Le résultal du scrulin electoral de Mardi
n'a pas justifié dos légitimes espérances.
Malgré les nombreux et jusles griefs que le
commerce el l'induslne avaieut a êlever
contre l'Adminislralion communale, malgré
les graves alleintes porlées a nos intéréts re-
ligieux les plus ehers, et nonobstaul les nou-
veaux attentats que les gueux au pouvoir
préparent noloirement contre les ceuvres ca-
tholiques, la liste libérale a passé a une gran
de majorilé de suffrages.
Hien ne manquait cependant a nos candi-
dats pour se présenter avec confiance devant
le corps élecloral, ni l'estime générale, ni
les litres personnels; et leur programme n'é-
tait autre qu'une jusle revendicalion des in
téréts moraux et matériels de la partie la
plus considérable de la population.
Lamajoritédu corps élecloral en a jugé
autrement. Elle n'a su rompre les chaines
qui la rivenl depuis quarante ans a un régi
me néfaste. Le scrulin a sanclionné, du moins
en fait, une Administration dont la parlialité
el l'inintelligence plongenl l'mduslrie et le
commerce dans le marasme. Le corps élec-
toral n'a point su prolester, comme il le de-
vait, contre les agissemenls d'un parti qui
gaspille nos finances pour maintenir un en-
seignement anti-catholique et qui semble
avoir recu des Loges mission de gueustfier
notre ville natale.
Est ce un motif cependant de perdre cou
rage et de renoncer a la lulte? Devons-nous
jeter les armes el croire que tons nos efforts
sont inttliles
Non cerlesloin de nous celte pusillanimi-
té qui ne serail qu'une trahison. Le succés
rendra l'ennemi plus audacieux et plus in-
traitable. C'esl un motif de plus pour nous
de faire front. C'est inaintenant, ou jamais)
l'heurede défendre pied a pied nos lib rtés
les plus précieuses, nos ceuvres les plus
chéres. Nous ne sommes pas de ceux pour
qui la lulte est une spéculation et qui aban-
donnent la partie dés qu'elle tourne contre
etix. La lutte est un devoir; et quoique ex-
dus de toutes les administrations civiles,
nous avons encore pour mission d'éclairer
l'opinion publique et de préparer l'avenir.
Unisde cceuret dame, forts de nos droits,
fermes dans nos principes, nous pourrons
encoreopposer une barrière aux empiéte-
inents et aux violences de nos adversaires.
Aide-toile del t'aideraD'ailleurs
que d'institutions plus solidement assises que
noire administration communale ont croulé
de nos jours; que d'hommes politiques d'une
loute autre trempe que nos conseillers com-
munaux et dont rascendant défiait toute op
position, sont tombés au rancart; que de ma-
jorités plus fortes et plus sérieuses que celles
du dernier scrulin, ont subilemenl décliné,
se sont dissoutes el retournées en sens con
traire - Pourquoi done nos électeurs abu-
sés ne comprendraienl-ils pas un jour, peu
éloigné peut-étre, leurs véritables intéréts el
leurs vrats devoirs D'iei la atlendons nos
magistrals communaux a l'ceuvre.
A propos de Ia Diminution de la
Population d'Ypres
de pres de deux mille habitants
au bout de 10 ans environ.
OU SE TBOUVENT LES MËNTEURS
ET LES FALSIFICATEURS?
Pour le démonlrer clairement aux yeux
les moins clairvoyants et aux esprits les plus
rebelles nous devons remonler un peu haul.
Nous ne ferons que copier le Recueil des
Actes de I'Administration communale de la
Ville d'Ypres.
31 DÉCEMBRE 1859.
II résulte des regislres lenus d'aprés la
loi du 2 Juin 1856. qu'au 31 Décembre
1859, la population de la ville d'Ypres
s'élevait a 17,875 ames, non compris l'ef-
fectif de la garnison. Nolez bien, non
compris li effect if de la garnison. (Tome vt, p.
1-)
31 DÉCEMBRE 1860.
a il résulte de nos regislres de population,
tenus en exécution de la loi du 2 Juin
1856, qu'au 31 Décembre 1860, la popu-
lalioo de la ville d'Ypres étail exactement
la mème qu'au 31 Décembre 1859, elle
èlait comme alors de 17,875 ames. -
(Tome vt, p. 137.) A toute évidence,
non comprise la garnison.
