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13" année. N° 1,311.
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Poperinghe- Ypres, 5-1 5, 7-00, 9-28, il-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Ppp'm%Ae, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-15, 9-50. Pope-
ringhe-Hazeorouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouclc-Poperinghe-Ypres, 8-25,.4-00, 8-25.
Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 6-30. Rouleus-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50.
Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Thourout.) Bruges - Roulers, 8-03, 12-45, 5-05, 6-42. '1 hourout - Courtrai,
5-15 mat.
Ypres-Courtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-33, 5-25. Coui'trai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49.
Ypres-Thourout. 7-00, 12-06, C-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'A Lange'marok.) Thourout-1 pres, 9-00, i-0u, 7-4o (le
Samedi a 6-20 du matin de Langemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-35. Armeutières-Houplines-ke Touquet- AYarneton-
------- - - - i 9-30 soir, (le Lundi 0-80.) Warnêton-Comines, 5 30, 11-10 (le
Comines, 7-25,2-00, 4-45. - Gomiiiefs-Waroóton, 8-45 mat
Lundi 6-50.V
a Madelaine, Lille, 7.27, 8*59, 11,45, 6,43, 9,41.
15.
he-Bru
ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30."
Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58,11-20, 4-41.
7-21. Deynzé-lngelmunster, 12-00.
Ingelmunster-Ansegliem, 6-05, 12-55, 6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-45.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15,
11-05, 3-40, 5-00.
Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20.
Thourout-Ostende, 4-50,9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15.
Selzaete-Eecloo, 9-05,1,25, 9-03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05.
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30.
Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mererodi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-00).
Courtrai dép. 6,37 10,53 12.33 3,12 6,33. Bruxelles dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6,47.
Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6,10 8,54. Courtrai arr. 8,00 10,46 2,44 7,56 8,44.
Courtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2.31 5.34 8,17. Lille dép. 5,10 8,12 11,03 2,21 4,10 S,10
Touruai arr. 7,28 10,15 11,47 3, IS 6,34 9,11. j Tournai - 5,42 8,p6 11,32 -2,40 5,26 8,50
Lille 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10.01. Courtrai arr. '6,12 9,49 12,31 3,44 6.40 9,32
Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, 3,44 0,40 9-32. Gand dép. 5,15 8,45 9.34 1,28 4,20 7,21.
Gand arr. 8,01 11,08 1,51, 5,04 8,00 10,20. Courtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,54 5,34 8,47.
Bruges d. 0,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 BruxelleS Oép.5,22 7,20 7,25 9,00 11.06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20.
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38
X
1 e Journal parail le Mereredi el le Samedi. Les insertions óoutenl IS centimes la ligne. Les réclames et annonr.es jiulMaire.it se paient 30 centimes la ligne. On traite a forfait pour les insertions par année.
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LE LIBÉRALISME A LOEUVRE.
Nous allons, enfin, voir les macons du
Progrès a l'teuvre. I,es Chambres se Irouvent
reünies depuis hier en session extraordi
naire ei le libéralisme, maiire de la situation,
fora connaitre au pays ce qu'il vent el quels
soul les abus auxquels il entend mellre
la cognée.
Nous connaissons déja une parlie de son
programme de réformes. La loi de Septem-
bre 1842 sera, sinon démolie légalemenl, du
rnoins étoülTée administralivement. Dieu sera
banni de 1'enseignemeftt, et Ie prêtre chassé
de l'école. Quant au décret de prairial an
XII, élablissanl la division des cimeliéres par
mile, il sera broyé sous le vole d'une majo-
rilé décidée a faire a la religion nrie guerre
a outrance. Les champs des morts devien-
dronl des charniers ou les cadavres seront
déposés les uns a la suite des aulres, sans
distinction de culte, comme des eboux dans
uu jardin bien culiivé. Les croix disparaï-
ironi; lout emblème de loi, d'espéi ance et
d'amour sera supprimé; les fils, pour aller
s'agenouiller sur la tombe de leur père, de-
vront s'adresser au fossoyeur et consuller le
Jivre d'écrou du charnier.
