(La Gazette).
BURGERSTAND VAN YPEREN,
qui ont été employés a la continuation des tra-
vaux décrétés sous son administration, de sorte
qu'on met a notre charge des dépenses que nous
i'aisons pour acquitter les engagements contrac-
tés par nos adversaires.
Nous ne pouvons pas admettre qu'après avoir
grevé le budget de l'extraordinaire et le budget
deladette publique pour acquitter ces obliga
tions, on nous le reproche et on en fasse contre
nous un grief de prodigalité.
Or vous allez voir ce qui en est.
Voici ce qui a été fait depuis 1870 pour la con
struction et le rachat des chemins de fer.
Le capital dépensé a raison de la convention
du 25 avril 1870 est de 186,700,000 francs.
Je devrais encore augmenter beaucoup les
comptes du passé antérieur a 1871. Lorsqu'on
reprenait, par la convention de 1870, non-seule-
ment les lignes l'aites, mais 600 a 700 kilometres
de lignes a faire, ne fallait-il pas admettre aussi
que le gouvernement aurait a armer la ligne,
comme on dit en style technique
Or, lorsqu'on nous a laissé cette charge consi-
dérable, on ne peut pas porter exclusivemont a
noire compte la dépense qui se lait pour mettre
a fruit les lignes que Ton nous livre successive-
ment sans matériel, on vertu de la convention de
1870.
Constructions et rachats de chemins de fer
h charge du gouvernement actuel.
Convention du 25 avril 1870: Capi-
tajir. 186,/3o, 000
Convention du i'juin 1877: Dépense
au lr janvier 1878 11,/20,j00
Luxembourg: Capital. 137,349,000
Convention du 31 janvier 1873: Dé-
pense au lr janvier 1878 12,loo,100
Dendre-et-WaesCapital 52,550,000
Pepinster-Spa: id 6,727,000
Spa-Gouvy: id 12,500,000
Chemins de fer de l'Etat, 1871 a 1877. 167,676,000
fr. 587,412,600
Rente a 4 p. c. fr. 23,496,594
Justification de 1 augmentation de la Dette
publique.
Le dernier point sur lequel je dois appeler
l'attention de la Chambre, est la comparaison
entre le budget de la dette publique en 1870 et le
budget actuel (Voir note n° 7).
Je ne lis pas les chiffres en détail, mais je con
state seulement i'ci que le budget de la dette pu
blique a été augmenté de 25,978,000 francs pen
dant cette période, disons 26 millions.
Mais pourquoi? Si nous n'avions pas augmenté
notre budget de cette manière, comment aurions-
nous payé toutes les acquisitions qui out été fai-
tes, et par suite desquelles le chemin de fer. au
lieu d'une recette de 41 millions, donrie aujour-
d'hui. le tëiègraphe compris, mais il n'y
figure que pour une faible somme, DU millions
de recetteOn nous fait done un grief et d'em-
prunter et de dópenser, et Ton ne voit pas pour
quoi nous empruntons; on ne voit pas le résultat
des emprunts; on ne voit que des chiffres quo
l'on fait danser, passez-moi le mot, de manière a
effrayer quelques pcrsonnes qui ne s'assureront
par de la vêrité des choses.
Chose singuliere, la rente de toutes les acqui
sitions, calculée dip. c., représente 23,496,000
francs, de sorte que nous avons obtenu ce ré
sultat que notre exploitation de chemin defer
nous donne en recette brute 50 millions et demi
deplus, tandis que nous n'avons en dépense au
budget de la dette publique que la somme de 26
millions.
Je sais bien que de la recette brute il faut dé-
duire les frais; mais il n'est pas moins vrai que
la recette nette suffd a faire le service des inté
réts de la dette.
