Ceci est a noler. son arret porle en termes formels qu'il y a en faux bilans que les anciens administrateurs out posé des actes qui les auraient conduits tout droit sur les bancs du tribunal correc- tiorinel com me coupables d'escroquerie, si la prescription ne les couvrail pas aujour- d'hui et ne leur assurait fimpunité. L'arrêt de la Cour de cassation ne dit pas un mot de ce que lui fait dire Ie Journal de Bruges, dont l'article conslilne one vérilable diffamation. Aussi sommes-notis persuadés que cette nouvelle vilénie mènera Ie congénère du Westvlaming tout droit devaril Ie tri bunal. II ne l'aura pas volé. Cela tienl, sans donle, a la pénurie de mu siques. II y a trois orchestres pour tout ce monde. C'est d'une mesquinerie ridicule. La musique qui échauffe el enléve, aurait du avoir une large part dans Ie cortege. Le fleuve humain passe done silencieux d'abord quelques acclamations se font entendre sur la place Royale. Le défilé au haul de la Montague de la Cour est lugubre glacial. Mais a partir de la rue des Trois-Tètes Penlhousiasine s'éveille les dames groupées aux fenètres agitent leurs mouchoirs, el de blanches mains font pleuvoir snr le cortége lihéral des poignées de roses el de bluels. Le ministère libéral voudrait éviier la demande que M. de Bismarck, a-t on dit, aurait eu d'abord I'lntenlion d'adresser a la Belgique, a la Suisse, et a deux autres Etats, en vue de certaines mesures pariiculières touehant le socialisme. VEtoi/equi devierit de plus en plus Ie momieur officieux du ministère, conuent la note suivante: Une circulaire dn minislre de la guerre actuel, M. Ie lieutenant géneral Renaid.da- tanl de 1870, e'est-a dire de l'ancienne ad ministration libérale, a informé les adminis trations communale* et les autorités mili- taires que les troupes de l'armée pourront escorler la procession de la Fète-Dieu, con- forinémenta un décret de 1819, ma is sur la requisition des autorités communales. M. le minislre de la guerre vient de rap- peler cette circulaire aux autorités. C'est l'abrogation déguisée du décret de 1819, a Bruxelles, a Gand, a Liége, a An- vers, etc. On peul compter en cffel que les adminis trations gueuses requerront le concours des troupes, uon pour escorler des cortéges reli gieus mais tout au contraire pour rehausser des cavalcades et des mascarades dirigées contre le catholicisme. Dècidément la circulaire de rappel, an- noncée par YEtoilesent trop le renard et le renard sent mauvais, surtout quand il est èlevé en Loge. Le Courrier de Bruxelles publie la note suivante qui se trouve confirmée par le lan- gage du Hainaul de Mons: Le Monileur annonce la démission du prince de Caraman Chimay de ses fonctions de gouverneur du Hainaul. La démission de M. le prince de Caraman- Chimay n'esl autre chose qu'une revocation déguisee. En acceptant le gouvernement du Hainaul, M. de Caraman Chimay n'avail cru avoir a remplir que des fonctions adminislra- tives et non un röle d'agenl politique. Détrompe sur ce point, dans des formes liberalement brutales, par M. Holm, qui exi- ge de ses subordonnés une confornulé ab- solue de principes, de sentiments et d'us/x rations avec lui, le prince de Caraman a repondu par l'envoi de sa démission. II faut naturellement a nos minislres gueux des serfs el non des hommes. C'est dans l'or- dre libéral. lis pourront pécher au las parmi leurs amis. Nous lisons, d'autre part, dans le Journal de Bruxelles d'hier: Nous étions imparfaitement informé ce matin en ajoutanl dans notre seconde edition quelque Iignes de commentaire a la publica tion de l'arrèlé royal qui acceple la démis sion offerte par M. le prince Caraman Chi may. L'ancien gouverneur di Hainaul a été moralement conlraint de donner immédiale- ment sa démission. C'est le