I fl fiance la réalisalion de celle promesse. Done: 4ö00 soldats de plus par an pour eommencer; Service personnel obligatoire; Une forte réserve composée de soldats; Une nouvelle enceinte de forts autour d'Anvers; Fortifications nouvelles a Liége, Namur, Diest, Termonde, etc.; Tel est le résumé de l'expérience et ce que les libéraux vont imposer au pays. Que le pays réfléchisse. LE RÉG1CIDE. Le régicide, qui vient d'ètre tenlé a Naples el dont la Providence n'a point permis l'ac- complissement, est une lecon terrible pour les góuvernernents et les rois. L'enquète faile par la justice a démonlré que 1'Internationale a armé le bras de I as sassin: {'Internationale est done unesociété qui admel comnie moyen d'aclion Passassi- nat et le régicide. De toutes parts, en Europe, les puissants s'émeuvenl. On se consulte, on sedemande si l'heure n'est pas venue de sauvegarder la civilisation contre une association de bri gands, unis pour détruire el assassiner. En Belgique aussi I'Internationale est puis- satite. La haine des rois est le dogme fondamen- tal de celte désastreuse institution. Je n'en voulais pas a Humbert, a dit le régicide; mais je déleste les Rois. L'Internationale épargnera-t-elle nolre Souverain aimé, qui, lui aussi, comme Roi, encourl les haines de VInternationale? Voici en quels termes un journal socialisle beige parle de Léopold II: Léopold II est le plus fainéanl, mais le plus grassemenl payé de tous les employés beiges. II a pris la peine de naitresur ce qu'on cstconvenu d'appeler les marches d'un trone (ici de viles paroles que nous passons sous silence). Bien dorloté, il a attendu patiern- ment le moment ou son père s'est vu appli- quer la seule égalité ici bas: cinq pieds de la terre sur son auguste carcasse. Puis 11 a monlé les susdites marches qui lui avaient servi de berceau; il y dort, ou a pen pi es, depuis 13 ans, vivant grassement des tneil- leurs morceaux de ce budget qui devrail ètre la fortune commune. Voila ce que la presse iniernulionulisie peut dire en Belgique, avec Pautorisation de la justice! Est-ce assez épouvantable? Concoil-on que le parti gueux, qui se pré- tend encore a certains moments royalisteet défenseur de Léopold II, accepte Palliance de bêtes féroces de 1'Internationale C'est plus que de Paveuglement. C'est un crime de lèse-royauté el de lèse- palrie que de ménager I'Internationale et de n'avoir pas honle de se servir de celte société ignoble comme d'un bélier pour renverser la religion? Le fait est patent. L'Internationale médite la chute el la mort des Rois, comme elle veul l'anéantissement du catholicisme. El nunc erutlimint... On ècrit de Louvain Le projet de créer une Société générale des étudiants rencontre de plus en plus de sym pathie et d'appui. Les souscriptions commen- cent a affluer de toutes paris. Le branie est donné el il ira s'accentuant et s'étendanl chaque jour. Le local que NN. SS. les Evè- ques de Belgique comptenl meltre a la dis position des étudiants pour y installer leur société, est silué rue des Vaches. C'est Pan- cien hotel de M. le baron de Dieudonné, Pun des cathohque les plus zèlés de l'arrondis- semenl de Louvain. On sail que Pameuble- ment de la susdite société coulera une tren- laine de mille francs. Ce sera un vaste cercle cathohque agrémenlé de tousles avantages littéraires que Pon trouve dans les cercles étudiants a Pélranger, notamment en France. Un des avantages principaux de la société en projel, c'esl de sonslraire Pétudiant au contact de la libéralerie qui devient de plus en plus msolente a Louvain, et qui est fran- chement gueuse. De la des conllits, des rixes et une situation intolérable. Oü est le temps oü Pétudiant avail affaire au Peeterman, ce type légendaire si finement el si humoristiquement pourlraicturé par feu M. Léon Wocquier Hélas il a disparu ce personnagehybride, mi-hommemi-pachy- derme, au gosier infaligable el a l'cesophage vaste comme celui d'un hippopotame II a disparu pour faire place a une race de saltim- banques