Suppression du timbre et des
frais d'inscription des patentes
Loi du 3 janvier 1873
Douanes. Libre entrée des
denrées alimentaires
Loi du 24 mars 1873
Patente des soeiétés anony-
mes. Déduction des sommes
payées a titre d'impöt l'Etat,
aux provinces ou aux communes
Loi du 19 juin 1873
Douanes. Suppression de la
surtaxe de 5 francs sur les eaux-
de-vie nóerlaudaises
Loi du 4 juin 1875
Douanes. Suppression des
droits d'entrée sur les tils de lin,
de chanvre et de jute
Loi du 24 mai 1876
Diminution sur l'enregistre-
mentenviron
Total des suppressions ou re
ductions d'impöts
Total des augmentations ou
créations d'impöts
Diminution d'impöts
197,900
3,128,000
37,000
20,000
20,000
200,000
5,431,900
3,086,000
2,345,900
Est il vrai que, dans les nombreuses dé
marches qu'il fil pour Tobtenir, M. Sluers
protesiail conlre ceux qui le qualifiaienl de
libéral el afiirmait qu'il avail toujours appar-
tenu a l'opinioo conservatrice?
Est - il vrai que M. Stoers invoquail Tin-
fluunce que ses relations de familie a Ypres
assureraienl a l'opinion conservatrice?
II serail utile de savoir si M. Stuers élail
sincéremenl conservateur en 1870 el s'il est
sincéremenl liberal en 1878, el dans celte
hypolhèse, il devrail tout au moins expli-
quer si l'insuccès de ses démarches de 1870
n'a pas contribué, beaucoup plus que ses
convictions, a un revirement resté jusqu'a
cejour inexpbqué.
La parole est a M. Stuers. Palrie
Rémunération des miliciens.
Mauvaise humeur de M. Frère.
Qu'avons-nous fait Au lieu du systême qui pro-
niettait une pension au milicien qui aurait atteint
l'age de 56 ans, au lieu de diffórer de plus de
trente ans la rémunération du service militaire,
nous avons ótabli avec l'assentiment de ia pres-
que unanimité de la Chambre, si j'ai bon souve
nir, unc rémunération réelle au comptant, et
dont (cliaque jour je m'en apercois) les popula
tions apprécient mieux les bienfaits. II ne se
passe pas de semaine sans que je constate le
prix quo Ton attache a ces 33 centimes, dont on
a parlé ici avec tant de dédain.
Nous avons substitué ce système a celui qui
promettait beaucoup, mais ajournaittout a tren
te oü trente-cinq ans, et nous avons calculé la
rémunération quotidienne d'après le taux géné-
ral du bénéttce net du salaire de l'ouvrier dans
les campagnes. C'est un des actes dont Tadminis-
tration actuelle peut s'honorer le plus, et je re-
grette que Thonorable membre, après avoir fait
inscrire dans la loi du 3 Juin 1870 ce principe
juste, mais dont il avait fait, selon moi, une mau
vaise application, vienne nous critiquer a propos
d'une pareille mesure.
M. Frère-Orban. C'est de Targent qui va
au cabaret.
M. Malou, ministre des finances. Non. Cet
argent ne va pas au cabaret; il va a la familie du
milicien... Interruption et je le rópéte, je m'a-
percois, chaque jour, combien ce petit revenu
est justernent apprécié comme étant la légitime
compensation du préjudicecausé a la familie par
TenLévement d'un de ses membres les plus vali
des.
M. Frère-Orban.— Vous créez des mendiants.
Interruption
M. Malou, ininistre des finances. Je ne
crée. pas de mendiants: je crée des rentiers de
l'Etat.
Des membres: Très-bien! très-bien!
Diminution d'impöts
depuis 1871 jusqu'au 21 mai 1878.
Suppressions et
rè'iuctioiis ri'iinpóts.
Mod tant
appt'oximatif.
I.oi du 5 juillet 1871
Réduction de la patente des
bateliers66,000
Abolition des droits de débit
de boissoiis et de tabao 1,763,000
MONSIEUR HYNDERICK ET L'INDUSTRIE
DENTELLIÉRE.
A propos do la candidature de M. Hynde-
rick pour le Sénat, il n'est pas inutile de rap-
pelerque M. Hynderick était Echevin lors de
l'e.xpulsion brutale des Sceurs La Molte de
leur établissement séculaire.
Celui qui a fait appliquer si irihnmaine-
menl une loi inique ne reculera pas devanl le
voie des autres lois spoliatrices inscrilesau
programme de son parli. et qui, loules aussi
bien que la spoliation de i'Ecole La Molle,
voni direclement au detriment des panvres
et des ouvriers lout aulant qu'au détriment
de la Religion caiholique.
