M ere red i 24 J nil let IS 78. Vx^£/Q Ut L' 13" année. N° 1,311. '■n '-n O 5 V) _5 5- rr IB E itB B B> E V K 05. Poperinghe- Ypres, 5-1 5, 7-00, 9-28, il-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Ppp'm%Ae, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-15, 9-50. Pope- ringhe-Hazeorouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouclc-Poperinghe-Ypres, 8-25,.4-00, 8-25. Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 6-30. Rouleus-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50. Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Thourout.) Bruges - Roulers, 8-03, 12-45, 5-05, 6-42. '1 hourout - Courtrai, 5-15 mat. Ypres-Courtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-33, 5-25. Coui'trai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49. Ypres-Thourout. 7-00, 12-06, C-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'A Lange'marok.) Thourout-1 pres, 9-00, i-0u, 7-4o (le Samedi a 6-20 du matin de Langemarck a Ypres). Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-35. Armeutières-Houplines-ke Touquet- AYarneton- ------- - - - i 9-30 soir, (le Lundi 0-80.) Warnêton-Comines, 5 30, 11-10 (le Comines, 7-25,2-00, 4-45. - Gomiiiefs-Waroóton, 8-45 mat Lundi 6-50.V a Madelaine, Lille, 7.27, 8*59, 11,45, 6,43, 9,41. 15. he-Bru ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30." Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58,11-20, 4-41. 7-21. Deynzé-lngelmunster, 12-00. Ingelmunster-Ansegliem, 6-05, 12-55, 6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-45. Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15, 11-05, 3-40, 5-00. Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20. Thourout-Ostende, 4-50,9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15. Selzaete-Eecloo, 9-05,1,25, 9-03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05. Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30. Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mererodi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-00). Courtrai dép. 6,37 10,53 12.33 3,12 6,33. Bruxelles dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6,47. Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6,10 8,54. Courtrai arr. 8,00 10,46 2,44 7,56 8,44. Courtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2.31 5.34 8,17. Lille dép. 5,10 8,12 11,03 2,21 4,10 S,10 Touruai arr. 7,28 10,15 11,47 3, IS 6,34 9,11. j Tournai - 5,42 8,p6 11,32 -2,40 5,26 8,50 Lille 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10.01. Courtrai arr. '6,12 9,49 12,31 3,44 6.40 9,32 Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, 3,44 0,40 9-32. Gand dép. 5,15 8,45 9.34 1,28 4,20 7,21. Gand arr. 8,01 11,08 1,51, 5,04 8,00 10,20. Courtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,54 5,34 8,47. Bruges d. 0,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 BruxelleS Oép.5,22 7,20 7,25 9,00 11.06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20. Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38 X 1 e Journal parail le Mereredi el le Samedi. Les insertions óoutenl IS centimes la ligne. Les réclames et annonr.es jiulMaire.it se paient 30 centimes la ligne. On traite a forfait pour les insertions par année. On numéro du journal, pris au Bureau. 