aussi odieux que mesquins, rivés a la loge et a la libre-pensée, et dont l'éter- nelle préoccupation est de chercher noise a PUniversilè calholique et a tout ce qui y tient. On peut en ètre sur, ('organisation de la Société générale des étudiants marchera rapidement. Une liste de souscription est déposée au Cercle calholique de celte ville. a i SÉANCE DE LA CHAMBRE. Vendredi a commencé a la Clumbre la discussion financiére, provoquée par le pa- ragraphe du discours duTröne, relalif a situation du Trésor. M. Malou et M. le minis,tre des finances ont pris successivemenl la parole. Dés aujourd'hui, il est acquis au débat que l'élat de nos finances n'est pas aussi tnauvais qu'on a bien voulu le dire. II est non moins évident que le principal bul du gouvernementen émettant cette appréciation pessimiste est de préparer l'opinion aux nouveaux impöts qui seront la conséquence de la politique scolaire et militaire du libéralisme. fort (te Kiiriim celui d'A'i- a la colonne de gauche, on n en pa ii Ie La colonne du centre a occupe ie abandonee par les Afghans comme Mlisjid Quant pas; on sail seulemenl qu elle opèrè dans la direc tion de Candahar. Mais ces rapides el faciles succes sont dus jus- qu'ici a la relraile de reunenii qui se rrplie pres- is combaiire dans l'tnléiieui des montagnes. son cgraugnure el q„e ACTES DU GOUVERNEMENT. MM. les ministres de la justice et de 1'in térieur viennent d'adresser aux gouverneurs des provinces la circulaire que voici Bruxelles, le 14 novembre 1878. Monsieur Ie gouverneur, Une exposition rélrosp"Ctive du mobilier civil et religieux figure an programme des fètes projeiées pour célèbrer le bOe anniver- saire de l'mdèpendance nationale. Pour don- ner suite a celte idéé, tl eonviendrait de demander, taut aux communes qu'aux fabri- ques d'églises el aux commissions admi- nislralives des hospices civils de voire pro vince la liste des objets mobiliers artistiques qui appartiennenl a leurs étabhssements avec une description succinte qui permette d'ap- précier la nature et la valeur de chaque objet. Les tapisseries, les cuirs frappés el dorés, les dentelles, les ivoires, les cuivres, les ferronneries, les armes, les grès, les por- celainesles faiences, doivent figurer au mème litre que le meuble propremenl dit dans cette exposition, qui a pour but de mettre en Inmiére toutes les. industries que noire pays a cuitivées avec houneur dans le passé el qui ont produil tant de chefs-d'oeuvre dignes encore de servir d'exemples a I'mdus- trie moderne. Messieurs les membres des sous-comités provinciaux organises en vue des fètes de 1880, ainsi que les correspondants de la commission royale des monuments, pour- ront, monsieur le gouverneur, ètre délégués ulilement pour aider les autorités intéressees dans la formation de ces lisles, que vous voudrez bien faire parvenir a la commission centrale avec l'avts de ces comités. Le ministre de la justice, J. Baua. Le ministre de l'intérieur, G. Rolin-Jaequemyns. On lit dans la correspondance de la Palrie Le 2 décembre. Je vous ai parlé, dans une de mes derniè- res lettres, d'une enquête a laquelle s'est livré le ministère a l'effet de savotr approximati- vement quel serail le résultat d'une disso lution parlementaire. A ce que l'on m'assure, cette enquête aurait décidé le ministère a reculer celte dissolution jusqu'au mois de mai oude juin prochain, afin de pouvoir profiler de la mise en vigueur des nouvelles lisles electorates. D'tci la le gouvernement ferait trés-peu de chose; il déposerait un projet de loi batard concernant la loi de 1842 et lacherait ensnile de gagner du temps. Pas de réforme radicale, pas de lois mililanstes afin de ne point effrayer l'élec- teur: lel serail son programme. L'attitude prise dans ces derniers temps par M. Frére, son refus syslématique de répondre aux questions qui lui ont été adressées, donnenl a penser qu'il pourrait fort bien en ètre comme je l'indique plus haul. Nous ne lar- derons pas du resle a ètre édifiés plus ample- meut