*ique conlempoiaine. Le Pape a défendu ce qu'il devait défendre, la liberlé de l'Eglise; J'Elat, parson agression, a alteinl I'influence religieuse, il en a lari les sources ou brisé les instruments, il a décitné la hiërarchie sacrée, disperse les ordres religieux, el il éprouve lui-mème aujourd'hui les funesles conséquences decetle ceuvre de devastation. Du cölé de l'Eglise, tout est sauf puree (jiCaucun de ses droits tia été livré par elle. Seulement bien des aroes se sonl perdues qui auraient pu se sauver et bien des gens sont devenus de mauvais citoyens, faute d'etre reslés de bons Chretiens. Le plus clair résullat de la lutte civilisatrice a été de recruter et de grossir les legions de la future barbarie. II ne nous appartient pas de préjuger les conditions du traité de pais qui parait se débaltre entre le Saint-Siége et l'Empire germanique. Nous savons seulement que si Home fait loutes les concessions que peul inspirer la charilé, elle n'en ratifie jamais qui blessent la juslice et la vérilé. Cela suffit pour rassurer tous les catholiques. Comme ils savaient que la lutte ne pouvait aboutir a la défaile, ils savent aussi que la paix ne livrera ni une virgule de leur sym- bole, ni une parcelle de leur liberlé. Les cceurs peuvent done s'ouvrir a l'espérance et les églises sans pasteurs peuvent entre- voir la fin de leur vcuvage et de leur deuil. Da parem in diebus nostris Que Dieu rende la paix a la catholique Allemagne! Elle lui a donné duranl l'épreuve le témoi- gnage de la fidélitépuisse-t il lui accorder pour récompense ces benedictions de choix qui renouvellenl la face d'un pays et font disparailre, sous une ample moisson reli gieuse jusqu'aux derniers vestiges de la tempéle NOUVELLE PROSCRIPTION LIBÉRALE. On lit dans la Patrieen date du 7 Aoüt: Hier, vers 2 heures, au moment ou la Cliambre des représentants allait se réunir, un bruit sinistre se répandit a Bruxelles: Al. le chevalier Ruzette, mandé chez cette illustration libérale et grotesque qui s'ap- pelle de deux noms orangistes, Rolin-Jae- quemyns, avait prononcé la destitution de notre honorable et bien-aimé gouverneur. Ce pro-consul des gueux émeutiers avait brutalement signitié a l'honorable M. Ruzet te eet arrèt-ci: Vous n'avez pas ma con- lïance, et dés lors, vous n'avez qu'a vous retirer. Puis-je vous demander, Al. le minis- tre, quels griefs vous avez a me reprocher,» l'ut la réponse, paree que AL le chevalier Ruzette est un homme bien élevé et il croit naïvement qu'une destitution doit avoir si- non une cause, du moins un prétexte plau sible. Je n'ai pas d'acte d'accusation a dres ser contre vous, dit le minislre en sedra- pant ridiculement dans sa bretelle, mais vous ne me convenez pas; puis, le Roi arri- vant sous peu de jours a Bruges, arrangez- vous de maniére a ce que, avant sa visite, vous ayez quitté l'hótel du gouvernement!!! Interrogé par le ministre sur la forme qu'il désirait voir donner a sa revocation, M. le gouverneur, d'un ton digne et ferme, i'épondit en ces termes: Vous donnerez, Al. le ministre, a cette révocation la forme que vous voudrez; mais il y a une forme que vous ne lui donnerez pas, c'est celle de la démission. Je ne donne pas ma démis- sion, vous me destiluerez! AI. Ruzette s est reliré levant la tête haute et fiére devant le proseripteur gueux. Cet abus du nom du Roi, connu a la Cliambre, fit la plus pénible impression, et nous avons vu car nous nous trouvions dans la capitale, nous avons vu, disons- nous, les plus placides membres de la droi- te se révolter contre cette brutalité minis- térielle. A un représentant du Roi dans une pro vince, on ne donne pasmèmesa quinzaine comme a un valet, ine disait un diplomate élranger protestant. Et nous, dans les élans de nos croyances et de notre patriolisme outragés, nous ré- pondions: Alalheurcux Roi, malheureuse Belgique! Et ce cri du coeur est justilié par les évé- nements qui se pressent, qui se groupent autour de nous: on proscrit les