sssrtersss 2S'ritat ,,eaucoup que par les catholiques, anssilöl que le dan ger commun est passé. Les avancés ne sont pas les admiraieurs absolus de la Consiitu- lion: ds voudraient beaucoup y changer, par exeinple la loi éleclorale, de laquelle ils voudraient rejeter Ie eens. pour se rappro- cber des dispositions républicaines. Le voisi- nnge de la République francaise, la France el les choses francaises en genéral exercent unegrande influence sureux. Nolamment le service militaire et la defen se nationale font naitre dans des cerveaux, donl plusieurs ne sont pas mal organisés, des idéés tout a fait impralicables; il y enco re beaucoup d'autres objets sur lesquels le parti liberal se diviseia. Les avancés et les radicaux ne seront jamais satisfails par un ministère doctrinaire, et les chefs prévoyanls des calholiqnes sauront mellrea profil cetle inimitié. Quand, il y a huit ans, le ministère libéral se retira, oncria:Qnel soulagemenl! etce cri fut poussé du cölé libéral. II n'esl done pas encore lont a fait certain, cornme l'assurent .lriomphalement les journaux libé- raux, que la victoireest remporlée pour tuu- jonrs et que le pays est délivré a jamais de la tyrannie des éoèques el des dangers clértcaux(V.) Ce qui est arrivé en 1870 peul arriver de nouveau dés 1870. Un organe catholiquede haute teinte exhale les plaintes suivanles: Le système représehtalif n'est pas l'égalité des droits, mais une balancoi- re. C'est la vérité. LE NOUVEAU MINISTÈRE. Le Moniteur nous apportait avanl-hier matin, les arrélés royaux qui acceptent la démission des membres du cabinel-Malou el constituent le nouveau ministère libéral. M. Frére, président du conseil, est nommé ministre des affaires étrangères. M. Rara reprend le ministère de la justice. M. Rolin-Jacquemyns est chargé du dé- parlement de ('intérieur. M. Sainctelette a le portefeuille des tra- vaux publics. M. le général Renard devient ministre de la guerre. Enfin, selon les suggestions de M. Laurent, un nouveau département ministeriel, celui de l'inslruclion publique, est crcé par simple arrèle royal el confié au V.*. F.*. Van Hum- beeck Certes 011 ne conteslera pas au libéralisme le talent d'user de sa vicloire. Le cri En uvanl poussé dimanche a la manifestation d'Anvers est véritablemenl une devise poli tique, une maxime gouvernementale dont iious voyons la première application. M. Frére-Orban qui prend la présidence du nouveau cabinet liberal, élan devenu, depuis quelque temps, suspect a la fraction la plus avancee de son parti. On lui repro- chail de n'étre pas assez [irogressisle ct d'en- rayer le mouvement qui pousse le libéralis me vers la démocratie. La paix se sera faile, comme tonjours, sur le dos des catholiques. Comme ministre des affaires étrangères, on peut reprocher a M. Frére de manquer du tact et de la souplesse de formes qui con- vienneni a ces hautes foncti'ons. II tienl trop a ses vues propres pour faire un négociateur el il est trop cassaut pour faire un diplomate. Ce que pourronl ét re ses rapports avec le Saint-Siége, on ledevinesans peine. M. Rara, redevenant le chef de la magislra- ture, personnifie la justice a peu prés comme Racchus représenterail la sobriélé ou Voltaire la religion. Son retour au pouvoir est uue vérilable calamiié, non sei.lcinent au point de vue de la cause conservatrice el calholi- que, mais au point de vue de rindépendance de l'ordre judiciaire ct de rintérèt des justi- ciables. VEioile Beige nous apprend au surplus que MBara doit jouer au nouveau ministère un röle [dus militant que jamais. II s'esl ré servé de reviser et de compléter nos lois electoratesévidemment dans l'intéiét du libéralisme. Sur ce terrain comme sur bien d aiitres, nous pouvons nous attendre a lout el nous ne devrous nous élonncr de ricn. La nomination de M. Rolin Jacquemyns au ministère de 1 intérieur est un gage donné au libéralisme ganlois, mais ce per- sonnage n'esl évidemment appelé qu a jouer un röle subalterne et irès-effaeé dans le nou veau cabinet. M. Saincteleile ne fera pas oubiier son prédécesseur M. Beernaerl, qui, (|c