part d'inlervenlion proportionnée a I'im- porlance de la Religion. Voila ce que disaient les libéraux tin an et demi avant la mise en vigueur de la loi a laquelle Ie libéralisme actuel, qui n'a rien de libéral, qui n'esl que la libre-pensée, fait une guerre a outrance. Mais nous en sommes certains, ni le mi nistère, ni la majorité qui le pousse a abolir la loi dont les heureux résullats sonl incon- (estables, n'ont pas sonde ni penséa sonder les consequences de cette mesure anti-sociale et anli-nalionale. Quelques-uns de leurs or- ganes les onl cependant averlis: Nous en- irons dans une lulte, a écrit I'Indépenilan- ce, dont nous voyons les commencements, mais dont nous ne pouvons voir ni les dé- veloppements ni la fin. 11 faudra subir de lerribles assauts. Et \'Echo du Parle ment disait: II ne sert a rien de se dissi- inuler les difücultés de la liche qui incom- be a I'opiuion libérale. Elle n'en aura peul- èlre jamais de plusardue. On n'a pu I'en- treprendre ni en 1847, ni en 1857, ni en 1804. L'opinion libérale étail pourtant bien forte a ces époques. Et nous ajoulons, nous: Si vous I'enlre- prenez en 1878 ou en 1879, vous échouerez misérabiement, après avoir lancé rle pays dans une commotion qui ébranlera ses bases mèmes. La conservation de la Religion en mes dils Pays-Bas, éerivait Marie-Thérèse a celui qu'elle chargeait de gouverner la Bel- giqueenson notn, doit étre la première el la dernière de vos affaires. De ce même précepte le clergé tout entierdu sommel a la base, est profondément pénétré, et jamais, mais au grand jamais, vous ne le ferez dévier ni de son devoir ni de sa mis sion. Ce que des géants comme Napoléon lr n'ont pu faire, vous ne Ie ferez pas, nains gueux, qui avez escalade le pouvoir en vous aidant des échelles de la tricherie. En effet, nous supposons l'enseignement primaire livré a la libre pensée, les écoles dominéés par le laïcisme gueux; eh bien, le clergé chassé de la, trouvera Irés-aisémenl, dans toules les localitésdu pays, des locaux oil il usera et de son droit et de la liberlé. Dans presque tous les villages (et il y en a prés de 2500 sur environ 2600), l'inslilu- teur suivra le clergé, car s'opposer a lui serail dépeupler son école et se vouer a la misère. II en sera de même dai s les deux tiers des villes, el malgré le ministère, mal- gré ses subsides, malgré la corruption qu'il pourra tenter, ses écoles seronl désertes non-seulemenl elles seronl désertes mais elles manqueront d'instituteurs. Certes, de grands sacrifices pécuniaires seronl indispensables pour soutenir la guerre contre le gouvernementmais on a trouvé a Lille plus de 6 millions pour fonder 1'uni- versité catbolique une seule personne (et ce n'esl pas la première) vient de douner cent mille francs aux mèmes fins eh bien, les calholiques beiges ne seronl pas moins géDéreux que leurs fréres de France, et notre modeste Denier des Ecoles devienara un gros budget. Voila nn cölédela perspective qui s'ouvre devant Ie ministère des sept fraucs-macons. Nous ne parlons pas aujourd'hui de la demo ralisation qu'une guerre si acharnée va cau ser au pays, ni de la recrudescence qu'elle donnera aux passions politiques: nous pré- sentons seulement, au point de vue matériel, une esquisse très-incompléte de la situation que Ie ministère prépare a la Belgique. Dieu merci, la plupart de nos villages connaissent peu ou point les luttes qui sévissent dans les villes lors des crisesèleclorales; mais la gtieu- serie lient a les implanter, non pas d'une manière passagére, mais permanente, car 1'inslruction est une affaire de tous les jours. Le Roi Guillaume voulait forcer les calho liques beiges a aller étudier a son collége philosophique de Louvain il proscrivait tous ceux qui s'expatriaient pour faire leurs études a l'étranger; il les déclarail incapables a occuper dans le pays n'importe quelle fonction, civile, militaire, judiciaire ou ecclé- siaslique. Et le Roi Guillaume, un autre gaillard que M. Frére