HUIZEN,
La Gazette géséraxe de l'Allehagke du
Nord, qui est lom d êlre one feuille cléricale,
n liésite pas un moment a ranger i'ailentat conti";
le Hoi d'Espagne, parmi les crimes inspires par
te socialisme international, et elie rappeHe ii ce
propos les souvenirs douloureux du tl Mai et du
2 Juin, Llle y puisse a hou droit la preuve de la
nécessilé urgente de comhaitre ees doctrines fu-
nesles, et mème de ne pas s'anêier aux premiers
essais de la legislature poor extirper celle lèpre
sociale. Celle lèpre toutefois oe s'extirpera point
par des luis; il v fa ut autre chose.
MAISON DE CAiPAGNE,
SCHOON RENTENSERSHUIS,
T'YFRE.
HOFSTEDEKENS,
Convenons que noire argent est bien placé.
Le recieur de l'Université bruxelloise M.
(geoleia inscrit sur Ie frontispice de cel
lablissement
lei on ne Dome pas de dogmes.
Le Courrier de Bruxelles propose d'y
jouter l'une ou l'autre des inscriptions sui-
vanles
lei on ne passé pas ses examens,
ou bien
lei on récolle 08 p. c. de buses,
ou bien
lei on nemporle gue 42 p. n. de diptómes.
On lit dans la correspondance bruxelloise
de la Pairie
Aprés l'élection de Bruges, Pélection mai-
tresse est celle de Schaerbeek, qui a amené
la chute du parti Bergé et Ie triomphe de M.
Ie bourgmeslre Kennis. Jamais lulte n'a été
aussi vive ni aussi acharnée. Une vraie furta
qui durait depuis quinze jours Voila enfin
l'énerguméne bruxellois mis a la raison et
magistralement par les braves gens de
Schaerbeek. Nolez que ce faubourg qui. il y
a vingl ans, comptait a peine 4 a 5000 habi-
(anls. en possède acluellement 35,000 au
moins. C'est par cette agglomération impor
tante que mons Bergé a été énergiquement
repoussé ainsi que les 13 ou 14 comperes
qu'il trainail aprés lui. Aulant vaut dire que
c'est Pincarnation du maconnisme bruxellois
qui est vaincue en la personne de Pévincé
de Schaerbeek.
On lit dans 1'Ami de COrdre
Nous disions hier
Aprés Ie pénitencier de St-Hubert, ce
sera Ie tour des aulres.
C'est déja fait.
II nereslail plus, en Belgique. qu'cneseule
maison pénilentiaire tenue par les fréres,
celle de Namur, oü les jeunes définquants
des villes sonl enfermés de 14 a 21 ans.
Eh bien, les fréres de Namur, comme ceux
de St-Hubert, sonl chassés.
lis ont recti l'ordre de déguerpir Ie 15 de
ce mois.
Or ca, videz les lieux, el vite.
On les expulse sans les prévenir, sans leur
dire pourquoi, sans indemnité, sans leur
laisser Ie temps de chercher ou se réfugier.
Voire presence nous est odieuse. Hors d'ici,
et en toule hate.
Voila ce qui se passe, non pas a Paris sous
lie règne de la Commune, mais en Belgique
sous Ie régne de Léopold II.
Cette nouvelle mesure contre les Fréres
de Ja maison pénilentiaire de Namur est la
preuve évidente que M. Bara chasse les reli-
gieux paree qu'ils sont religieux.
C'est leur seul crime.
PILLARDS ET VOLEÜRS.
Sous ce litre, la Gazelle de Louvain nous
donne quelques détails sur les violences
exercées par les libéraux, -Mardi soir, au
cercle catholique de cette ville.
BULLETIN POLITIQUE.
NÉCBOLOGIE.
CURONIQUE JUDICIAIBE.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
AVIS.
Caisse des Propriétaires.
Agenl a Ypres
M. A. Vonck. Clément^ Banquier,
rue de l'Etoile, N° 4.
Clirnuiqtic locale.
ERRATA.
Dans notre numero du 31 Octobre, se sont
glissées plusieurs fautes d'itnpression. N'ous
relevons les principales:
«En 1878. sur 1016 volants, les candi-
dats catholiques ont oblenu en moyenne
iisez 351 suffrages, au lieu de 315 suffra-
b ges.
La liste calholique, le Chevalier Ruzelle
en lête, l'emporle hsez de 140 a 181 suf-
frages, au lieu de 110 a 120.
