HUIZEN, La Gazette géséraxe de l'Allehagke du Nord, qui est lom d êlre one feuille cléricale, n liésite pas un moment a ranger i'ailentat conti"; le Hoi d'Espagne, parmi les crimes inspires par te socialisme international, et elie rappeHe ii ce propos les souvenirs douloureux du tl Mai et du 2 Juin, Llle y puisse a hou droit la preuve de la nécessilé urgente de comhaitre ees doctrines fu- nesles, et mème de ne pas s'anêier aux premiers essais de la legislature poor extirper celle lèpre sociale. Celle lèpre toutefois oe s'extirpera point par des luis; il v fa ut autre chose. MAISON DE CAiPAGNE, SCHOON RENTENSERSHUIS, T'YFRE. HOFSTEDEKENS, Convenons que noire argent est bien placé. Le recieur de l'Université bruxelloise M. (geoleia inscrit sur Ie frontispice de cel lablissement lei on ne Dome pas de dogmes. Le Courrier de Bruxelles propose d'y jouter l'une ou l'autre des inscriptions sui- vanles lei on ne passé pas ses examens, ou bien lei on récolle 08 p. c. de buses, ou bien lei on nemporle gue 42 p. n. de diptómes. On lit dans la correspondance bruxelloise de la Pairie Aprés l'élection de Bruges, Pélection mai- tresse est celle de Schaerbeek, qui a amené la chute du parti Bergé et Ie triomphe de M. Ie bourgmeslre Kennis. Jamais lulte n'a été aussi vive ni aussi acharnée. Une vraie furta qui durait depuis quinze jours Voila enfin l'énerguméne bruxellois mis a la raison et magistralement par les braves gens de Schaerbeek. Nolez que ce faubourg qui. il y a vingl ans, comptait a peine 4 a 5000 habi- (anls. en possède acluellement 35,000 au moins. C'est par cette agglomération impor tante que mons Bergé a été énergiquement repoussé ainsi que les 13 ou 14 comperes qu'il trainail aprés lui. Aulant vaut dire que c'est Pincarnation du maconnisme bruxellois qui est vaincue en la personne de Pévincé de Schaerbeek. On lit dans 1'Ami de COrdre Nous disions hier Aprés Ie pénitencier de St-Hubert, ce sera Ie tour des aulres. C'est déja fait. II nereslail plus, en Belgique. qu'cneseule maison pénilentiaire tenue par les fréres, celle de Namur, oü les jeunes définquants des villes sonl enfermés de 14 a 21 ans. Eh bien, les fréres de Namur, comme ceux de St-Hubert, sonl chassés. lis ont recti l'ordre de déguerpir Ie 15 de ce mois. Or ca, videz les lieux, el vite. On les expulse sans les prévenir, sans leur dire pourquoi, sans indemnité, sans leur laisser Ie temps de chercher ou se réfugier. Voire presence nous est odieuse. Hors d'ici, et en toule hate. Voila ce qui se passe, non pas a Paris sous lie règne de la Commune, mais en Belgique sous Ie régne de Léopold II. Cette nouvelle mesure contre les Fréres de Ja maison pénilentiaire de Namur est la preuve évidente que M. Bara chasse les reli- gieux paree qu'ils sont religieux. C'est leur seul crime. PILLARDS ET VOLEÜRS. Sous ce litre, la Gazelle de Louvain nous donne quelques détails sur les violences exercées par les libéraux, -Mardi soir, au cercle catholique de cette ville. BULLETIN POLITIQUE. NÉCBOLOGIE. CURONIQUE JUDICIAIBE. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. AVIS. Caisse des Propriétaires. Agenl a Ypres M. A. Vonck. Clément^ Banquier, rue de l'Etoile, N° 4. Clirnuiqtic locale. ERRATA. Dans notre numero du 31 Octobre, se sont glissées plusieurs fautes d'itnpression. N'ous relevons les principales: «En 1878. sur 1016 volants, les candi- dats catholiques ont oblenu en moyenne iisez 351 suffrages, au lieu de 315 suffra- b ges. La liste calholique, le Chevalier Ruzelle en lête, l'emporle hsez de 140 a 181 suf- frages, au lieu de 110 a 120. Vers la fin de nos observations sur !e