Une plume libérale l'a écril: le but dn
libéralisme est d'arracher les dines d l'Eglise.
Lecleur, ètes-vous calholique?
Oui, je le suis par la grace de Dieu.
Tenez-vous a voire religion?
J'y liens plus qu'a ma vie.
Voudriez-vous souiller votre conscien
ce par un acie public ou secret contre voire
foi?
Non, mille fois non!
Voudriez-vous, lorsqne vous pouvez
facilement rempècher, favoriser par voire
abstention les menées des ennemis déclarés
de l'Eglise a laquelle vous vous déclarez heu-
reu.x d'appartenir?
Ce serail une irahison et une lachelé!
Eh bien! Vous venez de définir vous-mé-
me le devoir que vous avez a remplir le jour
solennel du 11 Juin.
Nous n'avons plus qu'a vous direcomme
an zouave canadien pret a parlir pour Rome:
Aime Dieu et va to.n ciiemin!
EE V RAI LIBÉRALISME.
II y a quelques jours a peine, dans le
débat politique engage a la Chambre des
Représenlanls, les oraleurs de la gauche
alTeclaient de parler du dernier article de
M. Goblet dans la Revue de Belgique comme
d'une oeuvre puremenl individuelle donl le
libéralisme ne pouvail él re rendu responsa-
ble. On éviiait ainsi la discussion sur un ma
nifeste, extravagant mais sincére, qui délaille
les premiers articles et en quelque sorle les
prolégomènes du vérilable programme libe
ral.
Aujourd'bui la situation est bien changée.
M. Goblet est devenu le candidal officie! et
favori du libéralisme bruxellois.
II a rallié une majoritó considérable dans
tons les clubs libéraux de la capilale, et cette
inajorite, il l'a oblenue a raison mt^ne des
violences de son programme el du caraetére
franchcment anti-calbolique desa candida
ture.
Dans les débals animésquiont cu lieu au
sein des cercles gueux, le seul grief contrc
lequcl .V. Goblet ait eu a se défendre, eest
de conserver encore quelques restes de
christianisme, c'est de s'êlre déclaré protes
tant el d'avoir, a ce litre, contriibué a l'é-
rection du temple de Sart-Dame Avelines.
Pour s'abriler conlre ce reprocbe le candidat
a dii declarer que son protestantisme n'était
qu'un masque el S3 propagande protestante
qu'unearme de guerre conlre le catholicis-
me, l'ennemi commun.
Uu orateur a mème accentné cclte apolo
gie en ajoutanl que, pour faire piéce a l'Egli-
se, il souscrirait pour l'éreclion d'une mos-
quée. Plutöt Turcs que papistes! C'est
aujourd'bui comme au XVI» siècle la devise
des Gueux
Ce succes final de la candidature de M.
Goblet, obtenu dans de telles conditions et
eommenié par des declarations si significa-
tives, est la meilleure refutation que nous
puissions 0[iposer anx definitions oratoires
du libéralisme, données nagucre a Ia Cham
bre par M. Frére-Orban.
Les libéraux qui devisent platoniquement
sur l'iudépendance du ponvoir civil, consti
tuent une espéce rare et peu redoulable;
ceux qui assaillenl l'Eglise dans le bul avoué
de lui arracher des ames, constituent une
espéce nombreuse et dangereuse, et ce sont
ceux la que, tons les jours, nous avons a
combatlre.
M. Goblet les représenlc a Bruxelles; la
Flundre libérale est leur organe a Gand et
elle y méne le parti tout entier.
C'est une situation donl l'évidence doit
frapper lous ceux qui out des yeux pour
voir.
Elle mérite surtout d'altirer Uattention de
ces libéraux soi disant modérés que des for
mules banales el souvent ereuses ont le don
de lasciner el de conduire en pratique aux
conclusions les plus ra di ca les el aux compli-
cites les plus coupables.
Le libéralisme n'est plus aujourd'bui
qu'une vaste société anonyme pour la dé-
cbrislianisalion de la Betgique, Sous prétexte
de revendiquer l'indépendance du pouvoir
civil, il fait la guerre a l'aulorilé rebgicuse
et a la religion elle-mèine. Ceux-la seulement
le uienl parmi les libéraux intelligents qui
veulent tromper les autres et user d'hypo-
crisie. M. Goblel et la Flundre libérale i'uffir-
{ijeut sans détour,
Que font done ceux qui volent encore
pour le libéralisme? lis deviennent les action-
naires de cette association anti-cbrétienne,
ils conlribuenl a constituer son capital poli
tique, ils étendent son influence, ils se font
les complices de son eeuvre de perdition el
d'aposlasie.
