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aTjï>»"SSM,ïolra.t&e UI!
Audience du 3 Décembre.
LES PROJETS ATTRIBUÉS AU
GÉNÉRAL RENARD.
deration ne s'occupc de politique que dans
un sens: opposer au socialisme deslructeur la
eharité et la coopération chrétieooes.
M. Campioni a ensuite donné lecture d'un
prnjet d'adresse au St-Pére et de différentes
lettres d'adhésion.
Aprés que Mgr Goossens eut insisté sur la
haute importance de l'oeuvre, M. Struyf a
donné lecture du procés-verbat de la der-
nière séance tenue a Malines, ainsi que du
rapport général de l'oeuvre; il résulte de ce
document qu'il y a progression constante
dans les recettes et dans les moyens d'action.
Tous frais déduits, la Federation dispose en
ee moment d'un solde d'envirou 26,000 fr.
et 266 ceuvres sont afliliées a la Fédéralion
et eu recoivenl des secours.
M. Ie prince de Caraman-Chimay a pris J
alors la parole el, dans uu éloquent discours,
a développé l'idée générale de l'oeuvre de la
Fédéralion. L'espace nous manque pour re
produce ce discours; bornons nous a consta-
ter que I'orateur s'est surlout attache a réftr
ter l'insigne calomnie des journaux qui pré
tendent que l'oeuvre de la Federation constitue
un danger social. Jl a monlré que le seul but
de cetle association est de faire renlrer dans
la vie moderne, si profondément agitée, les
cléments d'ordre qui lui manquent. Ce dis
cours, fréquemment interrompu pardecha-
leureux applaudissements, a clöturé la pre
mière assemblee générale de cetle session.
La 2« assemblee générale de Ia ir8 journée
de |a Federation des ceuvres ouvrières ea-
tholiques a eu lieu Mardi, a 7 heures du
soir.
Ledocteur Lefebvre, de Louvain. y a pro-
noncó avec son talent si connu un chaleu-
reux réquisitoire contre l'ivrognerie. L'ora-
leura fait ressorlir les effets déiétéres pro
duits par l'abus de l'alcool au point de vue
hygiénique, social el religieux. et a signalé
parmi les mesures a prendre pour combaltre
ce mal Pintervention gouvernementale. Ie
remplacement, en lanl que possible, de Pu-
sage de l'alcool par celui de la bière et du
café, el, par-dessus tout, Paction religieuse.
Le mal a combaltre est immense, mais le
christiamsme, qui a su implanter la fleur de
la chasteté parmi la corruption de la société
païenne, saura bieu faire revivre la sobriété
parmi nos populations.
La 3easseinblée générale s'est tenue Mer-
credi, a 2 Iteures. Lecltanoine Scborderet,
de Frtbourg, y a exposé l'organisalion de
l'oeuvre de Saint Paul créée en Suisse, dans
Ie but d'élablir des ateliers ohrétiens s occu
pant de la presse.
La presse remplit une mission sainle: celte
mission a été bénie par le Pape Pie IX, par
son bref de l'année 1859 et l'oeuvre de St-
Paul r été bénie spécialement par le Pape
Léon XIII, approuvéc par plusieurs congrès
catlioliques et par plus de 60 évêques. Le
salul des arnes est vraimenl au prix de l'or
ganisalion d'uoe bonne presse catholique.
M. G. Lebrocqtty insista sur la nécessité de
l'établisseinenl d'utt journal populaire quoti-
dien.
M. Alph. Harmignies, avocal (Mons), déve-
loppa dans un trés-long discours hêrissè de
chiffresun système d'etablissemcnt d'habita-
tions ouvrières.
une corporation dont nos libératix les plus
rageurs dévraient encore désirer le main-
lien, puisq ï'elle délivre nos communes et
nos hospices officiels de la charge d'entrete-
nir des cenlaines de malades et d'inftrmes;
une corporation qu'enlourenl a bon droit les
sympathies populaires c'esl la/congréga-
tion des Pelites Soeurs des Pauvres.