fonction- naires, 011 dépéce le corps électoral! Nous avons li devant nous le rapport d'un chef de la loge maconnique, AI. Jottrand, qui essaie de justifier l'oeuvre de nos Lcbiez politiques, enlevant le droit de vote a vingt mille Beiges Nous nous trouvons en face d'un pro-consul ignoré jusqu'a ce moment, qui, usurpant le nom du Roi, destitue et proscrit Et nous, catholiques beiges, nous soulïri- rions des actes aussi arbitraires, aussi ty- ranniques Nous ne défendrions pas la Royauté contre d'aussi funestes et grossiers conseillers Nous laisserions, sans pro testation, se fixer cette suprematie gueuse que Léopold I' considérait comme un crime, comme un danger Non, mille fois non les Beiges, a dit Charles-Quint, sont de fidéles sujets mais ils ne supportent pas la tyrannic. Ce grand prince nous a très-bien jugés. Que le Roi arrive done dans nos murs: il y sera recu avec enthousiasme, avec ces cris qui partent du cceur et qui y vont iné- vitablement; mais qu'aucun de ses ministres ne se montre a Bruges, car aux cris de Vive le Roi seraient mêlés ceux-ci A has le ministère I A la porte de Bruges done, les ministres gueux La destitution de Al. le chevalier Ruzette est le fait de la coterie de Bruges, qui, voyant la réussite des fètes prochaines assurée et l'effet immense qu'elles devaient produire sur le public, a voulu réagir contre ce courant en enlevant AI. le gouverneur a la place qu'il devait occuper dans les cir- constances solennelles qui se préparent. Les électeurs Brugeois se souviendront de l'acte préjudiciable qui les atteint au jourd'hui. Nous empruntons également a la Patrie, l'article suivant LA DESTITUTION DE M. RUZETTE. Cet acte du despotisme gueux a causé non-seulement dans la ville de Bruges, mais dans toute la Flandre-Occidentale mais dans le pays entier, la plus vive, la plus legitime indignation. On a beau faire, on a beau dire, la Belgique n'est pas encore mitre pour supporter avec resignation ces méfaits politiques qui, commis sans raison plausible, empruntent a la haine ce quelle a de plus dégoutant, a la brutalité ce quelle a de plus odieux. L'esprit de parti, mème excessif, n'a pas su légitimer chez nous ces vengeances personnelles, accomplies par- fois dans le seul but d'assouvir quelques ambitions déplacées. Les catholiques ont gërë huit ans le pou- voirils n'ont destitué personne; bien plus, ils ont toléré tous les actes d'hostilité ou- verte ou sournoise qu'il a plu a un grand nombre de fonctionnaires de poser contre le gouvernement. Lorsque ces actes revè- taient méme un caractdre public, scanda- leux, les ministres catholiques ne voulurent pas adopter la politique destitutionuelle, et quand on leur objectait que ni Al. Frère, ni Al. Bara n'auraient toléré pareille opposi tion, leur réponse était Nous sommes précisément ici pour ne pas faire comme Al. Frére, comme M. Bara. Et a peine le parti de la fraude et de la tricherie a-t-il remporlé le triomphe, que le systéme destitutionnel est mis en vigueur: AI. le prince de Caraman-Chimay d'abord, Al. le chevalier Ruzette ensuite, en sont les premières victimes. Dans quelques jours sans doute, ce sera le tour de Al Al. les comtes de Beaufort et de 'T Serclaes ainsi que de Al. Dubois- Thorn. Toutefois, nous prions nos amis de rester calmes et dignes: certes, il faut faire bonne justice de l'acte despotique posé par un ministère qui perd le Roi et le pays, mais cette justice ne peut rien perdre du carac tére grave et imposant qu'on entend lui donner. Al. le chevalier Ruzette a su se faire aimer et estimer pendant l'année qu'il a gouverné la province son beau caractére, son afl'a- bilité, sa serviabilité, la haute intelligence et le grand talent qu'il déployait dans la gestion de la province, lui avaient concilié les sympathies de tous et notamment de ses adversaires de bonne foi. Le ministère gueux a brisé la carrière de cet excellent fonetionnaire, mais il ne briscra point les liens d'estime et d'alïection qui unissent les catholiques de toute la province a leur honorable ex-gouverneur, et il se présen tera sans aucun doute des occasions oü ils auront le bonheur de le lui prouver. L'INIQUITÉ EST CONSOAIMÊE. Appelé le 6 aoüt a Bruxelles, auprès du ministre de l'intérieur, qui lui notitie sa destitution, Al. le chevalier Ruzette, gou verneur de la Flandre-Occidentale, est re- levé par arrèté royal du 7 aoüt. Lc Moniteur de ce jour porte en eITel u Par arrèté roval du 7 aoüt 1878, Al. le chevalier Ruzette (L.