Vers la fin de nos observations sur !e ré
sultal des Elections d'Ypres, Iisez: Nous
craignons que nos coneitoyens n'éprouvent
que trop, avant un nouveau renouvelle-
ment de l'Admistration communale, eom-
bien nos observations sont justes, combien
nos doléances étaient opportunes et dignes
d'élres générales
ÉLECTIONS COM.MUNALES.
LangemarcLGrand triomphe des ca
tholiques. Le libéralisme est baltu a platte
couture.
Inscrits, 514
Volants, 448
Delanghe Charles,
374
Elleboudt Henri,
298
Lauwers Jean,
292
Liebaert Benoit,
317
Vanden Broueke Pierre,
290
Van Heule Fidéle,
259
Libéraux.
Bonsson Henri,
75
Courtehs,
65
Parrel Frédéric,
75
Van Eecke Pierre,
60
Ils ont travaillé pendant des mois a se
confeclionner cette base!... Et dire que
l'imporlante commune de Langemarck, il y
a quelques années, gémissail encore sous
la domination libérale!
Nos félicitations a nos amis de Lange
marek.
Warnêlon. Les candidal* catholiques
l'emporteni. MM. Lepoutre, Louis et Rreyne,
Francois sont éi us.
Zillebeke. Deux catholiques el un libé-
ral passent au ballotage.
On nous écrit de YVervieq:
M. le Rédacteur,
Vous connaissez le résultat des éleclions
de Wervicq et le malheureux sort de nos
deux candidals libéraux. Je vous demande
quelques lignes pour faire connaitre a vos
lecteurs l'bistoire de ces candidatures et la
signification du tuyau que nous avons atta
ché a la veste de ces messieurs.
M. le nolaire Van Eecke est arrivé a Wer
vicq, il y a une dtzaine d'années. II succé-
dait.... non pas a sou père, qui est reslé
nolaire a Neuve-Eglise, mais a M. Forest,
ancien bourgmeslre éluniné. On disait en ce
temps-la que M. Carton, dans sa royale mu
nificence, nous faisail ee cadeau. II envoyait,
dans ce Iron obscur et froid qu'on appelle
Wervicq, une lumière, un astre, un soleil!
M. Van Eecke devait paraiire a Chorizo»,
chasser les tenébres de fob>cnrantisme et...
liberaliser Wervicq. Rien de plus. II fallait
pour oela deux choses: de 1'argeiit el du
talent.
Le jeune notaire, toujours sous la protec
tion de M. Carton, qui naiurelleineiit s'mtè-
ressail a ce succés, mnria la veuvedeM.
Forest et ainsi irouva l'argent. li ne trouva
point le talent, mais pour le rempiacer i
pril la suflisance. Ce soul deux choses qui se
resseinblent fort. II ne faut done pas s'élonner
que, malgré des échecs nombreux, it ose, a
Ypres, devant les Seigneurs du clan liberal,
se vanter de conduire lout Wervicq.' II ne
ment pas; il dit ce qu'il pense et croii; senle-
ment il se trompe quelque pen. Noes venons
de lui en donner la preuve. II s'est done dit
en ces denners temps: Le ministère est
liberal; M. Carton, noire ami,est cominissai-
re interimaire; je suis notaire et marié a
Madame; je veux être bourgmeslre! Voila!
Ledoeteur Descaiiijis, tin ami du samedi,
a bien voulu être le second de Me Van Eecke.
II a de grandes qualités: il est jeune ei inex-
périmeitlé, il a vu l'Université de Gand, est
aboimé a la Flandre libérale et sail protester
de son respect el de son amour pour la Reli
gion el de sa sollicilude future pour l'école
des Fréres. Puis, i! revea de grandes choses.
Wervicq devenait done liberal. Cela satis-
faisait l'ambilion del'unet l'orgueil de l'au
tre, Mais cela ne satisfaisait malheureuse
ment pas les Wervicquois, Aussi le jour des
elections onl-ils écrit a ces messieurs, notaire
et docieur. le billet suivant et l'onl mis dans
l'urne: «Nolaire el Docieur, vous croyez élre
tout a Wervicq; nous avons l'honneur de
vous dire que vous n'êtes rien. Vous, soi-
guejs vptrp bureau, el vous, dorez vos pilu
les.
Wervicq espére que ces messieurs n'ou-
blieront pas la lecon.
