1 u 13e annee. N° 1,303. Mercredi 26 Juin 1878. V üUrrr n as al mrait le Mercredi et ie Samedi. Les inner Hon* content 15 ceniimes la ligne. Les réclames et annonces jtnliciaires so paient 30 centimes la ligne. On trade d forfait pour les insertions par année. jntirna parai numéro du jotirnnl. pris an Itureau. 10 ceniimes. Los numéros supplementaire*,commandés pour articles. Réclames on Annonces, coi'itenl 10 fr. les 100 exemplaires. 12 K ,13 B I) K S*' K BS. K* Thou^ut!) Bruges - Routers, 8-05, 12-45,5-05, 6-42. - Wouro.it - Courtrai, Thourout-Ypres, 9-00, 1-05. 7-45 (le Samedi a 6-20 du ^onr^frtets-Ai'meiotiöres 6-00, 12-00, 3-35. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warnêton- C ,1-L *- Co^ sóir, (le Lundi *90.) - VVaWon-Co.nii.es, 5 30, 11-10 (le Fundi 6-5p.) n„„,„„r.c,.,,n„(ii. Wamhmr.hies. la Madfflaiflé. LnTê."7':?r.-S.'59: 11,45,6,43, 9,41.- mBru- Bruges-Blankenberglie-liei InMlmünrte^Deynze'-öancl, 5-00,9-41,2-15. - Ingelmunstei-Deynze, 6-10,7-15. - Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-41. 7-21 Deynze-Ingelmunster, 12-00. LlShlS'velSxmSde^ur^s Oun'koVquo-Furnes-Dixmude et Liclitervelde, 6-15, Selzaéte - E eclod9-051,25, 9-03. - Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05. Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30. Sélzaetè-Lokeren, 9-01. 1,25, 9-03 (le .Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-00). Üourtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42 6,35. Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6,10 8,54. Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, 3,44 6,40 9-32. Gand arr. 8,01 11,08 1,51, 5,04 8,00 10,20. Bruxelles dép. 5,22 8,28 12,21 5,35. 6,47. Courtrai arr8,00 10,46 2,44 7,56 8,44. Bruges d. 6,49 7,04 0,39 12,34 2,52 0,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20. Gand a. 7,34 8,19-10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38 LE COURANT. Dans la lutle générale du 11 Juin, le -uc cès des cundidals libéraux a dépassé leurs espérances el nos cramles. Chez nous com- me ailleurs rien n'a pu arrèler le motive' ment démagogique, et nous voila done lan- cés aussi dans les voies révpjutionnaires. Bien aveugles sont les libéraux soi disanl conser- valeurs qui se félicilenl d'une victoire qu'ils n'onl pas remportée ou donl iIs n'ont qu'une faible part a revendiquer et t|ui poussent le délirc au point de crier que le 11 Juin a élé le plus beau jour de leur vie. Celte joie insensée sera courte: leurs alliés d hier seront leurs mailres demain et briseront touies les resistances tardives qui pourront se produi- re. Ce n'est certes pas pour satisfaire la vanité impatiente d'une demi-douzame d'ambitieux que nos progressistes out combattu avec lou- les les forces dont its disposent. Elant les plus nombreux et les plus influents, ils récla- meront leur part du bulletin conquis, el les doctrinaires seront bientöt conlraints de s'ef- facer et de se soumeltre s'lls liennenl a ligy- rer encore dans Carrière train de l'année Jiberate. Cet infaillible oracle sorli des en- trailles de la situation se réaljsera avant le jubilé funébrede la Constitution beige. Nous jugoons inutile et dangereux d'altri- buer de petns motifs uu.x grands phénomé- nes. La gauche ne doit pas son trionipheau couloir, au secrel du vote, a l'activilé febrile des loges el des clubs, a l'abus des influences admimslratives, ui mème a la peur qu'elle était parvcniie a inspireraux ciloyens indiffé- renlsel prudents, loujours disposés a nour- nr le minolaure par crainle d en être dévo- rés. Ces causes, réelles dans une ceriaine mesure, ne fournissenl qu'une explication très-insuffisante du désastre social du 11 Juin. La vérité est que le courant démagogi que qui enlraine l'Europe hors des voies de la civilisation chrélienue, a alteint noire pays et l'emporte. Tous les grands courants histo- riques semblent invincibles, ils ne cessent leurs ravages qu'arrivés au hut el épuisés par eux-mèmes. La raison u'y peut rien ou peu de chose, ni les influences morales, ni peul-être la force matérielle. Le vent est aux bouleversements sooiaux; loin de les enrayer le militarisme les précipitera; le remède ag- gravera le mal: l'armement universel servira