ELECTIONS COMMDNALES
Asservissement des Catfo
liques.
Toute Religion hors d
l'Eeole.
Tout citoyen sous les a
mes et dans les casernes!.»
de mendicilé que de les voir recueillis, soi-
gnés el choyés par ces admirables Peliles-
Sceurs qui se dévouent au soulagemenl de
toules les misères, mais qui out Ie tori de
praliquer la charilé pour l'amour de Dieu el
au nom de Jésus-Christ.
Pour eux M. Wood en portanl la main s»ir
Phabil religieux, en condamnanl de subli-
blimes el pures heroines a passer une nuit
enlièreen prison, confondues avee Ie rebut
Ie plus reponssant du pavé de Manchester,
avail, a l'égal de Pauleur du Kullurkampf
donné un exemple bon a imiter.
d'Ypres.
ELECTEURS,
Vous Tatteslez tous les jours, dans vos
conversations et vos enlreliens, Ie méconten
letnenten général. Chacun critique, chacun
se plaint; chacun articule des griefs contre
TAdministralion communale. Le malaise est
général comme le mécontentement. Le com
merce languit, les métiers sont sans travail.
Rien ne vit, rien ne grandil. Tout s'affaisse
ou meurt.
Tandis qu'ailleurs, on a vu, dans la Flan-
drecatholique, les villes et beaucoup de vil
lages se développer, Taisance et le bien-être
se manifester par des constructions nou vel
les, par des fabriques nouvelles, par l'exten-
sion du commerce el du négoce, dans la
ville libérale d'Ypres, (celte «Ye libérale dont,
suivant l'expression étrange du Gouverneur-
Procureur, on doit faire un continent libe
ral,) rien ne profile, rien ne gagne. Nos
anciennes industries, la tannerie, l'huilerie,
la saunerie, les fours a chaux et la rouehne-
rie, out disparu ou a peu prés; les tissages
jusqu'a la rubanrierie elle-mètne déclinent,
une seule fabrique,celle de M.Seys,exceplée;
L'almospliére d'Ypres seinble devenne mor-
telle pour l'induslrie. La population décroil
d'année en année; bien des maisons. jusque
dans les principales rues de la ville, ne trou-
vent plus d'habitanls; depuis longtemps,
qu'on le remarque, il ne s'est guére fait de
batisses que par des Catholiques ou pour des
établisseuients catholiques. Sans Taction des
Catholiques que seraieut devenus, ces der-
niéres années, la plupart des négociants, ou-
vriers et pairons, relevant de Tinduslrie du
batiment?...
La ville, qui, en une dizaine d'années, a
perdu environ 2,000 habitants, en eül per
du bien davantage encore; et laconsomma-
lion intérieure, qui, presque seule a défaul
d'exportation importante, fait vivre tou-
tes les branches du négoce, eül été réduite
dans des proportions bien plus considérabies!
Maintenant la population est réduite de plus
d'un neuviéine en dix ans.et laconsommation
est reduite a Tavenant!...
Depuis six ans, aucun travail public un
peu considerable n'a été fait, et cependant
TAdministralion reconnait qu'il y a toute
une série de travaux a faire: les unsindis-
pensables, comme une meilleure distribution
d'eau; les autres utiles en eux-mèmes; d'au-
tres avantageux a certains égards.
Mais au lieu d'exécuter ces travaux, TAd
ministralion s'est contentée de les metlre sur
papier, en discours, en brochure. A quoi
bon, si eest potir ne rien faire?
Le moindre grain de mil eüt mieux fait notre
affaire.
Bref, on n'a rien fait et on a laissé tout en
souffranee, intéréts, métiers, pairons, ou-
vriers, fournisseurs et débitants de toute
sorte....
Pourquoi?
Paree que la Caisse communale élait vide,
vide a ne pouvoir payer, a échéance, les det-
tes les plus criardes....
Et pourquoi, Electeurs, la caisse commu
nale était-elle vide, est-elle vide encore, et
restera-t-elle vide lant que les Libéraux se-
ront omnipotents a TIlótel-de-Ville?