-E.-M.-G.) est relevé de ses fonctions de gouverneur de la Flandre-Occidentale. Onlevoit, a Bruxelles et a Ostende, on ne perd pas de temps et on ne met pas de facon a briser la carrière d'un homme au- quel l'esprit de parti le plus haineux n'a pu adresser le moindre grief. Le ministère sait user de brutalité, mais non de franchise: il destitue Al. Ruzette, et il n'a pas le courage de se servir du mot en l'annoneant dans le Moniteur, la feuille offi- cielle de ce jour dit que Al. le chevalier Ruzette est relevé de ses fonctions de gou verneur de la Flandre-Occidentale. Pourquoi ne pas vous servir du mot propre 2 11 vous fait done peur Vous avez le courage de poser le méfait politique, mais pas celui de l'appeler par son nom. Vous destituez sans aucun motif, un excel lent serviteur du Roi et du pays, et vous n'avez pas le courage de le direLe mot destitué ou révoqué seul répond a votre action, seul il la caractérise, et vous recu- lez devant lui Vous vous servez du mot relevé croyant peut-ètre qu'il relévera quelque peu votre vilénie; vous vous trompez: le public dira qu'a l'odieux vous joignez la lacheté. C'est le procureur du Roi de Bruxelles, Al. Heyvaert, qui succéde a Al. Ruzette. Ce choix aussi ne relévera pas le pouvoir. AI. Heyvaert arrive au gouvernement de la Flandre-Occidentale dans les plus mau- vaises conditions possibles on ne verra dans lui que l'homme ayant servi l'intolé- rance ministérielle, ayant consenti a braver l'opinion publique, et dés lors il ne sera parmi nous qu'un instrument d'un pouvoir avili et méprisé. AI. le chevalier Ruzette n'a pas la coufiance de Al. RolinAI. Heyvaert n'aura ni la confiance de ses administrés, ni celle de la députation permanente, ni celle du 'conseil provincial. Sans doute il n'a pas pensé a la mauvaise position qu'il accepte; mais le vin bleu est tiré, et il faut qu'il le boive jusqu'a la lie. L'émotion suscitée par la mesure odieuse prise contre Al. le chevalier Ruzette ne fait que grandir mercredi soir, la nouvelle de sa destitution n'était répandue que dans les cercles; jeudi, par de nombreuses affiches collées aux coins des rues, elle était portée a la connaissance du peuple qui, connais- sant l'intérèt que notre ancien gouverneur a toujours porté a la classe ouvrière, s'ex- primait sur le compte du ministère en des termes vifs et qui faisaient ressortir son indignation. Pour qui connait le caractére des Bru geois, cette émotion augmentera encore et sera durable. Partout oü actuellement Alon- sieur et Aladame Ruzette se montrent, ils sont accueillis avec une déférence et une sympathie qu'aujourd'hui ils peuvent juger réelles et sincéres et s'adressant a leur personne: dans les lieux publics, a la gare, on forme la haie sur leur passage en rue, les passants s'arrétentdevant les cafés, les consominateurs se lévent et saluent avec empressement. La journée de mercredi n'a été qu'une suite d'ovations faites a Al. et a Ai1"" Ruzette: commeneée a Ileyst, la fète ne s'est terminée qu'a Bruges. V'oici ce qui s'est passé mercredi a Ileyst: Une honorable familie d'Ypres, la familie Ivveins d'Eeckhoutte passé la saison dans une villa quelle posséde dans cette station balnéaire. Depuis longtemps AI. et Mme Iweins avaient invité AL et Alme Ruzette a venir diner chez eux le 7 aoüt. De leur cóté, deux sociétés de musique, composées d'enfants de la bonne bourgeoi sie Yproise, les Fanfares et la Section des Chceurs, avaient formé le projet de faire une excursion