ré sultal des Elections d'Ypres, Iisez: Nous craignons que nos coneitoyens n'éprouvent que trop, avant un nouveau renouvelle- ment de l'Admistration communale, eom- bien nos observations sont justes, combien nos doléances étaient opportunes et dignes d'élres générales ÉLECTIONS COM.MUNALES. LangemarcLGrand triomphe des ca tholiques. Le libéralisme est baltu a platte couture. Inscrits, 514 Volants, 448 Delanghe Charles, 374 Elleboudt Henri, 298 Lauwers Jean, 292 Liebaert Benoit, 317 Vanden Broueke Pierre, 290 Van Heule Fidéle, 259 Libéraux. Bonsson Henri, 75 Courtehs, 65 Parrel Frédéric, 75 Van Eecke Pierre, 60 Ils ont travaillé pendant des mois a se confeclionner cette base!... Et dire que l'imporlante commune de Langemarck, il y a quelques années, gémissail encore sous la domination libérale! Nos félicitations a nos amis de Lange marek. Warnêlon. Les candidal* catholiques l'emporteni. MM. Lepoutre, Louis et Rreyne, Francois sont éi us. Zillebeke. Deux catholiques el un libé- ral passent au ballotage. On nous écrit de YVervieq: M. le Rédacteur, Vous connaissez le résultat des éleclions de Wervicq et le malheureux sort de nos deux candidals libéraux. Je vous demande quelques lignes pour faire connaitre a vos lecteurs l'bistoire de ces candidatures et la signification du tuyau que nous avons atta ché a la veste de ces messieurs. M. le nolaire Van Eecke est arrivé a Wer vicq, il y a une dtzaine d'années. II succé- dait.... non pas a sou père, qui est reslé nolaire a Neuve-Eglise, mais a M. Forest, ancien bourgmeslre éluniné. On disait en ce temps-la que M. Carton, dans sa royale mu nificence, nous faisail ee cadeau. II envoyait, dans ce Iron obscur et froid qu'on appelle Wervicq, une lumière, un astre, un soleil! M. Van Eecke devait paraiire a Chorizo», chasser les tenébres de fob>cnrantisme et... liberaliser Wervicq. Rien de plus. II fallait pour oela deux choses: de 1'argeiit el du talent. Le jeune notaire, toujours sous la protec tion de M. Carton, qui naiurelleineiit s'mtè- ressail a ce succés, mnria la veuvedeM. Forest et ainsi irouva l'argent. li ne trouva point le talent, mais pour le rempiacer i pril la suflisance. Ce soul deux choses qui se resseinblent fort. II ne faut done pas s'élonner que, malgré des échecs nombreux, it ose, a Ypres, devant les Seigneurs du clan liberal, se vanter de conduire lout Wervicq.' II ne ment pas; il dit ce qu'il pense et croii; senle- ment il se trompe quelque pen. Noes venons de lui en donner la preuve. II s'est done dit en ces denners temps: Le ministère est liberal; M. Carton, noire ami,est cominissai- re interimaire; je suis notaire et marié a Madame; je veux être bourgmeslre! Voila! Ledoeteur Descaiiijis, tin ami du samedi, a bien voulu être le second de Me Van Eecke. II a de grandes qualités: il est jeune ei inex- périmeitlé, il a vu l'Université de Gand, est aboimé a la Flandre libérale et sail protester de son respect el de son amour pour la Reli gion el de sa sollicilude future pour l'école des Fréres. Puis, i! revea de grandes choses. Wervicq devenait done liberal. Cela satis- faisait l'ambilion del'unet l'orgueil de l'au tre, Mais cela ne satisfaisait malheureuse ment pas les Wervicquois, Aussi le jour des elections onl-ils écrit a ces messieurs, notaire et docieur. le billet suivant et l'onl mis dans l'urne: «Nolaire el Docieur, vous croyez élre tout a Wervicq; nous avons l'honneur de vous dire que vous n'êtes rien. Vous, soi- guejs vptrp bureau, el vous, dorez vos pilu les. Wervicq espére que ces messieurs n'ou- blieront pas la lecon. Monsieur l'avocat Colaerl nous prie tl'm- sérer Ie discours funèbre qu'il a prononcé sur la lom'ne de sou ami. M. I ingénieur San- sen. décédé a Poperinghe le 17 du rfiois d'Octobre dernier. f ;Le Toekomstqui avail trouvé convena ble d'insulter a la mémoire du défunt el a la douleur de sa familie, a été sommé de re- jiroduire ce discours. Postes. Etudes dc ®giros cAPiifal.K a Wat»» liAMBI.