Paree qu'ils dissipent le meilleur et le plus
gros de nos finances communales. Paree
qu'ils les ernploient pour crèer, engraisser,
parer et atlifer de toute facon des Ecoles
exclusivemenl libérales, nuisïbles aulant
qu'elles onl un caraclère antireligieux, luu-
tiles (our aulant qu'il est pourvu d'ailleurs
aux besoins de Tenseigneinent el de l'éduca-
tion de la généralilé, ruineuses précisémenl
en raison des excroissances morbides cl du
luxe dont elles sont entourées!... Toutes ces
Ecoles communales demandant au moins des
réformes qui les purgent de leurs éléinenls
antireligieux et par cela inèine anti-sociaux;
chez toutes, il y a lieu etmoyen de faire des
économies très-considérables.
N'esl-il pas de la dernière évidence, que
par le seul fan de la liberie la plus sacrée
restituée aux pères de familie de toute con
dition, une grande parlie de la population
scolaire de chaque Ecole se porlerait dans
les Ecoles catholiques libres, dont aucune ne
coüle un centime aux contribuables? N est-i 1
pas évident que, par ce seul lait indiscula-
blemenl régulier et normal, fournitures, lo-
caux el personnel des Ecoles de la Commune
pourraient ètre réduits au lieu d'ètre aug-
mentés el étendus? N'est-il pas évident
qu'amsi des milliers de francs par dizaines
pourraient ètre économisés el mis a profit
dans des travaux utiles et des choses indis-
pensables a la population tout enliére?
Les Classes des Dames de Rousbrugge, les
Classes de Tlnsiitut de la Sainte Familie, les
Classes de Tlnsiitut Saint-Joseph ne valenl-
elles pas, au point de vue de Tenseignement,
les Classes de l'Eeole moyenne des Filles de
la rue St-Jean? Pour Téducation morale el
chrétiennc, ne valent-elles pas infihimenl
uiieux que ces dernières
L'Eeole des Sceurs de Marie, ancienne
fondation Lamotte, n'esl-elle pas cent fois,
pour Ie bien-être et la moralité de la classe
ouvrière, préférable a l'Eeole dite des Frica-
dellesjugée sur produits el sur pieces ofli-
cielles?
L'Eeole des Frères, ne vaut-clie pas a tout
le moins l'Eeole La Lootjequi se laisse dé-
passer dans les concours par les Ecoles de
village, el l'Eeole des Frères ne la dépasse-l-
elle pas énormément par l'espril chrélien qui
y préside et y régne, l'espril chrétien seule
sauvegarde durable contre les tentations du
Socialisme
Le Collége épiscopal, dont les Eléves out
tarit de succés dans tous les examens, dans
toutes les carrières et positions, a-l-il quoi
que ce soit a envier au Collége communal,
au point de vue scienlifique, littéraire, pro-
fessionnel? Et ne garantit-il pas cent fois
mieux la moralité, Tesprit de conduite et
l'espril de familie de ses éléves
Et cependant, pas plus que les écoliers
d'aucune autre école catholique, ses éléves
ne coülent un centime aux contribuables;
tandis que les éléves les plus riches comme
les plus pauvres du Collége communal (nous
ne parions pas de l'Eeole moyenne,) nous
coütent par an el par tête, cinq d six cents
francs
ÉLECTEURS,
Quel intérét s'oppose done a la réalisation
des plus considérabies économies sur le ter
rain de Tenseignement communal
ELECTEURS,
Quel profit apporte a la généralilé cette
coaction scolaire, qui Vous est si bien con-
nue cl est si odieusemenl exercée par l'Hötel-
de-Ville, sur fonclionnaires. employés, four
nisseurs, ouvriers et pauvres; celte coaction
qui seule fournil aux Ecoles communales le
plus gros de leur population
Vexer les péres et les mères de familie,
est-ce un mérite civique? Préparer aux fa
milies nn avenir, ou la Religion et les habi
tudes chrétiennes, oubliées si pas méprisées,
ne garantissenl plus rien, est-ce un litre a la
confiance de ses coneitoyens? Préparer a la
société une classe ouvnére saus frein reli
gieux et des classes supérieures ou la Libre-
Pensée remplace la Foi et les traditions chré
tiennes. est-ce un litre pour ètre maintenu a
TAdministralion de la Cué
Nous ne le croyons pas.
Plus que temps est il d'enrayer cette ac
tion funeste de nos Administrations publi-
ques. Plus que temps est-il d'y metlre un
frein et d'en assurer le controle.
Le bien ètre matérie! el moral de la popu
lation Texige.
ÉLECTEURS,
Si vous croyez au besoin d'économies de
réformes et de progrés.lraduisez, le 29 Octo
bre, vos volontés par vos votes. Beaucoup
de vous en onl été empèchés jusqu'ici par le
billet marqué.