Aveugles ceux qui ne le voient pas!
Coupables ceux qui, le voyant et conser-
vanl encore des sentiments chrétiens, ne re-
culent pas devant une telle responsabililé
LIBÉRAUX.
UN PEU DE MÉMOIRE ET UN PEU
DE BONNE FOI.
Les Catholiques et le Journal tfYpres au
particulier jouent un róle ignoble et on ne
peul plus méprisable. Ils ne combatlent
plus les Libéraux qu'a l'aide du mensonge et
de la calomnie.
Nous atlribuonsau Parti liberal et au Pro-
grèsdont les rédacteurs sont les chefs et les
meneurs du Parli, des principes qui non-
seulement ne sont pas les leurs, mais qu'ils
répudïent de loutes leurs forces.
C'est une calomnie de dire que pour te
Parii libéral Dieu el son Eglise ne doivent
compter pour rieii duns I'organisation so
ciale.
Comment alors sefait-il que nos Libéraux
réclamenl
A. La secularisation de loutes les Ecoles
enseignernenl luïque et obligatoire
B. La secularisation de lous les Cimeliéres;
suppression de lout cimetière calholique;
C. La suppression du budget des cultes;
D. La suppression de la personnalilé civi
le des Fabriques d'Eglise
E. L'incorporation des Prétres dans l'Ar-
mée et dans la Garde civique
F. La suppression de loutes les dépenses
communales relatives au cuI le
G. La suppression des bourses altribuées
aux Séminaircs
U. La suppression de tout subside aux
Ecoles catholiques
I. L'espiont)3ge cl la délalion officiellement
organisés dans les Eglises, au pied de la
chaire et au confessionnal
J. La sup|iression du droit electoral des
membres du clergé
K. La suppression desfondationsde Messes
et d'Anniversuires
L. La confiscation de lous les biens afiVclés
aux institutions et communautés rcligieuses,
et par conséquent la suppression de loutes les
communautés re/igieuses
M. L'inquisilion et la violation du domicile
pour les couvents: les convents traités com
me les maisons de Logcurs?
ÉLECTEURS,
Ni le Progrèsni M. Hynderick n'osent
conlester ces articles du programme libéral.
Ponrquoi Paree qu'ils constituent le pro
gramme a réaliser iin mé dial e ment par le
Parti libéral, un programme que les Libé
raux prétendent étre constitulionnel
Quarante-deux Associations libérales s'y
sont ralliées
Le Progrèsen son oom et au norn du
Chevalier Hynderick, désavoue seulement le
programme du surlendemain, sur lequel on
n'est pas si bien d'accord 1° Révision for-
mello de la Constitution 2» Suppression du
Sénat 3° Amovibilbé des Juges 4° Elec
tion de tons les Magistrals.
Ce programme, dit naensongèrement le
Piogrèsest le programme Goblet.
Le programme Goblel, le programme de
ce candidal triomp/iant d toules les Associa
tions libérales de Bruxelles, est celui dunt
vous ti avez pas, ni en voire nom ni au
nom de M. Hynderick, osé désavoner un
seul article. Le programme Goblel se con-
foiul avec celui du Convent liberal de 1870,
avee celui adoplè alors par les 42 Associa
tions libérales; c'est celui que jamais vous
n'a vez osé con tred i re et qu'aucun Liberal n'a
osé altaquer aux Chambres....;
Ponrquoi ne désavouez-vous pas le b° du
Journal libéral avancé, que nous avons cité
Election des Curés Trouvez-vous avec
M. Rogier, que cela aurail du bon
Vous jugez habile d'ajouter a vos qualre
désaveux un autre b°, la suppression des
traitemenls du Clergé. b Mais, entendez-
vous, comme M. F.èrequ'd est satisfail a
Is prescription constitution/wile relative aqx
traitemenls, quelque minime que soit le trai
tement alloué au Clergé
Vous jugez encore habile d'ajouter un
sixième désaveu Vous ne voulez pas de
la substitution du Protestantisme au Catho-
licisme. Nous ne vous avions pas reprocbé
cette intention, absolument irrealisable, de
plusieurs de vos tneilleurs amis.
