I'élan general provoquè par son initiative et par son éxemple. Pour répondre succinclement et pratique- ment aux lettres qui nous sont adressées, noiis ne pouvons rniuux fairc que de retracer Ihistorique sominaire dc I'oeuvre telle quelle fonctionne panni nous. Le Denier des Ecoles catholiques a élé fondé, il y a nil pen pi us d'un an, par quel- ques jeunes gens, sorlis eux-mènies pour la plupart de nos écoies religieuses et libres. La propagande libérale, faite en faveur de l'enseignetnenl oDiciel, les collectes orga- nisées par la sociélé VAvenir leur avaient douné réveil et ils résolurent d'opposer au prosélytisme des gueux la protestation effi- cace el permanente de la cbarité cbrétiennc. Le plan a suivre dans la fondalion el dans le développemenl de I'ceuvre était tout tracé. II existe a Gand un Comité des Ecoles chrétiennes, placé sous la présidence de Mgr l'Evèque compose d'ecclésiastiques el de laïques, et qui a dans ses attributions la lutelle générale, la direction el le dévelop pemenl de l'enseignemenl catholique et libre. Les ressources de ce Comité sont relative- ment considerables et sont l'ormées au moyen de souscriplions fournies par les catholiques aisés, el qui constituent, en quelque sorte, le budget annuel des écoies chrétiennes. Assurérncnt il ne pouvait entrer dans les intentions des fondateurs du Denier des Ecoles catholiques de supplanter une ent re prise aussi prospére et aussi solidement éta- blie. lis résolurent done de s'en faire les auxi- liaires et de conlribuer, par des collectes organisées avec intelligence a multiplier ses ressources et a étendre la sphére de son activité. C'est a quoi l'ceuvre nouvelle a pleinemenl réussi. Elle est installée aujourd'hui dans plus de qualre-vingt cafes ei estaminels de la ville et de la banlieue oii se font des col lectes quotidiennes. Pour assurer la marclie régulière et uni formede I'oeuvre, les membres se sont divi- sés en sections, embrassant chacuneen qtiar- lier de la ville. Chaque section organise son service inté rieur, e'est-a-dire qu'elle détermine les mem bres chargés dans les divers élablissemenls publics de la collecte journaliére, et qu'elle se réunit elle-mème, tout enliére, cb3que semame, dans un des cafes ou estaminels de son ressort. Tous les mois, se tient une assemblée gé nérale qui fait l'encaissemenl el le relevé des recettes particuliéres de chaque section. Cetle assemblée générale est présidée par le comité central qui se compose, indépen- damment du président de I'oeuvre et des membres du bureau, dedélégués de chaque section. Le trésorier général fait les versernents au Comité de COEuvre des Ecoles chrétiennes au fur el a mesure des versernents part iet» - Jiers opérés eiitre ses mains. Le Comité central, a Lexceplio.i du Prési dent, esi annuellement renotivelé par l'élec- tion. Les membres soul rééligibles. Chatpie section choisit son délégué; les membres du bureau soul él us par l'assemblée générale. Comme on le voit, ce mécanisme est ex- cessivemenl simple et il a fonclionné jusqu'a présent avec le plus grand succés el avec la plus grande régularité, gtace au zèle cl au bon esprit qui animent tous les membres de I'oeuvre. L'union a fail la force et elle conti- nuera de faire le progrès du Denier des Ecoles catholiques. Dans les dispositions réglementaires que nous venons de retracer succinclement, il en est une qui est essentielle. On peut mème dire que de son observation dependent la vitalilè et le succés de I'oeuvre. C'est l'assi- duilé aux réunions hebdoinadaires et aux réunions mensuelles. Faute d'exaclitude a observer cette prescription, I'oeuvre serail bienlót réduite a des cadres sans effect if et sans activité. Elle ressemblernit a noire garde civique rurale, c'est-a-dire qu'elle serail ab- solutnenl inutile. Quant aux ressources de l'CEuvre du De nier des Ecoles catholiques, el les se corripo- sent avant toutes choses, des collectes quoi- tidiennes faites dans les différents élablisse menls oil sont inslallés des li ones de la société. La collecte doit, en régie générale, doit se faire au moins une fois par jour. II est superflu d'ajouler que des Irenes de notre Denier sont places en permanence dans tou tes nos sociétés, le Cercle catholique, ie Cercle St-Joseph, les Cercles ouvriers, etc. On s'esi d^mandé [larl'ois quelle voie il fa I la i t suivre pour installer des troncs dans les cafés et estaminels. L'expérience démontre qu'on se fait sou vent illusion sur les difficultés de cette lachc. Dans l'état actuel de nos mceurs poliliques el publiques, les cafés el estaminels se divi- sent nalurellemenl en trois classes. n) Les élablissemenls catholiques. b) Les élablissemenls gueux. c) Les élablissemenls mixtes. Quant aux premiers, le Denier des Ecoles cutholiques s'y installe faeilemenl. II devieut pour le propriétaire du café un élément natu rel de fréquenlalion et de succés. Quant aux estaminels gueux, notre Denier n'y est point a sa place, puisque les catho liques eux-mémes ne s'y sentent plus a la leur. Restenl les élablissemenls inixles. Ce sont en général ceiix oü l'on voit sur les tables du café, les journaux catholiques figurer a cöté des journaux libéraux. II arrive souvent qu'en matière de troncs et de collectes, les propriélaires de ces éta- blisseménls admetlenl un conqiromis analo gue et nous avons pu remarquer que les boites du Denier des Ecoles catholiques se ressentenl favorableméut de ce paralléle. Telles sont les ressources ordinaires de la société. Ses ressources extraordinaires sont égale- ment assez nombreuses. El les se com posent 1° Des collectes faites a I'issue des concerts et fètes donnés par les Cercles catholiques el par les patronages. 2" Du projet des fètes, festivals, concerts, séances de prestidigitation, etc., organisés par l'CEuvre elle-mème. 3° Des quèles faites pour l'ceuvre dans les families catholiques a l'occasion de fètes particuliéres, noces, baptèmes sojrées, etc. 4° Des dons particulars, adressés direcle- meut au bureau du Denier des Ecoles ca tholiques. Ces différents moyens d'aclion ont deja [iroduil des résultats abondanls, et tout an nonce que l'ceuvre, grime au zèle de ses membres el aux sympathies actives des ca tholiques, fera des progiés de plus en plus rapides. La recette des trols premiers mois de l'exercice 1878 est de beaucoup supé rieure a cel le du premier trimestre de l'exer cice anlérieur. Espérons que ces renseignements contri- buerout a la diffusion eta la prospérité de VOEuvre du Denier des Ecoles catholiques. II faul que nous arnvioiisu établir l'ensei- gnemenl primaire, religieux et libre sur les inémes bases larges el indeslructibles que nos colléges el que notre glorieuseöniversité de Louvain. Ce sera l'honneur el le mérite du Denier des Ecoles catholiques d'avoir contribué, avec l'ardeur et la générosilé de la jeunesse, a ce nécessaire couronnement de l'édifice. RÉ INAUGURATION DU SYSTEME DESTITUTDNNEL. Pendanl les huil ans que les catholiques ont élé au pouvoir, ils u'ont pas révoqué un seul fonctionnaire liberal, et cependanl ont- ils cu a se plaindre de leurs adversaires en place! Ceux-ci, non contents de leur déso- béir, se répandaienl dans les lieux publics el y altaqaicnl leurs supérieurs d'une manié- re inconvenanle. En temps électoral, ils se faisaienl les courtiers du libéralisme et abu- saient de leurs fonclions. Le cabinet catholique laissa faire. iMais a peine a-t-il disparu, que sessucces- seurs rctournent aux brutalilés que M. Rogier commit en 1847.de commun accord avec M. Fiére. La première vietime de la gueuserie est l'honorable prince de Carainan Chirnay, qui, depuis le 2 Oetobre 1870, adniinmisirait de la maniére la plus intelligente el la plus fructueuse la province du Hainaut: sa mode ration, sa serviabililé, sa générosilé, sa sol- licitude pour les intéréts moraux et maté- riels de la province l'avaient fait bien venir de ses admtnisirés saus acception d'opinion politique: avant tout.il savait ètre juste el quand il se voyait dans la nécessité de refu ser, il sul le faire dans des termes telles qu'il consei va l'estime de l'auteur de la demande. Tuut gouvernement honnète et régulier euL élé heureux d'avoir pour chef d'une pro vince un hoinme aussi distingué que M. le prince de Caraman; inais la gueuserie, a peine arrivée au pouvoir, voulut user de vio lence envers le noble magistral qui a rendu de si éminents services au Hainaut et qui, en ce moment, nqiréSenlait si digneinent et si généreusement la Belgique a 1'Exposipon universelle. On vous serez avec nous, disait I» mi nistère a l'honorable gouverneur, ou nous vous deslituerons; i> e'est-a