Aujourd'hui, il n'y a plus de billet mar
qué possible. En volant vous ètes en présen-
cede Dieu seul et de voire Conscience seule.
Nul homme ne saurail plus connaitre poiir
qui vous avez volé.
ELECTEURS,
Si vous avez confiance dans les Candidats
Catholiques, qui tous voos sont conniis par
leur honiièleie, par leur loyauté, par leurs
capaciléset leur serviabililé toute épreuve,
envoyez-les a THölel-de-Vilie. Tels que vous
les connaissez dans la vie privée, tels vous
les retrouverez dans la vie publique.
Justes en tout el pour tous. Impartiaux
dans tout l'ordre des intéréts admiinstralifs.
Bienveillants pour lout le monde, sans accep
tion ti'opinion. Dévoués a lout ce qui peut
développer le commerce, soucieux de voir
s'implanter et accroitre Tindustrie. Economes
de vos deniers, el appliquanl les finances
communales aux vrais intéréts cotnmunaux
el non aux intéréts exclusifs de quelques
uns au détriment de tous. Justes avant tout
envers les pauvres et les malheureux, ne leur
déniaiit pas «rbilrairement secours et assis
tance, mais faisant une juste part a chacun
dans la Bienl'aisance publique. Tels ils onl
[iromisd'ètre et tels ilsseront: ils veulent que
que Tautorité communale soit paternelle, et
non tyrannique, qu'a l'Hótel de ville, on ne
distingue m libéraux ni cléricaux qu'on
n'y connaisse que des Yprois Tout con-
citoyen honnête el loyal a droit aux mémes
égards, a la mème considération, aux mé-
mes laveurs, a la méme clientèle, tous sont
également digues d'occuper posies, functions
el emplois. Leurs capacilés et mérites per
sonnels en doivent setils décider.
Ce régime nouveau, Electeurs, vouscon-
vient-il
S'il vous convienl, votez avec assurance
el engagez a voter pour MM.
BEGEREN, Renó, Fab' de dentelles,
BIEBUYCK,Louis,ConseilIer provincial
BREYNE-DEVOS, Consciller provincial,
COLAERT, René, Avocat,
IWEINS-STORM, Propriéfaire,
NEERSSEMAN, Napoléon, ancien Nég1.
PETIT, Arthur, Doclcur,
STRUYE, Eugènc, Représentant.
Cc que e'cst «gia'maa Iton
lilntiiiisfrateui' coiiuimnal.
Ce que sont les notrrs
Et ce qu'ils <mt ^roniiis au
iionveais (GJoiiveniciir.
ÉLECTEURS,
Beaucoup d'enlre vous croient encore que
les fonctions communales doivent ètre pure-
ment administratives qu'elles sont créées
pour la gestion des intéréts commons a tous
les citoyens que les intéréts matériels, la
sécurite, Thygiéne, l'ordre publics sont les
principales branches de TAdministralion com
munale. La Commune u'esl qu'une collec-
liviie de families et ce sont les intéréts
communs a toules ces funifies que les
Administrateurs commutiaux sont appelés a
sauvegarder iel est bien Toidre naturel,
l'etat normal des choses. Le bon Administra
teur communal evitc lout ce qui peut diviser
ses coiiciloyensII recherche tout ce qui
peut les utiiril se garde de mure aux uns
pour favoriser les autres il s'abstient de
dépenser les deniers de tous au profil des
uns, au détriment des autres. Le bon Ad
miuistrateur communal agit en tout en bon
pére de familie, sans pré Ié ren ces et sans ex
clusions, soucieux avant tout d'ètre bienveil-
lanl, équiiable, secourable pour tous, lou-
jours ami de la paix el de la conciliation,
loujours appliqué el devoué a la prospérité
et au bien-ètre commuiis.
ÉLECTEURS,
Reconnaissez-vous la le portrait de vos
Administrateurs communaux Leur trouvez
vous la des trans de ressemblance
Eb bien, si vous ne les trouvez pas Iels et
ainsi fails, c'est Ie moment de vous en don-
ner d'autres. Choisissez les candidats catho
liques, c'cst ainsi qu'ils comprennenl el exé-
culeront le mandal que vous voudrez bien
leur coufier.