a cel égard. L'organisalion du ministère de ('instruc tion publique est terminée. Le nouveau département comprendra trois directions générales, celle de l'enseignemenl supérieur, celle de l'enseignemenl moyen et celle de de l'inslruction primaire. M. Sauveur est nommé secrétaire général et conserve darts ses attributions la direction générale de l'enseignement supérieur. La direction générale de l'enseignement moyen est coilfiée a M. Grey son. M. Germain, inspecteur provincial de l'en seignement primaire de la Flandre occiden tale est nommé directeur général de l'ensei- gnemeul primaire. M. Alph. Van Camp, chef du cabinet du ministre de l'instruclion publique, est élevé au grade de directeur. II est nommé secrétaire du conseilde per- fectionnement de l'enseignement moyen en remplacement de M. Greyson qui devient membre de ce conseil. Tous les fouclionnaires du nouveau dépar tement ont prêlé serment entre les mains du secrétaire général. les iles, avaient pu y retourner après le déluge. Le déluge, comme l'a remarqué le P. Pianciani, étant, d'après la Bible, la punition des péchés des hommes, il était nécessaire que tous les hommes périssent pour expier leurs péchés; mais il n'était pas de mème nécessaire que toutes les bêtes fussent détruites. II f'aut done admettre l'univer- salité du déluge pour l'espèce humaine-, mais rien ne prouve qu'il faille admettre cette universalité pour les animaux, non plus que pour le globe terrestre. Et de mème qu'il est conforme aux régies d'une bonne critique d'entendre par» toute la terre dans le récit mosaïque, la terre alors connue, il est également d'une bonne critique d'entendre par tous les animaux ceux-lA seulement qui étaient connus de Noé et de Moise. Ceux que Noé ne connaissait point n'existaient point pour lui. Nous n'avons absolument aucune raison de supposer que Dieu avait rérélé surna- turellement a Noé l'existence des animaux qu'il n'a jamais eu occasion de voir et dont il n'avait jamais entendu parler. Rien ne montre non plus qu'il lui ordonna d'en rassembler d'autres que ceux qui habitaient dans la même région que lui. L'impossible ne fut pas eommandé a Noé, dit le P. Pianciani, et Noé ne lit pas plus qu'il n'était capable de faire. Si l'ordre de rassembler tous les animaux avalt été donné a quelqu'un qui dis- posat de moyens beaucoup plus grands que Noé, par exemple, a Alexandre-le-Grand ou al'empe- reur Auguste, ils auraient certainement réuni la plus liche ménagerie qu'on eiit jamais vue, et cependant tous les animaux alors inconnus en Europe et qu'on trouve exclusivement en Ainé- rique et en Australië y auraient manqué. La collection géologique de Noé aurait-elle done dü ètre plus compléte?» II est évident que si Dieu j'avait voulu, rien ne lui était plus aisé que de nouveau continent, upe faune qui est complè- rassembler dans l'arche, par des moyens surna- turels, toutes les espèees animales existantes mais, comme le re marque le P. Pianciani, il ne l'aut pas multiplier les miracles sans raison, et puisque les races d'animaux qui vivaient dans les régions inhabitóes par l'homme étaient par la mème a l'abri du déluge et n'avaient pas besoin de se réfugier dans l'arche pour ètre sauvées, rien ne nous oblige a les y faire entrer. L'hypothèse que nous venons d'exposer fait évanouir en mème temps toutes les difficultés qu'on a soulevées contre la possibilité de renfer- mer toutes les espèees animales dans un vaisseau d'une capacité relativement aussi petite que celle de l'arche. On avait calculé que l'arche pouvait contenir, satis une gêne excessive, toutes les espèees anciennement connues. Depuis la dé- couverto de tant d'espèces nouvelles dans le Nouveau-Monde, le calcul n'est plus si aisé k faireet les dimensions de l'arche seraient a grand'peine sullisantes. Mais il n'y a a ce sujet pas d'objection possible, si Noé prend seulement avec lui les animaux qui lui étaient connus. Du mème coup tombe également la difficulté soulevée par les naturalistes a propos du