BEÏÏX MAISONS M O B i L i E R PEUPLIERS DU CANADA, A COMES, EXTRAIT. TRÉS-BEAUX ORMES HELLE VOITUliE 14 BOÜES. ne jette pas un froid: Mengal en vareuse de baigneur pour dames; Edouard sous les espèces abracadabrauies d'un diplomate de haute fantaisie, et Dumoulin vèlu... d'un pantalon inénarrable. C'est une folie qui ne respecte rien, ni le sein des families ni le spleen le plus in vétéré. Oh! oh! fail le public, prèt a se scan- daliser. Puis un grand éclat de rire. et voila la plus sévère pruderie dans le troisième dessous. Ca n'esl pas fait pour moraliser les masses, mais pour ies amuser et devant telle salle entière s'esciaffanl de rire, il est permis de dire que ca y est. Mais aussi, il faut le dire, quelle inimitable interpretation! Niniche, c'est M,ne Judic, la creation, 1'in- spiralrice du róle de la piéce. Faut-il dire qu'eile est charmante? qui la comprendrait aulrement? «Elle a des cou plets grivois a dire el elle les dit comme seule elle sait dire le couplet grivois. Metlre de la grace, mieux que cela, du sentiment dans la polissonnerie, ce n'esl point facile. C'est le fort de Judic. Mais ce n'est pas seulement une diseuse de chansons capileuses, c'est une comédienne, et de la rneiileure école toute pétrie de finesse, de distinction et d'esprit. Judic, c'est Niniche,el Niniche, c'est Judic. Ceci dit tout pour qui a vu la pièce nou velle, et dans quelques jours, ce sera tout le monde. Nous n'ajoulerons pas une reflexion a cet éloge: il constitue pour ceux qui out Ie mal heur de Ie mériter la plus énergique des flétrissures. Retenons seulement celte définition du comble de I'ari dramalique moderne: mel- tre du sentiment dans la polissonnerie... et de la polissonnerie dans le sentiment. M. Woeste. On n'ose pas s'expliquer nette- menl, pour ne pas effrayer le corps électo- ral, a riposte M. Wasseige. UN POINT NOIR. Après avoir reproduit la dépêche de Pa ris-Journal, qui prétend que notre Roi a élé averti d'un complot menacant ses jours, \'Ami de l'Ordre ajoute: De pareilles dépêches ne peuvent être ac- cueillies qu'avec la plus grande réserve. II faut remarquer toulefois que la Belgique en- Ire certainement dans les projets de boule- versement poursuivis par les socièlés secrè- tes. En voici une preuve entre beaucoup d'aulres. Un homme politique important, qui envoie d'Allemagne des lettres fort curieuses au journal le Monde, de Paris, fut mis en r pport avec quelques membres de ces asso- c ations. Dans le courant de la conversation, 1' un d'eux lui dit: Sur quoi est basé I ordre dans voire sociétè? Sur ie soin qu'ont les grands voleurs d'emprisonner Ies pelits. Nommez-moi partni Ies rois qui règnenl, ceux qui n'onl pas volé quelque chose a leurs voisins? Je nommais, a tout hasard, le Roi des Beiges, raconte le correspondant du Monde. Aussilól I'homme des Loges répondit: Dans sa classe, il compte parmi Ies pelits-, par conséquent il est destiné a être volé, n'ayant pas la force de devenir voleur... El sans aller si loin, sans sortir de noire pays, que n'a point dit publique ment leci- loyen Janson? II ya prés de dix ans, le 14 N'ovembre 1869, il éerivait a Messieurs Ies membres du Comité de I' Alliance libérale: A la différence de ceux qui pensent que la monarchie consiitutionnelle est la rneil- leure des républiques, j'estime au conirai- re que le meilleur des rois a un immense défaul, c'est d'etre de son ss»<;- ties*. Cest pourquoi je suis républicam so rt cialisle. Ces audacieuses affirmations n'ont point été stériles; elles ont fait des prosélytes, et Ton n'enterid que trop souvent, a Bruxelles principalement, dans certains établissements