Monsieur l'avocat Colaerl nous prie tl'm-
sérer Ie discours funèbre qu'il a prononcé
sur la lom'ne de sou ami. M. I ingénieur San-
sen. décédé a Poperinghe le 17 du rfiois
d'Octobre dernier.
f ;Le Toekomstqui avail trouvé convena
ble d'insulter a la mémoire du défunt el a la
douleur de sa familie, a été sommé de re-
jiroduire ce discours.
Postes.
Etudes dc
®giros cAPiifal.K a Wat»»
liAMBI.% a A pres.
A0JÜDIGATIÜM DEFINITIVE,
LE VENDREDI 8 NOVEMBRE '1878,
a 2 heures de relevce a I'estaminet-
brasserie occupé par le sieur Van
Eecke, a Watou.
YENTE PÜÏ3LIQÜE
d'une belle
AV£C JA8DLM LÉSÜifflER,
«S%»rigiae patri aawniale,
située sur la Place de
WATOU.
avec 88 ares 12 centiares de terre,
sous fonds bati, jardin anglais, grand
étang poissonneux. légumier, section
A, numéros 330 a 334 inclusivement
et numéro 410/2, le tout plus am-
plement décrit aux affiches pareel-
laires.
Mise d-prix, en masse fr. 12,500
Entree en jouissance immédiate.
l'our tous renseignements s'adres-
ser aux dits Notaires CAPELLE et
LAM BIN.
Qu'on se le dise.
EENEXTRA
in <i' Wperstraet,
TE&EM DE GR00TE tH A R K T
TE POPERINGHE,
laetst bewoond door wylen Mad, de
weduwe Van lienynghe,
Maer verhoogd lot 15,550 francs.
WjieasSmerlyli te fvrkoopc»
zonder verder uilslel,
VRYDAG, 8 NOVEMBER 1878,
om 4 uren namiddag, ter cstaminct
den Gouden Arend, op de Grootc
Markt, te Poperinghe, ingevolge de
voorwaerden berustende ten kantoo-
re van (Jen Notaris LAVA, te Pope
ringhe.
BY STERFGEVAL.
Oi»eiili«re Vcrknaipiiis
INSTEL met premieDONDERDAG
14 NOVEMBER 1878, ten 2 1/2 uren,
in 't Brouwershuis, t'Ypre, van
Doorgangstraet.
1" koop. Een HUIS met Peerden-,
Koeien- en Zwynenstallcngrooten
Uaclput, verdere gerieflykheden en
medegaende Erve, geteekend n° 7.
Verpacht acn sieur Charles Segers,
ten pryze van 264 fr. 's jaers.
2" koop. Een HUIS en Erve getee
kend n° 5.
Bewoond door Moerman, aen 81/2
francs te maende.
Neèrstraet.
3" koop. Een onlangs herbouwd
HUIS met Erve, n° 5.
Gebruikt door Cherchié, aen 17 ft',
te maende.
Langs den steenweg leidende van
de stad naer den Kalfvacrd.
Dry nieuwgebouwde HUIZEN, zeer
kloek en wel geinaekt, met mede
gaende Erve, geteekend nos 33, 31 en
30, bewoond door llenri Ameloot, aen
12 francs, Adolf Tourlouse en zusters,
aen 13 francs en llenri Hoste, ook acn
13 francs, al te maende. Verdeeld
in 3 koopen,
De Notaris LAMBIH is gelast met dc
veiling.
WEIDE, ZAAILAND
IS N II II 1 15 X
TE VERKOOPEN BINNEN YPRE,
in èéne Zitting.
BE VEREN, by Rousbrugge.
Ten Koop. Een schoon en goede
WEIDE, groot 97 aren 90 centiaren,
te Beveren, bij het Dorp van Rous
brugge, langs de Sl Thomas of Clyttc-
straat.
Gebruikt, zonder pacht, door de
weduwe van sieur Charles Desmedt,
aan 140 francs bij jare boven de
belastingen.
ROUSBRUGGE-IIARINGHE.
2" Koop. Eenc partie ZAAILAND,
groot 63 aren 90 centiaren, te Ha-
ringhe, oost van het dorp van Rous
brugge, langs de hooidreve.
Gebruikt door-sieur Marinus Lief-
ooglie, tot 1" October 1882, aan 100
francs bij jare, boven de belastingen.
POPERINGHE.
3" Koop. Een HOFSTEDEKEN, groot
2 hectaren 5 aren 79 centiaren, te
Poperinghe, in den llarnhoek, weinig
oost van de Sl Sixstraat.