a Heyst, et d'y donner un concert sur la Digue. Apprenant que AL Ruzette y viendrait le 7 aoüt, ils ont voulu faire coin- cider leur concert avec cette date et y saluer alïectueusement l'ancien commissaire d'Y pres, devenu gouverneur de la province. En route vers Ypres, ils ont appris, sans y croire, la nouvelle de la mesure brutale dont Al. Ruzette allait ètre l'objet. Avant le concert, ils se sont présentés devant la villa de la familie Iweins, dans l'intention de donner une aubade a leur ancien concitoyen. L'aubade finie, Al. Ruzette crut de son devoir de leur adresser quel ques mots de remerciment et ne leur cacha point qu'en qualité de gouverneur il leur adressait la parole pour la dernière fois. Alors Tindignatïon les saisitet ils profé- rèrent vigoureusement les cris de A bas les persécuteurs a bas les ministres a bas les gueux Non, messieurs, répondit AL Ruzette, d bas personne mais toujours et en vrais patriotes, en vrais enfants de la Flandre vive le Roi vive notre Belgique vive sur* tout notre chère et belle West-Flandre Ils saluérenl ce cri d'acclamalions nour- ries. et la musique entonna la brabanconne qui fut couverte des applaudisscmenls des spcclaleurs. I e soir, a son retour d'Heyst, depuis la gare jusqu'a l'hótel du gouvernement pro vincial, AL Ruzette ne recueillil que des mar ques de la plus affectueuse déférence. Sans entente, comme poussés par un mème sen timent, tons les habitants de notre ville s'em- pressaient de protester contre l'arbilraire du ministre Rolin: devant lelocal de la Concorde, AL et Al""1 Ruzette furent l'objet d'une ova tion a laquelle ils ont dü ètre sensibles, paree quelle venail du eceur et téinoignait de la sympathie qui les entoure. Les personnes attablées devant les cafes de la place de la station el de la Grand'Place, se sont levées spontanément et ont salué no tre honorable ex-gouverneur. Nous apprenons avec plaisir que AL et Mme Ruzette, touchés des marques de sympathie qu'ils ont recus des habitants de la ville de Bruges, continueront a résider parmi nous. Le bureau de la Fédéralion des Cercles catholiques et des Associations conservatrices a été convoquée pour le 7 Aoüt a Bruxelles. Une réunion de tous les Cercles du pays suivra. Debout, catholiques, debout C'est le cri que nous poussions déja avant de connailre la nouvelle proscription gros- siére dont nous venons de rendre compte. BULLETIN POLITIQUE. actes officiels. A V IS Caisse cles Propriètaires Agent a Ypres AL A. Vtmek iTémeiit, B:inqt)jer rue de l'Etoile, N" 4. tlin>iii(|iie locale. LA FÊTE COMMUNALE. La Thuymlag de l'année 1878 n'a rien of fert de bien remarquable, si nous en excep- tons cependant la fète religieuse qui lui sert d'ouverture. La procession de Notre-Dame de Tliuyne a été brillante; elle a pu suivre son long ilinéraire favorisée par un tenips splendide. Les membres des ceuvres catholiques ac- i compagnaient en grand nombre le Trés- Saint Sacrement. Ceux-la, du moins, ne craignent pas d'affirmer leurs sentiments j religieux. lis comprennenl que l'homme qui plie le genou devant Dieu peut marcher la tête haute devant les hommes. Le nombre des inaisons pavoisées était considérable; aux fenétres, presque par- tout, brillaient des luminaires; la ville en- tiére était en fète. Seuls quelques gueux clairsemés, rares, [rarx aves) affichaient par leurs attitudes combien ils sont étrangers, non-seulement aux joies les plus saines, mais surtout aux croyances les plus augustes du peuple. Forts contre Dieu seul, a dit quelque part Louis Veuillot. C'est bien cela. Forts contre Dieu seul, mais humbles et rampant devant le premier venu, qu'un coup de fortune ou un scrutin électoral aura porté au pouvoir. 