publics, dire que Ies rois ont fini leur temps. BULLETIN POLITIQUE. contient CHRONIQUE PARLEMENTAIRE. La Chambre des représentanls a cios Jeu- di la discussion générale de l'adresse, aprés avoir entendu M. Dohet, M. le ministre des affaires élrangéres, M. Coomans et M. Malou. Elle a volé successivement les premiers pa- ragraphes de l'adresse, jusques el y compris ceux qui ont trail a la revision de la loi de 1842 et aux projels militaires. Dans les pa- ragraphes qui restent a voter, un seul don- nera lieu a une discussion, c'est celui qui parle de la situation des finances de i'Etat. Au paragraphe concernanll'enseignement, M. Woeste a fait une dernière tentative pour arracher, si pas au gouvernement, condamné au silence, lout au moins au rapporteur de la commission de l'adresse, quelques explica tions au sujet de la révision de la loi de 1842. Vains efforts! M. Oris a répondit que la com mission avail juge inutile de se préoccuper des questions de détail, attendu qu'eile avail pleine confiance dans le ministère Voila le pays bien éclairé L'honorsble député d'Alost a été relative- ment plus heureux quant a la question mili taire. Répondanl a ses interrogations, M. le général Renard a déclaré qu'il se proposait de représenter le projet d'organisaiion de la réserve élaboré par la commission de 1867. C'est done une notable aggravation des char ges militaires qu'on nous annonce, a répondu a Le caléchisme catholique ne qu'uit lissu de mensonges et d idolatry Eugéne Sue applujuait la liberie de quand il éerivait cetle phrase Constitution le couvre. tout due L'abri de la Purlant de l'enseignement donné par Ie clergè, M. Laurent celui qui pcrsonnine le mieux le libéralisme. Laurent écrit: les prèlres.... on diraii des maitres d'iminoralité. La liberie permet cet outrage. Laurent est encore a l'abri lorsqu'tl appelle la Constitution la grande dt/perie de 1830. Et le theatre? Voila liberlé de tout dire. bien un fruit de la CHRONIQUE JUDIC1AIRE. AFFAIRE DE LA BANQUE DE RELGIQUE. Chroiiitiiic locale. DU PBOGBÈS ET D'AUTRES CHOSES. Le Progrès se voile la face et jetle hauls cris. de Une phrase du Dien Public lui cause cel te expiosiou de sentiment. Jugez done Le Bien Public imprime: Nous sommes toujours pi éts a redire que la Constitution beige abnte a cöté de droits qui nous sont très-précieux, de vé- ritables ordures, c'esl-a-dire d'infeeis blas- phémes el des outrages contre les choses les plus dignes de respeci. Preuve de l'admirable dévouement des cféricaux pour la Constitution, ajoute \e Pro grès. Le Bien Public a-t-il tori? N'est-i! au contraire en plein dans la vérité. pas Voyons. La Constitution abrile des droits très-précieux. Sans aucun doute. Les droits qu'eile connail existent pour les cuiholiques. re- La Constitulion les maintiént pour les ca- tholiques comme pour lós autrés tandis que les libéraux, sociaiistes, communards et ra- dicanx, voudraient bien les ettlever aux ca- l hol iques. Pour lous ces blagueurs de liberté, le Ca- tholicisme, voila C enne mi. Voyons encore la Constitution abrite de vérilables ordures. Grace a la liberie de h presse on imprinter la Gazelle et la Ckronigue. II s'agit de Niniche, une ordure arrivée fraichement de Paris. L t piéce a réussi, annonce la vertueuse Eloile, malgré peul-être faudrail-il dite a cause deses mots vils el ses situations scabreuses. Et la Gazelle estime qu'il faut lout l'esprit et toute la grace de Mme Judic pour faire par- donner bien des choses qui vont au-dela de ce qu'on se pennet ordmairement en bonne compagnie. Dieu sail les limites admises par la Gazelle. Nous ne savons quel critique de théatre