faveu de lous les hommes impartiaux et compé tents, a élé le ministre des iravaux publics le'plus capable el Ie plus bnliant que nous ayons eu depuis 1830. Esprit léger, f.icile, superficiel, 'orateur dd'fus, M. Sainctelette, fera de Fadmim«tration a peu prés comme certains couimis-voyageurs font de la haute politique et résolvent, en un compartiment tl cheunn de fer, les graves problémes 'nternationaux débatlus autour du lapis vert du Congrés. L'arrivée de M. le général Renard au dé partement de la guerre, implique une recru descence alarmante de militarisme. Personnellement et, de l'aveu mêine des journaux libérau.x, cel officier général n'esl pas syrnpalhique a l'armée qui a gardé de son administration un assez inauvais souve nir. II arrive done au pouvoir, non a cause de ses qualilés person nel les, mais a cause des idéés qu'il représente. Orces idéés component le remaniement complet de notre législalion militaire, le service obligatoire, la mobilisation de la garde civique. C'est un programme de nature a plaire dans certaines sphéres uit ra-rn ililaristcs, mais qui évidem ment répugne au sentiment général du pays. Nous eussions bien défié le libéralisme de l'arborer, il y a quinze jours. Nous trouvons enfin dans le berceau du nouveau cabinet libéral, et sans dcule en guise de dragées, un sepliéme ministère non pas celui de MM. Van Prael, Devaux, etc. mais un nouveau département minis teriel, celui de l'instruction publique. C'est une innovation des plus graves dans notre sysléine gouvernemental, bien queM. Frére l'ait introduite dictatorialemenl, selon sa coutume, el par un simple trait de plume. Le ministère de l'instruction publique est une institution propre au.x pays de mono- poleil ne se concoit, sous un régime comme le nölre, que comme une machine de guerre dressée conlre l'enseignemenl libre. C'est, du reslc, le röle qu'il devait jouer dans la pensée de M. Laurent, le premier promoteur de cetle réforme, et, a ce point de vue, nous invitons les catholiques a se tenir en garde el a defendre vigoureusement la liberté d'enseignemettt contre cetle tenta tive réacliounaire. La création du ministère de l'instruction publique développe et accentue également le röle de l'Etat dans la direction morale et intellectuelle du pays. Le ministre de I'm - si ruction publique sera le chef du dioeèse Saiiile Beuve, in pui tibus yueusorum. Dans Ie système qui fail de chaque inslituteur un anti-cure, le grand mandarin de l'enseigne- ment olliciel sera un anii-evéque et son röle commencera par la révision de la loi de 1842 el par lexpuisiou du prètie de l'école. Au fond.rien n'esl plusanli-coiislilutipunel pulque J Etat cesse d'ètre neutre pour deve- nir anli-calhohque et que, n'ayant légale men i point de doctrine, il enge la libre- peusee en système d'Eiai, el prétend l'uicul- quer a nos jeunes generations. Le choix du titulaire du département de fiuslruclion publique vient encore souhgner la signification de ce nouveau service gou vernemental. M. Van Humbeeck est, en sa quuliié de haut dignitaire de la Franc ina- conuene, un ennemi public et acharné de I Eglise. II n'a pas méme hèsite a apporter un jour a la Iribune eet echo de la rue A bus la calotte et a en faire le programme olliciel du parti liberal. A bus lu calotte I Queile belie péroraisuu pour une harangue académique ou pour tin discours de distri bution de prix bous les auspices d un tej ministère, les écoles pubiïquès a lous les degres devieudront de plus en plus morale- meul inaccessibles aux families catholiques. C est une situation qui va nous iniposer de graves devoirs et de rudes sacrifices. Soyons prèts a l'alTronler avec courage, avec generosite; soyons surlout uuanimes dans la resistance el dans Taction Uu journal annonce tine session extraor dinaire des Chambres qui serail ouverle par le Roi lui-méme. Deputes de la dro te, le pays catholiqiie compte sur vous nöces d argent de leijrs majestés. Ce sera le 22 Autti prqchaiu le vingl-cin- quiéinc anniversaire de l'arrivée a Rruxelles de Tarchiduchesse Marie Henriette d'A'Jlri- che, devenue