mmam ssrs. s™®="-bo"' saw* ysfSSK aTjï>»"SSM,ïolra.t&e UI! Audience du 3 Décembre. LES PROJETS ATTRIBUÉS AU GÉNÉRAL RENARD. deration ne s'occupc de politique que dans un sens: opposer au socialisme deslructeur la eharité et la coopération chrétieooes. M. Campioni a ensuite donné lecture d'un prnjet d'adresse au St-Pére et de différentes lettres d'adhésion. Aprés que Mgr Goossens eut insisté sur la haute importance de l'oeuvre, M. Struyf a donné lecture du procés-verbat de la der- nière séance tenue a Malines, ainsi que du rapport général de l'oeuvre; il résulte de ce document qu'il y a progression constante dans les recettes et dans les moyens d'action. Tous frais déduits, la Federation dispose en ee moment d'un solde d'envirou 26,000 fr. et 266 ceuvres sont afliliées a la Fédéralion et eu recoivenl des secours. M. Ie prince de Caraman-Chimay a pris J alors la parole el, dans uu éloquent discours, a développé l'idée générale de l'oeuvre de la Fédéralion. L'espace nous manque pour re produce ce discours; bornons nous a consta- ter que I'orateur s'est surlout attache a réftr ter l'insigne calomnie des journaux qui pré tendent que l'oeuvre de la Federation constitue un danger social. Jl a monlré que le seul but de cetle association est de faire renlrer dans la vie moderne, si profondément agitée, les cléments d'ordre qui lui manquent. Ce dis cours, fréquemment interrompu pardecha- leureux applaudissements, a clöturé la pre mière assemblee générale de cetle session. La 2« assemblee générale de Ia ir8 journée de |a Federation des ceuvres ouvrières ea- tholiques a eu lieu Mardi, a 7 heures du soir. Ledocteur Lefebvre, de Louvain. y a pro- noncó avec son talent si connu un chaleu- reux réquisitoire contre l'ivrognerie. L'ora- leura fait ressorlir les effets déiétéres pro duits par l'abus de l'alcool au point de vue hygiénique, social el religieux. et a signalé parmi les mesures a prendre pour combaltre ce mal Pintervention gouvernementale. Ie remplacement, en lanl que possible, de Pu- sage de l'alcool par celui de la bière et du café, el, par-dessus tout, Paction religieuse. Le mal a combaltre est immense, mais le christiamsme, qui a su implanter la fleur de la chasteté parmi la corruption de la société païenne, saura bieu faire revivre la sobriété parmi nos populations. La 3easseinblée générale s'est tenue Mer- credi, a 2 Iteures. Lecltanoine Scborderet, de Frtbourg, y a exposé l'organisalion de l'oeuvre de Saint Paul créée en Suisse, dans Ie but d'élablir des ateliers ohrétiens s occu pant de la presse. La presse remplit une mission sainle: celte mission a été bénie par le Pape Pie IX, par son bref de l'année 1859 et l'oeuvre de St- Paul r été bénie spécialement par le Pape Léon XIII, approuvéc par plusieurs congrès catlioliques et par plus de 60 évêques. Le salul des arnes est vraimenl au prix de l'or ganisalion d'uoe bonne presse catholique. M. G. Lebrocqtty insista sur la nécessité de l'établisseinenl d'utt journal populaire quoti- dien. M. Alph. Harmignies, avocal (Mons), déve- loppa dans un trés-long discours hêrissè de chiffresun système d'etablissemcnt d'habita- tions ouvrières. une corporation dont nos libératix les plus rageurs dévraient encore désirer le main- lien, puisq ï'elle délivre nos communes et nos hospices officiels de la charge d'entrete- nir des cenlaines de malades et d'inftrmes; une corporation qu'enlourenl a bon droit les sympathies populaires c'esl la/congréga- tion des Pelites Soeurs des Pauvres. Dans une récenlejoccasion,j;écrit.lriom- phalement le Journal de Liége, M. le bourgmestre de Jupille a fail reconduire par Ia police locale aux confins de la com- mune, les Petites Soeurs des pauvres qui collectaient a domicile, sans autorisalion, en faveur de leur établissement de la Char- b treuse, les prévenant qu'a la première tentative de recidive de leur part, eiles «seraient l'objet de poursuites judiciaires Trailer ces saint es filles en vagabonds sans