31 DÉCEMBRE 1861.
II résulte des regislres tenus en exécu-
tion de la loi du 2 Juin 1856, qu'au 31
Décembre 1861, la population d'Ypres
étail de 17,890 ames, tandis qu'au 31 Dé-
cembre 1860, elle n'atteignait quele clnf-
fre de 17,875. (Tome vt, p. 303.)
A toute evidence 17,890 ames, par conti
nuation, non comprise la garnison.
31 DÉCEMBRE 1862.
Lors du recensement de 1846, la popu-
ia lion de fait s'élevait a 17,219 habitants,
et la population réelle, deduction faite des
personnes de passage on qui y résidaient
momentanément(a toute évidence done
non compris la garnisonles prisonniersles
aliénésetc.,) a 16,058 habitants.
Le résultat de la même operation en 1856
accusait une population effective de 16,517
ames. II y avail done en pendant la pério-
de 1847 a 1856, un accroissemenl de po-
pulation de 459 ames. lnconteslable-
ment sans tenir compte de Ia garnison, des
prisonniers, des aliénés, etc.
«Depuis le recensement de 1856, l'aug-
mentation est devenue plus rapide, puisque
nous constatons qu'au SE Bïécenibrc
SMȣ, Ia jeopulalloii de Ia
ville était «Ie ames,
soit donc, en six ans, un acerois-
sciuent «le ft,475 a me*. (Tome
VI, p. 444.) A toute évidence, comme il a
éte dit, deux alinéas plus haul, déduction
faite des personnes de passage on qui y
résidaient momentanément c'est a dire
de la population flottante, telle que soldals,
prisonniers, aliénés etc.
A loute évidence done et sans contestation
possibledans le chiffre de 47.99ft
times eité par le manifeste des Catholiques,
intilulé: Wie liegt er en'waar zijn de leuge
naars, dans ce chiffre n'esl pas comprise
la population de passage résidant momen
tanément, autrement dit: la population
flottante, garnison prisonniers aliénés,
etc.
Et quand, au notn de M. Carton et Cic,
le manifeste libéral, intilulé Wie liegt er?
affirme que dans ce chiffre de 17,991 se
trouve comprise cette population flottante,»
il marque la place de M. Carton et Cie parmi
ceux qui sont éhontés au point de tenter de
falsifier la signification des documents offi-
dels pour confirmer ainsi leurs menson-
ges. Ceci pour nous servir du stylo
du manifeste libéral.
Et d'une.
Continuons:
31 DÉCEMBRE 1863.
«II résulte des regislres tenus confonné-
ment aux prescriptions de la loi du 2
Juin 1856, qu'au 31 Décembre 1863, la
population d'Ypres était de 17,809 ames,
tandis qu'aa 31 Décembre 1862, elle attei-
gnait le chiffre de 17,991. (Tome VII,
p. p. 1 el 2.) Toujours, par continuation,
sans tenir compte de la population flottante,
garnison, prisonniers, aliénés, etc.
31 DÉCEMBRE 1864.
«II résulte des registres tenus conformé-
ment aux prescriptions de la loi du 2 Juin
1856, qu'au 31 Décembre 1864. lapopu-
lation d'Ypres était de 17,657 ames; ce
qui accuse une diminution de 152 habi-
lants, comparativement a la population
constatée au 31 Décembre 1863,(Tome
VII, p. 173. Toujours sans teuir compte
de la population flottante, garnison, prison
niers, aliénés, etc.
31 DÉCEMBRE 1865 et 31 DÉCEMBRE 1866.
II résulte des registres tenus conformé-
ment aux prescriptions de la loi du 2 Juin
s 1856, qu'au 31 Décembre 1865 la popula-
tion d'Ypres était de 17.559 ames. Au 31
Décembre 1866, elle était de 17,424 ames.
Cette diminution de la population provient
d'abord de la mortalilé qui a existéen
1866, et ensuile de ('emigration en grau-
de partie, pour la France, qui a eu lieu
pendant la dite année. (Tome VI, p. p.
317 et 318.)