Dans une récenlejoccasion,j;écrit.lriom-
phalement le Journal de Liége, M. le
bourgmestre de Jupille a fail reconduire
par Ia police locale aux confins de la com-
mune, les Petites Soeurs des pauvres qui
collectaient a domicile, sans autorisalion,
en faveur de leur établissement de la Char-
b treuse, les prévenant qu'a la première
tentative de recidive de leur part, eiles
«seraient l'objet de poursuites judiciaires
Trailer ces saint es filles en vagabonds sans
aveu, payer par des brutalités leur dévoue-
ntent et leur abnegation en faveur de nos
pauvres, n'est-ce pas de la part de ce repré
sentant liberal donner la mesure exacte de
sa justice, de sa grandeur d'aine et de sa
grandeur de cceur?
vation de charges, et il vouiail rendre le
ministère Malou le bouc expiatoire de ses
prodigalités.
BOURGMESTRE ET REPRÉSENTANT
LIBÉRAL.
N'existe-t-il décidément plus, pour cer
tains libéranx, ni loi, ni chose jugée, ni
droits de l'homanité?
Un bourgmestre jusqu'a présent peu re-
marqué, s'elïorce maintenanl, a tout propos,
de reprendre un rang d'honneur entre ceux
qui se distinguent le plus par l'arbitraire el.
la haine de l'Eglise: c'est M. Piedboeuf, in-
dustriel, représentant et chef de ('adminis
tration de Jupille.
M. le curé, ayant annoncé a ses parois
siens qu'il les visiterait a domicile pour ie-
cueillir les offrandes destinées au Denier de
St-Pierre. M. le bourgmestre l'a menacé, par
letlre, de lui faire dresser procés-verbal: le
digne ptétre a, nalurellement. passé outre,
sur qu'il est de son droit, el de voir les tri -
bunaux, conformémenl a une jurisprudence
parfaitement établie, le protéger contre les
prélentions despotiques du pacha jupillard.
Celui ci a fait mieux cependanl: s'il est
parmi les ordres religieux qui s'emploienl a
soulager les misères du peuple, une corpo
ration pauvre coinme mille autre, puisque
ses légles tnéme lui défendent d'accepter
aucuue fondation, de vivre autrement que
du produit de sa mendicilc quolidienne;
CHRONIQUE PARLEMENTAIRE.
Dans le discours du Tróne, ou lisaitces
deux phrases inusitées, intempestives el itn-
prudentes: Le budget de 1877 a été clólu-
ré en déficit; celui de l'exercice courant ne
se présente guère sous un jour plus favo-
rable.
Selon M. Graux, le déficit pour 1878 sera
de 3 millions. Mais M. Jacobs a démonlré
clair comme le jour que jamais mmistre des
finances u'a calculé comme M. Graux: tous
ceux qui se sont suecédè a l'hótel N° 12 de
la rU'! de la Loi, atlendaient le lr janvier
pour établir la situation du lésor, paree qu'a-
lors ds avaienl devant eux des chifl'res exacts
que ebacun pouvait contröler.
Avaut done de faire dire au Souverain
qu'il y aurait deficit en 1878, M. Graux, qui
u'avait devant lui que le loial du produil des
trois premiers trimestres de l'année couran
te, tut dü faire chillier le resullal probable
du dernier trimestre, d'aptés ceux des an-
nées antérieures; et comme M. Jacobs l'a
dèmontté, tl eüt trouvequede 1871 a 1877,
ce dernier trimestre depusse en moyenne de
3 millions et demi ies previsions du budget;
mémeen defalquant l'aunee 1871, donlle
4e trimestre est spleudide, on arrive encore
a une moyenne qui dépasse 4 millions el
demi.
Si done la première d ces moyennes est
alleiute, les previsions du budget ne seront
depassées que de 890,000 fr.ou de 1,890,000
si seulement la seconde des moyennes se
produil. Or, M. Graux avail accuse un défi
cit de 3 millions 390 mille francs!