depuis la Reine des Beiges. Nos souverains pourronl done célébrer a cette occasion leurs noces d'argent. L'Etoile beige exprime le sentiment que cetle léte u eut pu avoir lieu sous le ministère Malou, Ie Roi se trouvant exposé a souffrir de Tunpopularité de ses conseillers. En revanche, depuis le II Juin, LL. MM. pourronl soleunellement célebrer leur jubilé matrimonial, euveloppées elles-mèmes dans Tauréole de popularité qui entoure le minis- tére Fiére-Rara Cette facon deconvier le pays a faire d'une fète dynastique une parade gueuse, esi tout au moins maladroite el el le poirrait exposer les promoleurs de l'entreprise a plus d'une déconvenue. Les gueux ri'aiinaient point M. Malou, soit!... lis Tont assez chanlé et liurle pour ne plus le répéter aujourd'hui. Mais croil on par hasard que les catholi ques aiinent MM. Frére el Rara el qu'a leurs yeux le prestige de lu royauté se reléve par un pared entourage?... Si la fète du 22 Aoül se célébre avèc quel que soiennitè, il vaut mieux a tout les points de vue, que ce soit sans accompagnement ministerie). II ne faul pas, en effel, que les acclamations du paysaient l'air de se parta- ger en tie Leopold II et Frére I, d'aulanl plus que celui-ei a assez l'habitude de prendre tout pour lui. Ij Etoile oublie trop que le Boi n'est pas settlement le Roi des Gueux; c tl nujumuis fait de distinction ent re les Be/ges et les con fond lotts duns une méme a/fection. C'est assez dire qu'il ne voudra pas don- ner a un anniversaire palriotiquo le caractére étroil et abaissé d'une manifestation libérale. Le Roi, grace au Ciel, peut se inontrer seul a son peuple et il n'a pas besom d'ètre couvert par la responsa bi li té ministérielle pour aller a Sle-Gudule enlendre une messe d'adions de graces el pour célébrer royale- inent et clirétiennement le vingl-cinquième anniversaire de son mariage. WAREMME. Le ballottage irrégulier de VVaremme a tourné d'antant plus aisément a J'avantage de M. Jules Lejeune que les catholiques sesont abstenus d'y participer malgré cette ab stention, le candidat libéral n'a rectieilli qu'une trentainede voix au dessus du clnffre qu'il avail touché a Telection du 11, soit 356, au beu de 527. Sur 620 volants, 30 voix données a M. Ancion et 44 bulletins nuls dépo.sés sans doule par des électeurs qu'on piét'eudait forcer a se prononcer contre leurs principes.! Obtenir au ballottage juste six voix de plus qu'il ifen fallait pourêtreélu a l'électionc'est fort peu ce n'esl guére ce qu'avail lriomphalement prévu le Jout nul de Liègequi annonent pour le balotlage un déplacemeul de 100 voix au moins au pro- fit de M. Lejeune. Ce résultat si mince apiés tant d'appels, au lendemain d'une defaiie générale des catholiques, nous confirmedans la conviction que le 11les vérilables él us de Tarrondisse- meut, après M. de Lexhy, étaienl bien les candidats catholiques, et qu'il a fallu tron- quer ce scrutm pour porter M. Lejeune a un balotlage dont il ne retire qu'une si piétre augmentation de suffrages. Gazelle de Liège Les fetiilles gueuses atlribueiil la defaite des catholiques au secret des votes. S'il en est ainsi, pourquoi n'ose t-on pas dissoudre les Chambres Nous traduisons biiêralement ce qui suit du Fondsenbladde G ind La luiniére se l'ait sur Télection de la se- maine dermére. Cel te election a été une vaste corruption dans chaque commune de notre arrondisse ment on nomine ouvertement les personnes qui se sont vendues pour les piéees de 5 francs des gueux et ont vote pour les bleus. La justice n'a-t elle rinn a voir dans ce grand scandale C'est au mois de Décembre procbain qu'ex- pirent les mandals des membres des colléges échevmaux dans tout le royauine. Le renou- velleineni de lous ers colleges se fera done par le ministère liberal. NN. SS. les évèques de Belgique se sont réunis Lundi a Louvain, sous la présidence de S. E. le caidmal arclieveque de Malines, leur venerable mélropolitain, pour jeter dé- lioitiveineni les bases de Tlnstitul agricole qui va compléter le cadre si vaste et si varié de l'enseignemenl de l'Université calliolique. Les