pariait l'aulrejour du sentiment dans la po lissonnerie. Tout cela s'abrite dans la Constitution. La Constitution abrite encore bien autre chose et la liberlé de penser permet lant de sollises Elle permet tout, tnême les naïvelés. M. Carton, noire commissaireinterimaire, qu'on ne peut oublier lorsqu'il s'agit des droits naturels de la Constitution. M. Carton a parlé a la dernière séance de la Federation libérale. peut Deux ordures de trottoir s'il en fut. Le Weslvlaming et VAvenir des Flandres Dar Jugement en date du 29 N0. vembre dernier, Ie tribunal de instance d'Ypres, sicgeant commer. cialement, a déclaré en etat de fai|. lite le Sr Auguste Verbeke, cabare(ier a Glieluwe. fixant l'ouverture provj. soire au lr üctobre dernier. rriètne jugement nornrne iVI.Dusilli0n juge commissaire et McGravet, Avocat a Yprcs, curateur a cette faillite> ordonne aux créanciers de faire au greffe dudit tribunal la déclaratiort de leurs créances avant le 16 Décem- bre prochain; désigne le 27 Décembre suivant a neuf heures du matin, pour proeédcr au Palais de Justice, a la cloture du procés-verbal de vérilica- tion des créauces; fixe le 10 Janvier 1879 pour les débatssur les contesta tions. Pour extrait conforme: GRAVE T, Avl. Etude du Notaire DEYOS, Vcntc Ormes ET BOIS-BLANCS, LE LUNDI 2 DÉCEMBRE 4878, a 1 heure précise de relevée, A CO Ml NES - TENBRIELEN, Sur une pature occupée pai Jean-Ble Mahieu- Verstraetesection de la Chapelled'Epines, tout prés dt cliemin de Gheluvelt. Long crédit moyennant caution. Du haul de sa grandeur naïveté. il a laché celte Pourquoi n'avons nous pas de program- me Pour ne pas nous diviser. Mettons cette naïveté sous l'égide consii tutionnelle. Elle nous fera oublier les ordures qui n'ef- faroucbent pas le Progrès. A suivre. CHRONIQUE RELIGIEUSE. s abrilenl encore sous cette égide. Valent-ils mieux? Et le Progrès lui-même! Qu'en dire qui putsse qualifier exactement et son style el sa pensée? Pas un numéro qui ne fournisse la preuve de son gout pour la fange. La comme parlout dans la Presse libérale, on rencontrera le blasphéme infect et l'ou- Irage. Dieu c'est le mal, a dit un jour Proudhon. Cel horrible blasphéme trouve incontesta- blemeot un abri sous la Constitution. de Me ETUDE LANiNOY Notaire FA1TS DIVERS. A. LUNDI 2 DECEMBRE 1878, a midi, a la ferme occupée par M. Emile Glorieux, a la Haute-Croix, a Wervicq, ¥en<c piibHqtge propres a la churpente et au charronnage. B. JEUDI 5 DÉCEMBRE 4878, a midi précis, a Ia ferme occupée paf Auguste Vautomme, a Confines Ten- brieien, prés de la place, Weai«e gsuïsSicjaie très-beaux et très-gros Peuplieri du Canada et Ïiois-Blancs. C. LE MÈME JOUR, a 4 heures de relevée, a l'estaminet la Station, prés de la gare a Confines, ADJUDICATION avec l'intervenlion de Me VAia EECKE, a Wervicq, DE FONDS ET TERRE occupées par la veuve Vandeioalle et Léon Demeyerc, a 22 francs par mois. D. LUNDI 9 DÉCEMBRE 4878, a 9 heures du matin, a la maisoe Moreau-Lerog, a Comines, jjmBiBiejïae E. LUNDI 46 DÉCEMBRE 4878, a midi précis, Duvos [Crrne occuPée par Augdtl 2 A celle occupée par HenriMah'^ uzmai, pres de la Station a Confines, 0 beaux Ormes, 20 gros Canada 3 Frenes, Cnenes et un Saulc montant A VEfiDRE PUBLIQUEIWENT. Les succes des Anglais dans leur campagne contre 1'Afghanistan sont rapides. Malheureuse- inent ces succès ne sont pas une conclusion, il s'en faul de beaucoup, et I'officieus': Post de Ber lin le donne claireiuent a entendre quand elle dit Les Anglais ne menaceront plus I'Europe de leurs troupes indigenes de I'Inde elles auront i> désortnais assez tl'occupalion en Asie. Quel que soit Ie résiillat