% a A pres. A0JÜDIGATIÜM DEFINITIVE, LE VENDREDI 8 NOVEMBRE '1878, a 2 heures de relevce a I'estaminet- brasserie occupé par le sieur Van Eecke, a Watou. YENTE PÜÏ3LIQÜE d'une belle AV£C JA8DLM LÉSÜifflER, «S%»rigiae patri aawniale, située sur la Place de WATOU. avec 88 ares 12 centiares de terre, sous fonds bati, jardin anglais, grand étang poissonneux. légumier, section A, numéros 330 a 334 inclusivement et numéro 410/2, le tout plus am- plement décrit aux affiches pareel- laires. Mise d-prix, en masse fr. 12,500 Entree en jouissance immédiate. l'our tous renseignements s'adres- ser aux dits Notaires CAPELLE et LAM BIN. Qu'on se le dise. EENEXTRA in <i' Wperstraet, TE&EM DE GR00TE tH A R K T TE POPERINGHE, laetst bewoond door wylen Mad, de weduwe Van lienynghe, Maer verhoogd lot 15,550 francs. WjieasSmerlyli te fvrkoopc» zonder verder uilslel, VRYDAG, 8 NOVEMBER 1878, om 4 uren namiddag, ter cstaminct den Gouden Arend, op de Grootc Markt, te Poperinghe, ingevolge de voorwaerden berustende ten kantoo- re van (Jen Notaris LAVA, te Pope ringhe. BY STERFGEVAL. Oi»eiili«re Vcrknaipiiis INSTEL met premieDONDERDAG 14 NOVEMBER 1878, ten 2 1/2 uren, in 't Brouwershuis, t'Ypre, van Doorgangstraet. 1" koop. Een HUIS met Peerden-, Koeien- en Zwynenstallcngrooten Uaclput, verdere gerieflykheden en medegaende Erve, geteekend n° 7. Verpacht acn sieur Charles Segers, ten pryze van 264 fr. 's jaers. 2" koop. Een HUIS en Erve getee kend n° 5. Bewoond door Moerman, aen 81/2 francs te maende. Neèrstraet. 3" koop. Een onlangs herbouwd HUIS met Erve, n° 5. Gebruikt door Cherchié, aen 17 ft', te maende. Langs den steenweg leidende van de stad naer den Kalfvacrd. Dry nieuwgebouwde HUIZEN, zeer kloek en wel geinaekt, met mede gaende Erve, geteekend nos 33, 31 en 30, bewoond door llenri Ameloot, aen 12 francs, Adolf Tourlouse en zusters, aen 13 francs en llenri Hoste, ook acn 13 francs, al te maende. Verdeeld in 3 koopen, De Notaris LAMBIH is gelast met dc veiling. WEIDE, ZAAILAND IS N II II 1 15 X TE VERKOOPEN BINNEN YPRE, in èéne Zitting. BE VEREN, by Rousbrugge. Ten Koop. Een schoon en goede WEIDE, groot 97 aren 90 centiaren, te Beveren, bij het Dorp van Rous brugge, langs de Sl Thomas of Clyttc- straat. Gebruikt, zonder pacht, door de weduwe van sieur Charles Desmedt, aan 140 francs bij jare boven de belastingen. ROUSBRUGGE-IIARINGHE. 2" Koop. Eenc partie ZAAILAND, groot 63 aren 90 centiaren, te Ha- ringhe, oost van het dorp van Rous brugge, langs de hooidreve. Gebruikt door-sieur Marinus Lief- ooglie, tot 1" October 1882, aan 100 francs bij jare, boven de belastingen. POPERINGHE. 3" Koop. Een HOFSTEDEKEN, groot 2 hectaren 5 aren 79 centiaren, te Poperinghe, in den llarnhoek, weinig oost van de Sl Sixstraat. Gebruikt door sieur Ozeel-Buseyne, tot 1" October 1882, aan 225 francs bij jare, boven de belastingen. 4" Koop. Een HOFSTEDEKEN, groot 2 hectaren 87 aren 56 centiaren, te Poperinghe, in den Helhoek, weinig noord van den steenweg naar den Abeele, langs de Casseldreve. Gebruikt door sieur Pieter Ler- mytte, tot 1" October 1882, aan 275 francs bij jare, boven de belastingen. STAD YPRE. 5" Koop. Een HUIS, ten dienste van Winkel, aan de zuidzijde der Groote Markt, n° 31. Bewoond door sieur Alphonse De- hem-Weeksteen, met recht tot 1" Fc- bruarij 1885, aan 400 francs bij jare, boven de belastingen. 