INotaire a Co mines. 'GAZETTE de PARIS D E T HOFSTEDE D'INSTRUMENTS ARATOIRES MEUBELS, BEESTIALEN, ALLERHANDE MEUBELS, AKKERALLAAM, IIE T MA AI GRAS SCHOONE VENDITIE 28 HECTAREN LE BULLETIN IUTHENTIQUE P. S. Voiui encore quelques détails coinplé- mentaires el leclitieaiifs. AVIS. Caisse des Propriétaires. Agent a Ypres M. A. Aonck-Clément, Banquier, rue de l'Etoile, Nu 4. Variétés. LES MOINES. DE GRANDS COÜPABLES. Etude de JA IzA.V\OA, 1" JEUDl -4 JU1LLET 1878, a 4 heures de relevée, au cabaret le Boeuf, a Bas-Warneton, ADJUDICATION A LABOUR, section A, numéro 373, occupée par les frères Casier, au fermage annuel de 240 fr. outre les contributions avee droit jusqu'au lr Oetobre 1881. Mise-d-Prix a 7,200 fr. 2° LUNDl 15 JU1LLET 1878, a 2 heures de relevée a la ferme J.-B,a Vandetannoitte, a Zantvoorde, VE.NTE PUBLIQUE ET REC0LTES, consislant en Blé, Seigle, Avoine, Fèves, Pois, Foin, Lin, etc., etc. Studie van den J¥d>TA«SN WAUCMK KANTOOll van «lei» Aotariü CAB» BAA A], A. Op VRIJDAG 12 JULI 1878, om 3 uren namiddag, te VVatou, Ier herberg «het Roozendaal bewoond door sieur Leopold Benauwt, LICIT AT IE VERKOOPING ten overstaan en bijwezen van den bevoegden heer Vrederechter, van Gemeente JVatou, inhoudende 3 hectaren, 32 aren, GO centiaren, N°5 601, 602, 606,607, 608, 609, 610,611, 612 en 619. Gebruikt en bewoond door de mede- verkoopster NV" Henri Liefooglie, tot 1" October naast 1878. Uit oorzaak van vertrek. B. Op DONDERDAG 18 JULI 1878 en volgenden dag, noodig zijnde, tel kens om 1 uur precies namiddag, te VVatou, nabij het Roozendaalter hofstede en medegaande landen ge bruikt door sieur Désiré Buret, Sclioone fiougtiCag' Vruchten te velde, Fourragicn Akkerallaam Zool- en Wagenarnasch en veel andere voor werpen. C. Op MAANDAG 22 en DINSDAG 23 JULI 1878, telkens om 9 uren 's morgens, te Kousbrugge - llaringhe Ier hofstede en medegaande landen gebruikt door de weduwe van sieur Angelus Top, MERKWEEBDIGE KOOPDAG Akkerallaam, Zool en Wagenar nasch. drooge Eourragien, Bees- tialenVeldvruchten en meer andere voorwerpen. D. Op WOENSDAG 24 JULI 1878, om een ure namiddag, ter hofstede gebruikt door de weduwe en kinders Henri Liefooghe, te VVatou, wijk de Pauw, Scliooue koopdag Zool- en Wagenarnasch, Beestialen, Veldvruchten, enz. Op WOENSDAG, 10 JULI 1878, om 3 uren namiddag, ter herberg de Broekdreefte Woumen, KOOPDAG slaande te Womiien. op de Elf Gemeten, ten einde der Broekdreef, dicht bij den steenweg, en toehehoorende aan den heer Bie- buyck, Volksvertegenwoordiger t'Ypre. En E. DONDERDAG 25 JULI 1878, om een ure namiddag, 1e Watou, nabij het Roozendaal ter hofstede en medegaande landen gebruikt door de weduwe van Louis CorneüieVer- waerde, 3 hectaren Tarwe, 1 hectare 50 aren Boonen, 1 hectare Haver, 45 aren Erwten, 50 aren Vlas, 50 aren Aard appels. Een tweejaarsch rouaande Peerd alsmede eencn goeden Wagen, twee idem Karren, Ploeg, Benooten, enz. gf3lr* N. B. De 3 koeien, 1 jaarling, 4 kalf, 3 grootc en 3 kleinezwijnsmet al het land-, kuip- en kernallaam en verdere menagiegoederen zullen later verkocht worden. Op gewoone voorwaarden en tijd van betaling, mits voldoende borg stellende, ten genoegen van den No taris CAPELLE, te VVatou. Studie van den Notaris MAHIEU, 's middags, ter hofstede gebruikt door Deroo,te Boesinghe, by het Moortellje, OPENBARE VERK00PING Tarwe, Haver, Boonen, Erweten, Hivernagie en 4,800 Hommelblokken. 2 ZEER GOEDE PEERDEN en 2 Wagens. Tyd van betaling, mits borg. Prime Gratuite occupation. Un agrandissenient territorial do 1'Autriche, qui ótendrait son autorité sur l'Adria- tique et lui livrerait la route de la nier Egée, ne peut laisser l'ltalio indifférente. 