a piteusemenl échoué. Nos petits hommes échoueront, car nous, calholiques, nous disons de la Belgique avec les archiducs Albert et Isabelle ces Estats ne vauldroient rien sans la Religion. QU'ON LE DISE A NOS CHERS PAUVRES. Dans un discours en faveur des pauvres catholiques d'Irlande, Mgr Dupanloup rap- portail les deux traits suivanls: Voici, Messieurs, d'une Irlandaise dont je dirai Ie nom, Brigitte Prunty, une pa- role sublime que je livre a ('admiration de tous les hommes fibres de tous les pays; son mari, intimidé, allail sacrifiera l'avenir de ses enfanls, ses droits el ses de- voirs: Non lui dit sa femme sou- viens toi de ton ame el de ta liberlé, Re- member your soul and liberty! «Je n'ai pu lire sansune profonde émo- lion de mon ame une autre parole échap- pée a la foi sincére d'un pauvre Irlandais: Ou medemanda dil-il dans une déposi- lion juridique si je voulais envoyer mes enfants a cette école. Je répondis non. Qnelque temps après, je recus sommation de quitter ma ferme. Alors j'envoyai mes enfants a l'école, mais je les en retirai bien tót. Je ne pouvats plus manger un morceau qui me profildt. Je sentais que j'avais agi contre ma conscience et contre Dieu. Quelle oppression révéle cette parole dans l'ame d'un pauvre père poussé par la faim a une faiblesse qu'il ne peut se par- douner!... il lui fallait mourir de faim ou de remords; il choisit la faim pour lui el ses enfants. Du moins, si les corps meu- rent, les ames vivront! MORALITÉ GUEUSE. Quand les gueux se voilent la face, en pariant d'immoraliié et des droits de la mo rale, ce n'esl que farce el plaisanterie. Eux, les chevaliers de la moralilé? Allons, done! Lecteurs, allez a Bruxelles. El regardez! Ou plutöt détournez les yeux du fumier infect, qu'avec la tolerance de la police, les gueux talent aux vitrines d'une foute de... négociants en corruption. Ce ne sonl partout qu'images et tableaux obscènes. Et dans ces infamies, le róle im moral est atlribué aux religieux. II suffil qu'un adolescent laisse son regard s'arréler une fois sur ces choses sans nom pour que sa v^rlu soit souillée el son ima gination a jamais perdue. Que disons-nous? A la gare, on charge des enfanls, des pe- titesfilles, d'offrir en vente aux passanis, des écrits qui n'ont pour but que de corrompre les mceurs. Des ouvrages dont le litre seul est un attentat a la morale publique! Et par les 'mains de ces enfanls, transfer més en commis-voyageurs de la dèbauche et de la revolution, on dislribue les prospectus de livres qui onl eu Chonneur d'etre pros- crits par le gouvernement allemanddes livres, qui juslifient el élèvent aux nues I'immcrtelle Commune de 1871: I'assas- sinat et Ie pétrole! Et pour couronner tout, voyez a ces éta lages, ou se coudoienl toules les pourritures, voyez la nation elle-mème outragée dans ses institutions, dans sa dynastie, dans son hon- neur! A cóté du Saint-Pontife de Rome, livré en risée a la canaille, voici le Comte de Flandre, le fits de notre premier Roi, le frére de notre souverain, peut-êlre un jour l'hérilier du tróue. Notre plume se refuse a décrire ce que de viant le Comte de Flandre sous le pinceau ignoble de la libre-pensée. Et lout cela a Bruxelles? Ou la gueuserie régne, absolue el puis- sanle! Oil M. Anspach est bourgmestre, M. Ans- pach si fier d'ètre bien en cour! A Bruxelles, que l'on proclame une des premières capilales du monde! El qui n'a plus rien a envier a Sodome! Est-ce la ce qu'on appelle la liberlé? Non, mille fois non! c'est le paganisme au jour de ses plus honteuses décadences. C'est le retour de la barbaric prédite par Leopold le Sage. ASSEMBLÉE GÉNERALE DES CATHOLIQUES DU NORD ET DU l'AS DE CALAIS. Dans nos deux derniers numéros nous avons fait connailre le bul el les travaux qu'oulen vue les comités organisaleurs. Nous croyons unie de reproduire ici f/to faire de ces interessanles assises. BULLETIN POLITIQUE. Décrète AVIS. Caisse des Propr iét aires. Agent a Ypres M. oiicSi-C/léitient^ Banquier, rue de l'Etoile, N° 4. police d'exiradition, ful ecroué la prjSot) des Petits Cannes de Bruxelles, ce fut, peri dant les premiers mois, un sujet dobserva" tions ratlleuses ou de coinmentaires irriiés de la part des bourgeois de Bruxelles, vo r, deux fois par jour, un chasseur, ridj. ciilemenl chamarre d'or, partir du sestaU- rant du café Riche porlanl dans de vastes corbeilles le dejeuner et Ie diner du prison- mer. Les journaux en glosaienl, avec des critiques plus ou moins acerbes. On voyaq dans cette ostentation de paniers chargés dg primeurs, de volailles (mes el de vins vieux dans cette exhibition de livrées d'un g0^| éclatant, mais mauvais, une msulte faite aux pauvres diables d'actionnaires de la Banque de Belgique, qui en élaient peul-èlre réduiis a se serrer le venire, tandis tjue leur larron se nourrissait si bien. Les plus indulgenis cherchaient a explj. quer la chose. C'est Constant, disaient-i|s, Ie propriétaire du café Riche, qui ouvre mi crédit a son si bon cliënt de naguères 0j L,jen C'est Lolo, par reconnaissance. Eh bien non, ce n'éiaient ni Constant, ni Lolo, c'éiaient ces mèmes pauvres diables d'actionnaires qui payaienl les feslins cellu- laires de leur filou. La Banquede Belgique, dés Ie retour deT'Kinl, avail voté un crédit de 40,000 fr. pour i'enlrelien de T'Kint et pour sa défense Dans les fastcs jodiciaires, a l on jamais rien vu de pareil Quand, sur une interpellation du minis tère public, M. Sabalier a révélé ce fait, dont il n'avait élé fait aucune mention, ni dans l'acte d'accusalion, ni dans les interrogator res, ca élé dans l'audiloire un murmure in- volonlaire mais général de prolestation. Comment on leur avait enlevé 23 mil lions de francs, on les a"ait compromis, ridiciilisés, et ils ont trouvé que ce n'était pas assez, qu'ils n'étaient ni assez dupés, ni assez bafoués. et ils ont voté en conseii qu'ils ajouteraient au déficit créé par T'Kint un nouveau déficit de 40,000 fr., pour que le voleur pul manger dans sa prison des petits pois au beurre et des fraises au kirsch CHRONIQUE JUDICIAIRE. Le correspondanl beige du Figaro écril a propos du procés T Kim C'est de plus en plus, a ne pas croire. Lorsque T Krnt, ramené d'Anglelerre par la Ai-faire Flaits. La cour d'appel de Bru xelles a rendu un arrèl qui, réformant Ie jugernent du tribunal de Charleroi, éléve la peine a deux années d'etnprisonnemenl au lieu d'un an, pour faire droit a l'appela minima du procureur général el au réquisi- toire de M. I'avocat général Van Schoor. L'appel du prévenu est mis a néanl et la cour le condamne, en outre, aux frais el dépens des deux instances. Cet arrêt a fait quelque sensation au palais. NÉCROLOGIE. Une erreur s'est glissée en noire article nérrologique annoncanl la mort de M. Xavier Vandenpeereboom-Sancy. On nous a fail dire que sa familie appartenait a lavillede Bruges, c'est a lavitle d'Ypres qu'il fallait lire. Le défunl était le troisiéme fils de M. Augusie Vandenpeereboom-Macquart, si ho- norablement connu a Ypres, cl qui habile depuis plusieurs années St-Omer. SAINTE CÉCILE. Nous apprenons avec plaisir que les Fan fares calholiques, a l'occasion de lafètede Sainte-Cécile, se feronl entendre, Dimanche 24 Novembre, a la Messe de 11 heures et demie, en l'église de Si-Martin. Cercle Musical. Dimenche, 24 courant, aura lieu, au local dn Cercle Musical, un souper offert par les Membres honoraires du Cercle aux Membres exéculants de la Symphome et de la Section chorale. Fanfares. Lundi. 