Mais qu'il vous eüt mieux servi de désa-
vouer carrémenl et en votre nom et uu nom
de voire Chevalier Hynderickun seul des
treize articles de la Fédéralion des 42 Asso
ciations libérales
Vous ne i'avez pas faitvous ne l'avcz
osé.
Pourquoi?
Paree que par loutes les Loges du Pays
vous seriez mis au ban du Libéralisme.
Ha! nous vous calomnions, hommes du
Progrès et du Parli libéral. Masques électo-
raux, Loups affublés de peaux d'agneau?.
Eh bien, non; nous vous arrachons vos
masques et nous décbirons vos loisons d'ern-
prunl. Voila lout. Nous faisons justice.
ÉLECTEURS,
Continuons
Nous, libéraux, nous ne respirons plus
en liberie, dit le Progrès.
El de quelle liberie vous avons-nous pri-
vés? A laquelle de vos libertés a-l-il été porté
atteinte par les Catholiques? Oü sont nos lois,
nos mesures adminislralives, nos actes, nos
manifestations?
Ce sont nos cimeliéres qui ont été violés;
Ce sont nos Ecoles qui ont été confisquées;
Ce sont nos bourses d'étude qui ont été
voices;
Ce sont nos fondations de cbarité calholi
que qui ont été détournées de leur destina
tion;
Ce sont nos processions, nos pélerinages
qui ont été assaillis, dispersés, ernpéchés;
Ce sont nos paisibles reunions et manifes
tations qui ont été attaqnées;
Ce sont nos Cercles catholiques, nolre
domicile et nos propriélés qui ont éléeïiva-
his;
Ce sont nos amis qui ont été maltraitéset
poignardés.
Vous, Libéraux, vous vous èles livrés a
toutes les violences, a lous les excés et a tou
les les licences!
Le Gouvernement calholique a nsé d'une
tolerance sans hornes a l'égard des vótres.
Vos Magistrals ont eu deux poids et deux
mesures. Et la oü vous éliez les maitres,
votre Police n'a rien fait pour prévenir les
désordres. et trop souvent rien pour en pro-
léger les victimes!....
UN PEU DE PUDEUR, S. V. P.ü
Vous nêles pas les ennemis de la Re
ligion O dites-vous.
Et tonle votre presse, de haul en bas, ne
respire que l'irréligion.
Dogines, Mceurs, Cérémonies, Pratiques,
Institutions rcligieuses, Pape, Concile, Clergé,
Religieux, Sacremciils, lout est, chaque
jour, l'objet de vos attaques, de vos calom-
nies, de vos travestissements.de vos bouffon-
neries.
Seulement a l'époque des élections, d'un
air cafard, vous imprimcz, pour lesnigauds:
Le Journal d'Ypres conf'ond Dieu avec
ses Ministres, et ce sont les empiéiements
de ceux ci sur les affaires temporedes
que nous combattons et pas autre chose.
Pas autre choseEl les longues
enumerations que nous venons de faire el de
vos actes accomplis et de vos actes pröjetés,
que sont ce done qu'un longue suite d'ern-
piétemenls sur les affaires religie uses?
C'est le Clergé el nous qui sommes en lé-
gitime defense. Vous seuls ètes les agres-
seurset d'injustes agresseurs.
Vos écrits, vos actes, vos programmes le
manifestent Vous laissez par-dessus lout
CEglise el la Liberie des Catholiques
Et puisque vous dites que par cela seul
que sous le ministère libéral, on conslruisit
des tours éleclorales, comme cel le de Sl-
Pierre, et on alloua au Clergé une augmen
tation de trailement, comme a lous les fonc-
tionnaires de méme rang, puisque vous
dites que do ce ghef, yyus ètes de par
faits chrétiens; beaux masques, de nouveau
nous dévoilerons vos grimacants visages.
Nous sommes des culomnialeiirs, Patrons
du Piogrès. Eh bien, citonsco qm, ces der-
niers mois encore, se lit dans vos colonnes.
ÉLECTEURS,
Voici les Libéraux de 1'arromlissement
d'Ypres définis par euxmènes. L"s autres
les valent ou sont pi ros encore.