repeu- plement du globe par. les espèees animales. Comment, disent-ils, les bêtes renfermées dans l'arche purent-elles se répandre sur toute la surface de la terre Comment des mammifères pureut-ils franchir les mers et aborder dans les régions les plus lointaines Voici la réponse du P. Pianciani Des races entièrès d'animaux ne passèrent pas les mers, dit-ilpour avoir le plaisir d'aller coloniser 1'Amérique. Assurément, les quelques individus qui ont primitivement peuplé 1'Amérique et l'Océanie n'ont pas emporté avec eux sur le BULLETIN POLITIQUE. Les journaiix de Londias enregislrent tousles jours avec complaisance les dépêches relalant les succès de l'ai mee anglaise conlre l'Afghanistan. La colonne qui opère'a dioite a óccupé Dakka dans les passes de Kaïber, el la route lui semble ouverte sur Jellalalabad tement différente de la nötre. Ces races ont toujours vécu en ces lieux; Noé ne les connaissait pas, et le déluge ne les a pas atteintes. Elles n'avaient done pas a émi^rer de l'Arménie, oü s'arrèta l'arche, en Amérique ou en Océanie, d'oü elles n'ótaient pas sorties. Quant aux animaux connus des Hébreux, rien n'empêche d'adrnettre qu'ils purent facilement se répandre du mont Ararat dans tous les pays bibliques. D'après tout ce que nous venons de dire, on peut done admettre que le déluge n'a été univer- sel que pour la terre habitée, et cette hypothese, plus en harmonie avec les données des sciences naturelles, coupe court a toutes les objections soulevées de ce chef contre le récit de Moïse. II nous reste seulement a observer qu'il faut bien prendre garde de confondre l'opinion que nous venons d'exposer avec celle qui, faisant un pas de trop, nié l'universalité du déluge pour l'espèce humaine, et fait remonter a une époque antédiluvienne certaines branches des races mongoliques et éthiopienues. Cuvier, M. de Quatrefages et M. Schoebel ont soutenu ce sentiment. Un savant géologue, M. Omalius d'Halloy, l'a soutenu aussi, en 1806, dans un Discours prononcé a la classe des scienceè de VAcadémie de Belgique, mais nous avons vu que, d'apfès la Genése, Dieu fit périr tous les hommesparee qu'ils avaient tous corrompu leurs voies, et Saint Pierre nous dit expressé- ment dans ses deux épitres In qua (area Noe) pauciid est octo animce salvce facta; sunt. (I Petr. in, 20)- Octavum Noe institiccprceconem (Deus) castodivit. (II Petr ii, 5.) (Etudiant catholique). que sans II v a sur le versanl sud de celte grande chaine qui defend l'Afghinislan un terriloire coupé de -^elites vallées difficile a défendre conlie des rniées légulières. C est ce lerjriloire que convoile la Grande Breiagne puur dormer a son empire des lodes les Ironlières scientifiques dont par- lait lord Beaconslield: c'esl ce terntoire aussi que l'émir a fait évacuer par ses troupes sans coup férir. Les difficultés cominenceront pour l'Angleterre lorsque ses troupes voudront s'engager au cceur du pays et rencontreronl celles de l'émir relran- chées dans les hautes monlagnes. La campagne d'aujourd'hui débute comme celle de 1839, sur les mêmes routes, avec les mêmes succes, avec la prise des mêmes forts, avec lappui des mêmes iribus limitrophes. Mais on se souvient de ce qui s'est passé a celte époque: les tribus voi- siuesaprès avoir bien accueilli les Anglais, se soul tournees contre eux, et la campagne na pas été heureuse. Les succès d'aujourd'hui ne présagent done rien encore pour le résultat final de la guerre; car nous voyons l éiiitr adopter la mème taclique qu en 1889 el concentrcr toutes ses forces dans l'inté rieur du pays. II est possible que les troupes anglaises poussent jusqu'a Jallalabad; mais nous doulons que l'hiver leur pet melle d'aller plus loin. II faudra attendee le priulemps pour altaquer legros des forces de l'émir; mats alors se posera la question de savoir si la ltussie ne s'opposera pas a une marche en avant. Un journal fort pcu clérical de Rome, la Liberta, parlani dernièrement, dés avant Fatten tat de Passavanli, de la sécurité publique en