Ceschiffres de 17,559 et de 17,424 sont
done ofliciellement el incontestableinenl fixés
sans t enir compte de la population flottante,
garnison, prisonniers, aliénés, etc. Tout
comme celui du recensement déeennal do 31
Décembre 1876, invoqué égalemenl par le
Manifeste catholique susmentionné, et qui
fixe la popeilaliun «S'Yjpres, au
39 IIccciuIiiT fi$7tt. ii 95,595.
(Moniteur Beige, Journal Officiel, 12 AoCtl
1877.)
Et de deux.
Les chiffres étant ainsi fixés:
Au 31 Décombre 1862,
Population d'Ypres 17,991
Au 31 Decembre 1876,
Population d'Ypres 15,515
ftftiBiiiiiutioii en 14
ans de Ia popula
tion <8 'lp res: 15,476 asm**.
Au 31 Décembre 1865,
Population d'Ypres 17,559
Au 31 Décembre 1876,
Population d'Ypres, 15,515
IMniinii(i«n,enIl
mis,de Ia popula
tion «I'If pres: £.<>44 ames.
Au 31 Décembre 1866,
Population d'Ypres 17,424
Au 31 Décembre 1876,
Population d'Ypres 15,515
Bhnimitioii.eii ftO
ans, «Ie Ia popula
tion «rifpres: *,9«9 antes.
Et de trois.
Aprês cela, est ce M. Stinye qui a dit la
chose qu'il sait nétre pas vraie quand il
dit aux Électeurs, rien de plus, rien de
moins.
En dix ans environ, la ville d'Ypres a
perdu pres de deux mille habitants
(Voir Jomnal d'Ypres, 23 Octobre 1878,
Discours de M. Struye.)
Est-ce Monsieur Struye qui a mérité
qu'on mil son nom en vedette, au Progrès,
avec le qualificatif de menteur? M. Carton,
le Progrès et le Toekomst, étaient-ils en droit
d'outrager de ce chef, M. Struye, notre ho
norable Représentan l
Est ce enfin M. Struye et C'B, comme
s'exprime le Manifeste libéral mentionnè ei-
dessus, qui mérite d'élre taxé de tneti-
d'élre qualifié d' Imbecile
del re accusé d'avoir été éiionté au
point «ravoir kntc <le falsifier
«les «ioruments «SSieïels pour con
firmer ses mensonges.
Ou bien est-ce M. Carton et Cic a qui doi-
vent retourner ces épithéles de leur choix
Et voila pourlanl Comment M. Carton et
O sont parvenus a convaincre le corps élec
loral, a l'heure qu'aucune réplique n'élail
plus possible.
RÉSULTAT DES ELECTIONS COMMUNALES
DANS L'ARRONDISSEMENT.
Poperinghe.
Triompbe des catholiques.
Berten, bourgmestre, inembre sorlant,
Devos
534
523
517
514
512
523
505
échevm.
Billiau, conseilfer,
Debaene,
Vandenberghe,
Degryse, caudidat nouveau,
Ryckewaert. candidal nouveau,
M. Lebbe-paeleman, niembre sortant, can
didal soi-disant mdépendant, palronné par
M. Jules Van Merris et la sociéle libérale, n'a
obtenu que 292 voix sur 834 volants.
Were icq.
La liste catholique passe a une majorilé de
103 voix.
Vandermeersch-Tranneel,
Ryckewaert-dTloudt,
Vanraes-Verheust,
Delaeye-Cools,
Liénard Ilonoré,
Verhaeghe Auguste.
Vanden peereboom -Liebaert,
Les libéraux opposaient deux candidats:
Van Eecke notaire, 180
Descamps Emilc, 176
Batisinyhe.
Les libéraux passent.
Triompbe éclatant. Toute la liste catholi
que passé avec une écrasante majorilé. L'ad-
minislralion libérale succombe.
Com in es.
Les catholiques passent a 100 voix de ma
jorilé.
Ont été élus:
276
280
282
279
283
282
274
11. Birlouet,
174
A. Cavle,
170
J.-B. d'Eunetières,
164
Du mortier,
155
S. Vandamme,
172
A. Van Elslande,
165
Les libéraux out obleriu:
F. Dekeerle,
5b
L. Dumorlier,
60
Soete,
64
Dickfbusch
M. Thevelin, fidéle de M. Carton est éli-
mme.
Dranoutre.