Encore faul-il mettre ici en relief, d'après
M. Jacobs, un calcul trés-liberal, nous allions
dire très-gueux de M. Graux: dans le tableau
des dépenses de 1878, communiqué a la
Chambre, M. le mmistre des finances a mis
a charge de M. Malou les credits qu'il a
demandés, lui M. Graux, et qu'il demandera
encore dans le courant de celte année, cré-
dits évalués a 7 millions. Rien de plus facile,
en clnffranl de la sorle, que de fabriquer
toutes sortes de déficits, et d'en irnputer la
responsabilité a ses adversaires.
II y a plus, en dressant le bilan de l'admi-
nisiration catholique, M. le ministre des fi
nances n'a tenu aucun comple de l'annula-
tion des credits votés sous eet te administra
tion ei évalués a 4 millions; de la encore un
mécompte darts li«s chalTres de M. Graux, qui
èvidemment s'esl trop pressé de faire émel-
tre par le Roi des assertions fausses.
Dans ces conditions, demanderons-nous
avec M. Jacobs, n'eül-il pas mieux valu at-
lendre le lr Janvier pour savoir a quoi s'en
tenir, plulót que de lancer une accusation
sans base sérieure d'appréciation, ne repo-
sant que sur des hypoihèses?
M. Graux, inspire par M. Fiére, aurait dü
d'autant plus garder cetle réserve, que plus
d'une fois sous le ministère de ce dernier,
l'exercice a été clóluré en déficit: a la fin de
1863, le découvert était de 28 millions. Si
M. Fiére était tombé en 1868, il aurait dü
avouer un découvert sur Ie budget extraor
dinaire et un deficit de 1,400,000 fr. sur le
budget présenié. Si, d'autre part, M.
Malou avail dü éire renversé en 1874, il au
rait laissé un boni de 12 millions.
II ne faut done pas, comme l'a dit M. Ja
cobs, juger une geslion finuuciére d'aprés le
moment oü el le finil; maïs Ie ministère
goeux avail bcsoin de jeter de la poudre aux
yeux du public; il se prépare a faire d'énor-
tnes depenses, qui nécessilerout une aggra-
On lil dans le bulletin de la bourse de
Vlndépendunce3 Décembre.
II résulle des renseignements que nous
tenons de source oflicielle, que la conversion
du 4 1/2 p. c. beige n'est nullemenl a l'or-
dre du jour dans les spheres minislérielles.
Nous croyons aisément aj'exaclilude des
renseignements de \'lndépendance, car s'il
est facile de parler de la conversion de 4 1/2,
il n'est pas aussi facile de l'opérer, carce
l'oüus est en grande parlie entre les mains
des hospices, et la conversion enlèverait a
ces institutions l/9e de leur revenu.
Dans des conversations qu'il a eues avec
plusieurs hommes poliliques, M. le ministre
de la guerre a esquissé, dil-on, les réformes
qu'il se propose de présenter iticessaminent
a la Legislature; nuus les indiquerons som-
mairemenl, sous toutes réserves
1. Revision des pensions nnlilaires, qui,
quant a celles acluellement liquidées, seraient
augtnenteesen moyenne de 20 p. c. Pour les
pensions a iiquider a l'avenir, nous ignorons
les intentions du ministre.
2. Un contingent de 12,000 hommes réel-
lement incorporés et qui serail alimenlé par
une réserve de recrutement, ce qui équtvau-
drait a un contingent de 14,000 hommes
comme on rentend aujourd'hui.
Comme il y a acluellement en Belgique
environ 23,000 jeunes geus aptes auxarmes,
il resterait, tous dechets delalqués, a peu
prés 8,000 hoinmes disponibles, en dehors
du contingent de l'armée active. Ces derniers
seraient divisés en deux categories, chacune
de 4,000 hommes.