6" Koop, Een HUIS aan de noord zijde der Lentemarkt, n° 53. Bewoond door de dochter Mortier zonder pacht, aan 18 francs te maan de, vrij van grondlasten. ZITTING. Deze verkooping zal geschieden in èéne Zitting, vastgesteld op MAANDAG 25 NOVEMBER 1878, om 1 uur na middag, ter estaminet de Getemde Leeuiven, op dc Botermarkt, binnen Ypre, ingevolge de voorwaarden be rustende ten kantoore van den No taris VANQERIWEERSCH, te Ypre resi- deerende. pas-uit a chrval dans une rue de .Madrid, un coup de pistolet fut tiré sur lui. La batte, heureuse- inent mal dingée, s'est peidue sans alleindre Alphouse XII tl sans lonelier personne dans la (oule. L'auleur de l'ailenlal est uil nommé Oiiva Mun- casi, agé de 28 ans li est tonneiier. oeiginaire de la province de Tarragonc'; it a avoué la piémédl- tation de sou crune el élre lulernalionalisle. 1. a dü êlre arraché des mams des femmes du people qui voolaient le toer. Le parti radical, qoi a inspire et qui dirige Ia persecution contre les ealholiqoes, a subi dunan- che une grave défaite en Suisse il est baltu même a Gtnève en la personne de ses (hefs. spécialement du plus violent d'entre eox, Carteret. Les catholiqurs ont gagné 10 siéges, et les con- servateurs protestants 15 a 20. Le radicalisme subil de grandes perles dans les cantons de Vaud, Zurich, Berne, Si-Gall el Valais. Dans le eanton de Fribourg. la majorilé calho- lique a été éerasante: environ 15,000 voix conser vatrices eonlre 1,700 radicales. A Genève, la lisle opposée a 11. Carteret a passé avic une majorilé ne pres de 3,000 voix. Pour apprécirr le résultal il fruit savoir que le conseil national suisse, qui est la Chambre des Iteprésenlanls de la Coulédération, se compose d'euviron 135 deputes. Les conservalenrs protes tants et calholiqties ayanl gagné environ 25 voix, c'est un déplacemenl de 50 voix dans les votes. Or, les radiraux avaient une majorilé Irès-faible dans la précédenle législalure ils ne fortneront plus glière, désormais, que le tiers du conseil. Assuréinent on aurait lort d'attendee de la majorilé sortie de l'éieelion du 27 la reparation de tonics les injustices dont se plaignenl les catho liqurs. Les protestants, même les plus conservalenrs, sonl heureux d'hériter des fails accomplis au pre judice de l'Eglise par les radicaux. Cequ'on peut espérer, c'est une amélioration sur quelques poin s de la situation des calholiqties: les radicaux dans les cantons seront moins audacietix quand ils n'auront plus une majorilé au sein du conseil national pour les encourager et les exciter On peut espérer aussi que la loi fédérale sur ('instruc tion primaire, I une desceuvres les plus impor- tanles de la prochaine legislature, liendta compte desvcetixde tons les conservalenrs, catholiques et protestants, qui désirent maintenir Paction et ('influence du clergé dans les écoles. La presse calholique doit particiilièremenl féli- citer les conservateurs du lias Valais, qui ont enfin réussi a se débarraser de deux dépulés radicaux. et les catholiques du canton de Saint-Gall qui, par leur énergie, leur persévérance et leur union, réussirent enfin a ronquérir une part inespérée dans la députation aux conseilsdelaconfédération. La violence est la manière gueuse, dit-elle, de célébrer une victoire. C'est honteux, dégra- dant, mais c'est ainsi. Prenez un gueux, grattez i'écorce et vous n'y trouverez que haine et pas- ision. Mardi soir les catholiques étaient paisiblement réunis a leur Cercle. L'autorité communale, qui connait les coutumes de la