Ie suffrage universel. Dés qu'on a basé le droit sur le nombre, ces consequences d'une erreur barbare étaient inévilables. Les scrutins du II Juin ne supportent que ceue explicalion-la. En effel les candidats conservaleurs étaient bonorables, méritants, éclairés, dévoues corps el ame aux intéréts de la patrie. Aucune objection sérieuse n'en a atteirit aucun. Leurs adversaires élaienl appnyés par des ennemis avoués de la reli gion el de la loi fondainentale, par des journalistes et des oraleurs qui pactisaii iil pubhquernent avec le radicalisme républi- cain. Le langage quotidien de ces derniers, leurs provocations brulales, leur menace d'a- batire révolulionnairemenl la majorité qu'ils ne pourraient ren verser légalemenl, tous cis indices, lous ces fans étaieul de nature a effrayer inutilement une nation laborieuse qui n'avail qu'a se louer de son gouverne ment pacifique. Or, a ces c ndidais honora- bles, a ces inimslres expenmentés et modé- res, a leurs programmes irreproehables, les doctrinaires, coalises avec nos plus ardenls adversaires, qui fureul longtemps les leurs, out pretere des liommes et des programmes qui les ecraseronl aprés les avoir dementis, ils seront les premières vietnn'es de celte im- pardonnable aberration. (I'uïx.) LE DESTIN DU CABINET. Quoique Ie nouveau cabinet comple parmi ses membres pnncipaux irois anciens uiinis- tres, MM. Frére, Bara et Benard, il ne sera pas sans interèi decoiinaiii'eson programme, de savoir jusqu'a quel point il n'esl pas la reedilion pure et simple du programme du cabinet doctrinaire tombe aux acclamations du pays le 14 Juin 1870 el dool la chute fut cunsideree comme inauguraal I ere du soulagcmeiu universel. On pielend que M. Fiére, remain en cela son passé, a dü faire des concessions unpor- tantes aux gueux et aux radicaux. Ce bruit parail d'autant plus fondé que le citoyen Jauson a eté unanimemeiit applaudt par les 11Ores ei amis, Diinanclie dernier, dans la salie de l ila moine d'Auvers, quand il a propose le service personnel et l'nisiruc- tion obligatoire. II n'esl guére mème possible de douier de IVcceptalion du progfamme- Janson en voyant la reu li ée du gèuer I Be nard a la direction du departement de la guerre et la creation d un ministère de l'in- slruclioii publique. S'il en estainsi, M. Frére a done consenti a passer sous les lourcbes caudines d'urie fracliou de parti qu'il n'avait cessé jadis de combaltre, donl il repoussait les tendances et conlre qui il avail, de compagnie avec M. Orts, fait la scissiou de 1859. Que voulez-vous? Le lalent oratoire de M. Frére a baisse depuis quelques annëés, son influence est deveuue presque nulle au sein de la gauche et la nostalgie du pouvoir, join- le a l'age, aura iiolableuiem abaltu sa fierté. Frodiguede maximes pompeuses, M. Fré re s'est ecrié un jour dans 1'enccinte legisla tive Gouvemer, o'esl prévoir ce qu'il n'a'jamais su faire lui-mèine. S'il s'iinagme qu'il vu gouvernerde bon accord avec l'ex- trêine gauche qui de la queue est devenue la lète du psetido liberalisme,, il ne lardera pas a experimenter el a prouver qu'il n'a pas cetle perspicacité donl, a son propre avis, don étre nécessairement doue un boinme d'Eial qui assume la grave responsabililé de présider aux deslmées d'une nation. Nous ne craignons aucuiieinent de nous exposer au demenli, en affirmant dés aujuur- d'hui que le ministère Fiére sera un minis tère d equivoques, de dissensions intestines dans les Loges, el qu'il manquera de l'homo- généité, de la force morale indispensable a la marche des affaires, a la gestion des intéréts viiaux du pays. En attendant qu'ils s'emparent directement du pouvoir, les gueux out besom d'un pi vil - Ion doctrinaire qui couvre leur marcliandise; ma is ce siralagéme, au grè de leur impa tience, ne pourra durer lougleinps. Dans un laps de temps assèz court, M. Fiére sera contraiul, comme nous l'avions deja dit, ou de se démellre ou de se souinellre. LE SALVETAGE LIBÉBAL. La Belynjue est sauuée La Constitution est sauuée i\os institutions ne sunt plus en péril Lu ministère aniicuiholique est constitué! Tout est pour le mieux dans le meilleur des moiides Voila les cris de triomplie qui retenlisseiii sur lous