25 Novembre, un souper sera éga- lement offert, dans leur local, aux Membres des Fanfares. CHRONIQUE RELIG1EUSE. BURGERSTAND VAN YPEREN, Mannelijk geslacht 5. Vrouwelijk id. 7. huwelijken. l'ois inopinément les conditions qu'on lui a don- nées par la disposition expórimentale, en accu sant dïnattendues, sa révélant en un mot sous la dlversité d'effets qui signale les appareils dont le principe d'action n'est pas nettement connu. L'avenir dégagera ces inconnues et donnera aux physiciens une possession plus compléte du microphone, considéré aujourd'hui comme capri cieuxmot boudeur qui déverse sur l'appareil le dépit de notre insuflisance provisoire. Les applications du téléphone, dans lequel les esprits légers ne voient qu'un amusement frivole ou un prétexte a incursions piquantes dans l'avenir, sout déja nombreuses. Le remplace ment des communications par letélégraphe dans les établissements privós ou publics, dans les hotels, les ministères, les usines, par le télé phone, est ou sera bientót un progrès réalisé, et il aura sur les tubes acoustiques eux-mêmes l'avantage d'une installation beaueoup moins dispendieuse. D'un autre cótéla tóléphonie prend déja place pour les communications a distance, a cóté ou plutöt au-dessous de la télé- graphie; l'art militaire pressent le parti qu'il en tirera pour les communications des troupes iso- lées les unes des autres, la transmission des ordres, l'échange de correspondances avec des ballons captifs surveillant les mouvements de l'ennemi; la marine elle-mème a, dans le télé phone, comme l'a montró M. Trève, un inoyen de maintenir en communication des navires qui naviguent de conserveet l'adaption d'un téléphone aux casques des scaphandriers leur permet de causer du fond de l'eau avec les gens de l'extérieur qui sont associés a leurs travaux; les galeries de mine sont déja, dans certaines localités, mises téléphoniquement en communi cation les unes avec les autres, et le bruit trans mis par un téléphone placé auprès d'une roue mise en mouvement par l'air introduit dans les galeries par la ventilation permet a l'ingénieur, du fond de son cabinet, de s'assurer en perma nence que la ventilation rnarche d'une manière réguliere. Et, a cóté de ces rósultats directement utiles, il faut placer aussi les applications pure- ment scientifiques du téléphone son emploi comme galvanoscope d'une extréme sensibilité, comme moyen de calculer la vitesse des projec tiles. Nous avons déja indiqué les tentatives, peu fructueuses il est vrai, mais non sans avenir, qui ont été faites pour appliquer le microphone a l'ampliflcation des sons normaux ou anormaux qui se passent dans l'organisme. Nous ne croyons pas qu'on soit fondó a se décourager par ces premiers essais. La parole transmiseamplifléeétait déja quelque chose; mais la phonographic, c'est-a- dire la parole se lixant, se matéralisant, s'éori- vant elle-mème, devait étre le complément de cette série de faits mémorab'es qui captivent au même degré, depuis quelques mois, l'attention du. public et celle des académies. M. Edison, iuventeur du phonographe, a fait ressortir, dés le début de sa découverte, les applications prin. cipales dont elle est susceptiblela parole s'éri- vant elle-même avec une vitesse que la stóno- graphie n'a jamais rèvée; des aveugles écrivant des lettres avec leur larynxdes illettrés correspondant avec la l'acilité de gens sachant écrire; des lettres parlées et des copies instan- tanées; le compositeur d'imprimerie écoutant et ne lisant plusla lecture d'un livre enregistré phonographiquement et se reproduisant pour un aveugle un malade une personne qui veut simultanément donner a ses yeux une autre occupationla conservation dans des écrits phonographiques du son de la voix, des into nations, une yéi^table> photographie de la parole, etc. Que de choses merveilleuses aceomplies ou pressenties, et quel grand siècle serait celui-ci, si le progrès moral y marchait du même grand pas que le progrès scientiütjue A O 1/9 hpilRP5! ,T Séance générale sous la prósidence de IS- S.S. les Evéques. Après la séance, Salut et Bénédiction du 1 .