aveu, payer par des brutalités leur dévoue- ntent et leur abnegation en faveur de nos pauvres, n'est-ce pas de la part de ce repré sentant liberal donner la mesure exacte de sa justice, de sa grandeur d'aine et de sa grandeur de cceur? vation de charges, et il vouiail rendre le ministère Malou le bouc expiatoire de ses prodigalités. BOURGMESTRE ET REPRÉSENTANT LIBÉRAL. N'existe-t-il décidément plus, pour cer tains libéranx, ni loi, ni chose jugée, ni droits de l'homanité? Un bourgmestre jusqu'a présent peu re- marqué, s'elïorce maintenanl, a tout propos, de reprendre un rang d'honneur entre ceux qui se distinguent le plus par l'arbitraire el. la haine de l'Eglise: c'est M. Piedboeuf, in- dustriel, représentant et chef de ('adminis tration de Jupille. M. le curé, ayant annoncé a ses parois siens qu'il les visiterait a domicile pour ie- cueillir les offrandes destinées au Denier de St-Pierre. M. le bourgmestre l'a menacé, par letlre, de lui faire dresser procés-verbal: le digne ptétre a, nalurellement. passé outre, sur qu'il est de son droit, el de voir les tri - bunaux, conformémenl a une jurisprudence parfaitement établie, le protéger contre les prélentions despotiques du pacha jupillard. Celui ci a fait mieux cependanl: s'il est parmi les ordres religieux qui s'emploienl a soulager les misères du peuple, une corpo ration pauvre coinme mille autre, puisque ses légles tnéme lui défendent d'accepter aucuue fondation, de vivre autrement que du produit de sa mendicilc quolidienne; CHRONIQUE PARLEMENTAIRE. Dans le discours du Tróne, ou lisaitces deux phrases inusitées, intempestives el itn- prudentes: Le budget de 1877 a été clólu- ré en déficit; celui de l'exercice courant ne se présente guère sous un jour plus favo- rable. Selon M. Graux, le déficit pour 1878 sera de 3 millions. Mais M. Jacobs a démonlré clair comme le jour que jamais mmistre des finances u'a calculé comme M. Graux: tous ceux qui se sont suecédè a l'hótel N° 12 de la rU'! de la Loi, atlendaient le lr janvier pour établir la situation du lésor, paree qu'a- lors ds avaienl devant eux des chifl'res exacts que ebacun pouvait contröler. Avaut done de faire dire au Souverain qu'il y aurait deficit en 1878, M. Graux, qui u'avait devant lui que le loial du produil des trois premiers trimestres de l'année couran te, tut dü faire chillier le resullal probable du dernier trimestre, d'aptés ceux des an- nées antérieures; et comme M. Jacobs l'a dèmontté, tl eüt trouvequede 1871 a 1877, ce dernier trimestre depusse en moyenne de 3 millions et demi ies previsions du budget; mémeen defalquant l'aunee 1871, donlle 4e trimestre est spleudide, on arrive encore a une moyenne qui dépasse 4 millions el demi. Si done la première d ces moyennes est alleiute, les previsions du budget ne seront depassées que de 890,000 fr.ou de 1,890,000 si seulement la seconde des moyennes se produil. Or, M. Graux avail accuse un défi cit de 3 millions 390 mille francs! Encore faul-il mettre ici en relief, d'après M. Jacobs, un calcul trés-liberal, nous allions dire très-gueux de M. Graux: dans le tableau des dépenses de 1878, communiqué a la Chambre, M. le mmistre des finances a mis a charge de M. Malou les credits qu'il a demandés, lui M. Graux, et qu'il demandera encore dans le courant de celte année, cré- dits évalués a 7 millions. Rien de plus facile, en clnffranl de la sorle, que de fabriquer toutes sortes de déficits, et d'en irnputer la responsabilité a ses adversaires. II y a plus, en dressant le bilan de l'admi- nisiration catholique, M. le ministre des fi nances n'a tenu aucun comple de l'annula- tion des credits votés sous eet te administra tion ei évalués a 4 millions; de la encore un mécompte darts li«s chalTres de M. Graux, qui èvidemment s'esl trop pressé de faire émel- tre par le Roi des assertions fausses. Dans ces conditions, demanderons-nous avec M. Jacobs, n'eül-il pas mieux valu at- lendre le lr Janvier pour savoir a quoi s'en tenir, plulót