éludinnts de Almu Maler out saisi cetle occasion pour térnoigner a l'épiscopat leurs senlimenis de soumission, dc dévotie- ment et de gratitude. Au nom de la Société générale des étu- diantsune adresse a élé remise a NN. SS les évéques. Elle exprime des sentiments formes et élo- vés auxquels nous sommes heureux d'ap- plaudr, Neus Iisoiis a ce sujet dm- Arenir de Charleroi: Les dernières resolutions concehiaul I F.cole 'agriculture de Louvain vieiineiit d'ètre prises. Celie éeole ouvrira ses cours en Öo'lobre procbain. l/t reunion d ie <!e foridution a éte tenue Lundi dernier a Lou vain. Beaucoup de nolabibtes loiiciéres ei agricoles v assisiaient ainsi que la plupart des membres de Tfipiscopat. Les caiboliques beiges apprendronl avec une vive satisfac tion la création de fmsiiiul agricole louva- niste devenu plus necessaire que jamais. Cet établissement sera parfaitement organiséet il pourra rivaliser avec les écoles les plus connues de l'élrauger Alfort, G-ignon, etc. BULLETIN POLITIQUE. AVIS. Caisse des Propriétaires. Agent a Yprcs M. A. Voiick-CllciMfiit, Banquier, rue de TEloile, N" 4. LE MINISTÈRE LIBÉRAL ET LES MANIFESTATIONS. Le Moniteur de Jetuli dernier nous a ap- porlé le nouveau ministère, et le méme jour nos libéraux yprois ont tenu a consolider ce ministère dont la mission est de relever la Belgique de la home ou les catholiques avaient plongé noire pays Naturellement la sponlanéiié la plus parfaile a preside a la manifestation. A dix hetires et deinie le drapeau national est monlé a la tour, ia grosse cloche s'est mise en branie el le carillon a lancé dans les airs ses notes les plus vibrantes. Cela est parti lout seul. Bien des ordres de l'aiilorité communale. Les employés de l'Hötel de-Vdle et les Pompiers out quitté mecaniquement les bu reaux pour se répandre en ville et chauffer l'eu l Jiousiasme. Encore rien des ordres du Bourgnieslre. Tons automates, les employés. Joules les sociétes de la viile qui ont recu ou aspirent a recevoir des subsides de la caisse communale sc sonl trouvées nanties d'une invitation pour 4 hetires du soir, a l'Hólel de-Ville. Elle élait lombée du ciel, car rien de l'au- lorilé; lout élait sponlané. Quelques inaisons.en petit nombre,avaient arboré des drapeaux. II élait facile de les compter. Les cabarets subsidiés, les deineures des employés de la ville, celles des aulonléS, en fin celles de quelques léles chaudes, adeptes des D tile hlult/ccn, tons suffisainuieiil con- nus ei désigités. Le candidal provisoire au Sénat s'est dis- lingué d'une nianiére spéciale. Pour dissi- intiler sans doule la veste remarquahle qu'i| a reeneillie Ie 11 Juin, il a arhoré Jtisquo deux di upeattx. Quel motil M. de Semonville a l-i| d'etre enrliuiné, disail Talleyrand d'un homilie qui élait rep Ut* ne poser ancuii acte sans interèi Quel mol if M. Ie Chevalier peut-il avoir d'ètre si prodigue en manifestations v mellaildti zéle. Un groupe de curieux s'éiaq arrèlé dans la rue el Tadmirait parcourani ses gouttiëres pour mieux fixer a liampe- d'un drapeau. My stère Enfin le soir, musique des pompiers a la Grand'place et cortege, et promenade aux flambeaux; les Witte Klakken étaienl de la partie. Cette fois plus de dissimulation les pompiers et les Witte Klakken ont manifesté en choeur. Qui se serail jamais douté de cette confralernité tie sentiments On criail, on chantail, on liurlait. C'était une joie déli- rante. Le cri A bas Malou s'cntremèlail har- monieusoment a YOngedierl der Kapen. La populace du plus bas étage formait Ie fond du cortege. On voyail la ce qui sort de certains quartiers les soirs d'émeute, quel ques personnalités ambiiieuses de popularité brochaienl sur cette masse et tout cet arnal- gamc lavait la boute du pays. Belle lessive! Le premier magistral de la ville, chargé de faire respecter le bon ordre, ponlifiail la Grand Place, admirant la spontanéité qui naissait sous ses pas, comme les fleurs sous les rayons du suleil. II voyail le cure a Téglise et lui, bourg- meslre, représentant de l'autorité civile, partout le iriaitre, disposanl des deniers pu