les tons dans la presse liberale de puis le 11 juin et surtoul depuis lel 9, jour oü a ete forme ie nouveau immsiére. lie bien nous n'besiioiis pas a le dire, ces cris tintent a nos oreilies comme uu glas lunébre. Non pas que iiousuyous la petilesse de rabaisser la cbüie de nos amis a la valeur ephemere de t|uelques portefeuilles perdus et de quelques faveurs envolees non, nous envisageons la situation a uu point de vue supérieur nous la jugeous, elle et les hom mes qu'elle a losses au pouvoir, telle que ces hommes la caraclêrisent eux-méuies par leurs doctrines, leurs aspirations el leurs antecedents. Aucuiie illusion n'esl possible. Le ministère est un ministère de combat el d'aciion. 8i celte acnon ne se dotiuait carrière que dans le domaine des intéréts maieriels, il nous serail assez indifferents de voir aux affaires nos adversaires ou nos amis. Mais mallieureusement, les questions matérielies diviseiit rarement le pays. Les luties qui le déchirenl soul loujours portees sur le terrain moral el surtoul sur les questions directe ment ou indirecteinent religieuses. C'esl en core sur ce terrain-la que la lutte s'anuonce ainére, implacable, saus lieve, saus pilié ni merci Les idees de 1830 sout définitiveinenl abandounees. Notre pacle fondameutaf, cou- Qu dans un loyal esprit d'enlenie et de con ciliation, va ene torluré dans son texte et meconuu dans sou esprit. La liberie d'enseigncment sera interprétée, réglementée, raccornie et finalement paraly- sée par l'influence, que disons nous par la toute puissaiite volonlé des Loges inaconni- ques, représenlées dans le cabinet par le F.-. Van llumbeeck. Dépulé de Bruxelles, il don- nail, du haul de la tribune nationalele signal aux braillards des rues en poussanl en pleine Chambre ce cri inisérable A bas la Calotte Ministre de l'iustruclion publique, que pourra-t-il vouloir autre chose que d'ae- complir le mandal que lui iipposent les Lo ges et de faire une guerre a outrance a tous les élablissements caiboliques Lniversitè oatholique de Louvain, colléges des jésuiles, colléges épiscopaux, colléges adopiés, gare ii vousVous èles menaces- Veillez a défendre voire existence Et vous, pauvres enfauts du people, vous auxquels la loi bienfaisanle de 18412 offrail une instruction et une éducaiion solide et compléte dans des ecoles oii, selon le vceu de nos législaleurs, une heureuse liarmonie élail elablie entre l'autorite civile et l'aulorité reljgieuse; vous ue verrez plus le prètre dans l'école; vous u'y verrez plus un crucilix vous n'y verrez plus une image de la bonne Vierge Marie Ob non I'lus de religion a l'ecole plus d'appareil religieux pour l'en- fiince, qu'elle aille a l'église Qu'il fasse chaud ou froid; que l'église soit présou lom du centre du village, qu'unporle Ou dés- liabituera bieniöt l'enfance de s'y rendre, el peu a peu les nou velles generations seront acquises a la libre-pensée Nous voudrions pouvoir nous persuader que rious exagérons. Mais, nous le disons avec la plus grande amertume, noire convic tion est que nous marcbons vers un abime Car. si d une part on établit en Belgique nou plus un enseignemenl de I'Etat mais un enseiynement iCEtal qui doit ruiner fatale- menl I'enseignement libre, d'auire part les efforts réunis de MM. Frére et Bara, pour vinculer la liberté du clergé lant dans ses droits nligieux que dans I'exereice de ses droits politiques, ne fieuvenl manquer d'a- mener des résultats désasireux. El si la sa- gesse denolre Boi'u'euraie pas la marebe en avanl qui esl devenue le cri de rallieinent de nos vamqueurs, il ne se passera pas long temps saus que la Belgique catholique doive se souvenir de son passé el secouer le jong insupportable que la frane-niaeonnerie llan- quèe du socialisme tentera de faire peser sur elle. Un mot pour finir. Le gé éral Benard devienl ministre de la guerre. Nous ignorons quels sont ses projels. Mais nous avoos de serieuses raisous de craindre qu'ils ne leudenl a aggraver beau- coup les charges militaires qui pésent sur le pays On parle du service personnel, de l'aug- mentalion du contingent, d'une réorganisa- tiou sérieuse de la garde civique Atteudous. Mais nous voyons deja d'ici hou nombre d'elecleurs bonasses