10. centimes. Les nmnéros supplémentaires commandés pour articles. Réclames on Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaircs. LE LIBÉRALISME A LOEUVRE. Nous allons, enfin, voir les macons du Progrès a l'teuvre. I,es Chambres se Irouvent reünies depuis hier en session extraordi naire ei le libéralisme, maiire de la situation, fora connaitre au pays ce qu'il vent el quels soul les abus auxquels il entend mellre la cognée. Nous connaissons déja une parlie de son programme de réformes. La loi de Septem- bre 1842 sera, sinon démolie légalemenl, du rnoins étoülTée administralivement. Dieu sera banni de 1'enseignemeftt, et Ie prêtre chassé de l'école. Quant au décret de prairial an XII, élablissanl la division des cimeliéres par mile, il sera broyé sous le vole d'une majo- rilé décidée a faire a la religion nrie guerre a outrance. Les champs des morts devien- dronl des charniers ou les cadavres seront déposés les uns a la suite des aulres, sans distinction de culte, comme des eboux dans uu jardin bien culiivé. Les croix disparaï- ironi; lout emblème de loi, d'espéi ance et d'amour sera supprimé; les fils, pour aller s'agenouiller sur la tombe de leur père, de- vront s'adresser au fossoyeur et consuller le Jivre d'écrou du charnier. Après," viendra le tour des piètres, qu'il faut dégrader. On les dépouillera des droits poliliques dont jouissent lous les aulres ci- stoyens; on élèvera une infranchissable bar rière eulre cux el l'uuie electorale) on les claquemurera dans leurs presbyiéres, ne laissanl a leur aclivité d'autre terrain que celui de l'église. Et encore n'y seront-ils pas li bres. Le libé ralisme s'apprête a les traquer jusque dans la chaire de vérité; jusque daus le secret du confessioiinal. Les prêtres ne pourront plus éclairer leurs penitents sur leurs devoirs de ciloyen. Puis, le libéralisme abordera Ia question de l'enseignemenl moyen. II multipliera les écoles normales;chaque chef lieu de canton sera dotédVn élablissemenl de ce genre; les millions, extrails de la pocbe des boniribua- bles, seront prodigués, non pour propager i'instruclion, nou pour dissiper les tènébres de l'ignorance, mais pour faire a l'enseigne- inent libre el religieux une concurrence désaslreuse; pour le miner, pour 1'anéanlir et s'emparer ainsi de Tesprit de lajeunesse. Ce que le libéralisme beige va (enter con- tre J'Eglise, a déja été essayé. Un grand génie, Napoléon lr. jaloux de son pouvoir, a voulu, lorsqu'il était a l'apogée de sa puis sance, faire de la religion une vassale, une servante, sanS bonneur et sans considération. La voix du milt islre de Jésus-Chrisl était élouffée, sou aclioü élail paralysée, le Chef de la catliolicitè était priVfmnier a Fonlaine- lileau, l'Europe n'osait plus pe'BSer sans la permission du maiire, le fusil el Ie canon avaienl seuls le droit de parlcr. Malgré l'éblouissant prestige qui l'enlou- rait, en dépil de la foule des agents qui le servaient et des effrayants moyens dont il disposait, Napoléon 1' fut vaiucu dans cette Jutte giganlesque. Un jour, de guerre las, pa riant des prétres, il fut forcé de laisser échapper ces mots: 1c clergé m'abandonne (es corps; riiats il garde les ames! Ce que le génie de Napoléon a vainement lenlé, ce que l'aslnce de Ca vuur et l'adresse, doublée de force, de M. de Bismark n'onl pu faire, le libéralisme beige ne Tacicomplira point. Quel les que soienl les barrières qu'il éléve contre la conscience catholique, ces banéres seront renversées ou franclues. La main qui clierche a élouffer la liberté de la religion, s'affaiblit, se paralyse et se séebe vile. Plus le libéralisme travaillera a son oeuvre, moins durera sou lègne! MESSIEURS LES TARTUFES! Le libéralisme n'a qu'un bul, chacun sail cela: sauver la Constitution, la royaulé. le pays entier, le monde inéme des alTreux complots lévolutioiuiaires des ultramonlains. C'est la, la grrrande et la seule raison allé- guée par M. Rolin-Jaequemyns, pour desli- tuer le prince de Caraman Chimay et lui donner pour successeur le (ils du bourgmes- tre de Gand. Tel est encore le molif pour leqnel le prèire. c'est a due la religion, sera chassé de l'école primaire, éloigné des pe dis