Après," viendra le tour des piètres, qu'il
faut dégrader. On les dépouillera des droits
poliliques dont jouissent lous les aulres ci-
stoyens; on élèvera une infranchissable bar
rière eulre cux el l'uuie electorale) on les
claquemurera dans leurs presbyiéres, ne
laissanl a leur aclivité d'autre terrain que
celui de l'église.
Et encore n'y seront-ils pas li bres. Le libé
ralisme s'apprête a les traquer jusque dans
la chaire de vérité; jusque daus le secret du
confessioiinal. Les prêtres ne pourront plus
éclairer leurs penitents sur leurs devoirs de
ciloyen.
Puis, le libéralisme abordera Ia question
de l'enseignemenl moyen. II multipliera les
écoles normales;chaque chef lieu de canton
sera dotédVn élablissemenl de ce genre; les
millions, extrails de la pocbe des boniribua-
bles, seront prodigués, non pour propager
i'instruclion, nou pour dissiper les tènébres
de l'ignorance, mais pour faire a l'enseigne-
inent libre el religieux une concurrence
désaslreuse; pour le miner, pour 1'anéanlir
et s'emparer ainsi de Tesprit de lajeunesse.
Ce que le libéralisme beige va (enter con-
tre J'Eglise, a déja été essayé. Un grand
génie, Napoléon lr. jaloux de son pouvoir, a
voulu, lorsqu'il était a l'apogée de sa puis
sance, faire de la religion une vassale, une
servante, sanS bonneur et sans considération.
La voix du milt islre de Jésus-Chrisl était
élouffée, sou aclioü élail paralysée, le Chef
de la catliolicitè était priVfmnier a Fonlaine-
lileau, l'Europe n'osait plus pe'BSer sans la
permission du maiire, le fusil el Ie canon
avaienl seuls le droit de parlcr.
Malgré l'éblouissant prestige qui l'enlou-
rait, en dépil de la foule des agents qui le
servaient et des effrayants moyens dont il
disposait, Napoléon 1' fut vaiucu dans cette
Jutte giganlesque. Un jour, de guerre las,
pa riant des prétres, il fut forcé de laisser
échapper ces mots: 1c clergé m'abandonne
(es corps; riiats il garde les ames!
Ce que le génie de Napoléon a vainement
lenlé, ce que l'aslnce de Ca vuur et l'adresse,
doublée de force, de M. de Bismark n'onl pu
faire, le libéralisme beige ne Tacicomplira
point. Quel les que soienl les barrières qu'il
éléve contre la conscience catholique, ces
banéres seront renversées ou franclues. La
main qui clierche a élouffer la liberté de la
religion, s'affaiblit, se paralyse et se séebe
vile. Plus le libéralisme travaillera a son
oeuvre, moins durera sou lègne!
MESSIEURS LES TARTUFES!
Le libéralisme n'a qu'un bul, chacun sail
cela: sauver la Constitution, la royaulé. le
pays entier, le monde inéme des alTreux
complots lévolutioiuiaires des ultramonlains.
C'est la, la grrrande et la seule raison allé-
guée par M. Rolin-Jaequemyns, pour desli-
tuer le prince de Caraman Chimay et lui
donner pour successeur le (ils du bourgmes-
tre de Gand. Tel est encore le molif pour
leqnel le prèire. c'est a due la religion, sera
chassé de l'école primaire, éloigné des pe
dis enfants.
Le socialisme réclame cette expulsion a
cor et a cri; mais Ie socialisme, allié au libé
ralisme dans les dei n ères élections. n'est pas
un danger pour le Roi. la propriété, le pays...
les doctrinaires en jugenl amsi.
La Constitution beige doit ètre défendue
contre le seul uliraindnlanisinc, avec l'aide
iie tcmtes les nuaiires hbérales. M. Rolin Jae-
quciiiyns <pn 1'alliiiie en suit quelque chose.