dire, vous sen z gueux comine nous, vous nous aidei^z a écraser définilivement les catholiques, vous ternirez voire blason par une apostasie religieuse et politique. Telle fut l'ignoble dilemme posé par le cabinet de l'eineute au prince de Caraman. Comment cette inconvenante proposition fut accueillie, on le sail déja, et le Hoi ainsi que le pays viennent de perdre un serviteur des plus éminents; toute la Relgique honnète tlétrira eet aete de brutalité, et n'élail ce l'odieux el l'injnste qui le caractérisent, nous y applaudirions, car pareilles vilénies abré- geronl les tnauvais jours que nous auronsa passer. l'utrie Voici en quels termes VUnion de Charleroi juge la révoealion de M. le gouverneur du Hainaut M. le prince de Caraman appartient au parli catholique, maïs il n'est peut ètre pas en Belgique un gouverneur, pas mème un fonctionnaire qui ait autant que lui évité de meier la politique a ('administration. II a poussé l'imparlialité lel lemen l loin, que bieu des fois on a pu le soupconner de partia 11 té envers les libéraux. Nous pourrions citer lelie commune ou un bourgmestre hbéral a élé nommé, uniquement sur la recommandation du gouverneur qui vienl d'etre révoqué. Encore une fois, nous sigiialons le fait, nous ne l'apprécions pas. Ou voit maintenant com ment iM. le prince de Caraman est récompen- sé desa grande tolerance a l'égard de nos adversaires, M. Ie prince de Caraman était incontesta- blemeut une fonctionnaire d'une intelligence élevèe, c'était un administrateur trés-capable; eeux meines qui ne parlagf.nl pas si's opi nions, ne peuvénl s'empèelier de lui rendre honiniage sous ce rapport. Nul mieux que lui ne pourra représenter le roi a la tè'e de l'nne de nos plus imporiantes provinces. Le Hainaut ressentira particulièrement Ie rude coup qui vienl de lui ètre porlé par eetle brutale destitution. Quel que soit le nouveau gouverneur que nous destine le ministère, il ne fera pas oublier le prince de Caramani, il ne le remplacera pas. Lorsque le cabinet catholique arriva au pouvoir, sept gouverneurs sur neuf appar- lenaient au par li libéral. Tous sont restés en place. A l'heure qu'ij est, après une adminis tration catholique qui a duré huil ans, quatre de nos provinces out encore a leur téte des gouverneurs libéraux. Et voila que le minis tère liberal du 19 Juin inaugure son arri vée au pouvoir par la révoealion d'un gou verneur, catholique assurément, mais qui a loujours fait preu /e d'une extréme modera tion, dont l'adminislration n'a jamais donné lieu a aucune critique londée. Nous sommes revenus au systèine deslilutiomx'l de 1847 nous n'en doulons pas, biemöt il apparaiira dans toute sa splendenr. La révoealion du prince de Caraman nous mout re assez ce que nous devons attendre du ministère. L'arbi- Iraire vase donner bbre carrière el les ca tholiques serotil traités en parias. Mais la violencen'a qu'un temps ei le ministère se tuera par ses excés. Encore une brutalité qui se prépare: nous lisons dans un journal des plus gueux d'An- vers. Nous eroyons suvoir que le gouver- neinent a fait prior l'abbé Loomte, direc- i) leur de l'école normale de Mons, de don- ner sa démission. S'il ne la donne pas, elle lui sera donnée. L'appélit vicrit en mangeani: la Chronique de ce matin signifie au ministère qu'il a a destituer M. Ie gouverneur de la Flandie oc cidentale. Ou il fuidra, dit-elle, que M. le chevalier Buzette devienne liberal, ou il faudra qu'il s'en aille. Le bruit court dans les cercles mililaires que le lieutenant général Renard, minislre de la guerre, a nommé deux commissions chargées d examiner I'une, la question dc la réserve nationale, I autre la question des pensions mililaires. Le général aurait déclaré que, quand ces commissions auronl terininé et inené a bonne fin leur tiayail, e'est-a dire, avant la fin de cette année, il considérerait sa mission comme termmée et se relirerait du minis- lére. (Lu Gazelle.) On annonce que M. d'Anotban, notre mi nislre piés le Vatican, est sur le point de recevoir un congé de plusieurs mois. li en serail de mème de M. G. Retisens, premier secrétaire de la legation beige. Ceserail un premier pas vers la suppression de notre léga- lion anprés de SSnnteté Léon XIII. On nous assure, de source cerlaine dit VArenir, que l'on s'occupe, au département