voyoucratie libérale, n'avait guère pensé a protéger le local. Vers six Iheures, une bande nombreuse d'individus, armés de gros batons ce qui démontre la prémédita- tion, ont franchi sans bruit la porte du Cercle passant dans la cour, ils ont démoli un petit ntur, et se sont armés de quartiers de muraille. Tout a coup un bruit de vitres cassées retentit. Les envaliisseurs entraient dans le corridor intérieur et brisaient a coups de gourdins la porte donnant dans la grande salie du café. Nos amis ne devant compter que sur eux-mê- mes avant l'arrivée de la police, se sont dél'endus vigoureusement avec tout ce qui leur tombait sous la main; inutile de dire l'indignation géné rale. Malheureusement un jeune homme, en légiti- me défense, a été assez iortement blessé a la :tête d'un coup de gourdin; d'autres personnes «ont eu do légères blessures. Du cöté des assail- Uants, il parait que plus d'un porte sur lui les Tnarques de la resistance de nos amis. Grace a c,xtte resistance, les gueux n'ont pu réussir a ford-er l'entrée du café et ils ont dü finir par détaldr, non saus avoir voi.é des paraphiies et des clia'peaux déposés dans le vestibule. La nolice est ensuite arrlvéo voir ce qui s'était passé. Merd-redi, M. le Procureur db Roi a ou- vert une instruction sur les faits ignobles que Je parti gueux viéut d'ajouter a son actif. Lestémoins sorft désignés a la police judieiaire qui, nous en sommeS convaineus, saura faire son devoir. Nous nous bornons a ceS détails, laissant a la justice le soin de rechercher toute la vérité et ne voulant pas intervenir dans ses investigations. L'attenlicn générale vient d'êire ramenée vjo- iemmcnt, et a I'improviste, snr I'Kspagne. l.c roi a faitli être victime il 'tin aiienlai de lous points seinblahlea cebn de lloedel. Alphonse Xll faisait Vendredi sa renliée a 91a- ilrid, arrival» de Sai'ragosse, aprcs mi voyage fertile vu ovalions officielltw h popiiiaires. Vers •cinq heures de l'après-inuii, au qjoment ou le roi Une perte qui causer,des regrets universels aux eceurs catholiques vient d'éprouver Ie Collége de Nolre-Dame d'Anvers. Le li. 1'. Schoofs, le vaillant prédicaleur, un des plus éminents tliéo- logiens de notre temps, a succumbé au collége de Louvain, a la suite d une eougeslion pulmonaire. II était agé de 76 ans. Depuis 45 ans, il élait entré dans la compagnie de Jésiis. L'Eglise perd en lui un des plus dévoués de ses defense» rs. 31. Garnier-Pagès. homme politique fran cais membre du gouvernement provisoire de 1848 membre du gouvernement de défense nationale proclainé a Paris en 1870 est mort a lage de 75 ans. Ce fut 91. Garnier-Pagès qui, en 1848. proposa le fameux .impöl des quaranle-ciuq centimes. La Cour d'appel de Gaud vient de confirmer le jugement du tribunal de Courtrai qui avail aequitté M. Ghesquière, échevin de Ulenin. Mgr l'évêque de Bruges a nommé Aumönier de la prison el directeur des Paulines a Courtrai. 11. Vandeweghe, vicaire a Meulebtkr; vicaire a Meulebeke, 91. Meerssnnan, vicaire a Oostcanip vicaire ii Oostcamp, 91. Crevits, coad- juleiir de M. Ie curé de St-Jacques a Ypres; coad- juteur de 91. le curé de St-Jacques a Vpres, 91. Van Lerberghe, étmliaiil il rinslitut Jusle-Lipse b Louvain. La Caisse des Propriétaires émel des obligations aux conditions suivantes Obligations a 5 ans, inlérêt 4 1|2 id. tö a i) 4 3|4 0|o id. a primes i> 4 J|3 9|s quivalant b 5 avec la prime de rembourseinrnt. Pour oblenir les litres on avoir des renseipne- menls s'admser a 91. VONCK-CLE91EMT, 'seul agent de la Soeiélé a Ypres. Les obligations de la Caisse des Propriétaires ont un double gage