Nous faisons suivre ici une communication
pleine d'mtérei qui réfuie péremploirement
ia grande accusation portée par M. Hynde
rick et consols conlre I'Ecole La Motte,
accusation qui atteint not re industrie den-
lelliére, principale ressource de notre clas-
se ouvriére.
On lit dans le Journal de Courtrai du 2
Juin
Eu 184b, Mgr de Haerne opposa, enlre
autres arguments, a ceux qui pretendent que
la confection de la dentelle est malsaine, que
dans la province de la Flandre Occidentale,
oü celte industrie domme, les décés n'ont
pas été proportionnellemenl plus nombreux,
depuis quelques années, que dans le Brabant
et que les naissances y soul notablement plus
nombreuses; c'est ce qui prouve cfairement
que nos dentelhéres et leurs enfants n'ont
pas snbi celte prélendue dégénérescence,
que Ton n'a alléguée dermèrement au Sénat,
que pour donner un croc en jambe au.x in
sntutrices, qui enseignenl a faire la dentelle,
c'est a-due principaieinenl aux religieuses,
qui savent habilenient combiner l'apprentis-
sage de cette industrie avec Tenseigiieinent,
et iiièine qu'on le sache bien, avec les tra-
vaux de Ia campagne, dans les moments, oü
les bras de ces ouvriéres sont proclamés par
les cultivaleurs.
A Tappui du f.iitallégué par le Journal de
Courtrai, nous cilerons des cbiffres, comme
il aurait pu en puiser a la source, qu'il a in-
diquée, mais qu'il semble avoir omis, dans
la crainle sans dome de pa rait re trop long.
En 1876, d'après les calculs resultant des
cbiffres reuseignésdans VAnnuaire statistique
de la Belqique. la'province du Brabant n'a
cornpléque 2.4b naissances par 100 habi
tants, tandis que la Flandreoccidentale. qu'on
dit gangrénée par (industrie dentellièreen a
en 3.1b p. c. Difference 0,70 p. c. en fa
veur de la province qu'on accuse de décré
pilude.
Si nous comparons entre eux, a ce point
de vue, les arrondissemenls de la Flandre
occidentale, oü domme Tindnstrie denlelRè
re. a ceux oü le nssage 1'emporte, Tavansage
est égaleinent aux premiers. Amsi, d'après
le recensemenl de 1866, dans l'arrondisse-
inent de Courtrai. oü le lissage doinine, les
naissances, de 18b2 a 1866, out été de 30.10
sur 100 habitants. Dans Tarrondisse.mcnl
d'Ypres, au contraire, oü l'industne dentel
lière est de beaucoup la principale, les nais
sances ont été de 30.93 sur 100 habitants
pendant la mème periode. Done 0.83 p. c.
en faveur de Tarrondissement d'Ypres.
Et dire que le prélexte d'hygiéne eslnnde
ceux qu'on a principaieinenl fait va loir pour
chasser de Taneienne Ecole La Motte les reli
gieuses qui savaientsi bien combiner l'ensei-
gnement primaire avec l'apprentissage de la
dentelle, cette antique ressource de la ville
et de Tarrondissement d'Ypres.
Heureiisement que le bon sens el la charité
de nos concitovens ont su maintenir ce ga-
gne-pain de nos pauvres.
Mais assurément ce n'est pas a M. Hynde
rick qu'ils le doivent
TRICHEURS.
Un fait d'une extréme gravilé vienl d'élre
dècouvert a Auvers.
A Then re oü nos adversaires, dit \e Jour
nal d'Anvers, lancaienl avec fracas et saus
la moiridrc raison, Tépithéle de tricheurs au
ministère et a la magislraiurc, le bruit eou-
rail en notre ville que les gueux avaienl dé-
couvert un nouveau moyen de fraude et
qu'ils passeraient par les mailles de la loi
nouvelle, tout comme ils s'étaient joués de la
précédenle. Ces rumours n'élaient pas saus
fondement el a la bonte du libéralisme mili
tant aussi bien que de THötcI-de-ville d'An-
vers, voici ce qui s'esl passé:
Tout le monde sail qu'en verlu de la non-
veile loi, le président du bureau principal
doff frapper extérieurement d'un timbre spé
cial les bulletins ollieiels de vole. Ce timbre,
dépose a I'Hótel-de-Ville, constitue une des
principales garanties du secret du vole el ne
peut évidemmenl quitter l'Hótel de-Ville que I
pour ètre mis a la disposition du président
du collége élecioral, qui, dans l'occurenee,
se trouve ètre M. le président du tribunal de
le instance. Ce dernier étant chargé de l'im-
pression méme des bulletins de vote, il sufli-
rail a un parti qui posséderait déja le timbre,
de corrompre l'iinprimeur pour ètre a mème
d'user de bulletins frauduleux.