11 n'est pas pro bable qu'elle fosse directement de l'opposition a la politique du cabinet de Vienne, niais elle cher- chera a lui donner un contre-poids dans une extension de la Gréce, et elle trouvera des alliés chez la France et cbez l'Alleniagne, qui out intérêt a ménager son alliance, et chez l'Augleterre, qui doit vouloir développer 1'hellénisme pour réagir contre ie panslavisme. D'après la Corresponclance politique le prince de Bisniark aurait prié les plénipotentiaires de lui l'aciliter sa taclie de présider le congres en hatant autant que possible la niarche des travaux; que si le congres devait se prolonger, il ne lui serait pas possible, en l'état de sa santé, de con- tinuer a en diriger les délibérations. Le congres aurait, en consequence, résolu de n'arrêter et de lie prendre de décision que sur les questions principales, et de laisser les détails et les ques tions accessoires a des commissions locales, dont les travaux seraient ratitiés par une conférence des ambassadeurs a Constantinople. Le congrès a décidé l'indépendance de laRou- manie sous la condition que la liberté religieuse serait compléte et que pour le commerce tous les Etats seraient traités sur le pied de la nation la plus favorisóe. Les limites de la Roumanie indépendante seront fixóes suiyant le traité de San Stefauo. Done, la Bessarabie retourne a la Russie, la Dobroudscha est annexée a la Roumanie avec une extension de territoire au sud de la mer Noire jusque vers Silistrie. Le cougrös a traité ensuite la question du Mon tenegro qui a été réglée suivant le programme de 1'Autriche. Le Montenegro recoit Antivari comiue part de commerce et la moitié de ses demandes. LES TROUBLES DE VENDRKDI A MARSEILLE Marseille, 30 juin. Des scènes de désordre, qui rappellent les plus mauvais jours de la Terreur, se sont produites vendredi, a l'occasion de la célébration de la fête votive du Sacré-Cosur. Ala suite de l'inqualifiable interdiction faite par la municipalité républicaine, un comité de catholiques s'était organisé pour l'accomplisse- ment du vceu de la ville et avait arrêté le pro- gramme suivant A 8 lieures, la chambre de commerce se rendra a l'église de'la Visitation pour offrir le cierge traditionnel, renouveler le voeu des échevins de 1722, et entendre une messe expiatoire célébrée par Mgr 1'évêque. A 6 lieures du soir, la procession, interdite dans les rues, aura lieu dans l'église St-Martin, sous la présidence de Mgr Place une amende honorable terminera cette cérémonie. En outre tous les catholiques sont invités a déposer, dans la matinée, des tleurs et des couronnes au pied de la statue de l'héroïque Belzunce, ce héros de la charité chrétienne. A l'heure indiquée dans le programme, c'est-a- dire a 8 lieures du matin, une imposante mani festation, ayant a sa tóte M. de Grandval, prési dent de la chambre de commerce, et comptant dans ses rangsM. le général Lallemand, M. le général Guyon-Vernier, la chambre et le tribunal de commerce, le conseil des prud'hommes, un grand nombre de notabilitésse dirigeait, au milieu d'une foule sympathique, vers l'église de la Visitation oü M. de Grandval prononqait la formule du voeu des échevins. Puis, a Tissue de cette cérémonie le cortége se rendait sur le cours de Belzunce pour couvrir' de bouquets et de cou ronnes la statue de l'illustre évéque de Marseille. Un incident se produit. Un voleur s'est glissó dans la foule et a volé des couronnes on s'est mis a sa poursuite. Prolitant du désordre, quel- ques turbulents, postés au coin de la rue du Petit Saint-Jean, ont crié Vive la République vive germinal En ce moment une bande de frères et amis fait entendre aussi des cris et d'autres clameurs hos- tiles. Les nfonifestants sont grossièrement insul- tés; des altercations se produisent auxquelles succèdertt bientót les voies de faits. Plusieurs catholiques sont violeiument arrachés du cortége et reqoivent des coups de canne. M. Carlos