systéme libéral destitutionnel qui recommence. tin nous dit que M. le prince de Caraman- Chimay donne également sa démission de président de la section beige de l'exposition univérselle. (Hainaul.) UNE ÉPURATION URGENTE. Sous ce litre, la Chronique publie un ar- ticulet qui somme M. Sainctelette de déclé- ricaliser le ministère des Iravaux puclics et de le purger de l'esprit jésuitique qu'y onl introduit successivement les Wasseige, les Moncheur et les Beernacrl. II parait qui s'en serail doulé? que les cafards conlmuenj a recueillir bonnes giaces, faveurs et avancemenl. El il y a des Gueux a placer! Nous comprenons le cri de la Chronique-. Allous, M. Sainctelette en avant! Selon YEtoile beige voici ce qu'on peut sattendre a voir figurer au complément de la rèforme electorate' préparé par le ministère de l'inlérieur: 1° Suppression de la patente des chevaux niixles et des chevaux de louage; 2° L exemption de la contribution person, nelle au nom des membres du clergé actuel- lement électeurs du chef du logement gra tuit qu'ils occupeut; 3° Le vote par ordre alpha bétique gene ral; 4° La rèforme des dispositions de loi rela tives au quintuplement du mobilier et a la patente des employés. V E toile annonce que la session extraor dinaire des Chambres qui seumt convo- quées principaleineiit pour compléter la refonne electorale devanl ét re trè< courle a cette saison de l'année, il a été déct- de qu'elle ne serail pus ouverte par le Rot. Le discours (Ju Tróue sera rés rve, dit la feuille bruxelloise, pour 1'ouVerlure de la session de 1878 79. CA ET LA. Rome vient d'avoirdes élections commu nales: deux catholiques onl été élus. Nutu- retleuieni les gueux de la bas, comtne les uötres, out hue, insullé, pour célébrer leur defaite el manifesto bruyaminent devant les demeures des catholiques vainqueurs. Ah! on concoit ledépitdes lialianissimes: la cupitale de l'ltalie une et libérale, notn- mer deux catholiques, alors qu'on la croyail a jamais iuféodée au parti des conquéranls, c'est dur digérer. Bon exemple a suivre en Belgique: quand on lutte vaillamment, on finit par réussir. Nous voila done dotés d'un ministère libé- raWco-socialiste. En effet, le 23 Avril 1878, M. Eugéne Ans- pach disail a l'association: Si M. Janson passé, nos adversaires pourront dire, SANS CALOMNIER le parti libéral, que celui-ci contient dans ses flancs le socialisme. M. Frère Ie sait bien. II n'est pas sur un lit de roses. Les gueux n'ont pas de chance. Us s'en sont allés manifester dimanche a Gand, le jour de la Fète Dieu. La ville était sur cer tains points étincelante de drapeaux, d'or, de velours et de verdure. Mais tont cela n'était pas pour eux: ce jour-la o'etail en la catholi- que cité la procession de la Fète-Dieu. Quelques ma luis entre les bleus onl réussi a faire accroire a bon nombre de gueux moins mallus que Gand s'était mise en fète pour recevoir les étrangers. II parait qu'ils l'ont cru. Aux prochaines élections allemandcs, les socialistes secroienl assez foi ls pour engager la lutte dans trente circonscriptions. Cela ne donne-t-il pas a penser aux libé raux... propriélaires et industriels? Le radicalisme francais, lant applaudi par nos gueux, a une singuliére facon de com- preudre la liberie des cultes. Si dans une commune, il n'y a que des églises catholiques, les processions de la Fète- Dieu sont autorisées dans les rues. Si au con traire il existe dans une commune un seul temple, appartenant a un culie dissident, bien que la presque totalité des habitants soient catholiques, on interdit les processions de la Fète-Dieu en dehors des églises. Le euite cathohque est done hbre lant qu il n'y a pas de dissidents; du jour off un eulte dissident s'établit le culte ealholique perd sa liberie. Voici une