final de la guerre, il Ies mellra ii dans l'impossibililé de restaurtr i'autorité du ii Sultan dans la Roumélie orientate. Tandis que I'Angleterre est atnsi occupée en Asie, la Kussie poursuit ses preparatifs uulilaires sur une trés large échelle. Un le sait de diverses sources. Cilons quelques lails de ualure assez significative. Vers la fin d'octobre, un ordre émané du mi nistère de la guerre de St-1'étersbourg enjointau commandant des qttalre divisions cantonnées dans le district d'Odessa de metlre ses troupes stir le pied de paix renforcée et a peine cet ordre i ecu, il en arrive un second portant que Ies trou pes en question doivent être embarquées secrèle- inent sur qttalre grands vapeurs et transporlées it Bourgaseta Varna. L'opération a eu lieu le 14 novenibre. Le directeur de la ligne du chemin de fer Mos- cou-CharkofT Odessa a été infornté, le 18 courant, du passage prochain de 30,000 hommes en desli nation de la Bulgarie et de la Houmélie oriëntale, et il parait que ce renforl, déja respectable, an nonce la formation de huil nouvelles divisions dans la péninsule des Balkans. Un pare d'artillcriedoit être établia Kischeneff. Le personnel de la manufacture d'armes de Toula a été doublé, afin d'arriver a livrer quoti- diennement 800 fusils. Les armes terminées sont transportées sur le littoral de Bulgarie et de Rou mélie, par les soins du général Semcka, qui a freté des vapeurs dans ce but. Enfin, avanlhiei-, 28 novembre, il a élé procédé au recrutement général d'uu efTeclif de 218,000 hommes. Cette mesure fi-appe d'autant plus Ies esprits qu'eile était moins atlendne. Le people russe pensait qu'en compensation de ses énormes sacrifices durant la dernière campagne, il serait dispensé du recrutement en 1879. On raconte qu aussitüt arrivé au palais, après i'attenlal, Humbert a fait cautériser sa blessure. Aulour de lui. on s'esl souvenu que son oncle. Ferdinand II, frappé par Agésilas Milano, était mort du poison de I arnte du héros, dont, votts Ie savez, la veuve et les filles touchent une pension. Altendez un peu, et vous verrez le parti avancé exalter Passavanli. lil qui sait si Passavanti ne sera pas exempt de la peine de mort, qui sail s'il n'aura pas, lui aussi, une pension plus tard.' On lit dans le Figaro Un de cos amis, qui a longtemps habité Naples, nous donue les renseignemenls suivants La Gazette de France a publié avec beaucoup d'a-propos le décret de Garibaldi, quand il était dictateur a Naples, accordant une pension a la veuve du régictde Agésilas Milano, el une dot a ses deux sceurs, décret i|iti n'a jamais été rapporté. Mais ce qu'on n'a pas dit, c'est que le nom du soldat Agésilas Milano a élé gravé sur le marbre avec ceux d'autres martyrs, sur une des deux plaques qui sont platjées sur la facade de l'ancien palais des ministères, ancienne place del Gastello, aujourd'hut place du Municcipio. - Voila comment alors on glorifiait les régicides! ommodements avec le ministère de la guep». lieu de 20 élèves,. on en admit 40 et le tou: accor Au lieu de 20 eieve», u.. c.. «unni-iu ei le t0l]„ fut fait. Si certains rigoristes se plaignentu enne W - peut se consoler pttr ies 19 lieurènv it nil a fait it lui tout seul. Gecisoit conté en h0x des grands principes de 1,89, tort app^i-? uersonnage si bien lavorisé - ws qu neur du gros persolinage ITALIE. Attentat a la vie du Roi d'Italie. N't.us lisuns dans une curt espundance de Rome, datée du 21 Novembre et adressée au Journal de Rruxelles: II 1'audiait vouloir fermer les yrtix it la lutnière pour inécunnaitre la gravtté de la situation poli tique, morale el sociale de I'ltalie. Aussi