de Lumley, entre autres, a regu un violent coup de canne au front. L'adjoint faisant fonction de maire intervient. Est-ce pour rappeler les assaillants a des senti ments de modération Non, e'est pour interdire une nouvelle manifestation annoncée dans l'après- midiet tandis que les catholiques se voient frappés de cette interdiction, une contre-mani- festation radicale s'organise librement, arbore le drapeau rouge et court, en hurlant la Marseil laise, demander a la préfecture l'enlèvement des couronnes. Le préfet refuse de la reoevoirelle se rend alors sur le cours Belzunce pour attendre la manifestation annoncée. Vers 5 heures, malgré l'interdiction municipale, les catholiques arrivent sur le cours; ils sont accueillis par des huées, des siffiets et le chant de la Marseillaiseles rixes recommencent; des coups sont échangés. Une demi-heure s'écoule parait un conseiller municipal qui ordonne d'en- lever les couronnes déposées sur la statueune bande de forcenés escalade Timage de Mgr de Belzunce et jette les couronnes a la foule qui les met en lambeaux aux cris de: Vive la, République! Les mauifestants se dispersent alors, se don- nant rendez-vous a l'église Saint-Martin pour assister a ia procession projetée dans l'intérieur du temple; ils sont suivis par des radicaux, et les huées, le chant de la Marseillaise ne cessent de retentir a la porte de la maison de Dieu. L'évéque, les prétres, les sóminaristes sont hués par cette tourbe. La police accourtelle est bousculéeun gendarme se voit désarmé de son sabre et met le revolver au poing en tin de compte, quelques arrelations sont opérées, mal gré les efforts des demagogues. La cérémonie religieuse a l'intérieur de l'église terminée, la police a fait óvacuer la [dace pour faciliter la sortie. Les manifestants ont été accueillis par des huées et des siffiets. Diverses scènes tumultueuses out eu lieu plusieurs personnes ont été contusionnées. Un gendarme a été désarmé et son sabre brisé d'autres gendarmes menacant la foule, le revol ver au poing, ont été hués, bousculés et obligés de se retirer. Un groupe de plus de 3,000 personnes parcou- rant la ville et chantaut la Marseillaise est allé pousser des cris et sirtler devant les bureaux des journaux le Citoyen et la Gazette du Midi. Vers 10 heures, la ville est rentrée dans le calme. Le conseil municipal s'est réuni vers 6 heures. Dans cette séance, M. Peytral a proposer d'en- trer en délibératiou pour Tenlevement de la statue de Mgr Belzunce. Le conseil municipal a décidé qu'une enquête sur les évónements de la journóe était nécessaire et qu'elle devait étre faite sérieusement pour que nul n'échappe a la responsabilité qui lui incombe. Qu'a fait l'autorité municipale, qu'a fait la police pour protégerles manifestants catholiques contre les injures et les coups de la populace républi caine M. Maglione n'a trouvé de courage que pour s'associer a Thostilité des laches assaillants; la police est intervenue a la tin de la bataille. Eh quoivoila des citoyens qui, en vertu d'un droit legal, prétendent se montrer publiquernent lidéles a un engagement d'autant plus sacré qu'il a regu la consécration de la Religion voila des citoyens qui répondent par une démonstratión pacilique aux provocations haineuses d'une mu nicipalité radicale, qui vengent l'outrage fait a leurs sentiments les plus ehers par la paisible manifestation d'une pieuse gratitude; et l'autorité compétente n'adopte aucune mesure pour faire respecter l'exercice d'un droit qui touche a la liberté de conscienceEst-ce done la la justice, la tolérance, le respect de la légalité, l'apaise- ment des esprits qu'a promis la République Les catholiques attendent des tribunaux une reparation éclatante de l'injure inftligée par les radicaux 'marseillais a la foi catholique. En