que de lancer une accusation sans base sérieure d'appréciation, ne repo- sant que sur des hypoihèses? M. Graux, inspire par M. Fiére, aurait dü d'autant plus garder cetle réserve, que plus d'une fois sous le ministère de ce dernier, l'exercice a été clóluré en déficit: a la fin de 1863, le découvert était de 28 millions. Si M. Fiére était tombé en 1868, il aurait dü avouer un découvert sur Ie budget extraor dinaire et un deficit de 1,400,000 fr. sur le budget présenié. Si, d'autre part, M. Malou avail dü éire renversé en 1874, il au rait laissé un boni de 12 millions. II ne faut done pas, comme l'a dit M. Ja cobs, juger une geslion finuuciére d'aprés le moment oü el le finil; maïs Ie ministère goeux avail bcsoin de jeter de la poudre aux yeux du public; il se prépare a faire d'énor- tnes depenses, qui nécessilerout une aggra- On lil dans le bulletin de la bourse de Vlndépendunce3 Décembre. II résulle des renseignements que nous tenons de source oflicielle, que la conversion du 4 1/2 p. c. beige n'est nullemenl a l'or- dre du jour dans les spheres minislérielles. Nous croyons aisément aj'exaclilude des renseignements de \'lndépendance, car s'il est facile de parler de la conversion de 4 1/2, il n'est pas aussi facile de l'opérer, carce l'oüus est en grande parlie entre les mains des hospices, et la conversion enlèverait a ces institutions l/9e de leur revenu. Dans des conversations qu'il a eues avec plusieurs hommes poliliques, M. le ministre de la guerre a esquissé, dil-on, les réformes qu'il se propose de présenter iticessaminent a la Legislature; nuus les indiquerons som- mairemenl, sous toutes réserves 1. Revision des pensions nnlilaires, qui, quant a celles acluellement liquidées, seraient augtnenteesen moyenne de 20 p. c. Pour les pensions a iiquider a l'avenir, nous ignorons les intentions du ministre. 2. Un contingent de 12,000 hommes réel- lement incorporés et qui serail alimenlé par une réserve de recrutement, ce qui équtvau- drait a un contingent de 14,000 hommes comme on rentend aujourd'hui. Comme il y a acluellement en Belgique environ 23,000 jeunes geus aptes auxarmes, il resterait, tous dechets delalqués, a peu prés 8,000 hoinmes disponibles, en dehors du contingent de l'armée active. Ces derniers seraient divisés en deux categories, chacune de 4,000 hommes. Dans la première seraient places les mili ciens appaitenanl a la classe uisee; ils s'ha- billeraient a leurs frais, seraient astiemls a un service de trois mois sous ies arrnes el formeraient la première parlie de la réserve nationale. Le contingent aelif serail tenu coustammenl au complet a l'aide des jeunes gensde eette categorie. Les hommes apparteuant aux classes labo- rieuses el qui n'auraienl pas été compris dans le contingent actif, formant la deuxiéme par lie de la reserve, seraient aslreinls comme les autres, a trois mois de présence sous les arrnes. Les uns el les autres seraient soumis a des rappels annuels pour les grandes manoeuvres. Les hommes du contingent actif pourraieut se faire suhstituer par ceux de la réserve. 3. 11 serail aussi question d'établir une capitation alleignant toutes les personnes qui ne seraient pas soumises aux charges du ser vice militaire. Le produil de telle capitation et la suppression de la remuneration payée acluellement aux parents des miliciens, per- meltraieut a l'Elat damcliorer lout notre service militaire sans aggraver les charges du trésor public. Les mé,nes journaux qui out applaudi au projet d'expulser de noire pays tous les pré- tres éirange s, biament utiammemenl la dé- maude diplomatique dont parait saisi le ministère beige de proscrire également les socialities condamnés dans leur patrie. Voila uu ttès-injiiste emploi des différents poids el mesures dont la boutique libérale estpourvue. Si dermére devise est celle-ci: Les immorlels principes n'aulorisent pas les loisd'exceplion, hormis contre les catho- liques. (La Paix.) SAINT GEN'OIS. Dimanche dernier, a