les hvpollièques qei garan- lissent les prêts et le capital de la Socjété. CATnOLIQCES. SCBUT1NS DE BALLOTAGE. Messieurs, II en coüterait a notre affection de quitter cette fosse si prématurément ouverte, saus dire un dernier adieu a l'ami que nous pleurons. Lucien Sansen mérita nos sympathies a plus d'un titre L'aménité de son caractère, la bonté de sou coeur, sa gaité et sa franchise en avaient fait un ami sincére et dévoué. Aussi, puis-je dire, sans crainte d'être contredit, que sur les bancs de l'Université comme sur ceux du Collége, il n'a jamais rencontré un condisciple qui ne lui fut cordialement attaché. Nous avions concu de notre ami le meilleur espoir; nous avions la ferme conviction qu'un jour il lerait lo bonbeur de ses parents, de ses fréres et sceurs, et de ses amis. Hélas la mort nous le ra vit a trente ans, au moment oü notre espoir allait se réaliser. Nous le pleurons, mais nous ne le plaignons pas, pas plus qu'il ne s'est plaint lui-mêmenous plaignons ses parents dé- solés qui l'aimaient tant et qui eussent tant voulu le co'nserver a leur tendre affection. Cependant consolons-nous, et soumettons-nous aux dócrets impénétrables de la sagesse divine. Au milieu des ardeurs de la jeunesse, au milieu des entrainements d'un monde pervers, Lucien a gardé sa Foi. Je me rappelle que souvent a l'Université il nous dit ces paroles - On peut s'oublier un moment, céder au monde, se faire des illusions, succomber a ses faiblesses; mais tant que la foi reste, tant que les principes sont debout, on ne dévie pas, on revient a son point de départ, et l'on marche vers son but. Cette foi, MM., fut l'espoir de sa vie et sa consolation a l'heure de la mort; elle est aussi son bonheur au moment oü nous le pleurons. Quelle soit done notre consolation Adieu, Lucien repose en paix ;i l'ombre de ia croix qui couronne ce champ de reposrepose en paix dans cette terre consacrée au recueille- ment et a la prière Repose en paix non loin de ce sanctuaire de science et de vertu oü tu appris a connaitre Dieu, a aimer et a défendre l'Eglise. Tu laisses des amis sur terre; ils se souviendront de toi: Quand nous passerons a cótó de ton tom- beau, nous t'adresserons, en échange du regard amical, de la poignée de main que tu nous don- nais si volontiers, un souvenir et une prière d'ami. Adieu, Lucien, nous nous reverrons. Aurevoir. AVIS. A l'occasion de Tétablissement des tarit's directs qui seront mis en vigueur le 1 No- vembre próchain, pour l'expédition par cbemin de fer des eolis de 5 kilogrammes et moins a destination de l'AUemagne, de l'Autriche-Hongrie du Danemark, de la France, de la Suisse et de l'Inde Britannique ainsi que de ses pays pour la Belgique, l'administration des postes croit devoir rappeler au public, que les payements se ratta- chant k l'envoi de ces colis peuvent être effectués au moyen de mandats-poste. 11 n'est fait exception qu'en ce quiconcerne l'Autriche-Hongrie et le Danemark, pays avec lesquels le service des mandats-poste interna- tionaux n'est pas encore organisé. Le tarif des mandats-poste délivrés pour les autres pays est régie comme il suit Taxes a payer en Belgique maximum des handats ijusqu' a 75 marcs fr. 0,50) Allemagne jde 75 a 150 marcs T ,00/ 300 marcs (de -110 ii 300 marcs -1,50) France et Algérie 20 c. par 10 francs 200 francs Suisse 25 c. par 25 francs 500 francs (jusqu'Êt 75 marcs fr. 1,50) lnüe Brilanniljue jde 75 a 150 marcs 3,OOj 200 marcs 'de 150 a 200 marcs 4,50) s r TL-vasxissrynsYvn.4TKW1IC» ET rrrxrecart- 'ewra giawrvBiaMfiroiBiiwcgiT.il VAN

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 3