doctrine radicale qui doit bien réjouir les gueux. Aprés cela, quand nommé d vie s'entend jusqu'a 70 ans!... Le Roi a dit a Ostende un mot dont la Belgique lui sen profondéii.eni reconnais- sanie: Apercevanl, dans la foule accourue pour lui présenter ses hommages, M. Thoma, di recteur des écoles religieuses de filles, Sa Majeslé s'entretiut avec lui: J'estime beau- coup voire mission. Monsieur; I'education religie use des filles est une bien belle mis sion a remplir. La Commune a moutré aux généralions futures oil étuil C enne mi et ce qu'il fallait détruire. En fusillant séaateurs, archevèques et gendarmes sans jugemenl, elle nous montre qu'envers de pareils scélerats la constalation seule de leur identité suffit et que LA REVO LUTION DOIT EXTERMINER LA CLASSF BOURGEOISE. En iiicendiant les tuileries, ce lupanar odieux, elle a ïndujué que LES PEUPI FS IVF VOULAIENT PLUS DE ROIS NI D'E.MPE Elle a brulé les églises, les écoles de superstitiondiubrutissement el (fespionnu- ge dans tesquelles le pretre enseigne Ie men songe, l'obéissance aux lots DES DESPOTES. Voila les actes que les généralions doi- vent prendre pour exemple el qui portent en eux-mémes leurs enseignemenls. Chaque génération doit accomplir sa tache. LA NO TRE EST DE FAIRE TABLE RASE DE L'INSTI- TUTION MONARCHIQUE ET BOURGEOISE. De ce milieu nouveau se dégagera l'expres- sion des besoms de la societè future. s Ainsi s'exprime le Mirabeau, organe des socialistes, qui onl vote le 11 Juin pour M. Goblet, candidal de YAssociation libérale de Bruxelles, aprés avoir vote le 30 Avril 1877 pour M. J mson, candidal de la mèuie Asso ciation. Dieu protégé visiblement la Belgique Ainsi s'est exprimé le grand Pécher. Béranger avait inventé le Dieu des bonnes Gens: M. Pécher a son tour invente/e Dieu des libéruux. Nous voudrions bien savoir quel est ce Dieu que tous, libéraux, solidaires, impies, socialistes, out applaudi a Anvers sur la paro le de M. Pécher. II parait que les bleus onl a se plaindre des Gantois. La réception ofïicielle et 1'accueil de la bourgeoisie onl été assez froids. Pour ne pas ètre oblige de mettre la nappe le bourgmestre est allé diner chez son gendre. Des manif slants de distinction ont pu se promener avec les bouquets qu'ils avaient apportés, n'ayant trouvé personne b a qui les remettre. C'est la Chronique qui parle. Elle est Irop inléressée pour ne pas dire vrai. Le 23 Juin, la paroisse de Sl-Jacques sur Caudenberg était en grande fète. On célé- brait le jubilè de 30 ans de prèlrise et de 23 ans de curé du T. R. curé-doyen, Mgr Don net. La paroisse enlière a pavoisé et illuminé. LL. Majestés et 8. A. R. Ie comte de Flan- dre, paroissiens de Mgr Donnet, lui ont adressè dans les plus nobles termes leurs chaleureuses félicitations. ACTES OFFICIELS. Par arrèté royal du 27 juin, M. II. Carlon, ancien commissaire de l'arrondisseinent d'Y- pres, est charge de remplir, par interim, les mèmes fonctions, en remplacement de M. A. Surmont de Volsberghe, élu sénateur. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Jeudi a été appelée devant le tribunal cor- reclionnel d Anvers l'affaire du nommé Yena, I individu qui sétait permis de jeter une poignée de poivre a la figure du nommé Van Doorselaar, encaisseur de la Banque natio nale, quand celui-ci s était présenté chez lui pour toucher le monlanl d'un effet, au 13 Mai dernier. Le premier témoin est Van Doorselaar. II est employé depuis six ans a la Banque et n'a jamais eu aucun désagréinent a l'occasion de son service. Ce qu'il a souffert, dit-il, est. inénarrable. Aujourd hui encore sa vue est affaiblie. Aprés une deliberation d'un quart d'Ueu- re, Ie tribunal rend un jngement qui con- damne Yena a un an de prison, a 30 fr. d'a- mende et a 3,000 fr. de dommages