A^LS-
celui que M. Thiers appelait autrefois le
fou furieux.
Loin de moi la pensee de vouloir res-
ireindre la liberlèMaisAinsi par-
lent ceux qui ont toujours Icmot tie liberie a
la bouche.
La liberie! Maispour nous et pour
les nótres
La liberie! Maispour I'erreur et
pour Ie mal!
Ce Mais de M. Gambetta est précieux a
enregistrer. Nous savons maintenant, a n'en
plus douter, ce que vant, ehez certains hom
mes, ce faineux molde liberté.
Loin de leur pensée de vouloir restrein-
dre la liberté'. Maismais la liberté
des catholiquesmais la liberté des
prétres et des religieuxmuis la liberté
des pauvresmais la liberté des proces
sions et des pélerinagesmais la liberté
du culie des morlsmais la liberté des
fondalions charilablesmais la liberté
des vocationsmais la liberté de l'en-
seignement religieuxmais la liberté
des magistrals, des inslituleurs, des gouver
neurs catholiquesmais !a liberté des
péres et des mères de familieloules ces
liberlés-la, il importede les reslremdre et
de les supprimer.
A la bonne heure! Et vive la urep.té
A PROPOS DE LA LOI DE 1842.
Aujourd'hui que le libéralisme répète cha-
quejour que le premier acte a poser par le
gouvernement libéral a la prochaine rentrée
des Chambres, est la suppression de la loi de
1842, sur l'enseignement primaire, il est
utile de relire les discussions qui ont amené
le vote de celle loi et de rappeler l'opinion
des hommes les plus marquants du libéra
lisme sur la dite loi.
V'oici venir d'abord M. Lebeau, se pro-
noncant neltement pour l'accord entre le
clergé el l'Etal en maliére d'enseignement.
J'ai toujours dit, s'est-il écrié la Cham-
bre, qu'il n'y avail d'inslruclion vraiment
efiicace, vraiment salulaire, dans les coin-
muncs rurales, que par l'accord des deux
autorités... Je n'hésite pas a declarer que
d 'je déconsidérerais un msliluleur anti-
religieux comme une veritable peste.
Et M. Van Humbeeck veut introduire celte
véritable peste dans les écoles!
De sou cóté, M. Devaux disait:
Je blamerais dans les écoles un système
d'hoslilité conlre le clergé; je le blamerais
comme contraire d l'ordre socialcomme
pernicieux, comme absurde. Je ne pense
pas que si tous les habitants de nos cam-
pagnes savaient lire, la Belgique serail,
par cela seul, moulée au faite de la civili-
sation. La civilisation d'un pays vient d'en
haul, bien plutöt qu'elle ne remonte d'en
bas.
M. J.-B. Nothomb, Ie pére de la loi de
1842, établissait et définissail ainsi la néces-
sité de 1'intervention des prètresdans l'école:
lei, vous pies forcés de recourir au pré-
tre: vous avez besoin de lui; l'enseigne-
ment primaire quant a la religion, est es-
senliellement son affaire. Celte intervention
comment l'obliendrez-vous? Dans d'autres
pays, on l'exige; l'Etal commande a l'Egli-
v> se ou I'absorbe; le prétre n'est qu'un fonc-
lionnaire public qui relève de l'aulorité
civile. En Belgique, vous avez fait une
autre position: la Constitution de 1831 a
séparé l'Eglise de l'Eiat, a déclaré l'Eglise
indépendante, a dit que le prétre n'a pas
d'ordre a recevoir du gouvernement (art.
IC de la Constitution). R miarquez le bien:
vous avez proclamè en 1831 deux princi-
pes: la liberie de l'enseignemenl et l'indé-
pendance de l'Eglise. C'est de ces deux
d principes qu'il faut tenircompte a la fois:
le clergé peul vous refuser son concours,
il en a le droit; il peut s'isoler; il peut se
réfugier dans la liberté de l'enseignement.
i) Ces deux principes, on pouvait les contes-
teren 1831; ma is aujourd'hui ce sont des
principes constitutioneels. L'intervention
du clergé vous est done nécessaire: el le ne
peut ètre forcée comme dans d'autres pays;
elle ne peut ètre que volontaire. Dés lors
elle doit ètre librement accordée, et pour
l'èlre, il faut qu'elle soit honorable et efli
rt cace. Telle est l'intervention que le projet
de loi organise.