Volants
Majorilé absolue
63
32
Barlde Charles, élu 47
De l'erdl Louis, 40
Deburtrgraeve. 39
Denendl Henri,
Van Dromme, 38
David Jacques, 20
Demol Liévm, 16
(loiidezeiine flenri, 17
lleughebaerl Desiré, 18
La lisle de M. De Berdt, bourgmestre,
l'einporle done a une lorte majorilé.
Ce résultat donnera une satisfaction loute
pariiculiére au Progrès el a son patron
commissaire. M. De Berdt est l'un de ces
bourginestres, que le journal libéral atla-
quait l'annèe derniére d'une facon si violente.
Si M. De Berdt n'est pas dans les bonnes
graces de M. Carton, ii jouit de la confiance
de ses adininistrós. C'est plus qu'il n'en laut
pour se consoler des dédains d'un commis
saire.
Eloerdinghe.
L'ancienne lisle passé.
Gheluvelt.
La liste libérale passé avec 15 voix de
majorilé.
Ghc luwe.
Triompbe des catholiques.
Hollebeke.
Les cathohques restent au pouvoir.
Kemmel.
M. de Maulde, nouveau candidal catholi
que, passé au premier tour de scrulin.
Messines.
Pas de lutte.
Neuve-Eylise.
Pas de lulte.
Oastvlt: teren.
Pas de lulte, les libéraux restent au pou
voir.
Passchendaele.
Triompbe des catholiques.
Ploegsleerl.
Les catholiques restent au pouvoir, pas
de lutte.
Proven.
Les catholiques restent au pouvoir, pas
de lutte.
Rening Itelsl.
Les catholiques restent au pouvoir, pas
de lutte.
Bousbrugye.
Triomphe catho ique.
Inserits, 180
Nuls, 6
Majorilé, 88
Volants, 174
Peel, bourgmestre, 134
Vandenberghe, 133
Gast, 132
Coene, 131
Delanote, 132
Sehoonaert, candidal présenté par les
libéraux, a obtenu 45 voix.
Sl-Jean.
On nous révéle au sujet de ces élections
des fails réellement incroyables.
Le résultat proclamé n'esl pas favorable a
nos amis, maïs le bureau aurail annulé a
lort une série de huil bulletins dont un libé
ral el sepl portant les noms des candidats
catholiques.
Malgré cette manoeuvre inqualifiable, la
liste libérale ne passé qu'a une infime ma
jorilé.
Le bureau était composé en majorilé de
libéraux
Voici les chiffres:
Volants, 61
Billets nuls, 8
Billets valables, 53
Majorilé 27
catholiques. libéraux.
Doehy 25 H llewaere 27
Soetaert 23 Blondeel 27
Van Wonlerghem 24 De Bruyrie 29
Vermeersch 23 Pront 30
La Députation permanente sera appelée a
examiner de prés les agissernents si etranges
dece bureau. Une réclamation couverte de
nombreusos signatures sera adressée a ce
collége.
En rétablissanl les chiffres et en admettanl
les billets de cette manière ralionnelle el
large qu'indiquail M. Bara, lors de la discus
sion de la lot, le scrulin aurail pour résultat
la proclamation des sieurs Dochy et Van
Wonlerghem, catholiques, el ordonnerail un
ballotage.
Vlameriinahe.
Pas de lulte.
Voormezéele.
Inserits loi
Volants 9g
Nuls
Bulletins valables 87
Majorilé absolue 44
Surmont de Volsberghe, élu 67
Bartier Francois sortant, 56
Vermeersch Charles 53
Jacob Ange, 62
Lemahieu Léopo'd. 46
Six Victor, sortant 34
Vasseur Henri, candidal nouveau 32
Pannecouque Edm. 21
L election présente cette parlicularité que
lecoips élecloral a élimiué du conseil un
205
22
92
141
147
133
13(j
143
116
117
121
des agents électoraux de M. Carton. |e
missaire intérunaire. et laissé a sa fernip0"1
fermier de la familie de Stuers.
Wurnèfon.
Lutte acharnée. Majorilé lil Voj
Godtschalck, bourgmestre sorlant, 193
Marhem. éctievm,
Joye-Coulelle,
Delobel, Auguste,
II y a ballotage enlre MM. Lepoulre Loh'
et Breyne Francois, candidats fnlholiq,,8'
qui obtiennent respeclivement 109 et jn!'
voix. el MM. Desimpel, membre sortant
Ricquier Louis, libéraux, qui obtiennent tn-
et 106 voix.