Or. sur une dénoncialion de nos amis au
parquet d'Anvers et a la suite d'une instruc
tion ordonnée par le procureur général, il
vie.nl d'etre dècouvert el reconnu que quatré
TIMBRES OFF1CIELS ONT ÉTÉ CONFILS PAR l'hOTEL-
DE VILLE A l'ASSOCIATION LIBÉRALE!
Nous dénoncons cet odieux scandale a nos
couCitoyens ct au pays entier. Voila les
hommes qui ont ené aux fraudes élecioral es,
pris sur le vil!
QUESTIONS INÉLUCTABLES AU CAN Dl DAT
GUEUX D'OSTENDE FURNES.
La presse libérale a toiijuurs lionoré en
M. Carton, ancieii commissaire d'arrondisse-
intnl d Ypres, le martyr sacrifianl par idé-
vouemeut a son opinion une brillarile posi
tion administrative.
Est-il vrai que M. Sluers, le candidat libe
ral d'aujourd hui, s'esl empresséde solliciter
en 1870 la place que M. Carton latssail va
cante?
A BAS LES CURES.
Avant les elections e'est a pleins poumons
que le libéralisme ene A bus lescurés.
Et Ie coinmentaire, la consequence c'est
te pré/re lioi s de l'école el méme, le prètre
hors la loi
Nous Tavons démonlré maintes fois, textes
a Tappui.
Nous avons mème publié un livre de bb6
pages, texte serré, oü nous metlons en ceuvre
les libéruux peints par eux-mêmes el oü
nous démontrons, par leurs propres lémoi-
gnages, que c'est bien le prètre, TEglise, la
religion qui soul Tolijeclif de leurs attaques.
Mais rien de curieux a voir comme, a la
vei lie d'une election, ils proteslent conlre
une pareille imputation. C'est une indigne
calomnie. Ils n'en ont jamais voulu a ia reli
gion, moins encore au clergé tout au plus
s'ils »e sont permis parfois, timidement, dc
signaler quelques ubus, quelques lenlativcs
d'empiélement con Ére les préiogatives du
fiouvoir civil.
Notre mission, notre devoir, c'est de leur
arracher, préciséinenl a la veille d'une elec
tion, ce masque d'hypocrisie. Pour cela,
reprenons les journaux les plus' aulorisés de
la secte, el montrons. par leurs citations
coneordantes, si, oui ou non, on les calomnie
en declarant que les liberaux sont. par sys-
léme, a tons les degrés de 1'eclielle, des enne-
rnis des curés et de la religion.
La Gazette,organe oIBcieux de M. Anspach
et de la deputation bruxelloise, éeril
Suuvons la familie el pour cela sus aux
prètres catr.oliques.
II faul éloigner le pi ètre de nos inéres.
de nos eponses et de nos lilies it faul
éloigner celles-ci de la pratique des sacra
ments afin de les sauver.
Cela est signé Gust. Layije.
C'est a pen prés Téquivalent litléral de la
formule des solidaires.:
Pas de pre.tre d la naissance, au ma-
i iaged la mort.
Aug. Peltzer, représentant, écrit de Ver-
viers, a la Jdundre libéraleuu article d'oü
nous exlrayons ces simples lignes
Le voleur vulgaire n'en reut qua la
fortune (le ses sei/ibtables el la loi l'ulleinl
paree que le mul qu' il fait est évident.
Le mal occasionrié par ie clergé. plus
considerable encore, demente irnpuni puree
qu'd est protégé pur une surle de prestige et
qu'tl est générulmnent moins bien compris.
L Organe de Numurun autre organe
atlitrè des liberaux namurois, est plus précis
et plus cynique dans ses declarations.