enfants. Le socialisme réclame cette expulsion a cor et a cri; mais Ie socialisme, allié au libé ralisme dans les dei n ères élections. n'est pas un danger pour le Roi. la propriété, le pays... les doctrinaires en jugenl amsi. La Constitution beige doit ètre défendue contre le seul uliraindnlanisinc, avec l'aide iie tcmtes les nuaiires hbérales. M. Rolin Jae- quciiiyns <pn 1'alliiiie en suit quelque chose. II e>t l'élu de l'arrondissement de Gand et la FlunUre libéralenon sans raïson peul-êlre, s'altnbue la plus grande part dans Ia jour- née du onze Juin dermer. Cette feuille de fend réellemcnl la Constitution avec un amour parfait. It est bien vrai que si M. Fiére Orban soutienl que la Constitution proclame les droits naturels des hommes, la Flandre la trouve une grande duperie et deniande la nnse hors la loi de tous les ca- tholiques. La liberie d'association est un droit natu rel... pour les libèraux. Les hommes peu- vent s'associer el les moines aussi par consé quent, cela toujours de droit naturel. Halte-Ia, dit le journal liberal du nouveau minislre de l'intérieur, halte-ia, Ie tnoine ne passe pas dans la Constitution. Les moines, les religieux el les religieuses sont hors de l'humanité; les droits de fhoinme, voire ccux du ciloyen, ne les regarde pas. Le tnoine a le droit déire chassé, voila son droit. Le ciloyen Janson, aidé des associations hbéra les, au grand plaisir des internalionalistes, se prépare a l'exercice de ce droit. Faut croi- re cependanl (pic la Flandre n'a pas une confiance assez robuste dans rhoinme bon- let, dans fas.-oeiè de M. Pirniez. II lui parait que le libéralisme belgè tout enlier n'arri- vera pas au hut el trébuchera en route. Ah! si l'Europe voulait bien s'en méler et inler- venir cliez nous, en procédant par voie de mesnres Internationales, Cela serail, il est vrai, pen compatible avec le patriotisnie et rindépendance beige, mais l'ullrmohlanisme n'est-il pas l'ennemi de la civilisation mo derne et le moine son agent? Qu'un Congrés se réunisse done a nouveau et frappe a mort lous les ordres religieux. C'est le seul moyen d'assurer une sanction, sanction européenne s'il vuns plait, aux ardenis désirs des loges maconiiiques et d'assurer la paix dans le monde. Ainsi aussi finironl, el d'uli seul coup, la revolution rouge, la Commune, le socialisme. Le Piécurseur, qui vient d'etre nommé chef général de l'état-major de M. Van Iluinbeeek, ministre de l'instruction puhlique, ne vienl-il (tas d'écrire que Joules les revolutions rouges out été l'omentées par les jésuites el les ultramonlains, quel7«/er- nattonule est un agent des jésuites! II est viai que eet agent-la massacre les jésuites, les archevèques, les dominicains, cbasse les prêtres des éeoles ct des églises, léve l'in- siruction laïque el obligatoire; mais enfin le i'iéciuseur allirme 1'alliaiice inliirie eulre les rouges el les noirs et ira enseigner cette grande loi Instorique dans les élablissemenls de l'Eiat. Rref, pour en revenir aux moines, les ar- dents défenséurs gantois de la Constitution beige et de la nationalité beige convieut l'Eu rope a inlérvenir en Belgique pour en cbas- ser les religieux et les religieuses el nous trailer comme les Tures. Voici la tète el la queue de Particle par lequel lu journal gantois entend défendre la Constitution beige et les liberlés de droit naturel qu'elle consacre: M. Pecher a soulevé la question de sa- voir si les divers pays de l'Europe ne de- vraienl point cbercher a se guanlir au moyen d'une entente internationale contre les agressions de Cultrarnonlanisme. Cette question s'impose d'elle mème a l'espril de tout hoinme rtflécbi; et a ne consultér que la logique, la rèponse est évidente: la néces- sile d'umr