II e>t l'élu de l'arrondissement de Gand et la
FlunUre libéralenon sans raïson peul-êlre,
s'altnbue la plus grande part dans Ia jour-
née du onze Juin dermer. Cette feuille de
fend réellemcnl la Constitution avec un
amour parfait. It est bien vrai que si M.
Fiére Orban soutienl que la Constitution
proclame les droits naturels des hommes, la
Flandre la trouve une grande duperie et
deniande la nnse hors la loi de tous les ca-
tholiques.
La liberie d'association est un droit natu
rel... pour les libèraux. Les hommes peu-
vent s'associer el les moines aussi par consé
quent, cela toujours de droit naturel.
Halte-Ia, dit le journal liberal du nouveau
minislre de l'intérieur, halte-ia, Ie tnoine ne
passe pas dans la Constitution. Les moines,
les religieux el les religieuses sont hors de
l'humanité; les droits de fhoinme, voire ccux
du ciloyen, ne les regarde pas. Le tnoine a
le droit déire chassé, voila son droit. Le
ciloyen Janson, aidé des associations hbéra
les, au grand plaisir des internalionalistes,
se prépare a l'exercice de ce droit. Faut croi-
re cependanl (pic la Flandre n'a pas une
confiance assez robuste dans rhoinme bon-
let, dans fas.-oeiè de M. Pirniez. II lui parait
que le libéralisme belgè tout enlier n'arri-
vera pas au hut el trébuchera en route. Ah!
si l'Europe voulait bien s'en méler et inler-
venir cliez nous, en procédant par voie de
mesnres Internationales, Cela serail, il est
vrai, pen compatible avec le patriotisnie et
rindépendance beige, mais l'ullrmohlanisme
n'est-il pas l'ennemi de la civilisation mo
derne et le moine son agent? Qu'un Congrés
se réunisse done a nouveau et frappe a mort
lous les ordres religieux. C'est le seul moyen
d'assurer une sanction, sanction européenne
s'il vuns plait, aux ardenis désirs des loges
maconiiiques et d'assurer la paix dans le
monde. Ainsi aussi finironl, el d'uli seul
coup, la revolution rouge, la Commune, le
socialisme. Le Piécurseur, qui vient d'etre
nommé chef général de l'état-major de M.
Van Iluinbeeek, ministre de l'instruction
puhlique, ne vienl-il (tas d'écrire que Joules
les revolutions rouges out été l'omentées par
les jésuites el les ultramonlains, quel7«/er-
nattonule est un agent des jésuites! II est
viai que eet agent-la massacre les jésuites,
les archevèques, les dominicains, cbasse les
prêtres des éeoles ct des églises, léve l'in-
siruction laïque el obligatoire; mais enfin le
i'iéciuseur allirme 1'alliaiice inliirie eulre
les rouges el les noirs et ira enseigner cette
grande loi Instorique dans les élablissemenls
de l'Eiat.
Rref, pour en revenir aux moines, les ar-
dents défenséurs gantois de la Constitution
beige et de la nationalité beige convieut l'Eu
rope a inlérvenir en Belgique pour en cbas-
ser les religieux et les religieuses el nous
trailer comme les Tures.
Voici la tète el la queue de Particle par
lequel lu journal gantois entend défendre la
Constitution beige et les liberlés de droit
naturel qu'elle consacre:
M. Pecher a soulevé la question de sa-
voir si les divers pays de l'Europe ne de-
vraienl point cbercher a se guanlir au
moyen d'une entente internationale contre
les agressions de Cultrarnonlanisme. Cette
question s'impose d'elle mème a l'espril de
tout hoinme rtflécbi; et a ne consultér que
la logique, la rèponse est évidente: la néces-
sile d'umr loules les forces du libéralisme
pour rédmre l'ennenn commun a l'impuis-
sance, ne saurail ètre mise en doute. II est
impossible, en elïet, a moins d'une revolu
tion religieuse, d'abattre définitivement le
cléricalisme dans un pays, s'il reste debout
dans un pays voisin.