Hypocrites, déloyaux. vindicates, impu-
diqués, ils sont Tincaniation dc tous les vices,
lout en s uth ibutint mulueHemenl les verlus
les plus ébloutssuntesel ils en sont arrivés
tant leur impudence est grande, a faire du
Dieu qu'ils invoquentmoyennanl salaire,
un monslre a leur vilaine image.
El l'cn ose réclamer notre respect pour
cette bande infernale, pour ces exploiteurs
effronlés Allons done Que d'autres qui se
croient plus ha bi les, masqueul leur pensée
et se défendent de vouloir atlaquer la sainle
religion de leurs pére; nous disons, nous,
que le cal/iolictsrne, tel que (ont fait les Jé
suites, est un ubus, qua cel ubus il fuut
declarer neUemenl la guerreen un mol
écraser (infame. Foin des vieilles el ubsur-
des croyances
M. Laurent, le professeur, le factotum de
la Flandre libérale, dit
La force légale dolt ugir quand le clergé
abuse de sa liberie en usurpaiii a son profit
la fibre disposition morale de soo troupe.au
car en ce cus su liberté s'exerce bien au dé
triment de lu liberté des autres.
Le Journal de Gund, (redacteur en chef,
le I'ransquillon Bertram,) écrit
Les bandits de la Calabre el des Abruz-
zes comparés d ceux qui exercent te bandi
tisme saoré, n'étail (sic) que (enfance de
(art.
La Chronique, par la plume de Franz, dit
Certuines gens prétendent encore quil y
a de bons pretres el de bons monies... Non,
il n'y a pas dc bons prètresnon, il n'y a
pas de lions monies
Le mème avail écrit
Le prètre et le moine soul en guerre
ouverle avec la Sociélé; ils soul ennemis du
progrcs ct dc la lumièreils sont forces,
pur ordre supérieur, d travailler a Tabrutis-
semenl des masses, a/in de hater, pur tons
les moyens en leur pouvoir, le triomphe
complet de (Eghse caiholique romaine.
Un journal liberal, qui n'a fait que passer;
du resle, intitule Ie Mouvement flam and,
n'avait pas bonte d'impruner eequi suit
L'aclion du clergé est nefaste el morlellc
en Flandre... Nous regreituns que les pro
gressists leur proqrumrne est celui des
communards de 1871 n'en lament pas
franchemenl (ceuvre de la dèlivranee des
Fiandres. Tous les flumunds écluirés et mili-
lUTtts se r anger uie.nl a leurs cólés, et le par It,
le plus puissant parti qui dotl d lout jamais
délivrer la Belg/que de lu plate morbide du
clerical isme, seruit for mé.
Voici maintenanl Ie tour des Nouoelles du
Jour. Un nomrné Jean de Nineties y écrivait
le 26 Hoüi 1873, en parlant des libéraux
moniois qu'il proposait comme modules a la
Belgique enliére
Ces hommes sont libéruux. lis hai'ssent
le prètre presque aulaut qu'il est haïssable,
el se feruient cooper en morceuux aussi
menus que les articles du budget de (instruc
tion publique en France, plutul que depor
tee uu. conseil communal, provinciald lu
Chambre ou uu Sé/iul, des bipèdes qui vi-
vent de la soutane el du income, etc.
II ya accord parfait, comme on voit, enlre
la grande et la peltte presse. C'est ainsi qu'en
Suisse on a préparé les votes aux vieux ru-
thohques c'est amsi qu'en France on a cèlé-
bré le massacre des étages. La haine du
prètre devienl le signe caracleristique du
liberal, li faut le haïr autant qu'il est haïs
sable Après cela, on viendra nous faire de
belles theses sur le respect du prètre cl sur
lu respect du prètre el sur la tolérante uni-
verselle.
M. Bergé n'a-t-il pas proelamé en pleitte
Chambre des Représentanls que
l'urtiiul oü le culholicisme a passé, on
u constulé lu ruine et ta horde.
Aussi la haine du prètre, passant de proclte
en proche, a-t-elle ete faire des proselytes
jx.-qu'aux tangs les plus infimes du peuple.
Lisez les journaux revpluliounaires, tels que
le Mirubeuu ou (Ami du l'euplé. Leur lau-
gage cynique a du moius le merite de la
Iranch se
Pen pies, nous resterons esclaves (ter) Tant
qu'un prètre sera debout.