Italië, déclarait que le pays était rempii de voleurs, d'assassins et de coquius de toute sot le. Quelle est la cause de cette lameniahle situation? Un autre journal italien, non suspect d'hoslihlé contre le royaume d'Italie, ie Corriere mercan- tile, de Gênes, l'expose en quelques mots ii L'atlentat de Naples, dit-il, est la manifesta tion d'une perversion morale épidémique. Tous les liens sonl relèchés, a eommencer par ceux de la familie. U'est le principe d'aulorilé qu'on com bat.... L'insti uction superBcielle qui se distribue aux classes infimes de la société, sans l'accompa- gnement d'aueune idéé de principes religieux ou d'éducatiou morale, jette le trouble dans les esprits et suscite des aspirations, des ambitions indélinies, qui cherchent un soulagement el une satisfaction dans les plus étranges théones. L'Opinione fait de sou cólé, toujours a propos de l'attentat, quelques reflexions qui complèlent les précédentes ii II stirnage a peine quelques débris du nau- frage du principe religieux. De quelque faqon que le veuillent juger les esprits étroits et mes- quius, c étail un principe d'ordre et de morale. On a effacé le nom de Dieu; les lèvres ne s'ouvrent plus aux prières; le regard ne s'étend plus jusqu'a un loitilain avei.ir réparateur des misères pré- sentes. Quelle autre tdée grande et féconde a succédé ii la foi La morale Mais qu'est-ce que la morale pour la foule, pour les malheureux, pour les scélérats, quand elle est privée de sanc tion Voila, nous le répélons, ce qu'écrivenl aujour- d hui des journatix italianissimes. Nous nous permettrons d'attirer l'atlention de M. Frère sur ces aveux de ses anus, el nous lui demanderons nous demanderons surlout au pays s'tl est bien opportun de transplanter en llelgique un système qui a donné de pareils fruits en Italië. Le comte Andrassy a prononeé avant hier de- vant la commission tiuancière de la Délégation cisleilhane un grand discours, dans lequel il s'est attaché a démontrer que l'occupaliou des provin- ces ottomanes par l'Autriche Hongrie était impé- rieosement commaudée par les intéréts vilaux de la monarchie, par ceux de la Turquie et par ceux de I "Europe. U résulle des paroles du ministre que, dans sa pensée l'occtipation est indéfitue et quelle se transformera tót on lard en annexion. Son Exel- lence ne croit pas au relèvement de la Turquie. La partie essentielle de sou discours est celle oü il émet l'opinion que la Porte est dans l'impossibilité d'exécliter le traité de Berlin, en ce qui concerne le Montenegro el la Serbie. Dans celte situation, le moindre incident peut nécessiler la solution déGnilive de la question d'Orient. De la urgence absolue pour l'Autriche de prendre définiiivement pied en Turquie. s'est haté de faire huiler M. Gairoli, n'ayaiit pas eu celle précaution, csl plus malade qu'on ne dit. Sa cuisse est prodigieu. I semenl goiiflér cl il soufTre d atroces donleurs II Chose élrange Le 101 est frappé dans la vi||e I liit frappé son oncie Ferdinand, a vingt-deux ans I de distance, et Gairoli reqoit une seconde blessure I a la place même oü il requt une première blessure I en combattant en Steile contre le même roi Fer- I din and I Maintenant, les journaux se disant monarchist I joui-nt un róie d'ingénus qui inspire le dégoüt. I lis ont conduit la société ilalienue oü nous |j I voyons, et ils demandenloü l'on va I M. l)ina, de l'OwwioifE, se plaint a un autre I point de vue. Ce brave israélite ne veul pas qu'0[( I tombe sur les internationaux. lis ne sont pas coy, I pables, ce sont les prêtres catholiques. I Le clergé, dit-il. devra rendie tin compit I severe a l'humanité du trouble qui a envahi |a I société. Car, an lieu de ratnener la religion a ses I sources pures, il l'a changée en tin amas de tor- I mules el de préjogés. en substituant a la foi |e I fanatisme. Le principe religieux est devenn fen. seigne dts cupidilés lerrestres, les apótres de la loi out nié aux peuples la patne, aux opprimés I la liberie. M. Dina parle de palrie. Sa