blics, d'une musique payée par le public, des employes soltiés par les caisses publiques. Quelqu'un lui aurail dit: Qui done com - mande ici? II anrait répondu: Moi, moi, dis-je, et c'est assez. C'est la morale de Thisloirc. Quand done inalheureux yprois aurons- nous de l'eau potable boire? MENTEURS Mentez hardiment! Mentez comme des diables! C est Voltaire qui Ta dit a ses disci ples. Le Progtès se faisau éerire le li) de Juin par son préleiidu coi respondant de Rruxelles: Dans lous les cas, les anciens ministre- resterent au pouvoir, du on, jusqu'au 2 J,"llel; lls gagneront ainsi un mois de h altentent; voila comment nos adversaires comprennenl la dignitedu pouvoir. Nos gueux sont de ces gens qui jugent les autres d'aprés eux-inêmes, et les mesurent a leui propre aune. Mais le it.éine soirou te rof/iès lancait aux miuistres dèmissionnai- resceite ineple accusation, Ie Moniteur pu- büait les arrétés royaux qui noininaient leurs suceesseiirs. LE LABORATOIRE AGRICOLE DE ROULERS. Dans Tmeroyable polémique que le Pro- grès a soutenue pendant la période electorale, il a accuse a plus d'une reprise noire hono rable candidal, M. Surmont de V'olsberghe, de désorgamser les services qui lui avaient été conlies. II iiisislait entre autres sur le laboraloire agricole de Routers, insiiiuiiou d'une grande utililé et qui amait pu rendre de grands services si elle n'était pas lombée v eutre les mains de Tincvitable M. Sur- mont, Nous avoos déja répondu a cetle attaque d une tiiamère peremptoire. i Nous voulons cependaiH y revenir aujour d'hui et faire connaitre comment cette insti tution et son régleinent sonl appréciés par une autorite érninemmenl compétente. Le rapport de la Commission provinciale d Agriculture de notre Fiandre vient de pa. ra it re. Voici ce qu'on y lil: Snaou d>,r anal^e^«'' marchand ou La nouvelle altitude du cabinet de Saint James, du moins lelie cin'elie ressort des documents pu bliés par le Globe, a eu pour consequence imme diate de diviser en deux le parli r.onservaleur anglais. Les ons acciiseol haulrmenl lord Beaconslield de Irahisou. Les autres pensent que le premier ministre de la Urine reste lidèle a sa politique. Li n'aiirail cédé a la lïiissie qn'en appareuee; eomplanl sur d ine vitables difïieiillés, il nu ra it von I upar de feinles concessions, amener les choses au point oil il lui sera possible de se déinasqtier enlièremeot et frapper un grand coup avec l'appui plus ou moins ffeetif de TKui ope occidentale, el mème des popu lations chrélienues de I Orient. Nous rapporlons simplement et laissons an temps le som de nous apprendre de quel cöté se Irouve la vérité. Mais, quui qu il en soit de ces appreciations très-dtfférriiles, il nous est permis de remarqiler d'ores el déj'l que par Irallison, puisque le mol a été prononré, on par ii achiavé- lisme, le lord Beaconslield d'aujoiird'hni n'est plus le lord Beaconslield d'il y a quinze jours: la force morale immense dunt il disposait, il Ta perdue en grande partie, el il a en le malheur de jeter ie trouble dans Tespril de ses partisans, li ne tardcra pas a Tapprendie, el, reillié en Anglelerre, il devra se mesurer avec d'autres adversaires que lord Granville ou M Gladstone. La Caisae des Propriétaires émet des obligations aux conditions suivantes Obligations a 5 ans, intérct 4 l|2 ui. 10 3[4 ut. ii primes V 1|2 équivalent a a avec la prime de renjboursrment. Pour obtenir les litres ou avoir des renseigne- ineuis s'adiesser a M. VONi.K CLEMENT, sent agent de ia Société a pres. Les obligations de la Caisse des Propriétaires ont on double gage les hvpolhèqiies qui garan- tissent les prèts et ie Capital -'e la Société. l'hriKiiqtic CHAPITRE XII. Labocatoire pi-ovincial. de cliimie agricole. son "régiemè'nt une ,saL'e 'lispositiou de neutïin'pai!? Laboratoira de Roulers ne ainsi considerablement sa clientèle. La plupart des établissèments similairc au chands et fabneants d'engrais, et leurs onéra- TZnces'ceT ieS éChaütiUüns de ^utes pro- •C st atnsi que les stations agricoles

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2