Voila comment les chefs du libéralisme
envisageaient, il ya trente-six ans, le róle
de la religion de l'école primaire. Que nous
sommes loin de cetle manière de voir ei de
celte saine entente de la loi de 1842?Non-
seulement il ne s'agil plus aujourd'hui d'ex-
puber Ie prétre de l'école el de séculanser
entièrement l'atmosphère religieuse de l'en
seignement, mais ou veut baser celui ci sur
la science pure, sur la science seule. Comme
nous le lisons dans une brochure éinanant
de la Ligue de Lenseignemenl et pnbliée en
faveur de la fameuse Ecote iuodèle maconni-
que, renseigiieinenl primaire exige la re
pudiation ouverte des erreurs el des super
stitions basées sur la foi avengle el que la
science a définilivement condamnées.
Ne verrons-nous pas bien lót le palriarcbe
de la Doctrine se lever et protester contre
les mutilations el les suppressions Iiberticides
que l'ori prépare dans les parages hantés par
le V.1. F.*. Van Humbeeck, ininislre de
l'inslruclion publique? Et M. J. B. Nothomb,
a qui sa haute position diplomatique crée des
loisirs a Berlin, ne fera t il pas aussi enten
dre sa voix respectée pour empècher la mise
a néant de l'oeuvre legislative qui lui fait le
plus d'honneur? Attemlons, mais n'espérons
pas trop cependant. Flacons avant lout notre
esjioir dans l'auuude ferme el décidée que
tiendront la presse et la minorilé parlemen
taire. Companies et unanimes, elles fonne-
ront la colonne macédonieni e el elles ullen-
dront le choc de l'ennemi qui, ne nous fai-
sons pas illusion, sera impélueux et lenaee.
II s'agil d'emporler le grand Redan social,
I'Etoile, et la Loge meltra en ligne jusqu'a
son dernier homme. Faisons comme elle et
ne négligeons aucun moyen d'action et de
propagande en faveur de ce qui nous reste
de la loi de 1842. Que la voix du pays se
fasse entendre de loutes parts: dans les
Chambres, dans !a presse, dans les Cercles,
partout, afin qu'elle arrive puissanle aux
pieds du tróne. Comme on le rappelait na-
guère, nos péres disaient: Alt! si le Hoi le
savaitEh bien, il faut que le Roi sache
mieux qu'il ne le sail encore que la suppres
sion de la loi de 1842 serail considéree par
tous les bons citoyens comme une calamité
publique qui doit, coüte que coiile, ètre épar-
gnée au pays.
LES CATHOLIQUES ET LA CONSTITUTION.
Les deux premières lettres de S. Em. le
Cardinal Dechamps sur les libertés constilu-
lionnelles avaieni démonlréa loule évidence
que la doctrine de l'Eglise n'est aucunemenl
opposée a la fidélité la plus correcte a l'égard
du serment conslitutionnel.
Tous les ricanements de nos adversaires
contre celte démonstration péremptoiro
n'ont que mieux établi l'inanilé de leurs ac
cusations. II est inutile d'y revenir, on perd
son temps a discuter avec un adversaire de
mauvaise foi qui n'a d'aulre arme que leso_
phisme s'élayaut sur la calomnié.
D'aucuns cependant, parait-il, avaient con-
servé certains doutes.
D'abord éiait-il bien sur que Ie Saint Siége
avail reconnu la legilimite du serment con
slitutionnel? A celte question l'illustre auteur
lépond par I'afQrmation de la manière la
plus formelle et declare que depuis long-
temps le Saint Siége a mis fin aux debats
soulevés a ce sujet entre les catholiques.
Restait cetle autre question: quelle était la
portee de celle reconnaissance faite par
LEglise? Le serment est-il déclaré légitime
en lant qu'il a pour objel les articles de la
Constitution qui garantissenl les liberlés,
notamment la liberté descultes?
La question est posée par l'éminent auteur
avec neltelé; il y répond avec cetle lucidité
qui le caractérisc, de manière a prévenir it
jamais loute tergiversation.
Far l'analyse lumineuse des documents
pontificaux relalifs a la cause, il montre que
c'est prècisément le point sur lequel le débat
futjugé par le Saint-Siège el que le Suint-
Siége résolut expliciteinent par l'fiirmative.
Foursuivanl sa démonstration par l'analyse
des enseignements des maiires de la théolo
gie a ce sujet, il conclut:
II ne faut done pas dire que chez les
peoples encore divisés de croyances les
lois qui garantissenl la lolérance civile re-
posenl sur des principes antic/a étiens,
sur des bases unlichréiiennes, comme plu-
sietirs recueils périodiques, excellents
d'ailleurs, l'onl dit trop souvent. Les prin-
oipes de lolérance, dans ia situation de ces
peuples, comme le Fére Liberalore l'en-
seigne avec St-Tho:nas, sont des principes
(de conduite) trés-chrétiens, el c'est l'mlo-
lérance civile qui serail, en pareil cas, an-
tichrétienne.