patrie est a Jeru salem. II parle de Itberlé, et nous en recueillons les fruits amers. Le elergé n'a pas élevé Passanante il sort d'une école communale et il s'est perfectionné dans la sdcle aiili-chrétienne. j L'Osservatore Bomais'o cede a tin mouvement de vigoureuse indignation contre I'Oi'iniose et lui jette ces paroles a la face u Vous osez accuser Ie clergé de cnpidités ler restres, vous qui l'avez dépouillé de tous ses biens, vous qui êtes obligé de dénoncer chaque jour les cupidilés de vos percepleurs, de vos caissiers et de la plupart de vos affiliés et de vos frères vous voulez rappeler le prêtre au dotix exercice de son devoir vous qui avez peint le clergé sous les plus odieuses couleurs, qui l'avez, avec vos calomnics, trainé devant vos tribunaux, vous qui en falies chaque jour 1111 spectacle de dérision et de mépris. Ah c'en est trop... Après avoir mau- dit l'assassin, rentrez en voiis-même et frappez voire poitrine c'est ma faute, c'est ma faule, ma li ès grande faule. CHRONIQUE JUDICIAIRE. AFFAIRE DE LA BANQUE DE BELGIQUE. La durée do procés T'Kint aura été d'un mois. Commencé le A Novembre, il ne pourra se termi ner, selon ton le prohabilité, que dans la riuit du 3 au 4 Decembre. Le nombre exact des questions a résoudre par le jury est de !59ö. ün sa it que l'instruclion préparatoire a duré trois ans juste, du 8 Mars 1875, date de l'arresta- lion de T'Kint en Angletèrre, au 9 Mats 1878. jour oü la chambre des mises en accusation l'a rënvoyé devant les assises du Brabant. Par suite des inderanilés de 10 et 20 francs ac- cordées aux membres du jury et aux suppléants. en verin de l'article II de la loi du 15 Avnl 1878 il y aura a payer de ce chef au-dela de 4,500 francs, sans compter les indeinnités li ac- corder aux magistrals de la cour et do ministère public, conformément a l'article 12 de la même loi. La totalité des frais du procés dépassera certai nement DEUX CENT MILLE FRANCS ITALIË. Le poignard de Passanante était-il empoisonné comme la baïonnette d'Agésiias Milano, ou sim piement aimantéce qui, au dire des sectaires qui s'y ronnaissent, empêche les blessures de se cicatriser On l'ignore. Toujours est-il que Ie roi ('lironiquc Ittcale. UNE RÉCLAME. Le Progrès insérait dernièrement un com muniqué de son abonné AX., recotnmau- dant avec instance la reconstilution du Cercle commercial qui ne donne plus signe de vie. L idéé de remeltre les intéréts du com merce el de 1'induslrie aux mams de ceux-la mème qui doivent le mieux les connaitre et qui ont le plus a cceur de les défendre, mé rite certainemenld'allirer Uatlenlion publique el nous semble devoir recueillir un assenti- ment général. II est juste, il est temps de soustraire le commerce et firidustrie a l'in- fiuence nefaste de i'esprit de parti. II ne faut pas que toutes les faveurs soient pour les uus, les déboires pour les autres. II ne faut pas, par exemple, qu un fabricant jaloux de sou mdépendance personnelle et de ses droits de ciloyen, soit de ce chef lenu en suspicion el exposé a des iracasseries malveillantes, rn' que la ruitte de sou industrie et la fermelure de ses ateliers soient considérées comme utifi bonne fortune pour le parti qui lui est con traire. II ne faut pas non plus que les efforts les plus dévoués, les intentions les plus loya* les soient systémaliquement dénaturées par d mjustes commentaires et dénigrées passion- nément par esprit de parti. v Neus appelons done de tous nos vceux rmauguralion a Ypres d'une Chambre ou Cercle de Commerce, oü les intéréts indus tries des habitants soient sérieusemenl re- piétentés, oü sous prélexte d'industrie on ns fasse pas de politique, et d'oü les moindres upparences de partialité soient sévéremenl exclues. Mais l abonné AX. ne l'entend pas ainsi, et son appel d'un bout a Cautie n'est qu'une vulgaire réclame inspirée par un mobile lout autre que celui dont il fait parade. - Aualysons sa prose. Apiéa avoir conslalé que le mouvement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2