Dans la première seraient places les mili
ciens appaitenanl a la classe uisee; ils s'ha-
billeraient a leurs frais, seraient astiemls a
un service de trois mois sous ies arrnes el
formeraient la première parlie de la réserve
nationale. Le contingent aelif serail tenu
coustammenl au complet a l'aide des jeunes
gensde eette categorie.
Les hommes apparteuant aux classes labo-
rieuses el qui n'auraienl pas été compris dans
le contingent actif, formant la deuxiéme par
lie de la reserve, seraient aslreinls comme
les autres, a trois mois de présence sous les
arrnes.
Les uns el les autres seraient soumis a des
rappels annuels pour les grandes manoeuvres.
Les hommes du contingent actif pourraieut
se faire suhstituer par ceux de la réserve.
3. 11 serail aussi question d'établir une
capitation alleignant toutes les personnes qui
ne seraient pas soumises aux charges du ser
vice militaire. Le produil de telle capitation
et la suppression de la remuneration payée
acluellement aux parents des miliciens, per-
meltraieut a l'Elat damcliorer lout notre
service militaire sans aggraver les charges
du trésor public.
Les mé,nes journaux qui out applaudi au
projet d'expulser de noire pays tous les pré-
tres éirange s, biament utiammemenl la dé-
maude diplomatique dont parait saisi le
ministère beige de proscrire également les
socialities condamnés dans leur patrie.
Voila uu ttès-injiiste emploi des différents
poids el mesures dont la boutique libérale
estpourvue. Si dermére devise est celle-ci:
Les immorlels principes n'aulorisent pas
les loisd'exceplion, hormis contre les catho-
liques. (La Paix.)
SAINT GEN'OIS.
Dimanche dernier, a toutes les messes,
lecture a élé donnée d'une touchanle lelirè
adressée par Ie Rev. M. Deseure a ses parois-
siens et dont nous sommes heureux de pu
blier ia traduction
De la prison de Courtrai, le 21 Xovenïbre 1878.
Mes bien chers Paroissiens,
II y a plus de quinze jours déja que ie me
trouve enlermé daus la solitude de cette prison
Loué et bem soit le Seigneur Je vous annoncé
avec satisfaction que cette première quiuzaine
je lai passée dans cette paix de l'ame et cetté
donner lnteneure clue le monde ne peat
Entièrement soumis aux jugements imnénè
trables et aux justes desseinsJde°Dieu a X„i
se reduisent a souhaiter co que ia volontó divine
dés.re voir accompli lo plus parhaitement pos
sible en moi et par moi. p
- II m'est aussi trcs-agréable, mes trós-chers
Paroissiens, de pouvoir vous informer aue us-
(juieima santé n'a point laissé a désirer et que
jaisu employer parhaitement mon temps a des
occupations utiles et non sans consolation.
- Vousi éprouverez sans aucun doute de la ioie
a connaitre tous ces détails; vous pourrez aussi
apprendre par la que partéut et toujours Dieu
est avec les s^'^'.fV.'ie^eigneuHeurM^riance
ceux qui mettent dans le beigneui
ne sont jamais trompes. ,0[1S
- Ayant appris que bea^.°^e visiterj'ai
paroissiens voulaient ven r 01,tei! que je
apprécié leur dessein ma d!cleud
vous le dise Le reglement de la "'de moll
semaines, vous me reverrez e00"1®' ma
«J'ai appris également qua sa\nt-Genois,
sortie de prison et de mon ietour ^ósil.aiellt et
un graiui nombre dentie récention
mé me nrojetaient d'organiser une róeepuo
solennelle. votre;
Encore une fois, J^vou« ^['fauactment
bonne volontó et de vptre cordioceasionner des
mais, afln de ne point vom ez.moj yous
pcines et des dépenses inutiles, laissez moi
déclarer que ce ne sont point1<( a|m
que j'ai résolu de faire comme y -
torsoue i'arrival A Saint-Genois, c ebt-a dire ue
reprendre mon poste simplement, seul et sa
bruit. I»
A vous, mes chers Paroissiens f
oarnlo de St-PanI aux habitants de Pnuippc»,
etes ma joie et ma couronne, je vous le demand^
continuez a nous aimer et a °®"sTf gPevCadl'.esSer
et Notre Mere la Ste-Eglise; s^. dfca
an riel oour nous vos pneres et vos suppima
tions. Si vous le faites, le Seigneur demeurua
aussi avec vous.