loules les forces du libéralisme pour rédmre l'ennenn commun a l'impuis- sance, ne saurail ètre mise en doute. II est impossible, en elïet, a moins d'une revolu tion religieuse, d'abattre définitivement le cléricalisme dans un pays, s'il reste debout dans un pays voisin. On voil que la these de la Revue de Delyi- quetant recommandée par la Mouse de Liége, resle acceptée pat' les libéraux: il faut cornbaltre 1'uliramonianisitie par Painende, la prison t l'exil; il faut abaltre definitive- ment les callioliques. La Flandre conciut: Le rap(irocbement opéré sur ce point principal, les details se resoudraient d'eux- inéines et les applications seraie.nl facilesa mdiquer. No s u'en signalerons qu'iine. Par- ini les adherents du catliobcisme, il est des boinines dont la vie unliére est consacree a la propagation des doctrines du Syllabus: ce sunt les monies. On les a appeles, et a juste litre, la uiilico du Saiul-Siege. Cette année est toujours eu mouvement, conspire pariout et menace les institutions de lous les pays libres. C'est contre elle que les premiers coups devraient étre dinges; c'est elle qui devrait ètre désarméed'ubord. L'Allemagne et l'ltalie out commence, mais ellcs n'oui pu detruire l'urgaiiisa.lion monacale; celle ci s'esl renforcee ailleurs a la suite des ex pul siohs prononcèes dans ces deux pays el elle u'en resle pas moms formidable. La suppres sion dos cyuvenls sur tout potre continent, telle devrait ètre a noire avis la première inesure ponrsnivto par le libéralisme. Aucu ne autre ne serail plus juste, plus rationnelle el plus eflicacé. Etapiés? Mais aprés on avant on metlrait lous les calholiques hors la lui, on lesdécla- rerait eu masses décbus du litre de ciloyen. Encore un peu ei Ie Congrés de Berlin allait le décider. Le Congrés tie Berlin, on le sail, a su- hordonne l'indèpendance de la Roumaniea l'adniission de la 11bene de conscience pour tons les ciloyens rouinaiiis; pourquoi n'élen- drail on pas celie disposition a d'auires pays? Pourquoi ce principe imposé sur les bonis du Danube ne le serail it pas ailleurs? La libei Ié de conscience est garantie désormais par les lois de loules les nations eivilisées; it n'y annul désoniiais auciin inconvenient a lui assurer une sanction européenne el a la mellre a I'abri de tout retour du fanatisme sectaire. L'adintssion de ce principe entrai- nerait comme consequence foreóe Uiiicop.-icitê des catboliqiies a ressaisir le pouvoir; car le premier devoir d nil catholique est d'enfrein- dre ce principe quand il le pent, on lout an moins de préparer les esprits en vue de l'é- poque ou on pourra le rayer de nos lois. Au noin de la liberté <le conscience, on mettra les calholiques hors la loi. Soyez juiIs, protestants, païens, unisulmans, mor- mons, taut que vuns voulez: calholiques, vous ne le pourrez. Ainsi raisbnnent les per- séculeurs païens. Voila a quel degré d'insanité en est venu le libéralisme! Voila comment il se prépare a défendre les droits des Beiges! Ooi, cela s'est vu. Eu 1789, les calholi ques ont été mis hors la loi; la Terreur est arrivée. En 1872, les calholiques ont été poursuivis par le prince de Bismark; les so- cialistes sont venus. Ainsi, lont le fait craindre, en sera-l-il de mème en Belgique. Chaque inesure portee par le libéralisme au pouvoir contre les ca tholiques, sera une victoire pour la revolu tion rouge, une bréche ouverte dans les remparts sociaux. Les libéraux ne veulent pas le voir; que les calholiques, au moins, en soienl bien persuades, el «ju'en etaut per suades de cette vérité ils eoinpreniienl qu'en dehors de l'Egtise, de sou eiiseignement, de sa doctrine integrale, il n'y a pas de salut pour la société. (Gazelle de Liége.) IMPATIENCE DES