Gebruikt door sieur Ozeel-Buseyne,
tot 1" October 1882, aan 225 francs
bij jare, boven de belastingen.
4" Koop. Een HOFSTEDEKEN, groot
2 hectaren 87 aren 56 centiaren, te
Poperinghe, in den Helhoek, weinig
noord van den steenweg naar den
Abeele, langs de Casseldreve.
Gebruikt door sieur Pieter Ler-
mytte, tot 1" October 1882, aan 275
francs bij jare, boven de belastingen.
STAD YPRE.
5" Koop. Een HUIS, ten dienste van
Winkel, aan de zuidzijde der Groote
Markt, n° 31.
Bewoond door sieur Alphonse De-
hem-Weeksteen, met recht tot 1" Fc-
bruarij 1885, aan 400 francs bij jare,
boven de belastingen.
6" Koop, Een HUIS aan de noord
zijde der Lentemarkt, n° 53.
Bewoond door de dochter Mortier
zonder pacht, aan 18 francs te maan
de, vrij van grondlasten.
ZITTING.
Deze verkooping zal geschieden in
èéne Zitting, vastgesteld op MAANDAG
25 NOVEMBER 1878, om 1 uur na
middag, ter estaminet de Getemde
Leeuiven, op dc Botermarkt, binnen
Ypre, ingevolge de voorwaarden be
rustende ten kantoore van den No
taris VANQERIWEERSCH, te Ypre resi-
deerende.
pas-uit a chrval dans une rue de .Madrid, un coup
de pistolet fut tiré sur lui. La batte, heureuse-
inent mal dingée, s'est peidue sans alleindre
Alphouse XII tl sans lonelier personne dans la
(oule.
L'auleur de l'ailenlal est uil nommé Oiiva Mun-
casi, agé de 28 ans li est tonneiier. oeiginaire de
la province de Tarragonc'; it a avoué la piémédl-
tation de sou crune el élre lulernalionalisle. 1. a
dü êlre arraché des mams des femmes du people
qui voolaient le toer.
Le parti radical, qoi a inspire et qui dirige Ia
persecution contre les ealholiqoes, a subi dunan-
che une grave défaite en Suisse il est baltu même
a Gtnève en la personne de ses (hefs. spécialement
du plus violent d'entre eox, Carteret.
Les catholiqurs ont gagné 10 siéges, et les con-
servateurs protestants 15 a 20. Le radicalisme
subil de grandes perles dans les cantons de Vaud,
Zurich, Berne, Si-Gall el Valais.
Dans le eanton de Fribourg. la majorilé calho-
lique a été éerasante: environ 15,000 voix conser
vatrices eonlre 1,700 radicales.
A Genève, la lisle opposée a 11. Carteret a passé
avic une majorilé ne pres de 3,000 voix.
Pour apprécirr le résultal il fruit savoir que le
conseil national suisse, qui est la Chambre des
Iteprésenlanls de la Coulédération, se compose
d'euviron 135 deputes. Les conservalenrs protes
tants et calholiqties ayanl gagné environ 25 voix,
c'est un déplacemenl de 50 voix dans les votes.
Or, les radiraux avaient une majorilé Irès-faible
dans la précédenle législalure ils ne fortneront
plus glière, désormais, que le tiers du conseil.
Assuréinent on aurait lort d'attendee de la
majorilé sortie de l'éieelion du 27 la reparation
de tonics les injustices dont se plaignenl les catho
liqurs.
Les protestants, même les plus conservalenrs,
sonl heureux d'hériter des fails accomplis au pre
judice de l'Eglise par les radicaux. Cequ'on peut
espérer, c'est une amélioration sur quelques poin s
de la situation des calholiqties: les radicaux dans
les cantons seront moins audacietix quand ils
n'auront plus une majorilé au sein du conseil
national pour les encourager et les exciter On
peut espérer aussi que la loi fédérale sur ('instruc
tion primaire, I une desceuvres les plus impor-
tanles de la prochaine legislature, liendta compte
desvcetixde tons les conservalenrs, catholiques
et protestants, qui désirent maintenir Paction et
('influence du clergé dans les écoles.
La presse calholique doit particiilièremenl féli-
citer les conservateurs du lias Valais, qui ont enfin
réussi a se débarraser de deux dépulés radicaux.
et les catholiques du canton de Saint-Gall qui, par
leur énergie, leur persévérance et leur union,
réussirent enfin a ronquérir une part inespérée
dans la députation aux conseilsdelaconfédération.