Pour ce qui me concerne, en ma
ie lie manquerai point de prier, comme j
Jfoi lusou' ci pour vous tous, mes biemaimes
enfants en Jésus-Christafin que le Seigneur
vous fortifie dans la vertu et que vous piussiez
conserver toujours la paix si precieuse du coeur.
VOTRE PASTEUR,
s. DESEURE.
beaucoup rire. Que craint-on? Un souu,.
populaire dans le cas ou lejury acquit,"
tamps
'rapé.!
II est de fait que l'autoritó a eu n»
era int du bruit, des troubles pout-ètrr u:
derstraeten, éclievin faisant fonctions V
cidnii. - - - ------ rw«t-être \r',f
derstraeten, eclievin laisant fonctions Al v
mestre, M. Leenaerts, coinmissaire de >1^1 °u
chef et M. Delattre, coinmissaire de n0li^'e,e h
première division, sont en tóte de la pom de la
M. le général Kenens et M. le capitain"
gendarmerie sont également dans la cou
VERDICT DU JURY.
Après une délibération qui n'a pas dor
de 10 heures lejury a rendu son verdict oil«
L'audienee a été reprise a 9 heures du s
M. Doize, chef du jury, fait les réDon<.t'P'
vantes en ce qui concerne T'Kintes suj.
Sur les vols domestiques, oui, par 7 Vl
tre 5V01^C
Sur les détournements des actions Mn,,
Bayement, non M°ncej,.
Sur les faux bordereaux, oui
Sur les détournements dans les conmt
rants, oui°mP'es.c0(
Sur les faux par omission, non
Sur les faux par restitution, non
Sur les faux comptes complets et los -
fictives de titres, ourcession
Sur l'usage des faux, non
Sur les vols de pièces de comptabilité non
Sur le faux intitule du com pte syndicat
Quant a Fortamps, la róponse du jurv
ce qui concerne les rachats d'actions de la e:
de Belgique pour le eompte de la Banoue
sur la question des versements opérés «iL
actions scripts, non. sur te
A 9 heures 50 minutes la cour se retire e
délibérer sur le point de savoir si oui on v""i
elle se ralliera k la majoritó du jurv s,,, ?1
questions oü cette majorité a été de sent vi-
contre cinq. 1 Vül
Quelques minutes après, elle rentre etdéM,
se rallier a cette majorité. CL'are
A ce moment Taccusé et le prévenusontr
menés. lrj'
Disons que jamais il n'y a eu pareille
dans la salie, ni semblable déploiement deZ
publique; on compte plus de 25 gendarmes
La cour se retire 10 heures et demie.
A 11 heures et un quart elle rentre dans la sail,
des audiences publiques et rend l'arrèt suivant
Eugène T'Kint est condamné k 15 ans de ri
elusion et k une amende de 500 fr.,ou en cas
non payement de l'amende, a 3 mois dé réclusio
de plus.
L'accusé reste impassible.
Fortamps est condamné a un an d'emnrisonn#
ment et a 10,000 fr. d'amende. l nn;
Fortamps, en attendant le prononcé de harre»
ne peut dissimuler un violent mouvement i
surprise. II semble ètre frappé d'une secouss
électrique.
Le président, continuant le prononcé de harre'
dit que les frais du procés seront supportés doii
six dixièmes par 1 accusé, pour trois dixième
par le prévenu, et il fixe k six mois la durée d
la contrainte par corps pour le recouvrement d
ces frais.