Vous le savez, Electeurs, ce n'est point
ainsi que le libéralisme comprend el exerce
Tautorité communale. La Federation libérale
le proclamait naguére au nom de tous les
libéraux Le pouvoir communal aux mains
des libéraux (c'est-a-dire des Gueux, com-
me ils se noinmeut eux-mèmes), c'est l'ac-
liou de leurs principes dans Tadiiiinistration
de la Uienfjisance, des Hospices, de l Ln-
scignemenl public, dans tous les services
qui relévenl de la Commune.
ÉLECTEURS,
Combien sensiblemenl et douloureuseinent
cette application des principes libéraux sc
fail-elle a Ypres, ou toute Taction des insti
tutions et des services publics est tournee
contre les catholiques et au profil exclusif
des libéraux
Et quoi d'étonnant aprés cela, Electeurs,
que nos mailres, pour juslifier leur arbitraire
et leur despotisme, nous calomiiienl!
Quoi d'étonnant qu'un M. Carton aille dire
a l'Associatiori libérale, le 19 courant, que
les catholiques Yprois,ses adoersaires, ne
sont Belyes que de nom Quoi d élon-
nanl que, accouplant Todieux au ridicule,
il démonlre les graves dangers aux-
quels nos bbertés publiques (de la Presse!
de I'Euseignement! du Culte! d'Associa-
lion!) seraient exposèes,si le parti cléricu-
parvenait d escalader les marches de
CHólel de Ville. (Voir Progrès du 24
Oclobre 1878.)
Quoi d'étonnant que M. Vanheule. I'ho-
norabie Bourgmestre, y termine son dis-
cours en dépeignant sous les plus sombres
couleubs, Ie régime d'oppressionddntolé-
runce et de tracasseries dont nous serious
b menaces, si le parti elérieal trónait en inai-
b tre a THötel-de-Villeb Quoi d'étonnant
que, lut aussi, inariantcivilemenl To
dieux au risible, s'écrieCe serait le
b régime de la théocratie la plus odieuse el
b la plus intolerable; a partir decejour, ce
b ne serail plus, dans les jours de fèle, le
8 drapeau tricolore qui flotierait sur l'Hötel-
b de-Ville, ce serait le drapeau jaune c'esl-
b a dire ultramontain b (Applaudissemenls
prolongés.) Progrès du 24 Oclobre.)
Conlentons nous de noler en passant que
Thonorable Bourgmestre commit ce chef-
d'oeuvre d'éloquence ridicule, le 19 Oclobre,
la veille du jour oü lui-mème se donna Tin -
qualifiable tort d'arborer officiellement sur
toutes les lanternes de la Grand'Place, aux
frais des contribuables,le drapeau bleu, c'est-
a-dire Gueux!... Ce drapeau, qui incontesla-
blement signifie Toppressioti de la inoitié des
Beiges par l'autre moilié
Voila comment notre honorable Bourg
mestre el ses assesseurs traitenl, en bon
père de familie, leurs coneitoyens!...
Quoi d'étonnant alors que M. Jules de
Codt, lui aussi, ce vieux, brave et bon M. de
Codt, ne demande la parole a l'Associatiori
que pour faire connaitre que son bulen
b acceptant une candidature, a été de com-
b battbe le clericalisms. b (Voir même
Progrès.)
Quand les sentiments de nos Pères de
THótel-de-Ville sont tels, quoi d'étonnant qu'a
la réception du Gouverneur Thonorable
Bourgmestre éprouve le besoin de remercier
Son Excellence au nom de la presque tola-
hté des habitants et d'ajouier que !e peu-
b ple Cacclame, paree qu'il voit en lui le
b magistral qui sawraécurter les mains
b anliphaliques (sic) qui essaieraient de por-
b atteinte a nos franchises el a nos bbertés! b
Mais quel tndyeii cfiieace, apprupriê
bul, propose-t il? Quelle assistance pro
il?
Ilelas, Irois fois liélas, encore <JesCq
de parti et rien que des coups de pHr|
dèvcloppement progressif de Tenseign^,,
liberal, de cel imseignement qui déjé
ruïne cl nous ronge. Rien de plus. uco
plulót
Tout ce qui manque pour alleiiidre ce
Tout ce qui manque a nos populate
b dil-il, e'est Tbabitude de penser par
b mémessans demunder caused d aulr
(En un mot, c'est la libre-pensée)Ceq
b leur donnera celte qualilé, e'est Tinstr,
b lion. C'est surloiil au développemeni
b 1'insiruction (sans Prèlre el sans R,
gion programme du Ministère de r|B
truction publique) que s'atlacbera le C(
b veriiement actuel, et ne rendit-il que
b service-la, il mérilerait bien de la patrie
O Vanilé et sotlise libérales, voila bien
vos coups! Tout ce qui nous manquep
faire fleurir Tindustrie el le commerce, c
Tenseignement liberal!!...