atten dant, nous ne saurions trop féliciter nos amis de Marseille de leur coqduite courageuse, ni trop engager les catholiques a s'inspirer de leur exeniple pour défendre énergiquement leurs droits sur le terrain de la légalité. Sachons éviter les provocations, mais sachons aussi nous défendre contre les attaques des ennemis de Dieu. In hoe signo vinces e'est par la croix que nous vaincrons, si nous savons combattre vail- lamment pour elle. Les couronnes ont été enlevées avant que l'au- torisation en ait été donnóe et sous les yeux de la police. Une botte de paille a été pendue au bras de Belzunce, la statue a été soulfietée. Le sabre du gendarme n'a pas été rendu, mais brisé. L'hótel de la Croix de Malte oü s'étaicnt réfu giés deux jeunes gens, cherchant leur frère, a eté assiégé. Un prétre a été oblige de se réfugier a TAlcazar. Un rédacteur de la Jeune République a eu le crane fendu. Un des manifestants, M. Menut, ayant été frappé d'un coup de canne plombée, un de ses amis saisit la canne, frappa l'agresseur et le renversa. Le soir, sous les yeux de la police, la populace sittla et liua les cercles Puget et des Phocéens. Ni le préfet, ni le premier adjoint remplagant M. Maglione absent, ne sont intervenus nulle part. Au conseil municipal, M. Peytral, pharmacien, a demandé 1'enlèvement de la statue de Belzunce. Les journaux modérés regrettent Tinaction de la police, et demandent la révocation du com- missaire central, du maire et du préfet. Le jour nal YEgalité seul est satisfait et ditHonneur au peuple marseillais 1878. PÉLERINAGE A ROME. Départ de Mons le 2 Soptembre, retour le 3 Octobre. Prix des places aller et retour, lre classe 350 fr., 2mu classe 250 fr. Le nombre des inscriptions est limité a 150. Ce chiffre atteint, la liste sera close. Pour les inscriptions et les renseignements, s'adresser au secretariat des CEuvres pontiticales, rue des Longs Chariots, li, a Bruxelles, ou a M. L. Henry, chargé de l'organisation et de la di rection du pèlerinage, rue Notre-Dame Débon- naire, 7, a Mons. —"'ON*— La Caisse des Propriétaires émrt des obligations aux conditions suivautrs Obligations a 5 mis, intérêt 4 1|2 id. 10 4 8|4 'i. id. a prunes 4 1|2 éqnivalanl a 5"|. avec la prime de reinboursement. Pour obtenir les litres on avoir des renseigne ments s'adresser a M. VONCK CLEMENT, se.ul agent de la Société a Ypres. Les obligation- de la Caisse des Propriétaires ont un double gage les hvpotlièques qti garan tissent les piêts el Ie capital Je la Société. II y a quelque dix-ans, buit a neuf religieux de la 'frappe quittaient la France. Ils avaient eongu l'audacieux espoir de convertir en terre de labour ces terribles Marais Pontins qui sont comme un chancre au cceurde TItalie. Assainirest le métier des rnoines. Tous moururent l'un après Tautre en peu de temps. A mesure que leurs langs s'éclaircissaient, d'autres religieux, disons mieux d'autres victi- mes venaient les remplacer. Si foudroyante était la mortalité qu'elle parvint un instant a ébranler ces cceurs inébranlables et quand éclata le complot italien contre Rome en 1870, l'abbó, pensant que tout l'ordre y passerait sans protit, était sur le point de rappeler les survi- vauts, déja frappés eux aussi. Néanmoins ils restèrenton eüt pu croire, en les voyant fuir, au moment oü la Revolution s'emparait de Rome, qu'ils n'avaient pas été guides dans leur entreprise par le seul amour de Phumanité. A l'inclémence de la nature vin- rent se joindre les vexations des hommes. Les républicains, toujours airnables ne pardon- nent pas, même aux citoyens les plus manifeste- meut utiles a la patrie, d'etre muines. Le peuple les accusa d'avarice, de speculation sordide, eux qui ne gagnaióM a ce jeu que la mort Ils durent racheter leurs propres biens de la j unte iiquidatrice, et