S'adressant ensuite au prévenu et a l'accusé
Mle président leur dit qu'ils ont trois jour
pour se pourvoir en cassation.
L'audienee est levée all heures et demie etli
foule se retire vivement impressionnée. Mató
l'heure avancée, il y a beaucoup de monde suria
place du Palais de Justice, et lorsque parait li
voiture cellulaire, qui reconduit le condamai
T'Kint aux Petits-Carmes des huóes et des crii
se font entendre.
BULLETIN POLITIQUE.
Les manoeuvres des Loges préoccupent tou
jours vivement les souveiains et les gouvemt-
inetils. Le llÉsioniAL diplomatique annonce
que le cabinet du Quirinal a transmis au cabinet
de St-James des informations irès-minulienses
11 sur les complols qu ourdissent a Londres des
lialiens séjournant dans cetle ville el notam-
11 ment sur la fabrication de bombesdites«bombes
ürsini. 11 autre par t on télégraphie de Vienne
au Tagblatt, de Berlin, que la nouvelle du
Fremdenblatt, annouQaiit la découverle d un
vaste complot pour l'assassinat de tous les inonar-
ques en Europe, a élé confirmée par plusieurs
hauls personriages faisant partie du gouverne
ment autrichien; ia dépêche ajoute qu'il existe des
pourparlers entre les cabinets au sujet des mesu
res a prendre eu cominun pour écraser les cons
pirations révoluliounaires.
Unarrêtédu ministre de l'intérieur de Prusse
prohibe la venle d'écrits et de dessins immoraux.
La police de Berlin lient énergiquement la main ii
l'exécution de eet arrêlé. Voici, a ce sujet, ce que
nous lisons dans la Germania Depuis quel
ques jours, la police des mocurs sévil activement
contre les colporteurs qui infeslaienl toutes les
gares de Berlin tl offraient aux voyageurs, avec
une impudence parfois inouïe, les produils d'une
littératnre inféme. II n'était pas rare de voir ces
iiiduslriels pénétrer jusque dans les wagons et 11e
pas faire d'exceplion même pour les dames. A la
gare de l'Est, les employés ont réussi a prendre
un de ces uidividus en flagrant délil et out saisi
lout un ballot de livres qui cachaient l'ignominie
de l'-ur conlenu sous les titres les plus innocents.
Pourquoi n'en est il pas de mêmeen Belgique?
Hier a commencé a la Chambre des députés
d'ltalie la discussion des diverses interpellations
déposées par les groupes de l'opposition, discus
sion qui prendra de giands développements et
qui amènera selon toutes les probabililés, la re
traite du ministère Cairoli,
Les Anglais viennent de remporter une grande
victoire eu Afghanistan. La colonne du général
Roberts, après une lulte dont le télégraphe nous
entretient depuis quatre jours, a réussi enfin a
déloger les troupes afghanes des formidables posi
tions qu'elles oceupaienl ii Peiwar Kolhal, a l'en-
trée de la passé de ce nom. dans la vallée de Ku-
iiim. 11 se iroine ainsi maitre de ce danuereux
défilé.
Le Times, dés hier, commentait par avance ce
résuUal en déclarant que le but principal du mi-
nislère serait atteinl dés que le général Roberts se
serait empai des positions afghanes. II annouqait
en même temps que le crédit extraordinaire qui
sera proposé par le gouvernement pour la guerre
est d'un million de livres.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
Affaire de la Banque de Belgique.