Qu'on se garde cependant de c oire que
celle lolérance civile que nous jurons d'ob-
server, nous oblige a rosier indifferents au
malheur de ceux qu'ont égarés I'erreur et le
mensonge. A lout calholique la charité iin-
jiose le devoir impérieux de ramener a la
vérite, chacuti selon sa position et selon les
circonstances, les victimes du mensonge.
Sans doute dans les circonstances oil nous
vivons, a personne ue doit venir l'idée d'u-
ser, en vue d'alleindre ce but, de la momdre
violeuce; mais la Constitution qui garanlit a
I'erreur le droit de se produire, conserve
non moins a la vérité le droit inalienable de
s'affiimei tout entiére. Telle est la noble ta-
che du publiciste catholique; notre róle a
nous, róle que pour notre part nous espé-
ronsavec l'aide de Dieu toujours accomplir
avec fidélité, est de monlrer que dans la
vérité seule, c'esl-a dire dans I'Egbse cat ho-
lique, la sociélé irouvera les remédes eflica-
ces pour combattre les maux oil elle s'abiine
chaque jour davantage.
On a done dit avec raison que le journa-
lisme est un sacerdoce plein de dignité com
me de mérites.
Nous n'avons done pas a nous plaindrede
la Constitution, puisqu'elle nous garantit la
liberté de la vérité, la liberté du bien. Gar
dons nous d'entendre jamais la Constitution
comme veulcut l'enlendre les bbéraux, c'esl-
a-dire comme un privilege du libéralisme,
L'espril qui la dicta fut, avant tout, I'inten-
lion de garantir la liberie de l'Eglise, les ca
tholiques du Congrès national n'ont pu avoir
une autre intention. A nous, catholiques, de
revendiquer en lout et toujours le bénéfice
des garanties sacrées que nous donne notre
paele fundamental et de revendiquer que ce
bénéfice nous soit accordé avec loyaulé dans
loule son élendue.
Voila l'enseignement que nous donne l'il
lustre primal de Belgique; pour noire part
nous croyons pouvoir nous rendre ce lémoi-
gnagne que nous nous sommes également
gardés contre un zéle exagéré et conlre un
indilïérentisme coupable. Dans celle voie,
avec l'aide de Dieu, nous continuerons a
marcher avec courage.
Nos lecteurs ne liront pas sans intérèt la
réplique ci-dessous que nous extrayons de
la Putrie
L'immoiide organe de la coterie a com-
mencè ce qu'il appelle la biographie de M.
Ruzette.
Nous ne voulons pas nous abaisser jusqu'a
enlamer une poléiriique avec eet ignoble
journal de chantage. Nous voulons unique-
ment faire voir a quels expédients le parti
liberal a recours pour jeler I'odieux sur un
homme que loute la villede Bruges respecte
el lionore.
II n'y a dans ce réceptaele d'inepties pas
un mot, mais pas un seul mot de orai.
M. le chevalier Léon Ruzette n'a jamais
rempli, ni en 18G0, in dans un autre temps,
une pluce d'cxpéditionnaire sui numéraire
au département de Cintérieur il n'y a pas
été deuxième cuminis il ne eonnait pas
l'honorable M. Rogier.
II n'a jamais mis le pied au département
de l'inieneur avant le jour ou M. Kervyn de
Letlenhove ne l'y appeiiti, pour mi offiir,
a pi és une vacance de pres de tiois mois, la
place de commissaire de l'arrondis&emenl
d'Ypres.Renvoi aux contróies du dépar
tement de l'iutérieur et defi de trouver a
aucune époque le nom de M. le chevalier
Ruzette sur le?dils contróies et sur les fetnlles
d'émargcineni avant 1870.
M. Ruzette n'a jamais senti le besoin de
redevenir cléricul. par le bon motif que, de
noloriété publique, il a toujours été pure-
menl el simplement un bon catholiquefidéle
a la foi de scs péres el aux traditions de ses
ancêlres.
M. Ruzette, avant 1870, n'a jamais écrit
un mot de politique dans n'importe quel
journal il a écrit et signé, dans divers re
cueils, quelques essais de critique littéraire.
M. Ruzette n'a jamais eu la pensée ni le
désir d'enlrer au seminaire. Nous invitons
le slercoraire gueux a indiquer le séminaire
ou ce désir aurail été en purlie rèalisé.