Ft ccrtes, c'est jusqu'au dernier qu'il fau-
dra détruire, par tous les moyens, ees gens
pervers quï ont éie dans tous les temps une
des principales causes des misères de l'hu-
inauilè. (Ami du l'euple.)
Le inême journal écrivait a la mème date:
Si tous les soi-disant ministres de Dieu
vouluient suivre (exemple de Jésus Christ,
qu'ils commence!)! done a se laisser crucifier.
Ou commencoiis par les crucifier nous-
mèmes, si nous pensons comme les Juifs,
avoir un jour la liberté.
Rien de plus aisé que de multiplier ces
citations; ellesaboridenl. Eu voici une d'une
femme, qui signe l'ersonue, et a laquelle la
Chronique aceorde nalurellement la plus
syiiipatique hospitalilé
Quand j'étuis enfant, après une cour te
absence, ta vue de man vloeker (émergeant
d'un bouquet d'uibres el dépussunl Irs toils
comme un jalon de repiure), m'utleridris-
sail jusqu'uux turmes. Depuis bièn long-
lemps, ie prètre in'a git'e ceile sensation
délicieuse. (sigué) Personae.
C'est encore la Chronique, qui se distingue
dans ce concert satainque, qui éeril ees lignes
ignobles
Quand j'attends purler de la sincérité
dés pretres, f ui etivie de faire des couplets
sur Thonnèleté des fnpons el de les mellre
en musique,
Evidemment, pour parlerainsi il faut haïr
le prètre cordialement.
Or, Mgr Dupanloup Ta dit un jour a I as
semblee nationale de France Celui qui hail
les prétres est bien prés de fusilier les olages.
Veut on maintenanl des lémoignages un
pen plus collet - monies Voici un gros libe
ral, le Président de l'Association libérale du
Luxembourg, qui disait le 23 avril 1876.
Vous pourriez citer des cus nombreux
de cede, press ion du clergé qui va aujour-
d'/tui jusqu'a refuser son ministère, d moins
d'engagements funnels et prèalables de voter
pour les candidals qu'il patronne. Le jour
oü nos amis seronl au pouvoir, (Association
libérale Luxembnw geoise demandera d tous
ceux gui représentant notre. province au
sein du Parlement, de s'efforcer d'oblenir
le.vole d'une loi deslinée a refréner, sous ce
rapport. Tarrogance sacerdotale.
(Lc Pt és. de (Ass. lib. du Lux. 23 avril 1876).
Nous sommes duemenl préveniis. Ces gens
qui n'en veulent ui au prètre, ni a I t religion,
ni aux sacrements, ironl jusqu'a comminer
des peines conlre les prètres coupaldes de
refus d'absolution
En langage plus vulgaire el plus a la por
tée des masses, voici comment Nicole, de la
Gazelletraduit la mème pensée:
Ah rnon pauvrc hormne, dit la Gazette,
en s'adressanl au prolêlaire, d l'ouvrier
Resle plutót a Ta lel ier que d'aller le dimanche
a Téglise il y fait moins ma Isa in pour ta
raison cl pour ton recur.
Cela devient écoeuranl. Encore une
citation de Franz, dans la Chronique
Ce n'est plus en 1873, l'ère des pèleri-
nages pour laid, dtlil, que (on /era croire
aux masses abrulies qu'un homme vaul
plus qu'un autre, par la seule raison qu'il
porie une longue robe noire el quil se fait
raser un petit rond (sic) sur le sommei de
la tele.
On pensait et on disait cela carrément,
alors qu'on n'avait pas d'éleciion en vue
on ne le dil plus que par distraction, depuis
un tnois mais les fails acquis restent acquis.
C'est écrit. II n'y a plus a nier. Scripla
manenl.
Les fails sont la, du resle, a Tappui de la
théorie; et quelles qucsoienl les denégations
du libéralisme libre- penseur, rien de plus
entèto qu'un fail. G. L.
NOUVEL ATTENTAT CONTRE
L EMPEREUR D'ALLEMAGNE.
Dimanclte dernier, a 2 heures et demie, on a
tiré sur l'Empereur, pendant que S. M. était a la
promenade.
L'Empereur est btessé au bras et a la joue.
L'assassin s'apelle le docteur Nobiling. Après
l'attentat il a tenté de se suicider.