qui out voté pour les libéraux le 11 juin el qui pourront s'eu mordre les ungles... Nous concluons en disanl que depuis le sauvelage du 11 juin, jamais nos institutions n'onl éte menaoees de plus grands boulever sements. LA BOURSE. Depuis que la Belgique est dotée d'un ministère liberal, elle est devenue un paradis terrestre. Les oiseaux chantent plus gaimenl, les cerises et les fraises niürissenl, la pluie n'esl plus qu un arrósage rafraichissant el inesiiré, la récolte prend uu bon aspect, les feuilles rèpoussent sur les peupliers dévorés par les chenilles, les poules pondent deux ceufs de plus et surtoul les affaires repreunenl, la rente beige mooie Vraiinent, c'esl trop beau [>our y croire Aussi un agent de change bruxellois, notre abonné, n'y u-t-il pas cru, el voici la note qu'il nous adresseen réponsea une platitude ministérielle de EEtoiie belye. La leuille oflieieuse qui fait de la politique jusque dans son bulletin financier, avail im- pinné ce qui suil: «II a suffi de charger M. Frére Orban de composer un cabinet pour laire bausser la rente helgeel en vaiu ses adversaires onl-ils vendu pourparaly- ser le mouvement de hausse, il s'est main- tenu malgré les realisations. Voyez-vous ces rentiers cléricaux qui jet- tent liiieraleinent leurs titles a la figure des acbeleurs, rien que pour inorlifier M. Frére Orban L'Etuite belye doit avoir une ferme coufiaiice dans la credulue de ses iecteurs pour leur servir de lelies inventions Quant a la vérite des I «is, la voici Au commencement de juin, le 4 1/2 Beige était cthe 104 oü. La dern ere coie avanl les elections a élé de 104-40. Le mercredi 12 juin, quelques agents eu- ihousiasies flrenl uiscnre le cours de 104-80 qm ue luit pas deux minutes et atiquel il ne se presenla que des... veudeurs. Les agents en question s'elaient bieti remues pourlantel un banquier allemauden vue d'aider lo mouvement, avail offert sous le peristyle d'avanoer des fonds a 3 p. o. Lejeudt 13 juin: Flus rien! Ou fait 104 40. Le veudredi 14: 104-30, 104,25, 104,20, 104-10. Le samedi 15, on remonte a 104,45 pour reiomber Le lundi 17, a 104 25. Le mardi 18, a 104 25. Ou done est la Itausse? Et que faul-il penser des coinplaisants bulletins de EE lotte belye .v... II est mème assez bizarre que cette fai- blesse relative de la rente beige depuis le 14 juin coincide avec une iiausse trés-mar- quee sur tontes les bourses etrangéres. CONSEIL FBOVINCIAL. La session de 1878 souvnra Mardi 2 Jml- lel procbaiti. Voici I analyse des affaires tjui lui seront souinises 1° Yérilicatiou des pouvoirs des nouveaux élus et des eonseillers dout le mandat a été renouvelé. 2° Nomination de trois membres de la Liéputa - tiuo permanente, en remplacement de MM. Sou dan, Ch., Van Hee-Faure et Loontjens, H., dont le mandat est expire. lre Commission. 3° Rapport sur la question de Tintervention de la province dans les i'rais d'installation des élèves des écoles normales uonimés pour la première l'ois aux i'onctioiis d'instituteur ou de sous-insti- tuteur, d'institutrice ou de sous-institutrice. 4° Proposition de majorer de luuO francs, la part de l'intervention de la province dans ia li quidation des pensions des instituteurs commu- naux. 5° Proposition de majorer de 500 fr. le subside al -n V) O V) O to tsS ~n 30 -1 H O X- __I H H 30 m c/> ■H o o r; c*i 30 >- V$ or m (73 -o 30 D^naninrriiP Ynres VI5 7-00 948, 11-00, 2-15, 5-05, -9-20. Ypres-Poperinghex 9:9?, 12-07^ 3-57; 6-50, 8-45, 9-50. Pöpe- Wffllïï™U-£:i-lO. - Hazebronck-Poperinghé-Ypres, «-25, 4-00, 8-25. C O 11 H. QÜPOIfllAWOBS. COURTRAI, BRUXEI.LES. COURTRAI, TOURNAI, LTLI.B; Courtrai dép. 6,37 9-37 10,53 2,51 5,34 8,47. Tournai arr. 7,28 lo,15 11,47 3,48 6,39 y,4l. Lille 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04. COURTRAI, GAND. BRUGES, GAND, BRUXELLES. BRUXELLES, COURTRAI. I.ILLE, TOURNAI, COURTRAI, Lille dép. 5,10 8,12 11,05 2,21 4,10 8,10 Tournai - 5,-12 «,56 11,32 2,40 5,26 8,50 Courtrai arr. 6,42 9,49 12,31 3,44 6,40 9.32 GAND, COURTRAI. I Gand dép. 5,15 8,45 9.34 1,28 4,20 7,21. 1 Courtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,54 5,34 8,47. BRUXELLES, G.lND, BRUGES. t

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 1