Ne fait-il pas confusion stir ce point entre
l'ancien gouverneur el le procureur actuel
Four 'renseignements s'adresser au cou-
venl de Tronchiennes.
Quant aux origines plus óu moins pa-
Iriciennes de la familie de M. Ruzette el a
a la valeur el d Caulhenlicité de son litre de
chevalieril n'est pas lui un comte pa
latin douteux ou félon, mais des renseigne
ments peuvent ètre trouvés dans tous les
almanachs royaux el dans tous les nobilaires
du pays. L'illuslralion de sa familie lui
vient spécialement de ceux de ses ancètres
qui, comme le dit un document des premié-
res'anuées du 47e siècle, cornbultirenl vad-
lummeni conlre les gueuxqui slrerruè pug-
nuverunt contra Guescos. Le rapproche
ment ne manque pas d'actualile.
Que l'on juge par ces exemples de la vé-
racité el de la loyaulé qu'inspire a nos gueux
uue rage infernale el vérilablemenl sans pré-
cédents.
Nolons, par un nouveau lait, combien le
ministère est fonciérement hostile a loulsen-
timenl religieux quelconque: le 23 Mai 1875
leconseil communal gueux d'Anvers avail
décidé le relrait de la convention porlant que
l'iuslruclion religieuse serail donnée a l'a-
thénéeel a l'école moyenne. Le ministère
catholique juge que le conseil avail outre-
passé ses droits et l'obligea a payer le traite-
ment du prétre chargé de donner l'ensei
gnement religieux.
A peine arrivé au pouvoir, le ministère
maconnique a approuvé la décision des
gueux d'Anvers, el l'enseignement religieux
est irrévocablement banni des dils établisse-
menls.
M. Frère disait un jour que la sociélé était
inalade; et il parait qu'il veut la guérir en la
rendant plus malado encore. Atieudons la
fin de cetle guerre déciarée a Dien. el prions
le pour quelle n'entraine pas dans l'abime la
dynastie et la nation.
Voici a quel degré d'abrntissemenl bestial
le libéralisme est descendu dans la capitale
et dans ses faubourgs. Neus citons le Journal
de Rruxelles
Hier soir il yavait réunion publique
pas obligatoire des habitants de Sl-Gil les,
convoqués par I'Associalion libérale de l'en-
droil pour discuter la valeur des caudidats
présentés par l'Association pour les élections
du 29. A 8 heures une foule considérable
remplissait la salie de Morian, a la porte de
Hal. M. le président ouvrit immèdiatemenl
la séance. Après avoir exposé le but de la
réunion, il engagea lesorateurs au plusgrand
calme. Celte exhortation présidentielle avail
sa raison d'ètre, comme le prouvérent les
discussions qui surgirent bientöl.
Le nom du premier candidal, M. Ambroes,
probablement vétéran du conseil communal,
passa sans observations. II n'en fut pas de
méme dn nom suivant, M. Canivel, candidal
nouveau, avail fail, a la demande de l'as-
semblée, sa profession de foi en lertnes fort
laconiques, lorsqu'un auditeur lui objecla
avec véhémence le fait suivantLors du
jubiléde Fie IX, en 1871, M. Canivet, alors
membre de l'association des gueux, trouvant
que ses confrères n'agissaient pas assez éner-
giquemenl pour faire de la propagande
gueuse, sans doute sousla forme d'urie
contre-manifestalion, répndia publiquemenl,
dans un cabaret, le nom de gueux et foula
aux pieds les debris de sa carte de membre.»
Afin de parer ce coup droit le candidal
s'empressa de faire remnrquer a l'assemblée
exaspérée, pour aitester la sincérité de sou
libéralisme (c'est lont ce qu'on exigeail de
lui,) il avail arboré, a cóté des drapeaux de
ses voisius caiholiques, une holte de foin
attachée a un manche a balai. Vous aunez
mieux fait de la manger, cria un auditeur,
mais l'interruption se perdit dans l'explosion
d'enthousiasme provoquée par le récit de cel
exploit. Flus d'un assistant ayanl du foin
dans ses holtes se proinit, le cas échéanl, d'i-
miler le spiriluel manifestant. Ou dn d'une
chose difficile: c'est chercher une aiguille
dans une botte de foin; certains libéraux font
plus fort que cela, ils y cherchenl la glorifi-
cation de leurs principes. Nous simples
cléricaux, nous aurions pris une botte
de foin attachée a une perclie pour une ensei-
gne de maquignon plutöt que pour l'emblè-
me du libéralisme. Quoi qu'il en soit sa dé-
claration significative était plus que suflisan-
le pour faire mantenir M. Canivel au nombre
des caudidats, el c'est ce qui eul lieu.