cela a des conditions que leurs ennemis rte purent s'empêcher de trouver onéreuses. On leur défendit de porter leur vrai nom et Tabbaye des Trois Fontaines devint la Société agricole. Et pour suffire aux frais de leur subsistance et d'un travail gigantesque ils avaient la modiqite rétribution accordée a tous les religieux chassés de leurs couvents. Bref, on fit tout au monde pour décourager des homntes qui resteront eonime le plus beau type du dévouement Chretien. Mais on no róussit qu a entlammer letir courage. Ils avaient promis de vant Dieu de vaincre non-seulement la fièvre mais Tinjustice de leurs adversair.es. Et ils ont réussi. Lejour n'est pas éloigné oü les Marais- Pontins, ce cauchemar des Papes, cette sentine de pestilence sous le plus beau cielde TEurope, n'existeront plus. Et 1'on devra ce bienfait non aux déclamations de Garibaldi, qui n'a jamais travailló a Tassainissenient 411e sur le papier, du fond de son cabinet, mais a ces misórables frati, pourchassés, bonnis partout et que le monde moderne se montre au doigt comme ^incarnation vivante de la fainéantise. Un grand pas est déja fait. L'abbaye des trois Fontaines semble une oasis au milieu d'un désert empesté. Les moines y ont plauté 2,450 pieds d.'eucalyptus, arbre qui absorbe les éléments mortifères de l'air. Quand 011 songe aux modiques ressources de ces hum bles moines, ce chiffre représente un total de privations inouï. Cette fois, il n'y a pas eu moyen de méconnaitre que les ordres religieux sont bons a quelque chose. AL Fortuna, rapporteur du cornice agri cole, leur a rendu un témoignage qui, dans sa bouche et devant son auditoire, vaut les plus beaux panégyriques. «Messieurs, a-t-il dit, il I'aut une vateur tout autre qu'ordinaire pour affronter les périls d'une mort lente, douloureuse, obscure; dans un but qui n'est pas immédiat et qui tie parait pas exalter la victime a la hauteur du sacrifice. II fout une fernieté de principes naturels pour endurer de telles fatigues, non pas au profit de sa familie, de sa compague, de ses concitoyens, mais au bénéfiee des personnes étrangères, si toutefuis pour un chrétien, aucun peuple, aucun homme au monde peut étre tenu pour tel. Que eeux qui veulent savoir ce dont le dévouement religieux est capable dans eet ordre d'idées aillent done a Saint-Paul des Trois Fontaines Malgré les lois et la Révolution, l'arbre de la vie monastique repousse en Italië avec cette vigueur de sóve qui n'appartient qu'au christia- nisme. Un ntembre du Parlement Italien s'en ett'raya un jour tout haut devant un confrère. Ab bah répondit celui-ei, laissez done faire ces imbéciles, quand ils se seront de nouveau enrichis nous mettrons la main dessus et ils aurout travailló pour nous. Cette répons'e plus que cynique a fait du bruit, les Trappistes ont dü l'entendre et le passé ne lui donne qu'un trop grand poids. Ainsi done, quand ils auront bien travaillóbien soufl'ert et comblé en quelque sorte de leurs cadavres ces marais pestilentiels, ceux-la mémes pour qui ils ti availlent les chas- seront ignoniinieusementOui, ils le savent et malgré tout ils contiuuent. C'est que ce n'est pas pour eux qu'ils soulfrent et se tatiguent. Lejour oü la Révolution les renverra a la frontière, ils s'en iront, leurs outils en main, sans murmure et sans haine, semer sous d'autre cieux les mé- mes bienl'aits en attendant le même salaire. Dites, connaissez-vous en dehors de TEglise des dévouements qui ne palissent pas devant eelui-léNovalis. Corruptio optimi, pessima, a dit Salluste, un païen. II n'y a pas de corruption pire que celle de ceux qui tombent de liaut. Les apostats, en général, se distinguent par leur haine implacable contre TEglise, contre le sacerdoce auquel ils ont appartenu. C'est le cas de Renan. c'est le cas de Loyson, c'était le