On voil que la these de la Revue de Delyi-
quetant recommandée par la Mouse de
Liége, resle acceptée pat' les libéraux: il faut
cornbaltre 1'uliramonianisitie par Painende,
la prison t l'exil; il faut abaltre definitive-
ment les callioliques.
La Flandre conciut:
Le rap(irocbement opéré sur ce point
principal, les details se resoudraient d'eux-
inéines et les applications seraie.nl facilesa
mdiquer. No s u'en signalerons qu'iine. Par-
ini les adherents du catliobcisme, il est des
boinines dont la vie unliére est consacree a
la propagation des doctrines du Syllabus: ce
sunt les monies. On les a appeles, et a juste
litre, la uiilico du Saiul-Siege. Cette année
est toujours eu mouvement, conspire pariout
et menace les institutions de lous les pays
libres. C'est contre elle que les premiers
coups devraient étre dinges; c'est elle qui
devrait ètre désarméed'ubord. L'Allemagne
et l'ltalie out commence, mais ellcs n'oui pu
detruire l'urgaiiisa.lion monacale; celle ci
s'esl renforcee ailleurs a la suite des ex pul
siohs prononcèes dans ces deux pays el elle
u'en resle pas moms formidable. La suppres
sion dos cyuvenls sur tout potre continent,
telle devrait ètre a noire avis la première
inesure ponrsnivto par le libéralisme. Aucu
ne autre ne serail plus juste, plus rationnelle
el plus eflicacé.
Etapiés? Mais aprés on avant on metlrait
lous les calholiques hors la lui, on lesdécla-
rerait eu masses décbus du litre de ciloyen.
Encore un peu ei Ie Congrés de Berlin allait
le décider.
Le Congrés tie Berlin, on le sail, a su-
hordonne l'indèpendance de la Roumaniea
l'adniission de la 11bene de conscience pour
tons les ciloyens rouinaiiis; pourquoi n'élen-
drail on pas celie disposition a d'auires pays?
Pourquoi ce principe imposé sur les bonis
du Danube ne le serail it pas ailleurs? La
libei Ié de conscience est garantie désormais
par les lois de loules les nations eivilisées;
it n'y annul désoniiais auciin inconvenient a
lui assurer une sanction européenne el a la
mellre a I'abri de tout retour du fanatisme
sectaire. L'adintssion de ce principe entrai-
nerait comme consequence foreóe Uiiicop.-icitê
des catboliqiies a ressaisir le pouvoir; car le
premier devoir d nil catholique est d'enfrein-
dre ce principe quand il le pent, on lout an
moins de préparer les esprits en vue de l'é-
poque ou on pourra le rayer de nos lois.
Au noin de la liberté <le conscience, on
mettra les calholiques hors la loi. Soyez
juiIs, protestants, païens, unisulmans, mor-
mons, taut que vuns voulez: calholiques,
vous ne le pourrez. Ainsi raisbnnent les per-
séculeurs païens.
Voila a quel degré d'insanité en est venu le
libéralisme! Voila comment il se prépare a
défendre les droits des Beiges!
Ooi, cela s'est vu. Eu 1789, les calholi
ques ont été mis hors la loi; la Terreur est
arrivée. En 1872, les calholiques ont été
poursuivis par le prince de Bismark; les so-
cialistes sont venus.
Ainsi, lont le fait craindre, en sera-l-il de
mème en Belgique. Chaque inesure portee
par le libéralisme au pouvoir contre les ca
tholiques, sera une victoire pour la revolu
tion rouge, une bréche ouverte dans les
remparts sociaux. Les libéraux ne veulent
pas le voir; que les calholiques, au moins,
en soienl bien persuades, el «ju'en etaut per
suades de cette vérité ils eoinpreniienl qu'en
dehors de l'Egtise, de sou eiiseignement, de
sa doctrine integrale, il n'y a pas de salut
pour la société. (Gazelle de Liége.)
IMPATIENCE DES VAINQUEURS.