La violence est la manière gueuse, dit-elle,
de célébrer une victoire. C'est honteux, dégra-
dant, mais c'est ainsi. Prenez un gueux, grattez
i'écorce et vous n'y trouverez que haine et pas-
ision.
Mardi soir les catholiques étaient paisiblement
réunis a leur Cercle. L'autorité communale, qui
connait les coutumes de la voyoucratie libérale,
n'avait guère pensé a protéger le local. Vers six
Iheures, une bande nombreuse d'individus, armés
de gros batons ce qui démontre la prémédita-
tion, ont franchi sans bruit la porte du Cercle
passant dans la cour, ils ont démoli un petit ntur,
et se sont armés de quartiers de muraille. Tout
a coup un bruit de vitres cassées retentit. Les
envaliisseurs entraient dans le corridor intérieur
et brisaient a coups de gourdins la porte donnant
dans la grande salie du café.
Nos amis ne devant compter que sur eux-mê-
mes avant l'arrivée de la police, se sont dél'endus
vigoureusement avec tout ce qui leur tombait
sous la main; inutile de dire l'indignation géné
rale.
Malheureusement un jeune homme, en légiti-
me défense, a été assez iortement blessé a la
:tête d'un coup de gourdin; d'autres personnes
«ont eu do légères blessures. Du cöté des assail-
Uants, il parait que plus d'un porte sur lui les
Tnarques de la resistance de nos amis. Grace a
c,xtte resistance, les gueux n'ont pu réussir a
ford-er l'entrée du café et ils ont dü finir par
détaldr, non saus avoir voi.é des paraphiies et
des clia'peaux déposés dans le vestibule.
La nolice est ensuite arrlvéo voir ce qui s'était
passé. Merd-redi, M. le Procureur db Roi a ou-
vert une instruction sur les faits ignobles que Je
parti gueux viéut d'ajouter a son actif.
Lestémoins sorft désignés a la police judieiaire
qui, nous en sommeS convaineus, saura faire son
devoir.
Nous nous bornons a ceS détails, laissant a la
justice le soin de rechercher toute la vérité et ne
voulant pas intervenir dans ses investigations.
L'attenlicn générale vient d'êire ramenée vjo-
iemmcnt, et a I'improviste, snr I'Kspagne.
l.c roi a faitli être victime il 'tin aiienlai de lous
points seinblahlea cebn de lloedel.
Alphonse Xll faisait Vendredi sa renliée a 91a-
ilrid, arrival» de Sai'ragosse, aprcs mi voyage
fertile vu ovalions officielltw h popiiiaires. Vers
•cinq heures de l'après-inuii, au qjoment ou le roi
Une perte qui causer,des regrets universels
aux eceurs catholiques vient d'éprouver Ie Collége
de Nolre-Dame d'Anvers. Le li. 1'. Schoofs, le
vaillant prédicaleur, un des plus éminents tliéo-
logiens de notre temps, a succumbé au collége de
Louvain, a la suite d une eougeslion pulmonaire.
II était agé de 76 ans. Depuis 45 ans, il élait entré
dans la compagnie de Jésiis.
L'Eglise perd en lui un des plus dévoués de ses
defense» rs.
31. Garnier-Pagès. homme politique fran
cais membre du gouvernement provisoire de
1848 membre du gouvernement de défense
nationale proclainé a Paris en 1870 est mort a
lage de 75 ans.
Ce fut 91. Garnier-Pagès qui, en 1848. proposa
le fameux .impöl des quaranle-ciuq centimes.
La Cour d'appel de Gaud vient de confirmer le
jugement du tribunal de Courtrai qui avail
aequitté M. Ghesquière, échevin de Ulenin.
Mgr l'évêque de Bruges a nommé
Aumönier de la prison el directeur des Paulines
a Courtrai. 11. Vandeweghe, vicaire a Meulebtkr;
vicaire a Meulebeke, 91. Meerssnnan, vicaire a
Oostcanip vicaire ii Oostcamp, 91. Crevits, coad-
juleiir de M. Ie curé de St-Jacques a Ypres; coad-
juteur de 91. le curé de St-Jacques a Vpres, 91.
Van Lerberghe, étmliaiil il rinslitut Jusle-Lipse
b Louvain.
La Caisse des Propriétaires émel des obligations
aux conditions suivantes
Obligations a 5 ans, inlérêt 4 1|2
id. tö a i) 4 3|4 0|o
id. a primes i> 4 J|3 9|s
quivalant b 5 avec la prime de rembourseinrnt.