de l'iiilérieur, d un travail d'ensemble sur les commissnires d'airondissemenl. Parmi eeux qui ne tarderont pas a ètre pensionnés figuren! MM. M yers (Tongres) et J. P. No- lliomb (Arlon). II sera donné a ces estima- bIes loiiclionnaires, qui se soul loujours con- sidérés avec raison comine des agents adinihistralifs avant tout, des successenrs libéraux a touscrins. On dit également que M. de Lambert, noinmé réceminenl a Lou vain, sera déplacé afin de caser un ardè- Iion hbéral louvaniste fainélique. Enfin il serail question d'une circulaire qui serail adressée sous peu a tous les comrnissaires d'arrondissement pour leur demander leur adhesion a la politique libérale. Cetle mesure, sur laquelle une decision definitive n'est pas encore prise, cadrerail bien avec le langage tenu a M. le prince de Caraman Chiinay par M. le minislre Rolin. NOCES D'ARGENT DU P.OI ET DE LA REINE. Diinancbe a eu lieu, a l'hótel de ville, la séance d'inslallation du comité de bourg- mestres des chefs-lieux d'arrondissement qui s'est formé pour prendre les mesures d'exécution nécessaires a la realisation de l'idée d'offrir a la reine un lémoignage de la respeelueuse sympathie de la population a ('occasion du 2ou anniversaire de son ma- riage. Les adhérents sont les bourgmestres des villes suivanles: Anvers, Mons, Liége, Lou vain, Malines, All), Furnes, Bastogne, Gand, Namur, Bruges, Arlon, Ostende. Tonrnai, Verviers, Dinant, Alost, Philippeville, Thielt, Marcbe, St-Nicolas, Waremme, Virion, Rou ters, Courtrai, Soigmes, Huy, Ypres, Thuin, Tongres, Termonde. Eecloo, Maeseyck, Has selt, Ni velles, Neufehateau, Charleroi. Par des votes qui ont réuni l'urianimité des suffrages exprimés, le bureau a élècon- sliiué eoinine suil: Président, M. Anspaeh, bourgmestre de Bruxelles Vice présidents: MM. Visa rtVan Wambe- ke el Mottart, respectivement bourgmestres de Bruges, Alost et Liége; Secrétaire, sans voix deliberative: M. Li- bois, secrétaire particulier du bourgmestre de Bruxelles. Aprés une discussion a laquelle plusieurs membres ont pris part, il a élé décidéque le ehiffre de 2b centimes serail un maximum que personne ne pourrail dépasser, mais que toute souscriplion inférieure serail admise. Le motif principal quia delerniiné l'assem blée a été que 2b centimes serail peut-étre un sacrifice trop fort pour les femmes de certaines communes ruralos et qti'il était bien plus important d'avoir le plus grand nombre possible de femmes du pays comine participants a la souscriplion que d'altcindre uu cbilïre trés élevé. L'assemblée a ensuite fixéau1r Aoüt la ren tree de toutes les listes qui seroul expe- diées, le 4 Juillet, a tous les bourgmestres du pays. M. Anspaeh est en instance pour obternr du département des travaux publics la franchise de port pour toutes les commu nications relatives a I'oeuvre entreprise. L'assemblée, par un vote unanitne, a dé claré que I'oeuvre entreprise n'a aucun cöté politique. M. Ie bourgmestre de Bruxelles a notam- ment expliqué, dans ce mème ordre d'idées, que s'il y avail coincidence de date entre la réunion du 30 Juin, Ie fait s'expliquait paree qe'il était de la dernière importance de ne pas perdre une seinaine el qu'il était mdis- pensable de choisir un dimanche afin de per- inellre au plus grand nombre possible de bourgmestres de se rendre a la reunion el qu'il n'y avail aucune correlation enlre la manifestation et la réunion. L'Assemblée a décidé que le cadeau serail reiriis le 22 Aoüt par une deputation coinpo- sée d'une femme par commune. La deputation sera conduite par Ie bureau, assislé des bourgmestres de l'agglomération bruxelloise. Une adresse sera remise a la Reine en mème temps que le ca 'eau. Le dames se réuniront a l'hótel-de-ville pour de la se rendre au Balais. Ouverle a une heure, U séance a été close a 2 li. lb. CONSEIL PROVINCIAL DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. Séance du 4 Juillet. Présidence de M. De Cock. La séance est ouverte All -t/2 heures. M. Verhaeghe, secrétaire, donne lecture d'une dépêche de M. le gouverneur du Brabant, annon- cant qu'un grand banqnet sera offert au Roi et a fa Reine, le 22 aoüt prochain, par le conseil pro vincial, a l'occasion des noces d'argent de LL MM. Ce haut fonctionnaire invite le conseil pro- vincia' a sejoindre a cette manifestation et