Nous voici arrivés au terme de cette longue
instruction qui a eu dans notre pays et a l'étran-
ger uu si douloureux retentissemént. Ce n'est pas
sans une satisfaction facile a comprendre que
MM. les jurés voient arriver le moment oü lis
sei ont enfin rendus a la liberté. Pour le dernier
jour, c est une véritable captivité qui leur est
imposee. Une fois dans leur délibération, ils n'en
vmliTt P S°rtlr aV3Qt d'avoir rondu leur
C'est a 11 heures que lejury, ayant pour chef
M. Frans-Doize, négociant a Bruxelles, est entró
dans sa salie de dólibérations pour examiner et
resoudre 595 questions. examiner et
En1 vue de prévenir tout désordre et de parer
autant que possible aux effets de l'encombrement
taut a 1 exterieur,aux abords de la salle d'audien-
ce, que dans le local même, les postes de snnotA
ont eté considérablement augmentés. Sur la place
du Palais de Justice comme dans la grande cour
du palais, dans les galeries et les couloirs des
agents places sous les ordres d'officiers de u'oliee
servaient d'auxiliaires a la gendarmerie -
cée elle-möme d'une nombreuse brigade.' n(or"
Le jurydevant rester enfermó Dendant ie
jury a élé^des plus modestes^un^isteimlbres du
et un verre de faro, pistolet fourró
Ce déploiement de forces étonne un peu et fait
ACTES OFFICIELS.
Par arrèlé royal dn 5 décembre,
élecloral de l'arrondissement de Sainl
est convoqué pour le mardi 24 décemta
prochatn, a 9 heures du matin, a l'effet d'élm
un sénateur, en remplacement de M. Vac
Overloop, décédé.
CHRONIQUE RELIGIEUSE.
ÉGL1SE DE SA1M MARTIN.
Apostolat de la priére en Vhonneur de N. J
de Lour des pour la conversion des pécheurs. -
Dimanche 8 Décembre, Immaculée Concepts]
de la Sts-Yierge, Messe solennelle a 8 heures, I
l'intention des associés.
VILLE DE WERVICQ.
Programme de la soiree musicale, offerte ps
la Musique communale, sous la direct®
de M. Stappen, a ses membres honoraire.1
Dimanche 15 Décembre. a 6 heures pre
eises du soir, au local le C/tupilre.
Allegro militaire pour harmonie, (Slap
pen). Les Rameaux, romance, (Faure)
L'Eclatr, romance. Ursule, mazurfc
de concert pour harmonie, (Tack).
Juive, romance. Puils de mélodie, chan
sonnette, (Parizo).
Ouverture de concours pour harmonie
(Küken). L'oiseau léger, romance, (Ga®
bert). Le carnaval de Vémse, pour saJÖ
phone, (de Meersman). Bonjour, p0"1
pour harmonie, (Heymans). La Muetled'
Porlici, romance. Le Garcon de cafe
chansonnelle. Le piano sera tenu par"
Amand Hervent. Prix d'enlrée un frauc.
aux personnes étrangères a la société.
BURGERSTAND VAN YPEREN,
van den 22 November tot den 6 December
geboorten.
Mannelijk geslacht 11. Vrouwelijk id-
xiTAifp r, j huwelijken.
Godefriedus, gepensionneerde nn'jh
Patrn» Horte,n,se- kantwerkster. - iW
xvA.-k/t'o^evev e',1 Buysehaert, Clemencia,
i'x anbee> Carolus. wever en Trev
Juliana, kantwerkster. Daweerdt, Gustaa
Vers^ti V11 ,H°llebeke, Julia, hovenierster.
i.fuon T a'stus' schoenmaker en VerslyPP'
^1' f' kantwerkster. De Pauw, Benedict»
mnntol uH -^et administratie bataillon en D«
Philomena, naaister. Viaene, Augus
oer ?a Cutan, Adelina, kantwerkster. -
zonder beroep! ik°r °U Verllaoghe' A®
u sterfgevallen. k
Henn.cus- 45 jaren, stovenmakei', ecï
™elia Uerulle, Meenenstraat. -
wovin I'Maria, 96 jaren, zonder beroep,
vaa JbanHe? Derulle, Rijke Clarenstraat.
celvnwrf n- iari™' 73 jare,h zonder beroep,0
ron 513 Clarenstraat. Seys, Leonia,
jaren, zonder beroep, ongehuwd Korte Meer»]-'
keghers, Joannes, 73 jaren, zonder beroep
■x-