Pour oblenir les litres on avoir des renseipne-
menls s'admser a 91. VONCK-CLE91EMT, 'seul
agent de la Soeiélé a Ypres.
Les obligations de la Caisse des Propriétaires
ont un double gage les hvpollièques qei garan-
lissent les prêts et le capital de la Socjété.
CATnOLIQCES.
SCBUT1NS DE BALLOTAGE.
Messieurs,
II en coüterait a notre affection de quitter cette
fosse si prématurément ouverte, saus dire un
dernier adieu a l'ami que nous pleurons.
Lucien Sansen mérita nos sympathies a plus
d'un titre L'aménité de son caractère, la bonté
de sou coeur, sa gaité et sa franchise en avaient
fait un ami sincére et dévoué. Aussi, puis-je dire,
sans crainte d'être contredit, que sur les bancs
de l'Université comme sur ceux du Collége, il n'a
jamais rencontré un condisciple qui ne lui fut
cordialement attaché.
Nous avions concu de notre ami le meilleur
espoir; nous avions la ferme conviction qu'un
jour il lerait lo bonbeur de ses parents, de ses
fréres et sceurs, et de ses amis. Hélas la mort
nous le ra vit a trente ans, au moment oü notre
espoir allait se réaliser. Nous le pleurons, mais
nous ne le plaignons pas, pas plus qu'il ne s'est
plaint lui-mêmenous plaignons ses parents dé-
solés qui l'aimaient tant et qui eussent tant voulu
le co'nserver a leur tendre affection.
Cependant consolons-nous, et soumettons-nous
aux dócrets impénétrables de la sagesse divine.
Au milieu des ardeurs de la jeunesse, au milieu
des entrainements d'un monde pervers, Lucien
a gardé sa Foi. Je me rappelle que souvent a
l'Université il nous dit ces paroles - On peut
s'oublier un moment, céder au monde, se faire
des illusions, succomber a ses faiblesses; mais
tant que la foi reste, tant que les principes sont
debout, on ne dévie pas, on revient a son point
de départ, et l'on marche vers son but.
Cette foi, MM., fut l'espoir de sa vie et sa
consolation a l'heure de la mort; elle est aussi
son bonheur au moment oü nous le pleurons.
Quelle soit done notre consolation
Adieu, Lucien repose en paix ;i l'ombre de ia
croix qui couronne ce champ de reposrepose
en paix dans cette terre consacrée au recueille-
ment et a la prière Repose en paix non loin de
ce sanctuaire de science et de vertu oü tu appris
a connaitre Dieu, a aimer et a défendre l'Eglise.
Tu laisses des amis sur terre; ils se souviendront
de toi: Quand nous passerons a cótó de ton tom-
beau, nous t'adresserons, en échange du regard
amical, de la poignée de main que tu nous don-
nais si volontiers, un souvenir et une prière
d'ami.
Adieu, Lucien, nous nous reverrons. Aurevoir.
AVIS. A l'occasion de Tétablissement des
tarit's directs qui seront mis en vigueur le 1 No-
vembre próchain, pour l'expédition par cbemin
de fer des eolis de 5 kilogrammes et moins a
destination de l'AUemagne, de l'Autriche-Hongrie
du Danemark, de la France, de la Suisse et de
l'Inde Britannique ainsi que de ses pays pour la
Belgique, l'administration des postes croit devoir
rappeler au public, que les payements se ratta-
chant k l'envoi de ces colis peuvent être effectués
au moyen de mandats-poste.
11 n'est fait exception qu'en ce quiconcerne
l'Autriche-Hongrie et le Danemark, pays avec
lesquels le service des mandats-poste interna-
tionaux n'est pas encore organisé.
Le tarif des mandats-poste délivrés pour les
autres pays est régie comme il suit
Taxes a payer en Belgique maximum des handats
ijusqu' a 75 marcs fr. 0,50)
Allemagne jde 75 a 150 marcs T ,00/ 300 marcs
(de -110 ii 300 marcs -1,50)
France et Algérie 20 c. par 10 francs 200 francs
Suisse 25 c. par 25 francs 500 francs
(jusqu'Êt 75 marcs fr. 1,50)
lnüe Brilanniljue jde 75 a 150 marcs 3,OOj 200 marcs
'de 150 a 200 marcs 4,50)
s r TL-vasxissrynsYvn.4TKW1IC»
ET
rrrxrecart- 'ewra giawrvBiaMfiroiBiiwcgiT.il
VAN