-&• Sacrement. —o Toutes les Séances des Commissions se dront au Gercle catholique, rae Marais, i Séances du soir, au Gercle Saint-August rue de Voltaire, 11 D). La Séance générale du Dimanche 1'Decenün» aura lieu chez les Kréresdes Lcoles chret dans la grande salie de 1 hotel Notr ue de la Monnaie, 39. C'est aussi dans ia Gnapeii de eet établissement que se donnera le saiui. Un bureau permanent sera établi, rue Marais, 18, a partir du Mercredi matin, pour dpnnerau. membres du Congres tous les renseignements qui leur seront nécessaires. On y déhvre cartes pour assister aux Seances, moyennant une cotisation de 5 fr. destinée a cofLVllf.ff o\cm- des frais du Congres et donnant droit a un exem plaire du compte-rendu. Le Cercle catholique met ses salons a la dispo sition des membres des Conntes, pour toute durée du Congres. o— Depuis le Jeudi matin j-usqu'au Dimanché a midi, le T.-S. Sacrement sera Af Chapelle du Cercle catholique, rue Marais, i», ou des adorateurs se reléveront dhmre en heure, pour appeler les bénédictionsdu Dieu de VEucharistie sur l'Eglise. sur le Souva Pontife, sur la France et sur les travaux au Congrés. —o INSTAURARE OMNIA IN CHRISTO. Mercredi 27 Novembre, A 3 heures, réunious préparatoires pour l'or- ganisatiou des Commissions, au Cercle catholique i ne Marais, 18. Le soir, a 7 t/2 heures, Salut solennel, dans la Chapelle du Cercle Saint-Augustin, rue Saint- Audré, 31. A 8 heures, dans la grande salie de ce Cercle, première séance générale. Le discours d'ouver- ture sera prononeó par Mgr Mermii.lod. Jeudi 28, A 7 1/2 heures, Messe, dans la Chapelle du Cercle catholique, rue Marais, 18, pour appeler les bénédictions de Dieu sur les travaux du Congrés. Après la Messe, déjeuner en commun, au Cercle. Séances des Commissions. De 9 heures a li heures (Euvres de foi et de prière. (Jiuvres sodales et charitables. Parite B du programme (veuvres ouvriêres). De 2 heures a 4 heures Enseignement, Propagande et Art chrétien (Euvres sodales et charitables. Parties B et C du programme (ceuvres oucriöres et ceüvres des campagnes). De 4 heures a 0 heures (Euvres de foi et de prière. (Euvres sodales et charitables. Par tie D du programme (ceuvres militair es). Le soir, a 8 heures, seance générale. Vendredi 29, A 7 1/2 heures, déjeuner en commun, au Cercle, rue Marais, 18. Séances des Commissions. De 8 heures a 10 heures Euvres de foi et de prière. (Euvres sodales et charitables. Partie B du programme [ceuvres ouvriêres). A 10 1/2 heures, dans l'église de Notre-Dame de-la-Treille, Messe de Requiem pour Sa Sainteté Pie IX, célébrée par un de NN. SS. les Evéques présents au Congrés. La inusique de cette Messe a été composóe et otlèrte au Comité catlioliquö de Lille, par M. Luigi Moroni, premier laurêat des concours de 1877. Séances des Commissions. De 2 heures a 4 heures Enseignement, Propagande el Art chrétien.— Euvres sodales et charitables. Parties B et C du programme [(.euvres ouvriêres et ceuvres des campagnes), De 4 heures a 0 heures Euvres de foi et de prière. (Euvres sodales et charitables. Partie D du programme (ceuvres militair es). Le soir, a 8 heures, séance générale. Sarnedi 30, A 7 1/2 heures, Messe, dans la Chapelle du Cercle, rue Marais, 18, pour les Membres des Comités catholiques et pour les Confrères dé- funts. Après la Messedéjeuner en commun au Cercle. Séances des Commissions. De 9 heures a i i heures (Euvres sodales et 'charitables. Deuxiéme par tie du programme de la Section [ceuvres chari tables). De 2 heures a 4 heures Enseignement, Propagande et Art chrétien (Euvres sodales. Partie A du programme. De 4 heures a heures Reunion spéciale pour la Société de St- Vincent de Paid, sous la présidence de M. IÏaudon. Le soir, ii 8 heures, séance générale. Dimanche lr Décembre, A 8 heures, Messe célébrée par un de nos NN. S.S. les Evéques présents au Congres, et Com munion générale dans l'Eglise de Notre-Dame- de-la-Treille, a l'intention du Souverain-Pontife et de la France. Après la Messe, déjeuner en commun, au Cercle, rue Marais, 18. A 10 heures Commission des (Euvres sodales. Partie A du programme. Le 8 Décembre 1856, le Roi des deux-Sieiles, Ferdinand II, passant une revue, un soldal nom- mé Agésilas Jluano, inspire par les secies qui pie- paraient les évéuemenis accomplis depuis