j^rie le président du conseil de se rendre a Bruxelles afin d'arrêter, de concert avec les presidents des autres conseils provinciaux du pays, les mesures qu'il y aura lieu de prendre a l'occasion de cette fete. M le Président croit ètre l'organe de tous les membres, en disant que le conseil provincial de la Flandre-Occidentale voudra se joindre a tous les autres conseils provinciaux du pays, pour célébrercetanniversaire. II se rendra a Bruxelles pour rógler, de concert avec ses collègues des autres provinces, ce qu'il convient de faire pour l'organisation du banquet. Cette proposition est adoptée a Tunanimité. Le conseil entend la lecture des rapports des commissions sur les affaires examinees parelles. Le conseil aborde son ordre du jour Rapport sur un crédit de 1,000 fr. a inscrire au budget de la province pour jetons de présence a allouer aux membres et aux secrétaires des bu reaux pour les élections provinciates. Adopté. Rapport sur la demande de subside pour l'a- meublement des salles de la Justice de Paix a Ruysselede. Rejeté. Rapport concernant la restauration de l'ancien Palais du Franc, a Bruges. La commission propose de porter au budget les sommes néces saires a l'aclièvement de cette restauration. M. Bethune rappelle que le devis primitif de cette restauration s'élevait a 11,520 fr., aujour d'hui 22,549 fr. ont déja été déperisés et il faudra encore 17,284 fr. pour le parfait achèvement de ces travaux. II y a lieu de prendre des précau- tions pour que l'on évite ces méconiptes. L'ho norable mernbre dit aussi un mot des dissenti- ments qui ont surgi sur la faeon dont les travaux de restauration ont été laitsil ne se prononce pas ce sujet, inais il pretend que l'on peut émettre des doutes. M. de Cromlirugghe ne peut rien garantir au sujet de l'aclièvement de cette reconstruction, les restaurations artistiques étant difticiles a apprécier; mais il faut donner a la députation permanente le moyen d'achever cette restaura tion sur la valeur de laquelle tout le monde est a peu prés d'accord. M. Bethune adniet la difficulté d'uue apprécia- tion exacte de travaux artistiques a faire mais les travaux au Franc étant fort avancés aujour d'hui il doit ètre possible d'apprécier exactement eeux qu'il y a encore a faire. M. Soudan dit que le devis des travaux a faire est trés détaillé et il prie le conseil de eontinuer la restauration d'un des plus beaux monuments de. Bruges. Le crédit est voté. Rapport sur la demande d'un subside de 1,900 fr. en faveur de la route de Waereghem par Nokere, a la chaussée d'Audenarde a Deinze. Adopté. La séance est levée a midi et quart. NECROLOGIE. Nous apprenons avec regret la mort de S. Gr. Vérolies, vicaire apostolique de la Mandchourie, le plus ancien peut-être, des missionnaires en Chine. II a travaillé dans eet empire pendant plus de 40 ans. II se préparait a célébrer le cinquan- tième anniversaire de son ordination sacerdotale au mois de Mai, mais la mort est venue le sur- prendre. Louis-Philippe estimait singulièrement Mgr érolles: il lui offrit un archevêché en France, raais le pieux missionnaire, préférant ses pau- vres et humbles convertis aux splendeurs d'un arcbidiocése francais, refusa l'offre royale. II revint en Europe a l'occasion du concile: ses amis et Sa Sai.itetó Pie IX lui-mème l'engagèrent vivement a demeurer en France et a prendre un repos qu'il avait si bien mérité. II lui fut impossible de suivre ce conseil: son désir le plus ardent était d'aller mourir parmi ses enfants spirituels de la Mandchourie, il revint dans sa mission en 1875. AVIS. Caisse cles Propriélaires. Agent a Ypres M. A. V#)icli t'lcmont, Banquier, rue dc l'Etoile, N° 4. La l .iisse des Pi opriétaires éinet des obligalions aux conditions suivanles Obligations a S ans, inléiêl 4 1|2 "C 10 i, 4 4|4 bi. a primes 4 1|2 q. éqoivalant a S"|. avec la prime dc remboursemenl. 1 oui oblenir les litres on avoir des renseigne ments s'adresser a ill. VONCK-CLKMKNT, seal uijent de la Sociétéa Ypres. Les obligations de la Caisse des Propriélaires ont on double gage les hypothèipies qui garan- lissent les prêls el le capital de la Société. BULLETIN POLITIQUE. Contrairement a ce qu'on avait annoncé, le cou- gtes na pas encore abordé la question grecque ft

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2