Lorsqu'on est entré dans la demeure de l'assas
sin, Unter den Linden, 18,11 a blessé un hotelier
avant de tenter de se donner la mort.
Les nouvelles de la dernière heure sur l'état
de l'Empereur d'AUernagne sont alarmantes.
Code Electoral de 1872, modifié par les lois
du 9 juillet 1877, 14 l'évrier et 16 mai 1878, avec
commentaires, discussions, circulaires et déci-
sions se rapportant aux élections électorales, a
Téligibilité, aux incompatihilités, etc., etc, par
Jules Derneville, ancien eonseiller communal,
I vol. grand in 8° 2.25.
Tel est le titre d'un ouvrage que l'Editeur
Rozez a Bruxelles vient de faire paraitre. Dans
un pays de démocratie comme le notre, oü la
souveraineté est exercée par Télection, il im-
porte que tout citoyen dans son intérêt comme
dans celui de Tordre, connaisse ses droits et ses
devoirs.
En vente cliez M. Van der Ghinste - FossÉ
Libraire, rue au Deurre, 6'6', d Ypres.
Carte de la Belgique Politique d'après la
nouvelle loi electorale, dressóe par Arthur Lau
rent, Géomètre et Ingénieur Civil, (Rozez, Edi-
teur a Bruxelles).
Nous recevons un exemplaire spécial, dédié ïi
la Presse Beige, d'une Carte de la Belgique, d'une
actualité marquante; en ell'et, cette Carte divisóe
en 41 arrondissement,"?, renseigne trós-clairement
dans cltacun d'eux, les noms des membres des
deux Chantbreslesquels noms sont imprimés
en 3 couleurs, suivant l'opinion politique a la
quelle ils appartiennent.
Uu plan d'une nouvelle salie électorale (dite
couloir), ainsi qu'un l'ac-simile du nouveau bulle
tin de vote, soint joints a cette carte.
Un tableau special iudiquant la composition
des Chambres avant et après les élections du
lt juin 1878, fait voir inimédiatement quels sont
les membres des deux Chambres soumis a réélec-
tion en 1878-1880-1882. A cóté de ce tableau figu-
rent 2 colonnes destinées a ètre remplies par les
porteurs de cette carte, au fur et a mesure qu'ils
auront connaissance des résultats du scrutin du
II juin, de manière a connaitre sur le champ la
composition future des nouvelles Chambres.
Les personnes qui s'oceupent peu de politique,
comme celles qui Tont a cceur, y trouveront des
enseignemènts intuitifs qui ne manqueront pas
d'interresser tous les Beiges et méme les étran-
gers.
Le prix (50 centimes) rend cette carte tout-A-
fait populaire.
En vente chez M. Vanderghinste-Fossé, Libraire,
rue au Beurre, 06, Ypres.
van den 24 tot den 31 Mei 1878.
GEBOORTEN.
Mannelijk geslacht 5. Vrouwelijk id. 7.
HUWELIJKEN.
Baekelandt, Carolus, smid en Mieroo, Philo-
menanaaister. lloudryAloïsiuskunst
schilder en Vasseur, Maria, zonder beroep.
Goddyn, Leopoldus, daglooner en Synaeve
Maria, dienstmeid. Annoot, Petrus, zonder
beroep en Verbrigghe, Silvia, dienstmeid.
Vandenberghe, Pbilippus, brouwer en Terrier,
Felicia, zonder beroep. DanneelAloïsius
daglooner en Vermeersch, Emiliana, dagloonster.
STERFGEVALLEN.
Aman, Amelia, 56 jaren, kantwerkster,weduwe
van Leopoldus L.alous, Hondstraat. Dalleune,
Catharina, 86 jaren, zonder beroep, weduwe van
Joannes Legon, St-Jans Hospitaalstraat. Braem
Franciseus, 69 jaren, daglooner, weduwaar van
Virginia LeglayMeenenstraat. Mardaga
Clauda, 27 jaren, zonder beroep, echtgenoote
van Fredericus DuwaertsMeenenstraat.
Tedesco, Ludovicus, 38 jaren, militair genees
heer, echtgenoot van Maria Becuwe, Vieesch-
houwersstraat.
Kinderen beneden de 7 jaren.
Mannelijk geslacht 0, Vrouwelijk id. 1,