Lisez, c'est un long cri de baine conlre la
Religion et le Clergé
Clergé. La fourmitière noire est en mou-
vemen! rnai et juin s'avancenl et la
bunde sacrée se rerriue, comme une légion
de diables, pour aller insinuer ses ponseils
el ses menaces, ses mensonges et ses ca-
lomnies dans l'oreille des électeurs
LesPrèlres «exploitent Dieu qui rêve au
fond du firmament ils vendenl la suinte
Vierge dix sous avec miracle, et sans mi-
rade un sou. L'Eglise du bon Dieu n'est
que leur buvetteLe sort fit chasser
Loyala de la Baviére par la cravaclie do
Lola!
a y a quelques mois (en Danemark),
un prètre nommé Jol'us Holm, qui sous
prétexte d'édifi r ses ouailles, faisait de la
politique en chaire, fut condamné par Ié
tribunal compétent, a buit mois d'empri-
b sonnement el d la perte de sa charge, e
(Les derniéres italiquessonl du Progrès.)
Dans eet heureuxpays de Danemark,
les tr.bunaux peuvent priver de ses fonc-
b lions le prètre qui s'est rendu indignede
b les reniplir.
En Belgique, dit le Progrèspour pa rei Is
fails les Prètres sont béahfiés com blés
de douceurs, el on leur lienl en réserve
utie bonne cure.
«En Danemarck, lesjugesdisentau coupa-
ble:
Nous vous chassons du confessionnal!
b Nous vous chassons de l'école!
Nous vous chassons de la chaire!
C'est logiqne el c'est bonnète. L'épis-
copal lie l'aisant point la police de l'Eglise,
b iS est jaïsie «jsae cc ssnejat Ses
iibéraux qui «'en clias-g's'sii
Lecteurs, vous croyez que dans l'espèce
au moins il s'agit d'un vrai coupable. Le
Progrès va vous délromper lui-mèine, mais
pour mieux vilipetider Ie Clergé en général:
Un certificat a été produil, parail-il, au
cours du procés, conslatanl que Holm ne
jouil pas de la plénilude de ses facultés
b men tales.
b La Cour d'appcl ayant admis ce mogen
b de defense a acquilté Holm, et decide qu'il
enlrurait duns an hospice dfaliênés
Voici la conclusion finale
Au fond, les magistrals danois ont bien
jugé ces prètres fanatiques sont fous,
et malheurensement fétat ecclésiasllque
par Be céiibat, par i'cmicigiic-
Bfiienst absurde «les scutiuni-
res, par fi'orgueil qui caracté-
rise Baeaste saeercilotale, l'état
b ecclésiasliqne est de tons celui qui pousse
Ie plus aCaUémtlöndes facultés mcntales.
Done, un bon point aux Danois!
Voila done un malheuroux aliéné qui sort
aux bailies aveugles cl atroces du Progrès
el des sietis. Et d'un.
Voici un second aliéné égalemcnl travesti
en criminet, et signalé comme criminel, sous
le litre en gros caractéres
Teiitatlvedesueiirtre jiar uu
Mtaiiie sur uu vvêque.
Quelle jubilationavoir découvert, pareil
fait dans une des cinq parties du monde
Aprcs un réeit des plus dramatiques, le Pro
grès est force cependant d'ajouter qn cc
moine avail été suspendu, a cause de son élal
de folie.
Du reste, surajoule le Progrès, diverses
versions courenl sur cctte triste affaire;
Continuons a reinuer ce fumicr empeslé
de libéralisme.
Dog mes. Conciles. Pape. Les diffé-
b rentes peuplades occupant Ie sol beige,
quoique encore a l'état barbare, jonissaienl
de la liberlé re/igieuse encore méconnue
b aujourd'bui. Alors point de Religion (lisez:
religion calholique) quj voulail en irnpo-
b ser aux autres: point de religion qui vou-
b la11 avoir a lui seul (sic) Ie monopole de la
b vérité.