11 en est toujours ainsi: le mépris de Dieu a pour conséquence fatale la bassesse de vant les hommes. Le programme officiel, publié par l'ad- ministration communale et signé Vanheule, Bourgmestre, et Van Daele.... secrétaire in partibus, annongait un grand tir a la cible, offert aux gardes civiques et aux corps de pompiers de Belgique et de l'étran- ger. Des prix sans fin et de valeur. Nous n'avons ni entendu un coup de fusil, ni entrevu un pompier pas mème le pre mier pompier du monde. Renseignements pris, le tir n'a pas eu beu faute de tireurs, comme le combat Unit faute de combattanls. L'Administration communale s'était beau- coup remuée cependant; elle avait lancé des invitations nombreuses, obtenu des prix du Roi, fait de l'esbrouffe et de la réclame, le tout pour aboutir a un four complet et pour échouer avant que de sortir du port. Faut croire que nos édiles ne jouissent pas a letranger d'une haute inlluence et que l'hospitalité yproise n'est pas en renom. On eüt mieux fait de faire disparaitre du programme ce malencontreux tir a la cible. Toute la semaine s'en est ressentie. L'aspeet de la ville était morne et solitaire; nul en train, nulie gaieté. Dimanche soir, un con cert payant a 2 tr. par tête; cinquante spec- tateurs et beaucoup de banquettes vides avaient répondu a l'appel. Peu de monde partout. Beaucoup d'ab- sences. Al. Carton, commissaire d'arrondis- sement intérimaire, était allé a Bruxelles passer sa Thuyndag plus agréablement et laissant la conduite des affaires a son lidéle ancien chet de bureau: un Atlas qui porte, avec le reste, le secretariat de la ville et le commissariat de I'arrondissement sur les épaules. Nos deux Conseillers provinciaux, qui ELECTION DE ROUI.ERS. L'aud.ice de nos gueux vienl d'etre pimie de la bonne facon. Ils ont cru que farrondissenient de Itoulers, qui s'est toujours distingue par son dévouemenl !i la Religion, allait apostasier, en préférant a un bon cathoiique un partisan de la libre-pensée. Ils oni voulu se Iromper ils ont fait injure au corps électoral de Rooiers et celui ci vient de leur donn ;r une verte lecon. Voici le résultat de l'élection F.lecteurs inserits, 1288 Volants 1249 Billets nuls, 27 Alajorilé absolue, 612 AL le vicomte de Jongbe d'Ardoye a oblenu 863 voix. Al. De Brouekere, 3aI Ilonneur aux électeurs de i'arrondissement de Routers Ilonneur a AL le vicomte de Jongbe d'Ardoye. Les derniers résullats des elections qui nous parviennent d'Allemagne sonl ccrasanls pour les libéraux. Klus presque partout a des inajorités microscopiques, ils out perdu 4a siéges, dont ils ne regagneront certaiuenienl pas la moitié aux ballottages. Les catholiques balancent a eux seuls, les partis libéraux nnis de toutes nuances, et ils formeront au procliain Parlement la fraction la plus impor tante par leur nombre et par leur cohesion, lis ont gagné plusieurs siéges, et en emporteront encore quelques-uns aux ballottages. Les conservateurs unis serrent de bien prés la ligne libérale. Les progressistes sont réduils de motié. Les socialisles ont perdu plusieurs siéges, mais ils ont gagné plus de 130,000 voix. La formation d'une majorité conservalrice-catho- lique se dessine. La Gazette de ea Choix, organe des conservateurs, lout en constatant que le com promis entre Rome el Berlin n'est pasréalisé, ajou- te que la fin du Culture.ami»f est desirable et sera hilée par les entrevues de Kissingen. La Gazette natiomai.e, journal liberal, ajoule que la consti tution d'une majorité droite el centre est certaine. Par arrèté royal du 2 Aoüt Al. O. Ponpart est lotniné tuédecin du corps des sapenrs-potupiers ruminunaiix de la ville d'Ypres, en remplacement ie Al. A. Potipart, déinisstonnaire. La Caisse des Propriètaires émel des obligation r aux eoitdtlioiis sutvanles Obligations a 3 arts, intérèt 4 1|2 q, id. 10 i) 4 3|4 id. a primes 4 1(2 équivalant a 5*|. avec la prime de remboursement Pour ohlenir les litres ou avoir des renseigne- luents s'adresser ;i Al. VONCK CLEMENT, seal agent de la Sociétéa Ypres. Les obligations de la Caisse des Propriètaires ont on double gage les hypotlièques qui garan- tissenl les prêls et le capital de la Société. Qu'eu sort-il souvent? Üu vent.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2