cas de Voltaire, éléve des jésuites. C'est encore le cas de H. Rochefort, dédiant, dans son adolescence, des hymnes a la Sainte Vierge, et c'est encore, le croirait-on, le cas de Raspail, le farouche demagogue qui est mort il y a quel ques mois en mécréant et dont le cadavre a donne a la France le scandale d'un enterrement civil. A l'age de quinze ans, Francois Raspail déclara a ses parents qu'il voulait étre prétre. L'abbó Raspail fut presque aussitót reconnu capable d'enseigner la philosophie aux sémina- ristes de première année, et compta parmi ses élèves l'abbé Sibour, depuis archevêque de Paris. Raspail publia une piece de vers qui célèbre YAssomption de la Mere de Dieu. En voici quelques strophes Quelle est celle qui part, plus belle que faueore, Que des anges saus nombre erilèveul a uus yeux On le volt a ses traits, I'amour saint la dévore 1 Jlortels, c'est voire mere, et voire reine, cieux Les lyres d'or déja s'unissenl aux canliques be son éclat brillant lus cieux soul étonaés Elle entre... Elle apcrfoil sous les sacrés porliques L'Elernel qui j'admire et les saints prosternds. O délices des cieux rccevéz nos hommages Ouvrez-uous un asile en 110s malheurs divers Lorsque des passions s'excileul les orages, Venez, arc radieux, veuez calmer les airs. Sous ce lyrisme, on pressent un talent qui n'est pas vulgaire. Raspail fidéle a son baptême, pou- vait devenir un grand apologiste de la religion catholique. Apostat, il tomba en-dessous de lui- mème. 11 est devenu ce que tout le monde sait. Et c'est ainsi quo Lucifer, l'ange des lumières, est devenu le chef des réprouvés, le prince des ténèbresTennemi implacable de Dien et du genre humain. En presence de chutes aussi profondes, aussi irréparables, n'y a-t-il pas lieu de l'rérriir a l'idóe des jugements qui attendent, an sortir de cette vie, ces grands cotipables, ces scélórats de la pensée, qui auraient du étre les grands bienfai. teurs de Thumanité? De ondergeleekende maakt het publiek bekend als dat hij m bezit is van meer dan SOBO triniiie «oozelaars, allen gegriffeld op veldroozm, en beslaande in eene verzameling van 63 verschillige soor ten. De personen die erne verzameling be- geeren, kunnen dezelve zien mei de bloemen er op. Deze zijn le bekomen bij CU». BIci#re- naaii. roozekxveeker over de Watermolen, BUITEN YPEREN. d'un heet. 05 A. 84 C. SITU EE A BaS-WaRNÈTON, TE DiXMUDE. TE WATOU. Wijk de Pauw, langs de Cappellestraat, EENE IXJ^OO- van van van TE YPRE. t?:8 eliBlaiss van Le plus gi and des Jouviidvtx financiers QEPTÏÉME Parait tous les Dimanches» Semaine politique et financièreÉtu- I ^e.s sur 'os questions du jourHen-1 seignemonts détaillés sur toutes les valeurs francaises et étrangères :Che-1 mms de for, Tramways, Assurances, I Canaux agricoles et de navigation, I Charbonna^es, Alines, Gaz, Métallur-1 e^iC>" Pompte rendu des Assem- I @1 blees d actionnaires et d'obligataires I Arbitrages avantageux— Conseils I 'particuliors par Correspbndance E Echóance des Coupons et leur prix E r n h m exact—-'Verification des listes de tira-1 nttNbo £esCollection des anciens tiragesI u Cours officiels de toutes les Valeurs I cotées ou non cotées. s (les 'I irages Financiers et des Valeurs a lots I PaRAISSANT l'OUS LES 15 JOURS. |nogument inédit. renfermant dos indications B qu 011 ne trouve dans aucun journal financier. POUR LA BELGIQUE a le prix de fr. par an est maintenu. ON VAB0NNE A BRUXELLES I a 1 Agence de publicité Havas-Laffite C'« I 89, rue du Marchê-aux-Herbes I OU KNVOYF.R M AN DAT-I'OSTE S», rue Taitbout—Pnris. 1 Depuis le 1" juin 1878. LA GAZETTE DE «PARIS est installée dans son hotel de la rue Tait- i hout, 59, oü elle a réuni tous les services finan- |cters utiles aux rentiers et cupitalistes

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 3