Ce n'est que plus tard qi,'une cas(e (|isf,z;
Eglise calholique) concut lo projel d'as
b servir Ie monde, b
En-ulite le Progrès, ayant signalé les or.
dres religieux comme les instruments de cet
te servitude iiuiverselle. continue:
«Rome approcha plus ou moins deson
8 bul. Et quoi d'ótonnant, si on songe quid
tout cela (sic) elle usait de la plus cruelle
vdes tyrannies.... si l'on songe aux nou.
veuux dogmes qu'ellc décrèla... pour
mii-ux urnver d ses projets insensés! Le
v sgstème de créer de nouoeux dogmes exis-
b te encore denos jours. N'a voris- nous pas
b vu le Concile lenu a Rome proclamer Cin.
fuillibilité du Pape? Le Rape i.nfaillible i
b lYest ce pus proclumer l'erreur la rérué'
b N'est-ce pas erieore ld un de ces dogmes
b en vtie (sic) d'enchainer duvatilage ies
b peuples!
b A la longue, ne parviendra-t-on pas a y
assujeltir les esprits, surtout si sa Rome
b (sic) a entre ses mains le monopole de
b ('instruction b (Les Ecoles uïques sont
dom: bien expressément falies pour combat
lre Ie dogme de flnfuillibihtépapale.)«. Don-
o nez-moi l'msiruction et je soulèverai Ie
b monde: pourquoi ce nouveau dogme, si
b ce n'est dans un bui inhumuine? (sic) Ou
b bien cst-ce pour pouvoir enrayer les maxi-
b mes de nolre divin rnuitre el considé-
b rer nolre rnuitre suprème, aux maximes
b duquel croient lous les peuples, comme un
b i nipos leur
b A Rome seule, on a dit l'abaissement des
b peuples... D'un coup, (sic) d'un cö'é avec
b le Syllabus, de l'autre rótavec Vlnfuilli-
b bilité du Pupe, on veut nous ramener uu
b regime de la terreur, de la domination,
b de Lcsclavage. b
Sur cela, le Progrès et les siens se pro-
clament d'excellents catholiques
Et qu'ou ne m'accuse pas d'anli-calbo-
b Iique, (sic) ajoule le Progrès. paree que/e
cherche d relrouver la vérité dans Lhts-
b tone. Je professe le plus profond respect
pour la religion calholique.comme pour
toute autreSi j'enlendais faire un mea
culpa de la bouche des dignilaires de i'E-
glise; si je Ils enleridais rcconnattreque
b tout ce qui a été fait jusquici ièu été que
B SUPE11CIIER1E el par ESPRIT DE DOMIXATIOX.
alors en frèies nous nous aimerions les
b uns les autres
Nous pourrions lirer 11 fourclie du fumier.
Mais encore uu coup. Voyez
Les cléricaux, dans leursoif de domina-
b lion, prèféreraient retenir pour eux toute
b puissancenon seulement sur les ames,
b mais encore et surtout sur... les biens.
b Les Jésuites duminent le Pape qui, affai-
b bli par l'age et par les infirmilés, poursuit
b cette politique égoïste. Ils ne dédaignent
b pas mème, pour alteindre ce bul exécré,
b d inümider les esprits faibles par le refus
b des sacrements.
Quand le christianisme proclatnait l'éga-
b lité des hommes devant Dieu, que faisait-il
b si non proclamer legalilé devant la loi
b Et mainlenanl si fun nous dit encore cri-
b muiets nous pourrotis nous dire que
nous avons pour complice Jésus-Christ
lui mème.
N'est ce pas trop de blasphemes
ÉLECTEURS,
Toute la presse libérale, vous le savez,
écrit tons les jours a l'a vena n l on pi re en
core Tuut va ut fa Presse tant vaut le Parti.
El les mém es journaux. a l'beure de l'éieo-
tion, vous feraleril accroire, qu'ils ue haïs-
sent pas I Eglise, les Prètres, les Communau
tés rebgieusesles Ecoles catholiques, et
qu ils ne cherchcnt pas a les opprimer ou a
les extirpcr
Électeurs, la sngesse des nations dit
Qui crio au cliien enragé,
Veut que ce cliien soit tué
Ecoles catholiques. Jugez si le Parti
libéral veut leur mainlien?
Duns son dernier N\ Ie Progrès, parlant
au nom de M. le Chevalier Hynderick et des
siens, s'écrie:
Voila qu'on nous accuse de vouloir faire
b disparaitre la Religion el jusqu'a Dieu, et
voulez-vous savoir pourquoi? Paree que
nous voulons voir l'Etat ériger partout des
'coks 'jmilez laïques obligatoires
comme vous I'avez dit cent fois.) Nous
onions, ajoutez-vous, que le Prètre en-
seigne les dog.nesde la Religion. Oui,
nous venons de voir plus haul quel cas vous
fades des dogmes!!!