Wal ou.
Volants
Nuls
Majorilé absolue
Liste Catholique.
Capelle Jean.
Debeegher Jean,
Pelyt Désire,
Ryckebuscb Benoit.
Van Cayzeele Benoit,
Van den Ameele,
Policy,
Verbouwe,
Candidats Libéraux.
Bouwet, 04
Vanden Bogaerde Benoil, *59
Le résultat de cette éleclion renverse toniei
les espérances que les libéraux Yprois
avaient formées. II sera surtoul sensible j
notre pacha commissaire qui croyait pon,
voir renverser l'ancien bourgmestre de
tou.
II peul voir, mainlenanl qu'a Watou, 01
reconnail les immenses services rendus pm
M. Capelle, a celte importante commune.
Westoleleren.
Les catholiques restent au pouvoir, pas
de lutte.
Woe sten.
Les catholiques restent au pouvoir, pas
de lulte.
Wal verg hem.
M. Monkarey, libéral, candidal du com.
missaire-intérimair.! est élu.
Wyischaete.
M. Burgrave passe a une faiblc majorilé,
30 bulletins ont été annulés.
Zonnebeke.
Pas de lutte, les libéraux passent.
Zillebeke.
M. Ver Eist, bourgmestre sortant, catho
lique, el M. le Baron de Vinck. catlioliqm
passent au 1' tour du scrulin.
II y a ballotage enlre catholiques et libé
raux pour les trois siéges vaccants.
Le Progrès, si victoneux a cause des èlee
tious d'Ypres, qui sont loin de renfermer tou
ce qu'il y voit. et oii se Irouvent au conlrai
re bieu des choses qui lui seront remises ei
mémoire a l'occasion, est trés-sobpe de nou
velles au sujet des communes de i'arrondis-
sement.
Nous nous expliquons ce silence et nou;
sommes convamcus qu'il attend ra longtenipi
les renseignements avant d'émeltre une ap.
préciation sur le résultat général.
Poperinghe. Ecrasement du derniei
libéral.
Wervicq. Le Notaire Van Eecke, mem
bre du comité Carton a Ypres, battu de 101
voix. Comines, la liste du bourgmesti
passant avcc une majorilé énorme. -
Dickehusch el Voormezeele ou les cartonnf
disparaissent égalemenl. Brieleo, cell
peltte commune privilégiée, régie con amot
par un secrétaire si dévouè a la coterii
Brielen ou les électeurs se perineltent d
renverser 1'administralion liberale et d'an
tres et d'autres, nous n'en finirions pa:
voila de quoi réjouir le Progrès et so
patron.
Qu'il triomphe avec Gheluvelt et l'impo
tante commune de Wulverghem! A son ais
Au fond du cceur, M. le Pacha commissi
re interimaire peut dire:
C'est fini, mo;i étoile file.... file.
Elle disparaitra bientót.
LE TRIOMPHE DE BRUGES.
Honnenret reconnaissance a nos amis t
Bruges! La liste catholique, le Chevalier R
zelte en téte, l'emporte de 110 a 120 vo
de majorilé! Les Loges du pays avaient je
sur le terrain élecloral de Bruges des soi
mes fabuleuses; le Gouvernement liberal
avail forcé tous les ressorts de 1'Administri
tion; la Presse libérale avail épuisé tout
ses infamies; le Parli libéral dépensétout
ses séduclions et toutes ses violences; ma
la Conscience publique el catholique a trior
phó de tout! La bonne cause, la cause
droit, de l'honneur, de la justice et de
liberlé est vengée!! Jamais Ministère ne ree
pared affront el désaveu! Jamais nouvei
Gouverneur ne se trouva dans une positii
plus impossible que M. le Procureur He;
vaert! Les honneurs olliciels d'Ypres ne
consoleront pas du renieinent mienx and
qué de Bruges, le chef-lieu de sou Gouve
nemerit!... Son Continent libéral n'f
pas encore formé, et le malheureux Gouvt
neur nous a Fair en attendant de Hotter f
une épave qui ne sail od s'accrocher.
Vtvent les Catholiques Brugeois! En 18'
comme en 1870, c'est a Bruges que les r
Br ie! ril.