n'eu- tend 011 qu'uti cri ii pen j»rès unanime pour demandér l'inierveliliou de I'autorité, I'adoplion de ruesttres énetgiques contre Ies sauv.iges enne- mts de l'httmaailé. l out cela est bien. Mais I'au torité qui gottverne i'lialie, est fausse, illégitime, imntorale, elle est issue de la secle, et elle n'a pas et ne peut pas avoir la mission d'arrêter et de punir Ies crimes dont elle s'esl elle tnéiiie servie pour renverser I'autorité vraie, iégitiine, sacrée, dont Ie Vicaire de Jésus-Christ e.,t la personnifi- calion la plus haute iei-has. II u'y a plus d'illu- sious it se laire. Lie toute part la marée sanglante monle el sem- hle devoir lout couvrtr. A Florence, la bombe Orsini a fait seize vicliines dont trois mol les sue le coup. A Pise, liter, une autre bomhe u élé égale- meiit iancée au milieu de la foule; une délonation terrible a jelé la terreur et la confusion dans celte foule, mats on ne compte, dil-on, que deux bies- sés. La nuil passée. une bande d'lnterualionalistes a Pesaro, a attaqué la caserue du district mili taire pour s'emparer d'uu dépot d'armes; après nu rapide confltt Ies soldats ont pu rester maitres du terrain. A Fabriano, oil la police venait de faire quel ques arresiations, Ie délegtté de la stirelé publique a été assassiné. Sur diverses ligncs de eltemins de Ier des tentatives criminelles lt'otil pas réussi grêce a eette protection surnaturelle des bons anges qui préserve si fréquemtnenl la vie des hommes. Je ne parle pas des assassin its, des vols, des concussions, du déhordemenl des moeurs; c'est la monnaie courante de la Revolution; on ne Ies compte plus. Nous sommes d'ailleut s dans le pays du poignant Pi* IV. parlant de letat oil nous voyons I'ltalie, répélail souvent: Les démons sont décbainés et parcourent la terre. Il appuyait son dire d'un texle latin qtie je ne retronve pas dans mon sou venir et ajoiitatr: li n'est resté a la porie de I en fer que le concierge. L'assassin d'Hisnibeit continue de faire parade d un cynisme effroyable. II a un vrai cceur de seclairr, un coettr de tigre. II dédaigue de se défendre et maintient fermement sa haine des Rois et de toute autorité. Aux efforts des tnagis- trats pour lui arracher des avenx ii oppose, avec une énergie inébraniable, qu'ii a agt seul, qu'il n'a pas et n'a jamais eu de complices ni d'insliga- leurs. Mais le soin ntême qu'il met it ces declarations est un corr.metHeiuent de preuve du complot, [mis 0.0 découvre a ch-ique instant quelque nou veau fil du vaste réseau internationaliste et anti social qui enveloppe I'ltalie. De Monza a Naples le corlége roval a passé au milieu de conjurés, et Humbert, preventi de lous cótcs. n'a cessé de trembler pour sa vie, pour cclle de sa fetnme et de son enfant. A Rome, on voit Irès bien depuis quelques jours arr.ver des hommes a figure sinislre. Ces hommes out de l'argent, proinènent en voiture, holvenl dans les cabarets. Ils prenuent pai t aux demonstrations el crient: Vive le Roi! Mats Passa vanti feignait bien de présenter une supplique a Humbert pour lettier! M. Cairoli est au lit: sa blessure a la cuisse n'est pas sails gravité, d'abord paree qu'eile a été faile sur la cicat-ice d'tine autre blessure recue égale- mrnt dans I'Italië méridionale, puis paree que le coiiteau a atteint quelque nerf. d'oit des douleurs intolérables lorsque le président du conseil essaie de se lever. On ne sail done pas au juste s'il pour- ra rentree a Rome avec le Roi. COUR Ü'APPEL HF GAND (2° ciiambre). Nos lecteurs se souviendronl qu'il y a environ un an, nous avons rendu compte de l'acquillement prononeé par le tribunal d'Ypres en faveur