toutes les messes, lecture a élé donnée d'une touchanle lelirè adressée par Ie Rev. M. Deseure a ses parois- siens et dont nous sommes heureux de pu blier ia traduction De la prison de Courtrai, le 21 Xovenïbre 1878. Mes bien chers Paroissiens, II y a plus de quinze jours déja que ie me trouve enlermé daus la solitude de cette prison Loué et bem soit le Seigneur Je vous annoncé avec satisfaction que cette première quiuzaine je lai passée dans cette paix de l'ame et cetté donner lnteneure clue le monde ne peat Entièrement soumis aux jugements imnénè trables et aux justes desseinsJde°Dieu a X„i se reduisent a souhaiter co que ia volontó divine dés.re voir accompli lo plus parhaitement pos sible en moi et par moi. p - II m'est aussi trcs-agréable, mes trós-chers Paroissiens, de pouvoir vous informer aue us- (juieima santé n'a point laissé a désirer et que jaisu employer parhaitement mon temps a des occupations utiles et non sans consolation. - Vousi éprouverez sans aucun doute de la ioie a connaitre tous ces détails; vous pourrez aussi apprendre par la que partéut et toujours Dieu est avec les s^'^'.fV.'ie^eigneuHeurM^riance ceux qui mettent dans le beigneui ne sont jamais trompes. ,0[1S - Ayant appris que bea^.°^e visiterj'ai paroissiens voulaient ven r 01,tei! que je apprécié leur dessein ma d!cleud vous le dise Le reglement de la "'de moll semaines, vous me reverrez e00"1®' ma «J'ai appris également qua sa\nt-Genois, sortie de prison et de mon ietour ^ósil.aiellt et un graiui nombre dentie récention mé me nrojetaient d'organiser une róeepuo solennelle. votre; Encore une fois, J^vou« ^['fauactment bonne volontó et de vptre cordioceasionner des mais, afln de ne point vom ez.moj yous pcines et des dépenses inutiles, laissez moi déclarer que ce ne sont point1<( a|m que j'ai résolu de faire comme y - torsoue i'arrival A Saint-Genois, c ebt-a dire ue reprendre mon poste simplement, seul et sa bruit. I» A vous, mes chers Paroissiens f oarnlo de St-PanI aux habitants de Pnuippc», etes ma joie et ma couronne, je vous le demand^ continuez a nous aimer et a °®"sTf gPevCadl'.esSer et Notre Mere la Ste-Eglise; s^. dfca an riel oour nous vos pneres et vos suppima tions. Si vous le faites, le Seigneur demeurua aussi avec vous. Pour ce qui me concerne, en ma ie lie manquerai point de prier, comme j Jfoi lusou' ci pour vous tous, mes biemaimes enfants en Jésus-Christafin que le Seigneur vous fortifie dans la vertu et que vous piussiez conserver toujours la paix si precieuse du coeur. VOTRE PASTEUR, s. DESEURE. beaucoup rire. Que craint-on? Un souu,. populaire dans le cas ou lejury acquit," tamps 'rapé.! II est de fait que l'autoritó a eu n» era int du bruit, des troubles pout-ètrr u: derstraeten, éclievin faisant fonctions V cidnii. - - - ------ rw«t-être \r',f derstraeten, eclievin laisant fonctions Al v mestre, M. Leenaerts, coinmissaire de >1^1 °u chef et M. Delattre, coinmissaire de n0li^'e,e h première division, sont en tóte de la pom de la M. le général Kenens et M. le capitain" gendarmerie sont également dans la cou VERDICT DU JURY. Après une délibération qui n'a pas dor de 10 heures lejury a rendu son verdict oil« L'audienee a été reprise a 9 heures du s M. Doize, chef du jury, fait les réDon<.t'P' vantes en ce qui concerne T'Kintes suj. Sur les vols domestiques, oui, par 7 Vl tre 5V01^C Sur les détournements des actions Mn,, Bayement, non M°ncej,. Sur les faux bordereaux, oui Sur les détournements dans les conmt rants, oui°mP'es.c0( Sur les faux par omission, non Sur les faux par restitution, non Sur les faux comptes complets et los - fictives de titres, ourcession Sur l'usage des faux, non Sur les vols de pièces de comptabilité non Sur le faux intitule du com pte syndicat Quant a Fortamps, la róponse du jurv ce qui concerne les rachats d'actions de la e: de Belgique pour le eompte de la Banoue sur la question des versements opérés «iL actions scripts, non. sur te A 9 heures 50 minutes