Une feuille libérale de Bruxelles attaque
avec violence fenseignomenl du catècbisiiie
donné dans les écoles normales de l'Etal.
Voici comment elle huil sa plnlippique
M. Van lluinbeeck, cst-ce que cela du-
rera fongtemps encore
Faire des situations privilégiéos, payer
des appointments exccpliomiels a des
geus (pu abrutisseill notre jeunesse,
cela n'est plus de la jobarderie c'est
presque dc la compliciie.
Cette complicity ne nous surprendrail
point cliez M. Delcourl.
Mais aujourd'hui Aujourd'bui
Un pen plus bant le mème journal qualifie
les enseignemenls du calécbisme d'épou-
vaiitables ineplies el plus loin, de cboses
idioles el d'ballucinalioiis de galeux
Cela commence... Rocbeforl, le libeljisle
communard, ne va-t-il pas devenir jaloux des
pères D icbesiie du l.béralisme bruxeUois
CIIRONIQUE MINISTÉRIËLLE.
Si l'on en croit les apparences, nous allons
voii' une recrudescence de militarisme. Ou
annonce que le ministre de la guerre a
nommé une commission chargéed'examiner
la question de la réserve nationale. II s'agit,
on le comprend, d'enrégimenter une partie
de la garde civique, de souinettre les soldals
citoyens a une foule d'exercïccs et de les
envoyer au camp dc Beverloo pendant plu-
sieurs semaines. C'est mème pour cela, dit-
on, que le general Renard est enlré au mi
nistère, et iorsque cette (jueslion sera réso-
I ue, il se reu rera
On songe aussi, parait-il, a modifier le
système actuel de remplacement. Au dire de
I F to He, on veul concilier le service person
nel avec le remplacement, de lelie manière
«pie le rein placé luiiriême pa ie sa delte a la
pane. Cela veul dire, si nous entendons
bien, que le reinplacé, lorsqu'il aura payé sa
detle en argent, sera tenu de la payerdesa
personne, c'est a dire qu'il sera néanmoins
asireint a un service personnel el obligatoire,
ce sera quelque chose de plus onéreux. Le
milicien, quand il aura donné son argent,
ne sera pas quitte pour cela il ne sera rem-
placé que dans une cerlaine inesure...
Ce sera un premier pas vers le service
obligatoire et la suppression radicale du
remplacement. C'est le rève d'un grand
nombre de libéraux, et naturellement il;
pousseront le ministère dans ce sens. II s'agit
de savoir inainteiïant comment le pays
acoueillera ce svstème.
On lil dans la correspondance bruxelloise
de la Putrie
Les nouveaux ministres espèrenl que Top-
position sera moulonnièreet qu'elle ne
soulévera actuellement aucune de ces dis
cussions qualifièes d'irrilanlesils croierit
qu'il y a dans les rangs calholiques du décou-
ragemenl el de la lassitude, et qu'ils n'onl
pas a craindre une prise d'armes parlemen
taire. Je crois qu'ils se trompentle pays
catholique serail trop désappointé si ses
mandataires aux Chamlires restaient passifs
ou silencieux. I'artout, ou s'attend au con
traire a une action ferme et décidée et des
interpellations vigoureuses de la part de la
droite. El ce n'usl pas la inatière qui manque:
elle abonde au contraire; MM. Renard el
Rolin, le ministre cafardement révocalëur,
out pour leur coinpte fourni amples motifs
a interpellations sérienses. Puis il y a une
question qui doit a va at tout ét re adressée a
M. Frère Orban, minislre des affaires étran-
gèreselle concerne nos relations extérieu-
res. Le pays a le droit de savoir si, oui ou
non, on fait depuis un mois des lenlatives
pour I'enlrainer dans une sbrte de Zollverein
ou il ferait figure avec la II jllande commeF'
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COURTRAI, BRUXEI.RES. BRUXELI.ES, COURTRAI.
COURTRAI, TOURNAI, I,II,I,E.
BIBLE, TOURNAI, COURTRAI.
COURTRAI, GAND.
GAND, COURTRAI.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.