intéréts ainsi qu'aux frais de procés. Le tribunal n'a pasadmis de circonstances atténuantes. Le ministère pub c demande l'arreslalion immédiate du prévenu, vu les circonstances exceptionnellement graves du délit commis par Yena. M. Jacobs combat cette demande, que Ie tribunal n'admel pas. BULLETIN POLITIQUE. Les télégrammes de Berlin nous apportent des rectifications sur la dernière séance du congrès. I- occupation de l'Herzégovine et de la Bosnië par l'Autriche n'est pas encore décidée. Les plé- nipotentiaires tures, dont on avait d'abord es- comptó l'assentiment, non-seulement n'ont pas souscrit a la mesure, mais ils l'ont même com- battue en insistant sur l'opposition qu'elle ren- contrerait de la part des habitants musulmans dit pays et sur les dangers qui pourraient en résulter pour l'oeuvre de la paix. Finalement ils ont demandé a en róférer a leur gouvernement. La i urquie n'est pas la seule puissance qui a-it a s inquiéter des conséquences possibles de cette LES GUEUX A BRUXELLES. Les journaux gueux de la capitale nous arrivent ce malin, remplis de détails sur la manifestation libérale de dimaucbe. A son entrée en ville le corlége libéral a été salué par M. Anspach, bourgmestre de Bruxelles, revèlu de son grand uniforme et portant le cordon de l'ordre du Christ. Discours de bienvenue, réponse de M. Pécher d'Anvers. Puis a eu lieu le défilé du corlége. Aprés une courle station a la Bourse, on se rend uu Marchè du Temple, off devail avoir lieu le banquet. II parait que les convives, a qui Ton avait annoncé d s noces panlagruéliques n'ont pas été trés-salisfaits de iVxécuiion du pro- gramme Quelques convives, dit la Gazettese sont justement plaints de n'a voir pas été servis comme ils auraient du l'ètrc. Ils sont sortis de la salie du banquet sans avoir pu toucher aux mets annoncés sur les menus de M. Cavron. Les tavernes de la ville onl recu, vers 6 heures, des groupes de dineurs affatnés. D'un autre cóté, certaines dépulations celle de Hny, par exemple, comprenant 30 membres ont été réléguées dans le fond des galeries supérieures off elles n'onl rien vu, ui rien entendu. Pour dédommager les gueux faméliques qui trépignaient d'impatience, on a fait de la musique et successivement exécuté le Cliant des Gueuxle Couloir élecloral, polka dédié a M. Fiére, la Petite Muriée, le tradnionnel duo de la Muette, etc. Mais comme dit le fabulisto Ventre affamé n'a point d'oreilles. On n'a pas même pu se rattraper sur les toasts prononcés par M. Jottrund qui a hu au Roi, par MM. Pécher, Willequel, Verdin, Anspach. Ce dernier a bu a la presse libérale; M. Pécher a bu au nouveau minislére. Malheureureusement, dil la Flandre libé rale, la salie est si vaste qu'il est difficile, surtout a la fin d'un banquet off les senti ments d'enthousiasme sedoiment un si iibre cours, d'oblenir un silence complet, et la voix desoraleurs ne parvienl guére a se faire entendre aux extrémités de ia salie. VEtoile décril en ces lermes le tableau final La salie s'est levée, tous les convives agitaienl leurs serviettes, cl criant sur l'air des Lampions Vive Anspach vive Bara Vers 5 heures lout Ie monde s'est levé pour partir. M. Janson, placéa tableau fond de Ia salie, et excité par son entourage, s'est levé et a prononcé un discours aussi tiés- applaudi. La salie était exltètnement animée. On n'attendit pas le dessert. Chacuu chercha une issue. On était trop heurcux de sortir de cette fournaise. Voici encore quelques détails, tous de source libérale. Un incident Un bouchon de champagne parfi d'une des tables den bas monte si haul, qu'il est rallrapé au passage par une des dames pla- cées aux galeries. Cette adroite personne est Mme Graux, femme de notre nouveau mi- nistre des finances. Chronique Le même journal