la cour se retire e délibérer sur le point de savoir si oui on v""i elle se ralliera k la majoritó du jurv s,,, ?1 questions oü cette majorité a été de sent vi- contre cinq. 1 Vül Quelques minutes après, elle rentre etdéM, se rallier a cette majorité. CL'are A ce moment Taccusé et le prévenusontr menés. lrj' Disons que jamais il n'y a eu pareille dans la salie, ni semblable déploiement deZ publique; on compte plus de 25 gendarmes La cour se retire 10 heures et demie. A 11 heures et un quart elle rentre dans la sail, des audiences publiques et rend l'arrèt suivant Eugène T'Kint est condamné k 15 ans de ri elusion et k une amende de 500 fr.,ou en cas non payement de l'amende, a 3 mois dé réclusio de plus. L'accusé reste impassible. Fortamps est condamné a un an d'emnrisonn# ment et a 10,000 fr. d'amende. l nn; Fortamps, en attendant le prononcé de harre» ne peut dissimuler un violent mouvement i surprise. II semble ètre frappé d'une secouss électrique. Le président, continuant le prononcé de harre' dit que les frais du procés seront supportés doii six dixièmes par 1 accusé, pour trois dixième par le prévenu, et il fixe k six mois la durée d la contrainte par corps pour le recouvrement d ces frais. S'adressant ensuite au prévenu et a l'accusé Mle président leur dit qu'ils ont trois jour pour se pourvoir en cassation. L'audienee est levée all heures et demie etli foule se retire vivement impressionnée. Mató l'heure avancée, il y a beaucoup de monde suria place du Palais de Justice, et lorsque parait li voiture cellulaire, qui reconduit le condamai T'Kint aux Petits-Carmes des huóes et des crii se font entendre. BULLETIN POLITIQUE. Les manoeuvres des Loges préoccupent tou jours vivement les souveiains et les gouvemt- inetils. Le llÉsioniAL diplomatique annonce que le cabinet du Quirinal a transmis au cabinet de St-James des informations irès-minulienses 11 sur les complols qu ourdissent a Londres des lialiens séjournant dans cetle ville el notam- 11 ment sur la fabrication de bombesdites«bombes ürsini. 11 autre par t on télégraphie de Vienne au Tagblatt, de Berlin, que la nouvelle du Fremdenblatt, annouQaiit la découverle d un vaste complot pour l'assassinat de tous les inonar- ques en Europe, a élé confirmée par plusieurs hauls personriages faisant partie du gouverne ment autrichien; ia dépêche ajoute qu'il existe des pourparlers entre les cabinets au sujet des mesu res a prendre eu cominun pour écraser les cons pirations révoluliounaires. Unarrêtédu ministre de l'intérieur de Prusse prohibe la venle d'écrits et de dessins immoraux. La police de Berlin lient énergiquement la main ii l'exécution de eet arrêlé. Voici, a ce sujet, ce que nous lisons dans la Germania Depuis quel ques jours, la police des mocurs sévil activement contre les colporteurs qui infeslaienl toutes les gares de Berlin tl offraient aux voyageurs, avec une impudence parfois inouïe, les produils d'une littératnre inféme. II n'était pas rare de voir ces iiiduslriels pénétrer jusque dans les wagons et 11e pas faire d'exceplion même pour les dames. A la gare de l'Est, les employés ont réussi a prendre un de ces uidividus en flagrant délil et out saisi lout un ballot de livres qui cachaient l'ignominie de l'-ur conlenu sous les titres les plus innocents. Pourquoi n'en est il pas de mêmeen Belgique? Hier a commencé a la Chambre des députés d'ltalie la discussion des diverses interpellations déposées par les groupes de l'opposition, discus sion qui prendra de giands développements et qui amènera selon toutes les probabililés, la re traite du ministère Cairoli, Les Anglais viennent de remporter une grande victoire eu Afghanistan. La colonne du général Roberts, après une lulte dont le télégraphe nous entretient depuis quatre jours, a réussi enfin a déloger les troupes afghanes des formidables posi tions qu'elles oceupaienl ii Peiwar Kolhal, a l'en- trée de la passé de ce nom. dans la vallée de Ku- iiim. 11 se iroine ainsi maitre de ce danuereux défilé. Le Times, dés hier, commentait par avance ce résuUal en déclarant que le but principal du mi- nislère serait atteinl dés que le général Roberts se serait empai des positions afghanes. II annouqait en même temps que le crédit extraordinaire qui sera proposé par le gouvernement pour la guerre est d'un million de livres. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Affaire de la Banque de Belgique. Nous voici arrivés au terme de cette longue instruction qui a eu dans notre pays et a l'étran- ger uu si douloureux retentissemént. Ce n'est pas sans une satisfaction facile a comprendre que MM. les jurés voient arriver le moment oü lis sei ont enfin rendus a la liberté. Pour le dernier jour, c est une véritable captivité qui leur est imposee. Une fois dans leur délibération, ils n'en vmliTt P S°rtlr aV3Qt d'avoir rondu leur C'est a 11 heures que lejury, ayant pour chef M. Frans-Doize, négociant a Bruxelles, est entró dans sa salie de dólibérations pour examiner et resoudre 595 questions. examiner et En1 vue de prévenir tout désordre et de parer autant que possible aux effets de l'encombrement taut a 1 exterieur,aux abords de la salle d'audien- ce, que dans le local même, les postes de snnotA ont eté considérablement augmentés. Sur la place du Palais de Justice comme dans la grande cour du palais, dans les galeries et les couloirs des agents places sous les ordres d'officiers de u'oliee servaient d'auxiliaires a la gendarmerie - cée elle-möme d'une nombreuse brigade.' n(or" Le jurydevant rester enfermó Dendant ie jury a élé^des plus modestes^un^isteimlbres du et un verre de faro, pistolet fourró Ce déploiement de forces étonne un peu et fait ACTES OFFICIELS. Par arrèlé royal dn 5 décembre, élecloral de l'arrondissement de Sainl est convoqué pour le mardi 24 décemta prochatn, a 9 heures du matin, a l'effet d'élm un sénateur, en remplacement de M. Vac Overloop, décédé. CHRONIQUE RELIGIEUSE. ÉGL1SE DE SA1M MARTIN. Apostolat de la priére en Vhonneur de N. J de Lour des pour la conversion des pécheurs. - Dimanche 8 Décembre, Immaculée Concepts] de la Sts-Yierge, Messe solennelle a 8 heures, I l'intention des associés. VILLE DE WERVICQ. Programme de la soiree musicale, offerte ps la Musique communale, sous la direct® de M. Stappen, a ses membres honoraire.1 Dimanche 15 Décembre. a 6 heures pre eises du soir, au local le C/tupilre. Allegro militaire pour harmonie, (Slap pen). Les Rameaux, romance, (Faure) L'Eclatr, romance. Ursule, mazurfc de concert pour harmonie, (Tack). Juive, romance. Puils de mélodie, chan sonnette, (Parizo). Ouverture de concours pour harmonie (Küken). L'oiseau léger, romance, (Ga® bert). Le carnaval de Vémse, pour saJÖ phone, (de Meersman). Bonjour, p0"1 pour harmonie, (Heymans). La Muetled' Porlici, romance. Le Garcon de cafe chansonnelle. Le piano sera tenu par" Amand Hervent. Prix d'enlrée un frauc. aux personnes étrangères a la société. BURGERSTAND VAN YPEREN, van den 22 November tot den 6 December geboorten. Mannelijk geslacht 11. Vrouwelijk id- xiTAifp r, j huwelijken. Godefriedus, gepensionneerde nn'jh Patrn» Horte,n,se- kantwerkster. - iW xvA.-k/t'o^evev e',1 Buysehaert, Clemencia, i'x anbee> Carolus. wever en Trev Juliana, kantwerkster. Daweerdt, Gustaa Vers^ti V11 ,H°llebeke, Julia, hovenierster. i.fuon T a'stus' schoenmaker en VerslyPP' ^1' f' kantwerkster. De Pauw, Benedict» mnntol uH -^et administratie bataillon en D« Philomena, naaister. Viaene, Augus oer ?a Cutan, Adelina, kantwerkster. - zonder beroep! ik°r °U Verllaoghe' A® u sterfgevallen. k Henn.cus- 45 jaren, stovenmakei', ecï ™elia Uerulle, Meenenstraat. - wovin I'Maria, 96 jaren, zonder beroep, vaa JbanHe? Derulle, Rijke Clarenstraat. celvnwrf n- iari™' 73 jare,h zonder beroep,0 ron 513 Clarenstraat. Seys, Leonia, jaren, zonder beroep, ongehuwd Korte Meer»]-' keghers, Joannes, 73 jaren, zonder beroep ■x-

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2