VAINQUEURS. Une feuille libérale de Bruxelles attaque avec violence fenseignomenl du catècbisiiie donné dans les écoles normales de l'Etal. Voici comment elle huil sa plnlippique M. Van lluinbeeck, cst-ce que cela du- rera fongtemps encore Faire des situations privilégiéos, payer des appointments exccpliomiels a des geus (pu abrutisseill notre jeunesse, cela n'est plus de la jobarderie c'est presque dc la compliciie. Cette complicity ne nous surprendrail point cliez M. Delcourl. Mais aujourd'hui Aujourd'bui Un pen plus bant le mème journal qualifie les enseignemenls du calécbisme d'épou- vaiitables ineplies el plus loin, de cboses idioles el d'ballucinalioiis de galeux Cela commence... Rocbeforl, le libeljisle communard, ne va-t-il pas devenir jaloux des pères D icbesiie du l.béralisme bruxeUois CIIRONIQUE MINISTÉRIËLLE. Si l'on en croit les apparences, nous allons voii' une recrudescence de militarisme. Ou annonce que le ministre de la guerre a nommé une commission chargéed'examiner la question de la réserve nationale. II s'agit, on le comprend, d'enrégimenter une partie de la garde civique, de souinettre les soldals citoyens a une foule d'exercïccs et de les envoyer au camp dc Beverloo pendant plu- sieurs semaines. C'est mème pour cela, dit- on, que le general Renard est enlré au mi nistère, et iorsque cette (jueslion sera réso- I ue, il se reu rera On songe aussi, parait-il, a modifier le système actuel de remplacement. Au dire de I F to He, on veul concilier le service person nel avec le remplacement, de lelie manière «pie le rein placé luiiriême pa ie sa delte a la pane. Cela veul dire, si nous entendons bien, que le reinplacé, lorsqu'il aura payé sa detle en argent, sera tenu de la payerdesa personne, c'est a dire qu'il sera néanmoins asireint a un service personnel el obligatoire, ce sera quelque chose de plus onéreux. Le milicien, quand il aura donné son argent, ne sera pas quitte pour cela il ne sera rem- placé que dans une cerlaine inesure... Ce sera un premier pas vers le service obligatoire et la suppression radicale du remplacement. C'est le rève d'un grand nombre de libéraux, et naturellement il; pousseront le ministère dans ce sens. II s'agit de savoir inainteiïant comment le pays acoueillera ce svstème. On lil dans la correspondance bruxelloise de la Putrie Les nouveaux ministres espèrenl que Top- position sera moulonnièreet qu'elle ne soulévera actuellement aucune de ces dis cussions qualifièes d'irrilanlesils croierit qu'il y a dans les rangs calholiques du décou- ragemenl el de la lassitude, et qu'ils n'onl pas a craindre une prise d'armes parlemen taire. Je crois qu'ils se trompentle pays catholique serail trop désappointé si ses mandataires aux Chamlires restaient passifs ou silencieux. I'artout, ou s'attend au con traire a une action ferme et décidée et des interpellations vigoureuses de la part de la droite. El ce n'usl pas la inatière qui manque: elle abonde au contraire; MM. Renard el Rolin, le ministre cafardement révocalëur, out pour leur coinpte fourni amples motifs a interpellations sérienses. Puis il y a une question qui doit a va at tout ét re adressée a M. Frère Orban, minislre des affaires étran- gèreselle concerne nos relations extérieu- res. Le pays a le droit de savoir si, oui ou non, on fait depuis un mois des lenlatives pour I'enlrainer dans une sbrte de Zollverein ou il ferait figure avec la II jllande commeF' Sd <3 X -c co 'O <3 O <D U2 d d m C7! H O C3 ^7 2 rr CORRHSPOWOANiCBS. COURTRAI, BRUXEI.RES. BRUXELI.ES, COURTRAI. COURTRAI, TOURNAI, I,II,I,E. BIBLE, TOURNAI, COURTRAI. COURTRAI, GAND. GAND, COURTRAI. BRUGES, GAND, BRUXELLES. BRUXELLES, GAND, BRUGES.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 1