trouve aussi que le cor lége manquait de musique (sic) Les premiers pas de cette légion infinie (du libéralisme) onl quelque chose de froid. Beaucoupdecurieux regardenl bètement, les yeux écarquillés; mais pas de cris, pas d'explosioo d'allégresse, cotnme a Anvers et a Gand. Derrière la table d'honneur on avait placé un immense panneau décoratif, en grisaille, de MM. Reinbeimer Michiels et Edouard Meyer. On reconnait aisément le pinceau de ce dernier dans la grande figure de la Liberlé qui repousse le Génie de l'ultramontanisme, el accueille les déesses de l'enseignement el de la justice. Au premier plan un lion brise d'un coup de griffe un marbre portant l'inscriplion a Lot de 1842. (Echo du Parlement). Lisons la Chronique: Le service a été, sur divers points de la salie, absolument défectueux. Des tables enliéres n'onl pas vu apparaitre uu garcon, et les assietles y sont restées jusqua la lin vierges de tout échanlillon culinaire. II va sans dire que si l'on y mourait de fairn, on y mourait aussi de soif... Les garcous, au nombre de plus de deux cents, couraient en désordre les uns aprés les autres. litubant, ivres pour la plupart, et plongeanl a même leurs tnains dans les plats qu'ils avaient charge de convoyer... S'il y a lieu de féliciler M. Cavron sur la réussite culinaire de sa gigantesque eutre- prise, tl n'y a point lieu de le féliciler sur la inarche du service. On avail mis au pillage, longternps avant l'arrivée des convives, les monlagnes de paniers de vins amoncelées dans les souterains. Et, a quelques exceptions prés, le monde du service, lumultuei.x et querelleur, semblait littéralernent affolé. De la, le pataugeinent, la confusion el les oublis dont certaines tables écarlées ont en a souffrir. Vindépendance ajoute le détail suivanl qui nous semble le superlalif du genre: Quelques-uns des gaicons l'anlaisisles, qui servaient, se sont assis, avec un aplomb remarquable, a une table, off il y avait de nombreuses places vides. Toutes les person- nes qui se Irouvaient a celle table se sont levées, out mis une serviette sur le bras et sont venues verser a boirea cesdröles, qui n'ont pas sourcillé. Inutile de dire que l'on ajugé que le moment était venu de s'en al ler. D'aulres garcous mangeaient le homard a la barbe des assistants, légérement ahuris. Bref, les servants étaient impossibles. La Chronique l'a dit, les hauls barons du libéralisme gantois se soul conduits Diman che, 23 Juin, comme des pingres: un trés- grand nombre de personnages impor tants qui étaient allés manifester dans la cité d'Arlevelde, n'ont pu se débarrasser de leurs bouquets et n'ont trouvé chez aucun des élus une croffte a mettre sous les dents: a le bourgmestre millionnaire, pour n'a voir pasè mettre la nappe chez lui, a été diner chez son heau-fils. Manifestez done le ventre creux el chargé d'un bouquet dont personne ne veul. Aussi dans toutes les petites villes de la Flandre oriëntale qui ont envoyé des mani- feslanls a Gand, y a-t-il des imprecations trés- gueuses et énergiques contre a les sordides el crasseux élus du 11 Juin. L'organe spécial de Baes Kimpe essaie de réagir contre ce mècontentemenl, en préten- dant que Dimanche a Bruxelles aussi les ma- nifestaiits doivent payer, et qu'il y a trop d'affamés a Gand. On se moque du valei et du maitre avec accompagnement d'affïrma- tions excessivement gueuses. C'est l'esiomac décu qui manifeste aujourd'hui. On assure, lisons-nous dans la Defense de Paris, qti'un des premiers soins de M. Frére- Orhan, en reprenant le pouvoir, a été d'or- donner a la police beige de surveiller plus atteniivemenl que jamais les communards rélugiés a Bruxelles et lessociétésallemandes qui hanlent cette ville.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2