Mais depuis cinquante ans el plus, Y[
a son Collége libéral, et pas un commerca
pas un industrie! n'en est sorti!Le ni
ne présage-1-il pas Tavcnir?
Qu'importe, Thonorable Bourgmestre r
onua comme un soleil, et il termina
journéeen promellant, pour la conquêle
bérale et f instruction libéraleIe eonco
le plus dévoué de son Administration:
b Gouverneur a fait appel au dévouement
b tous, je puis le dire, au nom de la
b d'Ypres, qu'il trouvera toujours ici Tap
b le plus dévoué. b
Le Gouverneur se déclara satisfait, et
charmé, uprès table, qu'il crni «t fig
déja ses conquètes étaient failes, que do
ile était devenue continent, qu'Ypres est
grande ville! Subiiemenl il se senlit el se i
clara en cornmunuulé dlidécs avec lap
GIUXDE PAUTIE DE LA FLANDRE, QVCC Ypt
b qui, malgré ses levers, est loujours i
b tée la grande ville. b (Progrès el El
du Parlement.)
Et voila comment Tamerlan nous qu
eii vainqueur, nos Administrateurs coran
naux attelés a son char de triompliateiir!
Comme écho fidéle de la fèle officie
toute la soirée el toute la nuit, on enter
vociférer, par les rccrues a lanteme de 11
tel-de-Ville, Tignoble Ongediert der Pap
C'élait le commentaire naturel et auioi
des discours préoonisant Tenseignement li
ral el la libre-pensée: Le chant des Gueux
Quand done sur cette triste terre
Chaque homme sera-t-il son Pape et son R
Quand done verrons-nous router dans tape
Mi/re et Ciboire, sceptre et Couronne...
A bon entendeur, salutVan Ongadi
van Paep en Koningverlost ons Val
tand
ÉLEGTEi S,
A voire lour, lirez matenant vos conc
s ons de cette fète aux ^ouleurs gueus
Electeurs, a loute évidence, elle doit v(
sigmfier que, si vous nl voulezquevc
Adminislraliou communale^ traite la mo
de la population en punas et en vaino
n'élève vos enfants en Gueux et ne concoi
a convertir vous et vos /ils en soldals,
vous dévez envoyera l'Holel de-Ville tl';
tres hommes, des hommes de resistance
d'opposilion, d'opposilion iuébranlablo a
trois premiers article du Programme
Gouvernement libéral
Electeurs, réfiéchissezy bien, el vous vc
rez pour les Candidats Catholiques.
Nous apprenons que la Maison René Bet
rem, outre la médaille d'or oblenue a b
d'Exposanl, vienl encore de voir quaire n
dailies attribuées a ses co 11 a l»o ra t f ices
ouvriéres.
Médaille d'argenl a llortense Gheyser
Labyl, pairotineuse a Ypres, propose3
Triple mensonge.
Quand on est convaincu comme notre
honorable Bourgmestre qu'on n'a d'autre
devoir envers les catholiques que.... de les
calomnier, quoi d'étonnant qu'on soit si peu
paternel et equitable pour les catholiques
Enfin sur ce, notre nouveau Gouverneur,
qui secroit un conquérunt, partil a son lour
en guerre contre les Catholiques. Lui au
moins a été nommé pour cela.
F opinion libérale, dit-il, a de grandes
b conquètes d faire dans la Province
b Ypres, qui depuis trente-six ans élit une
b administration libérale, est une ile d3ns
notre Flandre, j'espére qu'elle deviendra
un continentlibéral, s'enleud. (Applau
dissemenls.)
Tel fut le premier voeu du Gouverneur.
Sa seconde espérance est meilleure: Ou
b peut espèrcr, dil-il, le réveil de cel esprit
b d'entreprise, grace auquel vos ancèires out
B donné lant de développcmenl a leur com
b merce. tant de splendeur et de renommée
b a la ville d'Ypres. Pour ce noble but vous
b pouvez compter sur inou dévouement
b comme je coinple sur voire concours a
tous,
[si