lues, s'éianea puur lui planter sa baïonnette dans la poiinue. Le coup dévia, le sang royal coula, mais légèremenl. Le régicide fut pemiu, toules les cours félicitèrenl celui qu'on appelalt le Bour bon, et les souverains eouvrirenl de déeoraüons un général napohlaiu d'origine frangaise qui avail coniribué a parer le coup; mais la presse révolu- lionnaire de lout pays, nuamment du Piémonl, pril fail el cause pour Agésilas Milano. Ou n élail pas encoie blasé sur les légicides eelui-ci fut iransforiné en héros. Un des premiers acles de Garibaldi, enlré a Naples avec l'appui du gouvernement piémonlais, ful de glorifier la mémoire d'Agésilas Milano par un décret dont voici la leneur u halie et Viclor-Emmanuel i> Le dictaleur de I'lialie méridionale, regar dant comme sacrée pour le pays la mémoire d A- gésilas Milano, qui, avec un héroïsme saus paretl, s'esl immoié sur l'aulel de la patne pour la déli- vrance du ivran qui i'opprimait. Article 1. Une pension de 30 ducats par ii muis est aeeordée, sa vie duranl, a Madeleine ii Russo, mère de Milano, a daler du lr Octobre ii prochain. Art. 2. II est accordé a chacune des soeurs ii du dit Milano une dot de 2,000 ducats. Celle ii sommc sera versée dans les fonds publics ii litre ii de dot inalienable et consignee au nom des dites ii soeurs dans le courant d'üctobre prochain. ii Art. 3. Le miuistre des finances est t-har- ii gé de ('execution du présent arrêté. ii J. GAKlBAI.ni. ii Naples, 25 Septembre 1860. Quelques jours après, Victor-Emmanuel faisait son eritrée a Naples dans la même vuilure que soil ami Garibaldi. Le décret qu'on vient de lire ful mis en execution. Le gouvernement de Viclor- Emmanuel paya les dots et la pension. Le gouver nement dTiumbert pave encore. Et l'on s'imagine que les princes, les gonverne- menls et les peuples puissent éehapper aux suites de ces précédenls! El l'on se persuadcrait que le Rui d'ltatie est libre el irresponsable I... I.e sort en est jelé l'Emir ayant laissé l'ulti- matum de l'Anglelerre sans répunse, le cabinet de lord Rcaconstield s'est vu dans la dure nécessilé de transmettre télégraphiquement a l'arméeanglo- indienne l'ordre de franchir la frontière faghane. Cel ordrea été immédiatement exécuté, et c'est avec une rapidité non uioius surprenante que nous sommes informés du premier résuital de l'enlrée des Anglais en campagne. Une dépêche publiée a Bombay et expédiée de ïhull, annonce que les troupes de 1'itnperalrice des linies out occupé le fort Kapion saus combat, l'enrnmi s'étant retiré devant elles. Le plan du commandanten chef parail com- prendre comme premières operations, ['occupa tion des défilés du Kheber et du Kurum, auisi que celle des terrii»iies méridionaux de l'Emir, par le corps d'armée concentre a Qnetta. -jvrvii- La Caisse des Propriélaires émet des obligations aux conditions suivanlcs Obligations a 5 ans, intérêl 4 1|2 q id. 10 n 4 8|4 °i id. a primes 1|2 équivalanl a 5 "pavee la prime de remboursement. Pour obtenir les litres on avoir des renseigm- menls s'adresser ii M. VONCK CLEMENT, seul ugeni de la Société a Ypres. Les obligations de la (.aisse des Propriélaires out un double gage les hypolhèqiies qui garan- tissent les piêts et le capital de la Société. ÉGLISE DE SAINT MARTIN. Apostolat de la prière en Vhonneur de N. D- de Lour des pour la conversion des pécheurs. Samedi, 30 Novembre, messe solennelle a 7 heures. tan den 15 tot den 22 November 1878. GEBOORTEN. Kursten, Joannes, zonder beroep, en Regier Josephina, kleêrmaakster. Collot, Aloysius schrijver, en Vandenbussche, Glarinde, kleêr maakster. STERFGEVALLEN. Erom, Maria, 57 jaren, werkvrouw, weduw van Albertus Slosse, Meenenstraat. Vansteen kiste, Amelia, 5i jaren, zonder beroep, ong« liuwd, Rijsselstraat. Geerard, Petrus, 61 jarei hovenier, echtgenoot van Maria Van Overbeke Et-Jacobs nevens Yperen. Kinderen beneden de 7 jaren. Mannelijk geslacht 2. - Vrouwelijk id. 0,

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2