Le Courrierde Rruxelles publie les détails
suivants sur les fèles du jubilé du Uien public
célébrées jeudi
Les fèles du jubilé du Bien public ont
commencé ce inalin, comme Ie portail le
programme, par une messe d'aclions de
gulces célébrée a 11 heures el demie en
l'église paroissiale de St-Michel, patron bien
choisi pour le journal du bon combat.
Assistaionl a celte messe Mgr l'évèque du
diocése, un trés nombreux clergé et une foule
de nolabilités laïques: des sénateurs, des re
présentanls et des délégués nombreux de la
presse catholique beige et étrangére. L'af
fluence de la population catholique de Gand
était considerable.
Deux des confrères jubilaires dn Bienpuu
étaieui présents.
Un Te Drum solennel a été chanlé a |'js
de la messe. Ainsi s'esl terminée celte cérél
monie religieuse, imposante par Facte
de religion, par la foule el la qualile
assistants.
Le banquet s'ouvre a deux heures sous
présidence d'fionneur de Mgr Debattice, év'
que de Fella, coadjuteurde Mgr Bracq, éyt
que du diocése, el sous la présidence elïeeiiV{
de M. Charles Ferm.
La presse catholique s'assied a une ia|)|(
spéciale prés de la table d'fionneur. Treint
journaux beiges, francais et flamands, y Süll,:
reprèsentés, ainsi que I'Union de Faris,
France nouvelle, etc., etc.
De nombreuses lettres d'adliésion au jubi|t
sont en outre arrivées de la presse catholiqj
de Rome, d'Allemagne, d'Angleterre et
Hollande, etc.
La salie est splendidement décorée.
La fralernité catholique, l'entrain et |a
joie régnent a loules les tables. Les jubilaires
ont eté l'objet des plus chaleureuses félicita.
lions de tous les assistants, très-nombreux,
Le moment des toasts arrivé, Mgr Debat
lice, président d'honneur, porte le toast;
S. S. le Fape Léon XIII. Longues accla
malions.
M. le comte Ch. de Villerinont porie en
suite le toast au Roi. Nouvelles acclama
lions.
M. Aug. Snieders, du Handelsblad d'An
vers, porte, en flamand, le toast au Bien
public.
Uue ovation enthousiaste accueillie ce toast,
Un objet d'arl destmé rappeler le sou
vetnr de ce jubilé est offert au Bien public,
Ce présent dont l'idée a été suggérée par
la croix qui figure au frontispice du journal
gantois, consisle daus uu splendide crucifix
de style gothique en métal doré et richemeni
émaillé, sorti des mains d'un de nos premiers
artistes beiges, M. Bourdon De Bruyne, de
Gand. La Vierge Marie el l'apólre Sl-Jean
sont debout aux cótès de la croix.
M. G. Verspeyen prend la parole pour ré-1?
pondre en termes empreints de la plus prof
fonde émolion, et avec une éloquence toute
cordiale, au toast porté par M. A. Smeder;
et pour remercier les souscripteurs du ca
deau jubilaire.
Nouvelle ovation personnelle a M. G. Ver
speyen, et des plus chaleureuses.
Après plusieurs autres toasts, M. Cb.Périn
pour clöturer cetle fete unique dans les an
nates du journalisme, a porté a la presse
catholique uu toasl des plus écoulés et ap-
plaudis.
Caisse cles Propriétaires.
Agent a Ypres
M. A. Vonck-ClémentBanquier,
rue de l'Etoile, Nu 4.
Clu'oniquc locale.
Nous voici a la veille des Elections com-
munales, Caiholiques, que ferons-nous?
Nous lutterons, c'est le sentiment public,
eest notre inlérél, plus que cela, c'est notre
devoir.
Cest le sentiment public, paree que tout
Ie monde comprend, amis et adversaires.
que nous sommes eu mesure el en force pour
le faire.
Cest notre intérèt, I'inlérél de la génóra-
lilè de nos coneiioyens. L'Administration e>1
sans controle; ni dans l'ordre materiel111
dans l'ordre moral, aucune réforme, aucu»
progrés u est réalisé, aucun projet u'ahoul'1.
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merits s'adresser a M. VONCK-CLEMENT, sod
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ont un double gage les hvpolhèques qui garair
lissenl les prëts el le capital" de la Sociélé.