisqnc locale. LES ELECTIONS DU 11 JUIN. En écrivant notre premier article sur les éleclions prochaines, nous avions un bul, non celui que nous altribue le Progrès, d'in- timider et de faire peur, mais lout simple- menl d'inviter notre charmant confrère, si endormi depuis quelque temps, a sortir de sa lorpeur et a enlamer avec nous une polémique un peu sérieuse. Nous avons réussi, raux) se laisseront-ils prendre a cette nia- nceuvre? Reculeront-ils devant la lulte? II est certain que pour faire un civet il faut un liévre et les candidatures sont mal- heureustment assez rares pour rendre les ehoix difficiles. Pour faire un civet il faut un liévre C'est connu; el le liévre est un animal gé- nèralement prudent, crainlif et méme un peu poltron. Mais a défaut de civet il y a la gibelolle, Oü lo chat peut, dit-on, remplacer le lapin. Progrès, mon confrère, conseillez cela a vos patrons. II leur sera facile d'aviser quel que vieux matou poussif et essouflé, qui marinade et sauce piquanle aidant, ferait un fond de ragoül. Les amateurs seront rares et Ie ragout ne passera pas; enfin il y aura ragoül etre- méde aux difficullés de la situation. Le Progrès Irouve cependant une excuse a cette abstention forcée; il répugne a cer- tains hommes d'afl'ronler le scrutin avec des listes qu'ils considèrenl comme com- plélement talsifiees. Les cléricaox sonl parvenus a l'aide d'un travail lent et occulte nïr des Flandres, oü lout ce qui est hom est toujours insullé. Connailre le candidal do ses advers: six mois avant l'élection et oublier de le molirsavoir leurs plans et négliger d renverser. Etrange Profondément élrai n élaient les difficullés de la situation. Nous savons el nous le disons - candidal qui sera proposé aux membres J'Assoeiation catholique sera bien accu lors de la prochaine réunion. Cel «Am qui sera prononcé ce jour-la et que le grès essaie de ridiculiser, éclatera comm fanfare de la victoire. Que le Progrès aille son train,qu'il att; ou qu'il taille, qu'il calomnieou qu'il insi peu importe; un mois pour exhalersa cc et son dépii faisons largemenl les chc ce u est pas trop pour Ie consoler d déroute compléte. Maintenant en avant,sans repos el sans ve. Quand il s'agit de son Dieu el i liberté, le catholique ue s'arrêle jamais. Lors de la révision des listesx le Progr

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2