du vénérable curé de Locre, poursuivi en justice du chef d'injures par paroles et par fails. Le grand crime itnpulé il M. Vervol était d'avoir invité un des habitants de sa pat oisse qui, de l'aveu de lous les lémoius, ne praliquait guère la tempe rance, a sortir de l'église et a tie se présenter au confesstonnal qu'après s'être ameudé durant quel ques jours. Le ministère public de 1" instance ayant cru devoir interjelcr appel de cette décision, la cour d'appel de Gaud, en son audience d bier, a, sur la platdoirie de M" Victor Begerem confirmé le le jugement prérappelé et renvoyé M. Vervot des fins de la poursutie. Quel dommage pour la presse libérale qui s'était empressée, au début de l'instruclion, de 11 signaler au tribunal de l'opinion publique, avant 11 qu'il ne fut flétri en justice, ce nouvel acte d'in- lolérance cléricale A l'audiencr de Jeudi de la cour d'assises du Brabant, M. I'avucat général Van Berchem a fini sa répliqne Itle Picard, défenseur de T'Kiut, a commeucé la sienne. w LE CURATEUR, A WERVICQ. —O— DE w ÉGLISE DE SAINT MARTIN. Apostolat de la prióre en l'honneur de N. D. de Lourdes pour la conversion des péclieurs. Dimanche 8 Décembre, Itnmaculée Conception de la St0-Vierge, tvlesse solennelle it 8 beuren, a l'intention des associés. Ik A COMINES. Nous lisons dans le Courrier de Courtrai M. ie cure de Saint-Genois est entré en la pri son cellulaire de Courtrai le 5 noveinbre dernier, pour y subir sa peine de deux niois d'entprison- neinent a laquelle il a été condamné pararrèt de la cour d'appel de Gaud, pour avoir attaqué l'ar- ret de Bruges au sujet des incendies de St-Genois Nous avons requ récemment de ses nouvelles et nous potivons annoncer a nos lecteurs que ie digne curé de St-Genois jouit d'une bonne santé et supporte avec une admirable patience i'ópreu- ve a laquelle it est soumis. M. peseure sortira de prison le samedi 28 decembre prochain et rentrera immédiatement dans 1 exereico de ses fonctions sacerdotales. Ace sujet, les paroissiens ont eu l'intention que nous avons annoncée de recevoir leur vóné- so!enn'üeteU1' d'U'le lkS°U extraordin£>irement Nous croyons répondre aux intentions de M. le cuie, en priant ses paroissiens de i'enoncer a leur projet. II y a dix ans, quand M. Deseure a pris posses sion de la cure de St-Genois, il est arrivé dans le v illage, saus le motndre apparat, incognito, peut- on cure. 'i de même a sa sortie de prison, refusant toute demonstration d'atl'ection que les itabitants de sa cbére paroisse pourraient lui réserver. Tel est le désir du vénérable prisonnier et nous ne doutons nullement que les habitants de St-Genois voudront s'y conformer. -M. Bara le sacristain vient de les Sqeurs de la Croix, attachées au dépot de mendicité de Reckheim. ucpoi ae Les trancs-ma§ons applaudissent et remercient. -- Le Courrier de Bruxelles rapporté le fait suivant qui lait honneur a la tendresse pater- nelle d un de nos gouvernants gueux 1 On raconte que la dernière promotion des armes speciales a suscité dans le personnel et 1 entourage protessoral de l'école militaire de grosses rumeurs et de vives réclamations Cette promotion ne devait en effet étre que de 20 élöves C est atnsi qu on l'avait annoncé depuis longtemps et qu 011 l'avait contlrmé aux eandidats K partm ces dernters se trouvait le lils d'un nei sonnage tres-puissant au ministère et a ia cour Ce jeune honmie n'etaut placé que te 39° par sa cote d examen, devait done naturellement ótre renvoyé a lannee prochaine. .Mais il y a des DE DE DE avec 19 ares 85 centiares PRÉS DE LA GARE, DE ET D'UNE

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2